Les marches étaient en bois. J’avais peur qu’elles craquent sous notre poids. On descendit doucement mais sûrement. Le sous-sol était très grand. Il y avait des voûtes aux plafonds. C’était magnifique, comme si le temps avait cessé de passer dans cette pièce. Il n’y avait pas de lumières mais on voyait, grâce aux fenêtres, tant bien que mal les aliments. Les policiers nous avaient aussi amené des réchauds pour nous réchauffer et aussi cuire ce qu’on avait dans les sous-sols. Nous avancions avec nos lampes à la main. Nous avions la chance d’avoir de vrais cuisiniers qui venaient à la fac et faisaient à manger. De ce fait, il y avait toujours beaucoup de réserves de pâtes, riz, conserves, bocaux... je pris cinq paquets de pâtes, trois de riz et des boîtes de thon. On les mis dans les sacs à dos puis fit demi tour. A ce moment, on entendit un craquement, puis deux, puis trois et là, une des fenêtres se brisa et une vague d’eau se déversa. On commença à courir vers la porte mais l’eau aussi débordait. On était pris au piège ! On se regarda, paniqués. Soit on attendait que la pièce se remplisse d’eau et on passait par la fenêtre pour se retrouver dehors et nager jusqu’à l’entrée du bâtiment, soit on remontait vers la porte et on nageait tant bien que mal jusqu’à l’étage. Le gardien décida d’attendre que l’eau monte car si on passait par la porte on pourrait se retrouver complètement coincé par l’eau et les murs. On essaya de réguler notre souffle.
Cinq minutes plus tard la pièce était quasiment inondée. On prit une grande inspiration et nagea jusqu’à la fenêtre. Axel passa puis moi et le reste suivit. On battait des jambes de toutes nos forces. Les sacs à dos remplis d’eau et nos vêtements mouillés avaient le poids d’une encre. Je sortis la première la tête de l’eau et attendais les autres. On réussit tous à rejoindre le bâtiment. On s’assît sur les marches du haut tous essoufflés. Mais il en manquait un... le gardien ! On l’appelait de toutes nos forces. Mais rien. Il avait dû rester bloquer ou n’était pas parvenu à nous rejoindre. Le surveillant parti à sa recherche. Il prévint les pompiers grâce à son talkie-walkie. Ils arrivèrent trois minutes plus tard.
On remonta tous les trois pour nous réchauffer. Myriam, commença à pleurer. On essaya de la réconforter mais c’est vrai que même nous, n’étions pas joyeux et en forme... bien au contraire. On rejoignit le groupe et expliqua ce qu’il s’était passé. Puis on sortit de nos sacs, la nourriture. Le repas se fit dans le silence. Il était minuit lorsque les pompiers arrêtèrent les recherches. Le gardien n’avait pas été retrouvé. Le surveillant avait des bandages autour des mains. Il était revenu vers 22 heures après s’être fait soigner car les bris de verre l’avait coupés. Tout le monde essaya de trouver le sommeil avec la pluie en fond sonore.
Alors je vais simplement me concentrer sur les quelques fautes qui cassent un peu le rythme du texte, très dynamique à part ça ;)
Encre => Ancre
rester bloquer => rester bloqué
le surveillant parti => le surveillant partit
l'avait coupés => l'avait coupé
Merci pour tes conseils et remarques sur les fautes d’orthographe.
Je les corrigerai au plus vite !
J’espère que la suite te plaira !
C'est toujours un plaisir de te lire ! Je n'ai pas vraiment de remarque à te dire mis à part : continue comme ça ! :)