La file d’attente au supermarché… Ce couloir de l'enfer où on découvre vraiment la noirceur de l'âme humaine. T’es là, innocent, juste venu acheter un paquet de pâtes, et tu te retrouves prisonnier, observant les créatures étranges qui peuplent cette zone maudite.
D’abord, devant toi, un couple avec le caddie qui déborde, une espèce de tour de Babel des promos. Ils discutent comme s’ils étaient au restaurant : « Ah, on prend trois yaourts à la fraise ou deux à la vanille ? » Non mais… tu crois que t’es au marché de Noël, toi ? T’as envie de leur chuchoter : « Choisissez vite, ou j'appelle le service d'expédition express au paradis. »
Mais voilà qu’arrive Mamie Centimes. Elle dégaine son portefeuille, et là, c’est le spectacle : elle sort une montagne de petites pièces comme si elle payait avec l’héritage des Pharaons. Une par une, elle compte. Et la caissière compte. Et toi, t’es là, coincé, en train de vieillir de trois ans par minute. Tu les regardes avec un sourire crispé : "Un conseil, Mamie, profite bien de ton temps... parce que moi je suis déjà en train de perdre le mien."
Et, cerise sur le gâteau, juste quand tu penses que c’est enfin ton tour, voilà que Mamie se souvient de son coupon. Ah oui, son coupon de réduction de 5 centimes, qui n’est même pas valable aujourd’hui ! La caissière soupire, toi tu suffoques. Mais non, ils n’abandonnent pas, ils appellent la chef de caisse, qui prend le coupon comme si elle était en train d'examiner un ancien parchemin égyptien. T’es là, tu les regardes, et t’as envie de leur dire : "Gardez vos 5 centimes, je vous les offre… c'est bonus."
Enfin, vient ton tour, et c’est l’ultime humiliation. La caissière te fixe d’un air blasé : « Vous avez la carte de fidélité ? » Et là, c’est trop. Tu la fixes, vide, avec ce sourire de type à bout de nerfs : "Non. Et tu sais quoi ? Je veux même pas les points. J’en veux plus. Garde-les, file-les à Mamie si tu veux."
J'aime beaucoup ton concept de prendre des scènes du quotidien pour nous faire rire.
Le passage avec Mami centimes est de loin le plus marrant et le plus réaliste.
Merci de nous faire rire !
Ps : je n'ai pas trop compris le dernier paragraphe avec la carte de fidélité. Y a-t-il une blague cachée ?
Pas surpris de voir ce quotidien après le bus, la fameuse file d'attente au supermarché
Certains passages m'ont bien faire rire, notamment avec la fameuse mamie centimes, mais j'ai préféré dans l'ensemble celui du bus. Peut être que le Vous fait meilleur effet
L'héritage des Pharaons, excellent :)
Merci pour la lecture :)
Je pense que je me suis plus amusée sur le bus que celle-ci
Ceci dit, c'est très personnel et j'ai quand même souri en lisant ce billet.
Un peu frustré que cette capsule se termine si vite ^^ Je me suis régalé de cette lecture ! Plein d'expressions hyper drôles, j'adore ta plume !! C'est assez amusant de voir le décalage entre ces textes et ce que j'avais lu de toi jusque-là.
C'est intéressant de passer du vous au tu. C'est vrai que ce genre de textes sont un bon prétexte à l'expérimentation du style. C'est un chouette exercice. Je t'ai mis mes passages préférés en dessous^^
Mes remarques :
"La file d’attente au supermarché… Ce couloir de l'enfer où on découvre vraiment la noirceur de l'âme humaine" excellent xD
"Mais voilà qu’arrive Mamie Centimes." mais excellent mdrrr j'adore la manière dont tu appelles ce personnage
"Ah oui, son coupon de réduction de 5 centimes, qui n’est même pas valable aujourd’hui !" ça me fume xD
Excellent ! Je continue !
C'est complètement différent en effet, et comme je l'ai dit souvent, je vais bientôt remettre des textes :)
Merci encore, a très vite ^^
Merci encore pour ton adorable commentaire :)
Cette histoire là aussi est terrible. Et comme d’hab, c’est la mamie qui sort le plus du lot.
Je viens de me faire cette réflexion, alors je te la partage : le titre m’a donné une impression de… venez dans mon agence de voyage… et quand tu vas voir les destinations tu te retrouves à la caisse, ou à attendre le bus des enfers. Bref, Ça rends super bien.
Merci pour cette lecture !
Merci d'être passé par là, encore une fois :D
"Mamie se souvient se son coupon". Tellement drôle !
Il aurait pu y avoir aussi au début la recherche d'une caisse moins bouchonnée que le périph parisien, mais quand on croit avoir trouvé le chemin pour sortir de ce dédale encombré, la caissière sort l'écriteau "fermé"
Il y a aussi les légumes qui n'ont pas été pesés, celles qui font les courses à deux (une à la caisse et l'autre qui va chercher dans les rayons tout ce qui a été oublié), l'étiquette de promo qui ne marche pas et qui entraîne un débat interminable qui se termine par l'appel d'une collègue qui met des heures à arriver...
Voilà quelques idées si tu veux rallonger ton texte, mais c'est déjà très bien rédigé.
Mais ravie de t'avoir fait sourire ou rire dans ta journée ;)