La Dame

Par Jowie

La Dame

 

Recroquevillée sur elle-même, Eleonara se mordillait la peau des genoux, les larmes aux yeux. Une douleur ardente comprimait sa poitrine. Elle enfouit sa tête entre ses bras. « Pense à quelque chose de bien, pense à quelque chose de joli. » Elle repensa à l'impact de la choppe dans les dents du soldat et sourit, mais la douleur ne tarda pas à revenir. Alors, elle essaya autre chose.

Le clair de lune projeta une illusion sur le mur, une image brouillée qui se changea en ombre de barreaux. Les souvenirs ressurgirent.

 

Eleonara n’avait pas toujours vécu au Saint-Cellier. Ses premiers souvenirs dataient d'une prison, si bien que parfois elle se demandait si elle n'y était pas née. Ses geôliers, à l'instar des Taberné, manifestaient le même écœurement à son égard. L'elfe, n'étant à l'époque qu'une petite fille, n'avait pas conscience de la répugnance qu'elle inspirait. Une seule chose lui importait, un détail très important. Dès que les gardes s'en allaient jouer aux dés, elle pouvait discuter avec la vieille femme de la cellule de gauche, car il n'y avait entre elles qu'un rideau de barreaux. Dans celle de droite, hélas, résidait un corps qui depuis longtemps avait succombé à la faim et à la négligence des gardes.

Cette vieillarde n'était pas uniquement son amie, elle était l'univers d'Eleonara. Et pourtant, cette dernière ne connaissait pas son nom. La première fois que la fillette avait voulu creuser son identité, la vieille femme lui avait répondu :

— On m'en a donné tellement de noms que je les ais oubliés. Aucun ne me seyait.

Eleonara avait persisté dans ses recherches, mais sa vieille amie ne faisait qu'affiner sa bouche au point qu'elle parût tracée au couteau et lui tourner le dos. Ça vexait Eleonara, mais à force d'être ignorée par son amie, elle avait compris et se contentait de l'appeler « madame » ou « la Dame ».

La Dame était spéciale. Elle était la seule à lui ressembler, à arborer les mêmes oreilles en forme de feuille, quoique les siennes fussent un peu plus fripées et fanées. Jamais coupés, ses cheveux blancs suivaient les creux de son visage ridé, percé par deux grands yeux noirs, et s'enroulaient autour de son corps agenouillé.

La Dame la fascinait, quand bien même il lui arrivait de se baver dessus sans s'en rendre compte. Était-elle née ainsi, sous cette apparence de décrépitude ? De quoi se composait son âme, ce fantôme insaisissable qui lui donnait une teinte mélancolique et terriblement mystérieuse ?

La Dame était une fontaine de savoir, nourrissant l'imagination d'Eleonara à travers ses chants et ses contes. Ses histoires, contrairement à celles racontées aux rejetons humains, n'étaient pas peuplées de nymphes à queue de poisson, de chevaux ailés ou de héros courageux. Les récits de la Dame étaient simples et allaient droit au but. Amusants et parfois inquiétants, ils mettaient en scène renards manipulateurs, biches fallacieuses et insectes rancuniers. Parfois, la Dame mentionnait le dehors, le vrai, mais c'était rare. Quoi qu'elle racontât, sa jeune auditrice se pendait à ses lèvres.

La Dame avait la présence d'une panthère. Elle demeurait pour la plupart du temps immobile, impassible, ses yeux perçants braqués sur les marches au fond du couloir. L'infini habitait son regard, dont les sombres tréfonds gardaient d'innombrables connaissances et souvenirs. Proches et inatteignables à la fois, ils narguaient Eleonara, frustrée de ne pas pouvoir s'y engouffrer. Elle voulait se glisser derrière ses pupilles de plus en plus malvoyantes et absorber ses réminiscences pour savoir. Savoir plus, savoir tout.

L'insistance et l'ignorance d'Eleonara exaspéraient la Dame. Il fallait répondre au pourquoi du comment pour n'importe quel sujet. La petite Eleonara s'était de plus entichée de répéter les jurons colorés de la sentinelle, croyant qu'il s'agissait d'une forme de poésie. À bout de patience encore une fois, la Dame ne pouvait que lui montrer l'échine et la battre froid.

Sans son amie avec qui papoter, l’ennui pesait lourdement dans le cœur d’Eleonara ; on ne tardait donc pas à entendre, depuis le couloir :

— Madame, madame ! S’il vous plaît, tournez-vous et faites-moi voyager avec vos mots magiques !

Les paroles de la Dame ne possédaient évidemment aucune qualité surnaturelle, mais elles provoquaient chez Eleonara une sensation semblable à celle de l'envol. N'ayant jamais connu autre chose que sa cellule sombre, la fillette s'estimait au sommet de son bonheur.

À cette époque, Eleonara parlait encore bien. Ses petits cris plaintifs continuaient jusqu’à ce qu'un garde somnolant la menaçât de l'index ou jusqu'à ce que sa camarade lui fît face à nouveau, un sourire fronçant ses joues tombantes. Alors, les discussions, les jeux, les rimes et les comptines reprenaient.

Les deux prisonnières se boudaient aussi souvent qu'elles se réconciliaient, mais elles s'aimaient comme personne. Conversant, se divertissant et chantant, ainsi passaient-elles leurs journées, chacune derrière ses barreaux. Elles étaient assises sur un sol de pierre froid, vêtues de guenilles et nourries de restes, mais elles ne manquaient pas de bonne compagnie.

Ce qui devait arriver arriva toutefois. Eleonara, en curieuse intrépide, posa un jour la question de trop. Cet événement la marquerait au fer rouge.

— Madame, c'est quoi l'Extinction ? J'ai entendu un geôlier en pa...

La face décomposée, la Dame la pinça à travers sa cage. La fillette aurait crié d’effroi si une main osseuse ne s'était pas empressée de lui recouvrir la bouche.

Là où les ombres des murs se croisaient, au point le plus obscur du couloir, se tenait une présence humaine, un soldat appuyé contre une paroi, trahi par le scintillement de son casque poli.

— Ravale tes questions, charogne. Et toi, la vieille, tu te la boucles, aboya-t-il.

La Dame garda le silence jusqu'au départ du garde. Dans ses pupilles intelligentes, la tristesse avait remplacé la peur. À ce chagrin se mêlait une goutte d’appréhension. Eleonara continua à l’observer et ne put conclure que ceci : son amie attendait quelque chose parce qu’elle savait.

— Écoute-moi, Elé, la sermonna cette dernière. Ne pose pas ce genre de questions devant eux. Les temps s’annoncent mal ; nous devons faire attention. Maintenant dis-moi : qu'as-tu retenu sur l'histoire du continent ?

Ses mots étaient rauques et tremblotants. Un frisson glacial se glissa dans le dos frêle d'Eleonara. Elé. Un nom réservé pour les nuits d’orage.

Bonne élève, elle leva la main comme si quelqu'un pouvait lui voler son tour de parole.

— Oui ? s'impatienta la Dame.

— Les trois peuples humains ne s'apprécient pas beaucoup. Le royaume du nord et le royaume du sud ont été assujettis dans l'Ancien Temps par leur grande sœur, l'Einhendrie. À cause de ça, il y a eu quelques guerres qui n'ont plus lieu aujourd'hui. Ensemble, les trois royaumes forment les Troyaumes.

— Juste. L'Einhendrie est elle-même craquelée, n'est-ce pas ? Elle est divisée en cinq duchés gouvernés par des familles archaïques. Nomme-les.

— Euh... le duché de Blodmoore, de Hormont, d'Ox, d'Olys et de Pastylle.

— Très bien. Et où nous trouvons-nous ?

— Dans le duché de Hormont, à la prison des Onerres.

Satisfaite, la diseuse de mots magiques acquiesça.

— Je t'ai bercée et nourrie alors que tu n'étais qu'un nourrisson, mais j'ai vite compris que ce moment viendrait. Le moment du renouvellement. Ce monde est un monde d'humains et toi, au milieu de tout ça, tu n'es qu'une ombre. Une ombre éphémère.

Ayant du mal à suivre, Eleonara ouvrit la bouche pour le notifier, mais elle fut interrompue par les doigts arachnéens qui se posèrent sur sa tête.

— Jure-moi de suivre mes instructions à la lettre. Jure-moi de me faire justice. Toute ma vie, j'ai œuvré ; vois que je sois payée.

La Dame se tut. Des pas résonnaient à l'étage supérieur. Pressée de lui faire plaisir, Eleonara lui donna sa parole sans vraiment comprendre ce à quoi elle s'engageait.

L'immense territoire sur lequel nous vivons est peuplé d'étranges gens, poursuivit la Dame. Nous ne représentons qu'un infime échantillon. Comme un morceau de pain pour les pauvres, c'est un morceau de terre que tous se disputent. Depuis longtemps, la galette est morcelée et on ne nous en a laissé que les miettes. Comme tu l'as dit, nos voisins sont plusieurs, mais pas aussi unis que la surface d'un miroir.

— C'est quoi un miroir ?

— Oublie, tu n'en verras probablement jamais un. Tu ne rencontreras pratiquement que des ennemis, là-dehors ; il faudra que tu fasses attention. Le monde se souvient des fourmis qui grouillaient sous ses pieds. Ces êtres craints et méprisés depuis la nuit des temps, élancés, agiles, se mouvant comme les araignées et aimant la fraîcheur de la forêt de Hêtrefoux.

Fascinée par l'air à la fois nostalgique et fier qu'affichait la Dame, Eleonara pencha la tête de façon à mieux pouvoir l'écouter.

— Elles ressemblent à quoi, ces fourmis ?

— Tu entendras dire que leurs doigts sont longs et crochus, que leurs visages sont pâles et inexpressifs et que leurs oreilles, elles, sont effilochées.

Eleonara plaqua ses mains sur ses propres pavillons.

— Comme les nôtres ? Et alors c'est quoi l'Extincti... ?

— Exactement comme les nôtres, coupa la Dame. Ces « fourmis » sont ce que le commun des mortels appellent les « elfes ». Les elfes, aujourd'hui, c'est nous deux. Tu es une elfe, Eleonara, mais tu portes un nom humain, le savais-tu ?

La petite secoua la tête, incrédule. Où voulait-elle en venir ?

La Dame poursuivit :

— Ce nom, c'est moi qui te l'ai attribué. Je ne doute pas que tu en acquerras d'autres. Si tu veux savoir ce qu'est l'Extinction, écoute-moi et cesse de gesticuler. Les Troyaumes auraient pu être différents de ce qu'ils sont aujourd'hui. Ils auraient pu être harmonieux, mais les humains ne l'ont pas voulu ainsi. Leur avarice, leur soif de pouvoir, leur envie de conquérir ou de dérober ce qui ne leur appartenait pas les as rongés. Tout ce qui ne concordait pas avec leurs mœurs, ceux qui déviaient quant à leur façon de vivre ou leurs croyances étaient considérés comme des aberrations à éradiquer, des menaces, des poisons, des tumeurs. Sais-tu ce qu'ils nous ont fait, les humains, cinq siècles en arrière ? Ils ont incendié la forêt de Hêtrefoux. Hêtrefoux, notre forêt, notre toit, notre habitat, la plus splendide création de la nature. Ils l'ont incendié à sang froid et ont attendu à l'orée boisée comme une muraille de fer, de cœurs sourds et aveugles. Placides, ils ont regardé nos ancêtres brûler, hurler et se réduire en poussière. Et ceux qui essayaient de sortir des couverts enflammés, ils les massacraient. À la fin de leur barbarie, il ne restait plus un seul arbre ou elfe debout. Juste de la fumée de corps et d'écorce et des piles de cendres. Le titre que les humains ont donné à cet hécatombe est l'Extinction. Notre extinction. Tu comprends, Elé ? Après ça, les humains croyaient enfin être purgés de nous. Ces jours-ci pourtant, ils n'en sont plus si sûrs.

Eleonara entendait, mais refusait d’écouter. Quelques secondes auparavant, elle se réjouissait à l'idée de compter les abeilles agonisantes dans les fentes des murs ou de grimper aux barreaux. À présent, elle était la prisonnière des assassins qui avaient anéanti ses semblables. Les barreaux autour d'elle, autrefois des perches à acrobaties, devenaient de plus en plus oppressants.

— Pourquoi vous me révélez ça seulement maintenant ? demanda-t-elle d'une voix éreintée. Et d'abord, si tous nos ancêtres sont morts pendant l'Extinction, pourquoi sommes-nous là ? Sommes-nous en danger ? Qu’est-ce qui se passe ?

La Dame barra ses lèvres avec son doigt tordu et enfonça son regard dans le sien. Il y siégeait une certitude indéniable.

— Le temps, la force et le cœur me manquent, mais ce n'est pas important. Le principal, c'est que tu me fasses hommage et que tu te souviennes de tout ce que je t'ai appris. Elé, crée-toi un masque dans ce monde, en sachant qu'il te sera cruel. Je te cède ma place.

— Hein ?

— Tu me remplaceras. Que tu le veuilles ou non, tu dois me remplacer.

Les pas pressés faisaient maintenant crisser les planches du plafond, juste au-dessus d'elles. Quelque chose ne tournait pas rond.

— Euh... oui, d'accord, je ferai ce que vous voulez. Vous serez toujours là pour me guider, pas vrai ?

Eleonara se couvrit les oreilles. La trappe au bout du couloir, la seule issue des sous-sols, s'était ouverte avec un affreux grincement. Dans un élan de ferveur, la Dame attrapa son élève par les épaules à travers les barreaux, si bien que cette dernière faillit s’y cogner la tête.

— Souviens-toi de moi, Elé, mais ne dis à personne que tu m’as rencontrée ! À personne ! Et n'oublie jamais, au grand jamais ton devoir !

Ses prunelles étaient restées accrochées à un point invisible, cette fois en direction du couloir. Des cottes de mailles s'entrechoquaient, créant un vacarme grandissant. Eleonara s'affola :

— De quoi vous parlez ? Vous partez ? Vous m’abandonnez ? Pourquoi est-ce que je ne dois rien dire à personne ?

Madame la diseuse de mots magiques lui confia alors dans un murmure :

— Garde-toi à tout prix des humains et surtout des Sylvains, tu m'entends ? Sonde leur âme comme je t'ai enseigné et tu ne verras qu'une mare sans fond. Quoi que tu fasses, efface-toi. Tu ne seras qu'un souffle, qu'une silhouette. Aucun regard ne s'arrêtera sur toi. Tu iras, tu fuiras, tu retrouveras les tiens et tu comprendras. Personne ne doit savoir qui tu es. Je sais qui viendra te chercher, il n'est pas comme les autres, mais pas comme nous non plus ! Méfie-toi de lui, fuis-le comme la peste ! Ton but se cache dans la forêt de Hêtrefoux, pas chez lui !

Ses yeux allaient du couloir à Eleonara et d'Eleonara au couloir. Trois hommes armés longeaient les cellules. Ils respiraient bruyamment, en se jetant des coups d’œil ou des signes de la tête. Le premier entra dans la cage de la Dame, qui se leva docilement, malgré les tremblements qui la traversaient. Tirée par le bras, elle suivit le geôlier hors de ce lieu qui l’avait abritée pendant Diutur sait combien d’années.

Folle d'effroi et de confusion, Eleonara hurla son déchirement en essayant de retenir la vieillarde à travers les tiges métalliques. Les soldats lui crachèrent des paroles méprisantes et se dépêchèrent de s'éloigner. Son amie, ou celle qu’elle avait aimé comme une fille aime sa mère, la quittait, maintenue par quatre poings gantés.

Eleonara s’agrippa aux barres de fer, voulant les briser ou s'y briser les phalanges. Le chaos lacérait sa poitrine. Si elle n'avait pas encore saisi, à ce moment-là, la signification des dernières instructions de la Dame, une rage immense vit le jour au plus profond de son être. De ses entrailles naquit un cri si strident, si sincère que c'était à jurer que le cœur d’un prisonnier avait été arraché à mains nues. Le cri ricocha contre les murs incrustés de roches, sans réponse.

Trahie, délaissée ! Sa seule amie avait disparu sans résister ! Eleonara ne savait plus quoi penser : ses mots se bousculaient dans sa tête, formaient des équipes et se déclaraient la guerre. Depuis quand la Dame prévoyait-elle cette séparation ?

Une gouttelette provenant du plafond roula le long de la paroi humide de sa cellule, laissant une trace brillante sur son passage. Ayant accompli son périple, elle s’écrasa discrètement sur le sol avec une légèreté à la fois sadique et gracieuse.

Les feux des torches moururent un à un. Toute la nuit, Eleonara se sentit dégringoler.

 

Au petit matin, elle avait les yeux rouges mais encore écarquillés. Soudain, bien à sa surprise et à son grand contentement, des pas lourds et métalliques se firent entendre. Les gardes ramenaient la Dame !

Comme à chaque apparition de la sentinelle, Eleonara se fondit dans la pénombre, tandis que l'on déposait la Dame dans sa geôle avec un soin inhabituel. Livrée à elle-même après le départ des gardes, l’enfant, ne pouvant plus contenir sa joie, s’exclama :

— Oh madame, j''ai cru que vous n'alliez jamais revenir ! J’ai tellement eu peur ! Je suis soulagée, maintenant.

Elle rigola gentiment, dévoilant ses dernières dents de lait. Elle s'interrompit, remarquant que son amie ne la suivait pas dans son rire.

La Dame baissait le menton afin de dissimuler son visage. Son aura ne brillait plus, sa présence était à peine palpable, comme si un seul fragment de son être refusait de s’éteindre à tout jamais.

— Que vous ont-ils fait ?

La Dame ne dit rien. Eleonara eut beau l'interroger, aucune réponse ne dépassa les lèvres déshydratées et sillonnées par l'âge. La vieille elfe traîna son corps inflexible jusqu'au coin le plus distant de sa cellule ; une fois qu'elle l'eût atteint, elle s’y vautra et ne bougea plus.

Les jours passèrent sans que Eleonara ne pût extirper une parole de la bouche vertueuse. Son amie, que plus rien n’intéressait, ne touchait aucunement à ses rations. Cette perte d'appétit consterna même les gardiens, dont les visites muettes se faisaient de plus en plus fréquentes. Ils venaient en groupe, rien que pour observer la Dame tel un animal rare en captivité.

Eleonara, s'effaçant pendant les contrôles de la sentinelle, restait plongée dans ses pensées sans être dérangée. Pourquoi la vieillarde refusait-elle cette fois de communiquer avec elle ? Avait-elle fait quelque chose de mal ? Peut-être qu’à force de répondre à ses questions indiscrètes, elle avait été châtiée par sa faute ? La Dame ne portait la trace d'aucune blessure et pourtant Eleonara savait que sa tutrice ne se trouvait pas simplement dans une période de mauvaise humeur. Elle l’avait entendue gémir la nuit.

Passive et impuissante, la petite elfe vit la seule personne qu’elle chérissait s’oublier et se détruire peu à peu. Bientôt, son amie ne fut qu’un soupir occasionnel. Or, très vite et par la force de choses, la vie, si frivole et si cruelle, s’impatienta terriblement.

Le dernier souffle de la Dame s’évapora lors d'une nuit glaciale.

 

 

M. Taberné le tavernier déverrouilla la porte, lançant un éclair éblouissant qui effraya l'obscurité du cellier. Il se pinça aussitôt le nez. Entre l'âcreté du malt, l'humidité et les effluves du corps mal lavé qui y vivait, il y avait de quoi grimacer, dans cette cave.

— Colin a encore vomi, viens m'éponger tout ça.

Ses yeux émergeant de leur refuge entre ses bras, Eleonara acquiesça d'un signe de tête sec.

Elle ne leur avait jamais pardonné.

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Hortense
Posté le 09/11/2022
Beaucoup d'émotions fortes encore.
A travers ce chapitre, on découvre comment s'est construit le royaume et la tragique histoire de l'extermination des Elfes. On comprend également qu'Eleanora aura un rôle crucial à jouer dans cette histoire. Tu poses les jalons clairement, tout en informant que cela ne sera pas simple. Effectivement, je me demande comment la jeune fille sortira d'un tel bourbier. Visiblement une aide lui sera apportée, mais dans quelle mesure et avec quelles contreparties ?
Le danger rôde de toute part et Eleanora semble bien seule.
Un plaisir !
Jowie
Posté le 13/11/2022
En effet, ça ne sera pas simple du tout ! Mais tu te poses toutes les bonnes questions :)
Merci pour m'avoir lue et pour m'avoir laissé tes impressions !
Louison-
Posté le 30/10/2022
Coucou !

Je viens te découvrir avec les HO, ton histoire est une très belle découverte ! J'apprécie particulièrement ta plume, très dynamique et imagée, qui permet de poser des belles atmosphères et de bien nous immerger dans ton univers :) Eléonora est un personnage très attachant, qui a vécu des choses assez terribles, mais dont on sent qu'elle possède une grande force de caractère et envie de lutter ! Ca promet une chouette évolution en tout cas ^^
Sinon, tout le dialogue avec la Dame était intéressant à suivre, on en apprend plus sur le worldbuilding tout en sentant l'urgence de la situation, et quand tout dégénère, on est de tout coeur avec Eléanor <3

Voilouille, un chouette début en somme :D
Bisouuu et belle soirée à toi ^^
Jowie
Posté le 31/10/2022
Hey Louison !
merci pour ta lecture et ton commentaire tout gentil !
Ravie que tu aies bien aimé ce début et que tu m'aies laissé tes impressions <3

Bonne suite de lecture pour les HO ! (Je vais m'y mettre aussi parce que je n'en suis qu'à 3% aïe aïe aïe xD)
Mathilde Blue
Posté le 30/10/2022
Coucou !

Je viens découvrir cette histoire dans le cadre des Histoires d'Or ! J'aime beaucoup ta plume qui recèle une grande sensibilité, elle est à la fois pleine d'humour et pleine d'émotion, ce qui est pourtant un équilibre délicat à trouver. Elle contribue à rendre le personnage d'Eleonora particulièrement touchant. Ces deux premiers chapitres (j'ai beaucoup aimé la réminiscence du début d'ailleurs, ces quatre petits mots étaient très forts) dépeignent bien sa vie mais également la force de ce personnage qui a dû traverser tout ça. C'était particulièrement intéressant d'en découvrir davantage sur ton univers d'ailleurs, ça apporte beaucoup de profondeur à l'histoire et densifie ce début !

Bonne soirée !
Jowie
Posté le 30/10/2022
Hey Mathilde, bienvenue par ici!

Merci pour ton commentaire plein de gentillesse, je suis ravie que tu apprécies ma plume, ainsi que les pesonnages <3 J'ai teeeellement retravaillé ce texte (je le retravaille encore d'ailleurs héhé) alors ça fait toujours plaisir de savoir quand un chapitre fonctionne ^^

Merci pour ta lecture et ton commentaire ! Et je te souhaite plein de belles découvertes dans le cadre des Histoires d'Or !

bonne soirée !
JeannieC.
Posté le 30/10/2022
Re !
Un chapitre plein de tendresse et de nostalgie. On accroche tout de suite avec cette vieille dame qui a instruit Eleonora de l'histoire de leur peuple. J'aime beaucoup cette façon de magnifier la vieille femme, de lui donner direct une aura en l'appelant "la Dame". Son décès est tellement triste, on comprend qu'Eleonora ait la rage au coeur et ne pardonne pas <3
Les dialogues entre l'aïeule et la petite sont très joliment tissés, et ce petit analepse permet d'en découvrir davantage sur ce qui s'est passé avant la taverne. Je suis très curieuse de comment Eleonora est passée de cette prison à chez les Taberné.

Juste une petite bricole :
>> "Je t'ai bercée et nourrie alors que tu n'étais qu'un nourrisson," > la répétition "nourrie / nourrisson" est dommage. Pourquoi pas "qu'un bébé" par exemple ?

J'en reste là pour l'instant afin d'aller découvrir les autres participants des Histoires d'Or, mais je repasserai =)
Bonne soirée !
Jowie
Posté le 30/10/2022
Re !
La Dame, aux yeux d'Eleonara, c'est la meilleure rockstar du monde xD
Quant à comment Eleonara est arrivée chez les Taberné, tu sauras tout bientôt ;)

Oh et merci pour la petite bricole, tu as raison, ça alourdit la phrase, je corrigerai tout ça !

Merci beaucoup pour avoir lu ce début de Hêtrefoux et à bientôt j'espère ! Tout de bon pour le marathon des Histoires d'Or :D
Bonne soirée et bonne(s) lecture(s) !
LionneBlanche
Posté le 30/10/2022
Re

C’est bizarre, vraiment, ton histoire me dit quelque chose, pourtant, je ne me vois pas dans les commentaires. Y aurait-il eut une autre version que tu aurais archivée ?
Je me souviens d’une histoire avec quelqu’un qui s’échappait d’une cave et que je voulais poursuivre. Seulement, j’ai été absente un moment, elle a disparu de ma Pal et j’ai oublié le titre… :’( Je l’ai cherchée plusieurs fois en vain...
Je crois même me rappeler de la dame…

Quoi qu’il en soi, c’est chouette d’en savoir un peu plus sur Eléonara, d’apprendre où elle est née. J’aurais cru chez les elfes, et qu’elle avait perdu sa famille depuis, mais c’est limite pire. La pauvre. Et ensuite, elle s’est donc retrouvée toute seule, et si ça se trouve, avec le cadavre de celle qui avait veillé sur elle, été son unique compagnie.
J’ai peur d’apprendre comment elle s’est retrouvée chez les taverniers… Ce n’est pas une histoire joyeuse, mais comme le premier chapitre, celui-ci se lit très bien. D’ordinaire, je fais de longs commentaires, mais là je lutte pour prendre le temps d’en écrire un avant de lire un autre chapitre. ^^ Et puis, hormis évidement le passé des elfes, savoir qui était la dame, comment elle Elé ont survécu et comment la petite est passé de la prison à la cave, en début d’histoire, je n’ai pas encore énormément de questions, encore moins de quoi élaborer des théories… Quoi que… Quelque chose me dit quand même que cette dame n’était pas n’importe qui, la petite non plus, peut-être. Après tout, on les a gardés en vie.
La suite, la suite !
Jowie
Posté le 30/10/2022
Oh ! C'est tout à fait possible que tu aies lu la version précédente qui s'appelait "Les Croyances de Bronwen" qui remonte à... 2013 (il semblerait que c'est la date à laquelle j'ai commencé à le publier en tout cas) !! Et oui, je l'ai archivée, je pense que pas mal à changé depuis !
Oh non, je t'imagines fouiller ta PAL et ne pas la trouver... heureusement que les Histoires d'Or sont là, alors ^^
Désolée pour cette histoire un peu tristoune, mais Eleonara est une combattante, elle ne va pas abandonner ;)
Ohhh j'adore entendre les théories des gens ! Et les tiennes sont très intéressantes héhé, je n'en dirai pas plus !

Merci beaucoup pour ta lecture, c'est tellement encourageant!
MrOriendo
Posté le 28/10/2022
Hello Jowie !

Je découvre ton récit via les Histoires d'Or, et dire que ces premiers chapitres sont bouleversants est un euphémisme.
Au-delà de ta plume élégante et de ton style fluide très agréable à lire, l'histoire d'Eleonara nous cueille aux tripes avec une force qu'on ne soupçonne pas et on se sent frappé d'empathie pour elle. Le personnage est beau, bien construit et donne au scénario à la fois une certaine gravité et beaucoup de relief.
On sent poindre à travers elle et La Dame le mystère de l'Extinction, de ses origines et de son destin qui ne va pas tarder à basculer pour lui faire découvrir son monde.
Les deux ambiances, que ce soit la taverne du chapitre 1 ou la prison des Onerres, sont bien retranscrites et achèvent de nous plonger dans le début de ton histoire. C'est immersif, émouvant et on a envie de savoir ce qu'Elé va devenir.
Je pourrai me perdre pendant des heures dans un récit comme celui-là.

Vivement que j'aie le temps de dévorer la suite.
À très bientôt,

Ori
Jowie
Posté le 30/10/2022
Salut Ori !
Tout d'abord, bonne chance pour le marathon des Histoires d'Or, je vais m'y mettre aussi :D

Je suis très heureuse d'apprendre que ce début dans le monde de Hêtrefoux se soit si bien passé, que tu ressentes autant d'empathie envers Eleonara et que tous les mystères entourant l'Exctinction t'intriguent !
Merci pour ton enthousiasme si encourageant !

à bientôt et bonne suite de lecture !
Edouard PArle
Posté le 26/10/2022
Coucou !
Ahh, ce chapitre m'a vraiment fait accrocher ! On a pleins d'éléments hyper intéressants, sur l'univers, sur les personnages. Je n'ai pas encore tout capté au niveau géopolitique mais le concept de troyaume me plaît bien, le génocide elfe est aussi un thème intéressant.
Et au niveau des personnages, je suis vraiment rentré en empathie avec Eleanora, son amour pour cette vieille, l'admiration qu'elle porte à son aura et ses savoirs, l'injustice de leur séparation, la douleur de sa disparition...
Le personnage de la vieille dame m'a également beaucoup plu, rejetée des hommes et admirée par une petite fille. Le moment où elle revient d'on ne sait où est vraiment déchirant. J'ai particulièrement apprécié ce passage :
"Passive et impuissante, la petite elfe vit la seule personne qu’elle chérissait s’oublier et se détruire peu à peu. Bientôt, son amie ne fut qu’un soupir occasionnel. Or, très vite et par la force de choses, la vie, si frivole et si cruelle, s’impatienta terriblement. Le dernier souffle de la Dame s’évapora lors d'une nuit glaciale." Vraiment superbe ! A la fois subtil et terrible !
Petites remarques :
"Elle demeurait pour la plupart du temps immobile, impassible," je pense que tu peux couper le "pour"
"vois que je sois payée." je n'ai pas compris cette phrase
Un plaisir,
A bientôt !
Jowie
Posté le 30/10/2022
Hey Edouard, contente de te revoir par ici :)

Ne t'inquiète pas pour les éléments géopolitiques, ils ne sont pas trop importants pour l'instant et ils seront réexpliqués après. Je suis actuellement en train de réfléchir à comment je peux mieux faire passer cette partie alors c'est utile de savoir que tout n'est pas clair pour l'instant!
Je suis trop trop contente que tu sentes si proche d'Elé et de la Dame, c'est une histoire qui demande d'entrer en empathie avec ces personnages car elle se passe pas mal au niveau émotionnel. Ca me rassure de voir que ce chapitre fonctionne à ce niveau-là

Merci pour ton enthousiasme et tes remarques (je les note et je les appliquerai aussi tôt que possible!)

à bientôt!
DraikoPinpix
Posté le 28/11/2020
Re-coucou !
Je suis intriguée par ce qui est arrivé à la Dame et ce qui arrivera à Eleonara. Je me demande comment va se poursuivre son histoire.
Ton background est intéressant, mais j'aurais aimé qu'il soit introduit avec plus de subtilité (je pense au passage où Elé récite les noms des royaumes), je ne trouve pas ça très naturel. Néanmoins, la suite passe mieux :)
Je serai de retour pour la suite.
A bientôt !
Jowie
Posté le 29/11/2020
Re-salut !
Ah oui, la Dame, c'est tout un mystère ! Quant à Eleonara, tu découvriras tout ça très bientôt dans la suite ;)
Ta remarque sur le worldbuilding est tout à fait pertinente. J'ai d'ailleurs beaucoup expérimenté avec cette partie-là. Je pense que j'ai bien fait cinq versions ^^' À la base, il y avait un prologue super lourd que j'ai entièrement supprimé xD
Je pense qu'ici je peux simplement transmettre quelques informations via le narrateur au lieu de tout écrire sous forme de dialogue, ça le rendra sûrement plus dynamique comme ça.
Merci beaucoup pour tes commentaires ! À bientôt et j'espère que la suite te plaira !
Liné
Posté le 20/11/2020
Je continue et qu'est-ce que c'est joyeux et lumineux, hein...

On se doute que le présent du premier chapitre fait un ici un détour pour nous donner des précisions sur le personnage principal, ses origines, et aussi sur le background de l'univers. Le procédé aurait pu paraître un peu trop évident (c'est toujours compliqué d'expliquer tout un univers, ses noms, son histoire, sa géopolitique...) - mais là, même si ce n'est pas le plus subtil qui soit, ça passe très bien ! On est forcément embarqué-es par ces injustices et leur caractère écrasant, l'horreur d'un génocide, etc.

A bientôt !
Jowie
Posté le 22/11/2020
Ce début est plutôt glauque, en effet, Eleonara n'a pas eu l'enfance la plus joyeuse !
C'est clair que caler plein d'informations au début, ce n'est pas facile. Je ne compte plus le nombre de versions que j'ai fait de ce début et ceci est le meilleur compromis que j'ai trouvé, contente que ça passe bien selon toi !

Merci d'être passée ^^ J'espère que la suite te plaira !
Belisade
Posté le 18/11/2020
Bonjour Jowie,
2ème personnage essentiel, l'elfe qui transmet le message et la mission. L'extinction des elfes et la méchanceté des hommes, voila la base de l'histoire dans laquelle Elé / Nara baigne depuis sa plus tendre enfance, enfin si on peut parler de tendre car les conditions d'emprisonnement pour cette enfant elfe étaient terribles. La mort de la vieillarde est particulièrement touchante, elle marque la fin de l'initiation de Nara et le défi qui lui est lancé.
A lire la suite des événements !
Jowie
Posté le 22/11/2020
Hey Belisade,

C'est vrai, l'enfance d'eleonora n'était pas tendre du tout. D'ailleurs, je ne sais même pas si je pourrais le qualifier d'enfance :((
Mais si la Dame est décédée, elle continuera à jouer un rôle important par la suite, mais je n'en dis pas plus !

Merci d'avoir commenté, je te souhaite une bonne lecture de la suite ;)
MariKy
Posté le 12/11/2020
Salut Jowie ! Quelle belle découverte, cette histoire ! Tu as une plume magnifique, tu rends chaque scène si concrète et prenante qu'il est difficile d'arrêter la lecture. J'apprécie particulièrement cette héroïne si loin des clichés traditionnels, tu lui donnes vie en quelques mots bien choisis, et j'ai hâte de la voir quitter sa condition d'esclave. Bravo !
Jowie
Posté le 15/11/2020
Hey MariKy et bienvenue aux Troyaumes !
Un grand merci pour ton commentaire plein de mots gentils; recorriger ce texte à la puissance n en a valu la peine, ça m'encourage haha :D Je suis contente qu'Eleonara te plaise; comme le récit est de son point de vue, c'est important qu'on puisse entrer en empathie avec elle maglré ses opinions un peu "anti-humaines" :)

Merci d'être passé explorer par ici, à bientôt j'espère et bonne suite de lecture !
Arabella
Posté le 27/10/2020
coucou Jowie ! Je continue et je suis toujours aussi intriguée : ton intrigue (désolée, jeu de mots nul) semble très très bien faite, tu sais où tu nous embarques, la lecture (et l'écriture) est super fluide. Cette dame lance le début d'une vraie poursuite et je trouve que courir après une forêt c'est bien plus passionnant que les autres quêtes (les hobbits courent après un anneau ahaha, tes persos c'est après une forêt, j'adore ça ! On a très envie d'en savoir plus sur la Dame et le rôle d'Eléonora ! Bref, je lirai la suite avec plaisir! Je suis très intriguée vraiment et impressionnée par le fait je trouve chaque mot utile et à sa place. bravo !
Jowie
Posté le 29/10/2020
Moi j'aime les jeux de mots nuls :D
Ah oui cette fameuse Dame va hanter Eleonara longtemps ! Mine de rien, Eleonara ne la connaît pas beaucoup non plus... J'aime bien l'idée de "courir après une forêt" hahah, ça devrait être une nouvelle discipline sportive !
J'espère que la suite continuera à te plaire ! Et si non, n'hésite pas à m'en faire part, il y a toujours quelque chose à améliorer ;)
Merci beaucoup pour tes commentaires et à bientôt j'espère :)
Tac
Posté le 22/03/2020
Yo Jowie !
Rholala encore une phrase que j'avais déjà relevée à ma première lecture : "Or, très vite et par la force de choses, la vie, si frivole et si cruelle, s’impatienta terriblement."
On ne va pas se mentir, ton histoire se lit toute seule !
Il y a unmini truc qui m'a faite tiquer : le fait qu'Eleonara lève la main pour parler : a priori elle n'a jamais appris cette pratique, elle n'a jamais été à l'école ni rien vu qui puisse suggérer ce réflexe.. pour moi ce n'est pas très très cohérent.
C'est drôle car avant que la Dame ne soit arrachée à sa cellule, Eleonara ne semblait pas si mal vivre le fait d'être en prison.
D'ailleurs qu'elle dise avoir entenud les gardes parler de l'Extinction me fait bizarre : vu que leurs cellules sont à côté, a priori, si elle a entenu les gardes alors la Dame a dû les entendre aussi, non? elle devait se douter que les questions viendraient. Aussi ça me fait bizarre qu'elle ne parle de tout ça que à cet instant, pile quand les soldats viennent la chercher. Vu comme elle semble bien décidée à lui transmettre sa haine des humains, je trouve ça étrange qu'elle n'ait pas abordé le sujet plus tôt. (sans pour autant tout dévoiler de ce qu'elle dévoile en panique ensuite)
Voilà, plein de bisous, je vais lire la suite !
Jowie
Posté le 26/03/2020
Hey Tac !
Eh bien, je vois que tu as bonne mémoire et que tu te souviens bien des passages-clefs !
Bien vu pour Eleonara qui lève la main, je vais réfléchir à par quoi le remplacer ^^
En effet, Eleonara n'avait jamais connu rien d'autre avant la prison et ne peut donc pas vraiment "comparer". Quand elle commence à comprendre le contexte par contre, elle perd toute son insouciance.

La Dame a ses raisons de ne parler de toutes ces choses qu'au dernier moment; hélas ce serait un spoiler de te le dévoiler :D Mais ta remarque est tout à fait pertinente et je vais la garder en tête !
Je suis contente que tu apprécies cette lecture :) Merci pour ton commentaire constructif !
Elia
Posté le 30/10/2018
Coucou !
J'avais déjà lu ces chapitres dans un temps lointain mais ce n'est pas plus mal de les relire. Vraiment j'adore ta façon d'écrire et de dépeindre Elé. Bref un commentaire inutile pour te féliciter tout simplement :)
Je suis curieuse en revanche de savoir en quoi c'est un reboot. Tu as changé beaucoup de choses par rapport à l'ancienne version?
À dans quelques chapitres ;)
Jowie
Posté le 30/10/2018
Oh coucou Elia, ça me fait plaisir que tu viennes me (re)lire !
Tout d'abord, aucun commentaire n'est inutile ;-) Je suis contente que mon style et mes descriptions d'Elé t'aient plues, j'avoue que je les ai pas mal retravaillées depuis la mon premier jet, alors c'est très motivant !
Bien que l'ancienne et la nouvelle version racontent de manière générale la même histoire, Hêtrefoux est beaucoup plus approfondi et retravaillé sur le fond comme sur la forme. Lors de la 1ère version, je ne savais que de manière floue ce qui se passerait après alors que maintenant, j'ai le premier jet du tome 2, ce qui m'a aidé à comprendre "l'essence" du tome 1. Dans Hêtrefoux, certains noms ont changé, il y a pas mal de scènes  en plus et j'ai essayé de renforcer le fil rouge, de répondre à certaines questions concernant les elfes et la religion/mythologie de l'Einhendrie. J'ai essayé de rendre les personnages plus cohérents aussi. C'est vrai que dans les premiers chapitres, c'est surtout la forme qui s'est vue changée, mais plus tu avanceras dans l'histoire, plus il y aura de différences ;) D'ailleurs, si je me souviens bien, Eleonara ne sentait pas l'ail dans la première version...c'est fou ! xD
Dans tous les cas, je me réjouis de connaître ton avis sur les chapitres à venir <3
Je file répondre à tes autres commentaires ! 
 
Isapass
Posté le 12/09/2018
Pfffff ! Mais comme je kiffe... J'ai rien à dire si ce n'est que je me régale, que c'est admirablement raconté, que ta plume me laisse en apnée (d'ailleurs, comme tes chapitres sont assez longs, tu vas peut-être avoir ma mort sur la conscience, je préfère te prévenir).
Je ne sais pas où tu m'emmènes, mais je te suis les yeux fermés ! 
Le personnage de la Dame et les scènes de la prison sont vibrantes. De même que le récit de l'histoire du Troyaume et de l'incendie de Hêtrefoux...
Je continue évidemment ! 
Pinaillage :  
"Amusants et parfois inquiétants, ils introduisaient le terrain de jeu de renards manipulateurs," : un peu bizarre cette syntaxe. En fait, je ne suis pas sûre de comprendre ce que tu as voulu dire.
Jowie
Posté le 12/09/2018
Je tiens tellement à cette histoire et je m'acharne tellement à la retravailler que tes mots m'ont vraiment fait chaud au coeur ! Oh tu trouves les chapitres longs xD ? Oh non, Isa, tu as l'interdiction de décéder xD !
J'admets qu'en ce moment, tu dois te demander dans quelle direction va cette histoire, car l'élément perturbateur n'est pas encore arrivé ! Les choses vont s'éclaircir, tu verras ^^
En tout cas, c'est chouette de lire que ce petit flashback reste intéressant et te motive à continuer la lecture !
Owii, un pinaillage <3 Je cours corriger ça ! Même en me relisant, je ne comprends pas trop non plus ce que je voulais dire !
Merci beaucoup pour ce commentaire !
Mouette
Posté le 19/05/2019
Salut Jowie !
Je ne pense pas que je commenterai tous les chapitres individuellement (mais peut-être que si, on verra), mais en tout cas pour celui-là, je commente.
Déjà, j'adore ton travail sur les noms. C'est juste parfait de proximité avec les sonorités qu'on connaît mais agencé d'une façon complètement différente. Je suis très sensible à l'onomastique dans les histoires, surtout en littératures de l'imaginaires, et tu es vraiment passée maître dans cet art. Aussi, ta façon d'esquisser les personnages est à la fois poétique et efficace.
Par contre, la façon de parler d'Elé dans ce deuxième chapitre est très soutenue dans ce deuxième chapitre, surtout pour une enfant de son âge, ça crée une impression de détachement un peu étrange (mais c'est peut-être fait exprès).
Voilà, c'est tout !
Bisous,
Mouette. 
Jowie
Posté le 19/05/2019
Re-salut !
Oh, je suis vraiment flattée que tu apprécies la présentation des personnages ainsi que les noms mentionnés parce que j'adore faire ça. J'essaie de donner l'impression qu'ils ont une racine commune, je me demande aussi pourquoi ces lieux s'appeleraient comme ça. J'admire beaucoup les auteurs qui arrivent à donner une impression de cohérence. C'est pratique quand plusieurs cultures ou peuples sont présentés, ça permet de "reconnaître" d'où vient quoi !
Merci pour ta remarque quant à la façon de parler d'Elé, j'ai relu le chapitre et simplifié ce qui me sautait aux yeux ;)
Je vais vite lire ton troisième commentaire !
VavaOmete
Posté le 25/08/2018
La suite la suite èoé
Jowie
Posté le 25/08/2018
Euh...d'accord xD ! Je posterai la chapitre tout tout bientôt : mardi, ce sera fait :)
Je te souhaite d'avance une bonne lecture !
Une bonne fin de weekend pour toi :D 
Biscuits !
Jowie
Keina
Posté le 06/06/2019
Oh, je me souviens aussi de tout ce souvenir avec la mystérieuse Dame ! Bon, j'ai pas grand chose de plus à dire, j'ai beaucoup aimé ma lecture. Je trouve que tu distilles bien les futurs enjeux, on se demande qui va être cet "autre" ni elfe ni humain dont Eleonara va devoir se méfier (j'aurais tendance à me dire que la Dame est peut-être partiale sur ce coup, et que "l'autre" n'est peut-être pas un méchant, mais à voir...)
Bon ben finalement j'ai eu des choses à dire, en plus de me laisser une marque pour me rappeler que j'ai déjà lu ce chapitre. ^^ À très bientôt !
Jowie
Posté le 06/06/2019
Salut Keina !
Je vois que tu avais avancé ta lecture ! Merci pour ton retour encourageant :) Tu me rediras ce que tu penses de ce fameux "autre" quand tu devineras de qui il s'agit !
J'espère que la suite te plaira;)
Merci d'être passée commenter !
à bientôt,
Jowie
Olek
Posté le 14/03/2019
Douce rencontre avec la Dame. J'ai beaucoup aimé le petit paragraphe qui décrit la goutte qui tombe. Ce  n'est pas grand chose mais ça fait tout.
Jowie
Posté le 14/03/2019
Resalut Olek !
Je suis contente que tu aies apprécié ce passage, ainsi que celui de la goutte. C'est vrai que cela peut sembler comme un détail, mais il en dit long sur l'état d'esprit d'Eleonara.
Merci pour ta lecture et tes retours !
J'espère que la suite te plaira :)
à bientôt,
Jowie
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