L 2

Par Ante
Notes de l’auteur : /!\ . Ancien Texte . /!\

Et je sais, mon silence a dû paraître long,

Et rancunier, peut-être, aux saveurs d'abandon.

Tu m'as pourtant connu, et tu me sais toujours :

Je n'ai aucun mépris et ne te suis pas sourd !

 

Alors ne m'en veux pas, comme je te pardonne,

Qui fus de ma poitrine régente, Madone !

Et cueille mon silence comme ce qu'il est :

Nul affront, nulle haine – une instruction que j'ai !

 

Nous avons tous deux su les remous de l'amour,

Où tu as navigué, où je sombrais ; ses jours

Semblent s'être couchés et les nuits éreintées

 

Cueillent dans le pourtour des jardins une rose ;

La tendent, hésitantes, aux matins albés

Et je vois, dans l'épine, nos chagrins moroses !

 

Alors ne m'en veux pas, comme je te pardonne,

Nos amours sont mortes mais j'en bannis Bellone !

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Elena
Posté le 19/09/2024
Je me retrouve pas mal dans ce poème. On ressent à la fois une certaine tristesse mais aussi ce sentiment d'apaisement dans un sens d'avoir tourné la page. L'amour ne reste que dans les souvenirs.
Bonne continuation !!
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