Le jour suivant nous restons à la maison et des brocanteurs viennent voir les meubles anciens. J’aimerais bien continuer mon enquête avec Nico mais mes parents et les brocanteurs n’arrêtent pas de faire le tour de la maison, il n’y a vraiment pas moyen d’être tranquille ! L’un d’eux semble avoir une sérieuse obsession pour les vinyles. Je ne sais pas comment il s’appelle alors j’ai décidé de le baptiser Jean-Louis vinyle.
Je sors me promener dans le village ; j’ai besoin de prendre l’air. J’arrive à côté d’un petit complexe sportif le long duquel un ruisseau coule. Je me souviens qu’une fois, quand j’étais petite, je m’étais baignée là avec mon grand-père.
Je m’assois à l’ombre d’un buisson et me perds dans mes pensées en fixant l’eau. Deux hommes arrivent, apparemment ils ne m’ont pas vue, je les reconnais : c’est le grand-père Vigneau et un autre homme du même âge qui est est venu nous voir ce matin. Il n’arrêtais pas de répéter à mes parents qu’il était très ami avec mon grand-père qui lui avait promis de lui donner des meubles. Instinctivement je m’accroupis derrière le buisson. Après un bref coup d’œil aux alentours ils commencent à parler :
- J’ai du mal à les regarder dans les yeux sachant ce qui est arrivé. Dit Vigneau.
- On a fait ce qu’il y avait à faire, c’est pour le mieux. Répond l’autre.
Je ne fais pas un bruit, je ne suis pas sure d’avoir bien compris ce que je viens d’entendre, de qui parlent-ils ? Bon peu importe, de toute façon c’est très impoli d’écouter les conversations des autres.
J’arrive à la maison et je vois que mes parents sont encore occupés avec les brocanteurs mais ils ont l’air d’en avoir finit avec la chambre de Vincenzo .
Parfait ! J’envoie un message à Nico pour lui dire de me rejoindre à la maison puis, je part à la recherche d’un escabeau que j’emmène dans la chambre. J’ai besoin de savoir ce qu’il se cache derrière la trappe. Dès que Nico arrive je grimpe la première et arrive dans un pièce plutôt lumineuse, il y a deux fenêtres de toit et pas énormément d’espace. Apparemment, cette pièce aussi n’a subit aucun changement. Nico monte à son tour et à l’air aussi perturbé que moi face à l’immense croix en bois massif accrochée au mur du fond et aux grands candélabres en laiton disposés tout autour de la pièce.
Je suis complètement athée mais je doit admettre que cet endroit est effrayant.
- J’avoue que je ne m’attendais pas à ça. Me dit Nico.
- Moi non plus, même si on m’avais parlé des croyances de mon oncle.
Au pied de la croix un grand livre est ouvert sur le sol. Je m’approche et il y a l’air d’y avoir des rituels avec des ingrédients assez spéciaux. Les illustrations ne laissent aucun doute : cela s’apparente à de la sorcellerie. Malgré la chaleur qui règne dans la pièce j’ai des frissons. J’incite Nico à quitter la pièce. Je pense que nous avons eu notre dose d’émotion pour aujourd’hui. On continuera l’enquête demain.
Coquilles et remarques :
— Le jour suivant nous restons à la maison et des brocanteurs viennent voir [Virgule après « suivant ».]
— J’aimerais bien continuer mon enquête avec Nico mais mes parents et les brocanteurs n’arrêtent pas de faire le tour de la maison, il n’y a vraiment pas moyen d’être tranquille ! [Virgule avant « mais » / point après « de la maison ».]
— alors j’ai décidé de le baptiser Jean-Louis vinyle. [Je mettrais une majuscule à « Vinyle », comme si c’était son nom de famille. :-)]
— Deux hommes arrivent, apparemment ils ne m’ont pas vue, je les reconnais : c’est le grand-père Vigneau et un autre homme du même âge qui est est venu nous voir ce matin. [Point après « arrivent » / mais je les reconnais / il y a deux fois « est » avant « venu ».]
— Il n’arrêtais pas de répéter à mes parents qu’il était très ami avec mon grand-père qui lui avait promis de lui donner des meubles. [Il n’arrêtait pas / j’ajouterais une virgule avant « qui ».]
— Après un bref coup d’œil aux alentours ils commencent à parler [Virgule après « aux alentours ».]
— J’ai du mal à les regarder dans les yeux sachant ce qui est arrivé. Dit Vigneau. / On a fait ce qu’il y avait à faire, c’est pour le mieux. Répond l’autre. [On ne met jamais de point avant une incise de dialogue. Il faut mettre des virgules : « sachant ce qui est arrivé, dit Vigneau. » et « c’est pour le mieux, répond l’autre. »]
— Je ne fais pas un bruit, je ne suis pas sure d’avoir bien compris ce que je viens d’entendre, de qui parlent-ils ? Bon peu importe, de toute façon c’est très impoli [Point-virgule après « bruit » / sûre / point après « entendre » / il faudrait ajouter une virgule après « Bon » ; mais je te propose de l’enlever pour commencer la phrase avec « Peu importe ».]
— mes parents sont encore occupés avec les brocanteurs mais ils ont l’air d’en avoir finit avec la chambre de Vincenzo . [Virgule avant « mais » / avoir fini.]
— pour lui dire de me rejoindre à la maison puis, je part à la recherche d’un escabeau que j’emmène dans la chambre. [Il faut placer la virgule avant « puis », pas après / je pars / « que j’emporte » est plus correct que « que j’emmène », s’agissant d’un objet qu’on porte.]
— J’ai besoin de savoir ce qu’il se cache derrière la trappe [ce qui se cache]
— Dès que Nico arrive je grimpe la première et arrive dans un pièce plutôt lumineuse, il y a deux fenêtres de toit et pas énormément d’espace. [Virgule après « arrive » / une pièce / je propose : « dans une pièce peu spacieuse mais plutôt lumineuse, éclairée par deux fenêtres de toit ».]
— Apparemment, cette pièce aussi n’a subit aucun changement [cette pièce non plus ; on ne peut pas mettre « aussi » avec une négation / n’a subi]
— Nico monte à son tour et à l’air aussi perturbé que moi [a l’air]
— Je suis complètement athée mais je doit admettre que cet endroit est effrayant. [Virgule avant « mais » / je dois.]
— J’avoue que je ne m’attendais pas à ça. Me dit Nico. [Pas de point avant l’incise : « je ne m’attendais pas à ça, me dit Nico. »]
— Moi non plus, même si on m’avais parlé des croyances de mon oncle [on m’avait parlé]
— Au pied de la croix un grand livre est ouvert sur le sol. [Virgule après « croix ».]
— Je m’approche et il y a l’air d’y avoir des rituels avec des ingrédients assez spéciaux [il a l’air d’y avoir ; mais je propose : « Je m’en approche et vois qu’il semble contenir des rituels »]
— Malgré la chaleur qui règne dans la pièce j’ai des frissons. [Virgule après « pièce ».]
Typographie : les tirets de dialogue devraient être des cadratins ou des demi-cadratins, pas des tirets courts destinés aux traits d’union. Ceux que j’emploie dans mes listes sont des cadratins.