La chasse - 3

Notes de l’auteur : Attention, ce chapitre comporte des scènes de violence.
C'est pour ce chapitre et les quelques suivants que j'ai classifié cette histoire "interdit aux moins de 16 ans" (peut-être à tort ? J'ai opté pour cela dans le doute. N'hésitez pas à me partager votre avis sur la question, ce me sera bien utile.)

Ces violences ne sont pas à l'image de l'ensemble de l'histoire, mais le fait est que Luce entre dans ce Monde par un évènement dur et sauvage. J'espère avoir plus suggéré que dépeint cette violence. Le but n'étant pas de violenter le lecteur que vous êtes.

Bordel. Merde. Merde merde merde.

J’étais figée. C’était à vomir. Comme ces pauvres hérissons éclatés au milieu des routes. Et cela sentait… L’air était chaud, poisseux, rouillé - je ravalai un haut-le-cœur. Ça s’était passé si vite. Le temps d’un soupir. J’avais discerné, du coin de l’œil, une boule noire foncer en zigzag dans notre direction. Mon cerveau avait à peine traité l’information que deux Bêtes s’étaient jetées sur lui. Simultanément. Comme une chorégraphie. Une par la gauche…, l’autre par la droite. Le résultat avait éclaboussé tout le monde - et mit en terre la théorie de Pull Rose.

J’étais immobile, mais il y avait du mouvement autour de moi. Pendant que chaque Bête tirait sa moitié de corps à l’écart, une poignée des nôtres fuyait, sans se retourner. Certains choisirent de s’arrêter dans le tas d’armes. Les derniers, dont je faisais partie, étaient prostrés sur place. Je ne sais pourquoi je restais là, à observer la plus grosse des deux Bêtes trainer son… butin. Ouvrant la gueule, elle le laissa choir dans la poussière. Elle s’installa ensuite sur ses pattes arrières et commença à s’affairer sur… sur celui qui aurait pu être n’importe lequel d’entre nous.

Ce monstre était grand, couvert de poils noirs et doté d’un museau allongé. Pour faire court, il était l’incarnation d’un Loup-Garou tel qu’on pouvait se l’imaginer.

Mais, que

Elle… elle déshabillait son morceau. En prenant son temps. Avec minutie. Je la vis déposer sur le côté des pans de tissus détrempés. J’étais incapable de m’en détacher. Pourtant, comme elle me tournait le dos, je ne voyais pas grand chose.

Et heureusement !

Ce qui se déroulait sous mes yeux… c’était… malaisant. Les pattes-avant du monstre détonnaient du reste de son corps, sauvage et animal ; elles se terminaient par des mains, poilues et griffues, mais d’allure humaine, avec des pouces opposables, sans disproportion grotesque, et se mouvant même avec des gestes maniérés.

Aurais-je trouvé cela moins glaçant si cette Bête s’était contentée d’avaler sa proie comme un renard faisait son repas d’un lapin ?

Je la vis bander ses muscles avant d’écarter sèchement ses coudes. Suivi un écœurant craquement. Après cela, elle commença à… du bout des doigts… L’image d’autres mains décortiquant la carcasse d’un poulet rôti s’imposa à moi. C’en fut trop. Je me penchai pour vomir - une bile acide, je n’avais pratiquement rien dans l’estomac. Je remerciai ma bonne étoile de n’en avoir pas trop vu.

 

****

 

Je me redressai précautionneusement en me frottant la bouche sur une manche.

Plus jamais je ne remettrai ce pull.

L’impression de tournis passé, je remarquai Carré Parfait, toute proche mais loin des Bêtes et toujours accrochée à Pull Rose - à sa main… Qui n’allait pas plus loin que le coude. Après, il n’y avait plus rien.

Je relevai ses yeux exorbités, son teint cramoisi et les veines saillant sur son cou ; elle avait dû vociférer comme une démente. Elle avait perdu toute sa superbe…

Luce, déguerpis ! s’affola ma voix intérieure.

Un sifflement perçant explosa dans mes oreilles et mes jambes s’élancèrent.

Pas question de finir comme Pull Rose.

Passant près de Carré Parfait, je lui attrapai le bras. C’était plus fort que moi. Elle en lâcha la main morte mais n’eut aucune autre réaction.

— Fonce, idiote ! hurlai-je en la secouant sans ménagement.

Ça partait d’un réel bon sentiment, mais j’y avais déchargé sans filtre ma propre peur. La pauvre, loin de reprendre ses esprits, s’enfonça un peu plus dans la catatonie.

— Mais c’est pas vrai, m’énervai-je en essayant de la tirer avec moi.

Une main glissa sous son aisselle.

— Va, je m’occupe d’elle.

C’était l’homme qui avait bousculé l’idée fixe de Pull Rose - un rapide coup d’œil m’informa que les Bêtes étaient toujours bien occupées avec lui. Je la lui abandonnai et courus vers les armes - je choisissais ce contretemps face à une fuite sans rien pour me défendre.

Il ne restait pas grand chose dans la gamme pratique et léger. Je tentai de soulever un bouclier - trop lourd. Même problème avec le fléau et l’épée à ses côtés. Dépitée, je tournai plusieurs fois sur moi-même avant d’aviser un long couteau. Il n’avait rien d’extravagant, mais lui, je serais capable de le soulever.

Peut-être, mais il signifie frapper de façon rapprochée.

L’accablement m’étouffa. Je repensai à la petite arbalète de Short Fluo. En théorie, je voyais plus ou moins comment ça fonctionnait. Il m’en fallait une !

— Tu cherches un truc précis ?

C’était mon héros du jour. Il avait réussi à caler Carré Parfait sur son dos et s’était dégoté une fine lame terminée par un crochet, avec un large manche en bois.

— C’est quoi votre nom ? lui demandai-je d’une voix enrouée et un brin trop aiguë.

— Warner, chuchota-t-il en retour.

Ce n’était pas un prénom courant. Du moins, pas par chez moi.

— Merci, Warner. Survivez !

J’y mis beaucoup de chaleur ; il n’était pas obligé de se charger de Carré Parfait, ni même de revenir auprès de moi. Je sentais que c’était une personne avec un bon fond. Il sembla gêné. Après avoir hoché la tête, il regarda vers une des Bêtes - son teint verdit légèrement. Où en était la dégustation ?

N’y pense surtout pas.

— On fuit ensemble ? questionnai-je.

Il acquiesça.

— Si nous partons maintenant. Elles prennent leur temps mais… espérons qu’il n’y en ait pas d’autres.

À nouveau, il aura suffit d’en parler. C’était une foutue journée de pieds de nez… Cette fois, je l’entendis arriver. Ses pattes tambourinaient le sol dans un rapide tempo. Je me retournai bravement pour faire face à l’inévitable, le ventre noué. Je repérai un coin de brume qui commençait à tournoyer sur lui-même ; j’avais déjà observé ça, juste avant l’attaque sur Pull Rose.

— À gauche ! cria la dame aux cheveux rouges.

Elle aussi avait fait le rapprochement. Grâce à elle, personne ne fut surpris lorsqu’une nouvelle masse de crocs et de griffes perça le tourbillon opaque à toute vitesse. Sans marquer d’hésitation, un grand costaud projeta une hache à manche court. Chance ou précision, il fit mouche. La Bête couina en dérapant sur le sol pour s’arrêter. La hache enfoncée dans l’épaule, elle pencha sa gueule de côté en nous observant. Elle paraissait… déstabilisée. Elle semblait prendre le temps de jauger la situation sous un autre angle. Un martèlement régulier déporta mon attention vers la droite ; une autre Bête fondait sur nous. Je me maudis d’être toujours les mains vides.

— Pitiez !

C’était la grand brune, toujours au côté de la rousse en croc-top.

— Seigneur, pitiez ! s’écorchait-elle la voix.

Les deux jeunes femmes étaient les seules à ne pas avoir encore bougé, à ne pas être dans le périmètre des armes ; les seules démarquées du groupe toujours en place. Le prédateur en mouvement gronda et ajusta la trajectoire de sa course, droit sur elles. Lorsqu’il bondit, la rousse recula tandis que la grande brune signait une rapide prière. Ce fut sur sa poitrine qu’il atterrit avec violence. En un coup de mâchoires, il lui arracha la gorge. Personne ne cria, pas même la rousse. Elle continuait de reculer, de manière chaloupée, probablement sans s’en rendre compte. La hache toujours dans l’épaule, l’autre Bête se désintéressa de nous pour rejoindre son repas. Je poussai doucement Warner en direction du brasier salvateur et nous détalâmes, furtivement, mais à toutes jambes. Passant près du couteau, je l’emportai avec une brassée de poussière - tant pis pour l’arbalète. Dans mon dos, j’entendai une nouvelle cavalcade étouffée. Je priai pour ne pas devenir la proie suivante. Combien de Bêtes allaient encore sortir des Brumes ?

Cours Luce, cours ! m’encourageai-je.

Pourquoi n’étais-je pas partie tout de suite ? Pourquoi avais-je sottement cru qu’il n’y en aurait que deux ?

On s’en fout, cours !

 

****

 

Je pestais en silence sur ce crépuscule qui gommait toutes les couleurs. On n’y voyait rien.

L’heure où tous les chats sont gris.

J’aimais bien les chats, j’aimais bien le gris, mais je détestais cette heure.

Allez, je reste positive, je suis toujours en vie.

Néanmoins je n’arrivais plus à courir, je n’en pouvais plus… Sifflant comme un phoque, la gorge desséchée, je trottais pitoyablement. Warner m’avait vite distancée - il galopait vite le bougre. Il était pourtant chargé. Jusqu’il y a peu, il s’arrêtait régulièrement pour m’attendre, mais à la dernière halte, je l’avais enjoint d’aller à son rythme. Carré Parfait, qui avait fini par reprendre ses esprits, n’avait pas caché son soulagement. Je grinçais des dents de la savoir toujours agrippée sur son dos, mais c’était l’affaire de Warner, pas la mienne. Après un gentil encouragement à mon attention, notre chevalier en pantalon beige s’était remis en route, sans moi, sans entrave. Je trouvais cette décision juste, mais à crapahuter seule dans cette semi-obscurité, avec toute cette brume et ce qu’elle cachait… je m’en voulais un peu de ne pas avoir été égoïste.

Non, j’ai bien fait, ressassai-je en repensant à la femme en robe rouge.

C’était dans les premiers temps de notre fuite, quand j’étais encore capable de sprinter. À coup sûr, elle faisait partie de ceux qui avaient détalé juste après l’attaque de Pull Rose. J’allais bientôt la rattraper. Je me souvenais avoir été frappée par son allure svelte qu’accentuait sa longue robe rouge à volants. Elle avançait lentement, pieds nus, en boitant et en pleurant. Avait-elle été en talons ? S’était-elle tordu la cheville ? Warner l’avait dépassée sans s’arrêter - je ne lui jetais pas la pierre, il portait déjà quelqu’un. Je m’étais demandé si j’étais physiquement capable d’en faire autant, et si, dans le cas contraire, j’étais prête à l’abandonner sans me sentir obligée de l’aider à clopiner. Au final, ce dilemme n’avait pas lieu : entendant un bruit de course, j’avais regardé par-dessus mon épaule. La surprise m’avait clouée net. La Bête était proche, presque sur moi. Je n’avais pas eu le réflexe de dresser mon couteau, mais la main qui le tenait avait resserré sa prise. Le monstre était passé sans me regarder, sans décélérer. J’aurais pu le toucher en tendant le bras, J’avais senti la chaleur qu’il dégageait et une épouvantable odeur était restée dans son sillage. Je l’avais regardé bondir et retomber sur le dos à volants rouges de la pauvre femme. J’avais encore eu de la chance, je n’avais pas été la proie. J’avais repris ma course en contournant largement la scène en cours - j’avais malgré tout entraperçu ces pattes aux mains trop humaines s’atteler à déboutonner ce qu’il restait de la robe…

Si une autre Bête remontait jusqu’à moi, que Warner m’attendait, qu’il se fasse attaquer et que moi je survive… J’ai bien fait, me répétai-je pour la dixième fois.

Suite à cette troisième mise à mort en direct, je m’appliquai à courir en ligne brisée, comme l’avait conseillé Short Fluo.

 Qu’au moins, je ne sois pas une proie facile.

Je m’étais aussi promis de relever ma petite arme bien devant moi, si une prochaine fois devait avoir lieu...

Malgré ma cadence de tortue, j’allais rattraper deux autres personnes. Je reconnus les longues Dreadlocks de l’une et les déroutants yeux myosotis de l’autre lorsqu’elle se retourna, affolée, pour voir qui arrivait dans son dos. Eux aussi étaient à bout de souffle. Dreadlocks, le plus avancé, s’arrêta subitement. Je dus arriver à sa hauteur pour en comprendre la raison : la rivière bourbeuse nous barrait la route.

— Arrêtez de respirer deux secondes, siffla la brune aux beaux yeux.

Je pris sur moi sans me vexer ; je voulais moi aussi être rassurée sur les bruits ambiants. Nous fusillâmes Dreadlocks à l’unisson - il ne comprenait manifestement pas pourquoi on lui demandait de faire silence. Myosotis lui plaqua des doigts bagués sur la bouche. Je me détendis quelque peu, nous baignions dans un silence rassurant.

— Il y a forcément un pont, le bus en a traversé plusieurs, on peut longer la berge, chuchotai-je d’une voix hachée.

— Pas question de faire un détour, objecta Myosotis.

Je lorgnai l’eau, en contrebas de la pente en mousse vert fluo. Entre les plaques de brume, elle paraissait brunâtre, presque compacte. Elle était plus large que dans mon souvenir, atteindre la berge opposée ne serait pas aisé. Rien ne permettait d’en évaluer la profondeur - je m’imaginais immergée jusqu’au menton dans la boue, courir avec des vêtements alourdis et dégoulinants, des chaussures spongieuses… Ensuite, je me remémorais ce mouvement inquiétant que j’avais entrevu, depuis le bus, dans un coude du cours d’eau. Tandis que je méditais sur la situation, j’écrasai un peu de mousse de la pointe du pied. Une faible volute fluorescente s’en dégagea.

— Ce sera sans moi, conclus-je en les laissant sur place.

Je repris mon petit trot en longeant la berge par la gauche sans m’inquiéter de ce qu’ils allaient décider.

Je ne vais pas rester là à tergiverser. Pas encore. Et je n’ai pas à essayer de les convaincre.

Je m’étonnais de mon audace. J’étais fière de ma réaction ; cette auto-satisfaction m’apporta un généreux coup de peps !

J’ai une chance d’y arriver !

 

****

 

Les deux autres m’avaient emboité le pas. J’espérais qu’ils ne le regretteraient pas.

Ce n’est pas ton affaire, Luce, s’exaspéra ma voix intérieure.

J’ignorais depuis combien de temps je m’étais remise en route - pouvait-on encore appeler cela trotter ? Heureusement, les lignes d’un pont m’apparaissaient enfin. J’allais pouvoir reprendre ma ligne droite vers le brasier. Je me demandais à quel type de dénivelé j’allais être confronté pour atteindre le sommet de cette Haute Dune.

— À l’aide !

Et merde.

Ma première réaction fut de m’arrêter. Et si je faisais demi-tour pour trouver un autre pont ?

— Je vous vois, accusa la voix.

Re merde

— Pitié, ajouta-t-elle, il n’y a aucun danger ici.

Je cédai. Là aussi, les deux autres m’emboitèrent le pas. Je ne dis rien, mais j’en fus agacée ; je ne voulais pas de cette responsabilité. Je m’approchai avec précaution - on ne sait jamais… Le pont était en métal, impossible d’avancer discrètement. Sidérée, je retrouvai en son milieu Cheveux Rouges - elle nous avait pourtant dépassés à toute vitesse, Warner et moi, aux premiers instants de notre fuite. Mais si elle se trouvait là, où était-il donc, lui ?

Face à la rivière, il a peut-être tourné de l’autre côté, supputai-je.

Plus surprenant, la mère Rock and roll serrait dans ses bras le grand échalas qui était directement parti avec Short Fluo et Pas Martial.

— Pourquoi il n’est pas encore en haut de la Dune ? m’étonnai-je à haute voix.

— Passe-moi ton pull.

Je réalisai alors qu’elle ne l’étreignait pas, elle compressait son bras… Ou ce qu’il en restait. Sans hésiter, je lâchai mon couteau pour me défaire de mes grosses mailles bleues et les lui tendis. Elle les utilisa pour comprimer le plus possible les vêtements déjà imbibés qui recouvraient la plaie, nouant très fort les manches autour du cou gringalet pour tenter de maintenir le tout. L’adolescent gémissait les yeux fermés. Des perles translucides inondaient son front. Je frissonnai d’horreur en dévisageant son bras raccourci. Cheveux Rouges avait les mains poisseuses de sang, elle ne portait plus qu’un petit haut à fines bretelles.

— Tu n’as pas froid ? demandai-je doucement.

— Ça va. Pauvre gosse, le plaignit-elle en lui caressant les cheveux.

Myosotis s’approcha et lui tendit un mouchoir en coton. Cheveux Rouges épongea le front du blessé avant de s’occuper d’elle.

— Que lui est-il arrivé ? questionna Myosotis en scrutant les alentours embrumés.

— Les Bêtes… souffla le garçon dans un filet rauque et misérable en ouvrant les yeux.

Dreadlocks fit danser ses cheveux de cordes en secouant la tête.

— Nan, nan c’est pas possible, vieux. Les monstres, ils sont derrière nous.

— Les petits seulement… murmura Cheveux Rouges.

Grand échalas ravala un sanglot.

— Je veux pas y retourner, gémit-il. Je voulais faire demi-tour… Adam me disait de rester près lui, qu’on y était presque, mais jl’ai pas écouté, je voulais pas rester là… J’voulais juste retourner de l’autre côté du pont… Pour être loin d’elles… La grande, elle avait arrêté de me suivre quand j’ai fait demi-tour, j’pensais qu’elle ferait toute ça… L’autre aurait pas dû m’attaquer, ça devait pas s’passer comme ça…

La mère aux cheveux volcaniques le reprit dans ses bras pour le bercer.

— Là, là, tout va bien. On va y retourner, mais ensemble. Ça va aller. On n’a pas le choix, il y en a aussi de ce côté du pont, tu ne les as pas vues car elles sont arrivées après votre départ, mais il y en a par là aussi. Mais ça va aller, on va s’entraider.

Le pauvre aurait préféré entendre autre chose - moi aussi… Il se laissa choir dans la poitrine parsemée de taches de son pour déverser ses larmes, des spasmes secouaient ses épaules.

… merde.

****

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Fhuryy
Posté le 01/10/2024
Mon coeur a palpité au rythme de celui de Luce tout au long de ma lecture ! La tension, la peur, les réactions des corps.... C'est incroyablement bien décrit **
Mais du coup... si jusque-là c'était les petites qui attaquaient... Je n'ai pas envie de découvrir les grandes xDDDD
Je me rends compte que je ne sais pas si, comme elle, j'aurais été capable de faire montre d'altruisme dans une telle situation, elle m'épate ** Même si ce n'est pas l'altruisme avec un grand A, comme on peut s'y attendre de la plupart des persos principaux.
Je file lire la suite ♥
Lily D.P.
Posté le 01/10/2024
Je ne veux pas tomber dans le piège d'un perso "parfait". Parce que personne ne l'est, pas vrai ? (Et puis, les persos parfaits, c'est rarement eux qu'on retient... :p) Arriverais-je à garder cette ligne directrice tout au long de la trame ? J'espère :D
Fhuryy
Posté le 02/10/2024
Ah mais je valide ce choix a 20000% !!
Je n'en doute pas en tout cas ❤️
itchane
Posté le 05/08/2024
re Lily : )

Sacré chapitre ! je l'ai trouvé plus "tendu" que les autres (dans le bon sens du terme), plus incisif. Hormis quelque choix de vocabulaire, comme "C’était une foutue journée de pieds de nez…" qui je trouve est un peu léger pour la situation, mais sinon je trouve que l'action rend plus cohérente Luce que l'introspection.

Ce chapitre est très prenant, il se lit d'une traite. J'aime beaucoup le caractère très déroutant de ces loups-garous (?), comme le ressent très bien Luce, c'est presque encore plus glaçant de les savoirs proche de l'humanité que d'imaginer de simples bêtes sauvages.

Ce qui me déroute aussi c'est que le titre général de ton livre est "le clan des loups" et je ne peux m'empêcher de me demander s'il s'agit des mêmes bêtes ou pas du tout x'D
Mais j'imagine que la suite de l'histoire me le dira ; )

Bravo pour ce chapitre : )
Lily D.P.
Posté le 05/08/2024
Re ^^

je trouve que l'action rend plus cohérente Luce que l'introspection. -> Tu n'as donc pas eu ce ressenti de décalage comme dans les chapitres 1 et 2 ? (Pour mes notes des jours futurs de réécriture ^^ ). Ici, Luce et ses réactions te semblent cohérentes ?

Chouette, j'ai réussi à faire passer ce que je voulais avec les Bêtes ^^ (le Clan du Loup arrive... Patience. <3)

Merci pour ton bravo <3 Ca me nourrit ++++ :)

Je retiens aussi le conseil d'alourdir quelques tournures trop sages alors :p Quelque chose de précis en tête ? (Pure curiosité)
itchane
Posté le 07/08/2024
Ou bien je m'habitue ou bien l'actionla rend plus réaliste, je ne sais pas ^^"
Mais en tout cas j'ai été plus accrochée sur ce chapitre-ci, moi mise à l'écart par les réflexions de Luce.
Je ne sais plus trop quels étaient tous les mots, mais en plus de "pied de nez" j'ai aussi "coup de peps" et peut-être "dégustation" même s'il est en ital...
Ophelia
Posté le 25/07/2024
Coucou ^^

Encore un super chapitre captivant ! Je trouve incroyable la manière dont tu arrives à nous transmettre l'ambiance du chapitre.

Personnellement, je n'ai pas été choquée par les scènes violentes. Je ne pense pas que ce soit une question d'âge mais plutôt de sensibilité. Je me dit qu'un avertissement suffirait mais à toi de voir.

<3
Lily D.P.
Posté le 25/07/2024
Merci d'être revenue lire la suite :)
J'essaie d'être fluide et immersive, mais je suis toujours pleine de doutes. Ton retour, comme les précédents, me permettra d'en bâillonner certains ^^' et de continuer à avancer. <3
Merci pour ton avis sur les passages que je qualifie de violents. :) Mais pour un autre aspect abordé plus loin, je me dis que le filtre 16 ans reste peut-être le plus adapté. Tu me diras (ce sera aussi dans cette partie).

J'ai vu que tu avais commenté chaque chapitre <3 c'est tellement précieux. Je viendrai tout bientôt faire aussi un tour sur tes propres publications ^^
Ophelia
Posté le 26/07/2024
De rien ^^, ça me fait vraiment plaisir de pouvoir t'aider avec mes retours.

J'ai hâte de lire la suite et de voir comment va se débrouiller Luce !

Ce serait super de bénéficier de tes conseils (même si pour l'instant seulement les chapitres 1 et le 2 sont poster, et que le 2 à besoin d'une modification !)

<3
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