Un Arbre. Il fallait trouver un Arbre ! Aluke utilisait toute son énergie pour les transporter, sa sœur et lui, jusqu’à un endroit sûr. Il traversait l’espace, soutenant leurs corps privés d’oxygène comme l’on traine un boulet à sa cheville. Il voyageait à une vitesse indescriptible, dépassait les planètes comme autant de cailloux sur son chemin. La voie était tracée par les flux de Lumière qui parcouraient l’espace telle une autoroute spatiale. Elle serpentait de planète en planète, marquant l’arrêt à chaque Arbre. Mais il y avait beaucoup de planètes gazeuses, mortes, entièrement couvertes de lave, en bref très dangereuses, pour quasiment aucune planète viable. L’angoisse commença à le gagner. S’ils ne faisaient pas vite, Hona et lui seraient bloqués dans l’espace, et leurs corps mourraient. La suite … si leur Lumière n’avait plus aucun support, que leurs âmes les abandonnaient, ce qui se produirait serait ... Il songea qu’alors, leur mentor saurait. Qu’aussitôt, les évènements seraient sous contrôle. Mais cela voudrait dire que leur mentor allait devoir tout recommencer.
Aluke se sentait partir, son corps s’affaiblissait de plus en plus ... Quand soudain, par miracle, il perçut une planète remplie de Lumière ! Des êtres vivant s’y trouvaient, ils devaient donc pouvoir s’y réfugier. Sans plus attendre, il se dirigea vers l’astre, tenant fermement sa sœur. Il se concentra sur la Lumière de l’Arbre des Liens, tel un phare, un rivage sur lequel accoster. Attiré par le flux, il se sentit foncer comme une comète, traverser l’atmosphère, et se rapprocher à une vitesse vertigineuse de l’Arbre. Il resserra encore sa prise sur Hona : si jamais il la lâchait maintenant, les conséquences seraient terribles. Finalement, alors que leur objectif était à portée de main, Aluke vit un détail qu’il avait occulté jusque-là. La planète était entièrement couverte d’eau, et l’Arbre était au tréfonds d’un océan.
Le jeune homme ne prit pas le temps d’hésiter : avec ses dernières forces, il réussit à extraire son corps et celui de sa sœur hors du flux de Lumière. Ils atterrirent dans l’eau turquoise qui s’étendait d’un bout à l’autre de l’horizon. Aluke regagna son corps dans un cri de douleur. Le retour était toujours éprouvant, mais cette fois si était pire : Sa tête lui tournait atrocement, il manquait d’oxygène, tous ses muscles tremblaient. Même protégé par le flux lumineux, son corps avait souffert d’un si long voyage. Aluke luttait contre l’eau qui semblait déterminée à le faire couler. Et Hona ?! Dans un éclair de lucidité, il plongea et la vit, sombrant doucement dans les profondeurs. Il ajusta son masque avant de nager vers elle, qui n’en avait plus –il pendait misérablement à son cou-. Par l’énergie du désespoir, il parvint à la rattraper. Il replaça le masque sur le visage de Hona, mais ne vit aucune bulle s’en échapper, signe qu’elle ne respirait pas. Il fallait remonter au plus vite. Mais en se tournant vers la surface, il ne la vit nulle part. Tout était uniformément bleu, dans quelque direction que ce soit. Où étaient le haut, le bas ?! Aluke essaya de nager, mais le poids de ses vêtements et de Hona l’empêchait de bouger. Ils ne faisaient que sombrer, sombrer, sombrer …
Il serra Hona contre lui, et des larmes de terreur lui brouillèrent la vue. Il ne voulait pas disparaitre, et encore moins que Hona disparaisse à cause de lui. Son esprit embrumé tournait à plein régime, mais était incapable de trouver une solution. Et ils continuèrent à sombrer, au plus profond de cette immensité turquoise. Aluke passa ses doigts tremblants dans la chevelure flottante de Hona. Il avait tant de choses à lui dire, de secrets à lui révéler ! Il s’était juré de lui dire un jour mais … Même si leurs Lumières s’uniraient après leur fin, leurs âmes seraient séparées, envoyées au hasard dans l’infini de l’univers. Ils ne seraient jamais plus « eux » et ils ne seraient jamais plus « ensemble ».
Aluke ferma les yeux, persuadé qu’il ne les ouvrirait jamais plus, pressant Hona contre son cœur.
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Ce fut Hona qui reprit connaissance la première. Elle mit un certain temps à ouvrir les yeux, se délectant du contact de son corps sur la surface qui la soutenait. C’était doux, frais, et cela épousait ses mouvements comme de la soie. Elle se sentait totalement apaisée, toutes les douleurs qui paralysaient son corps avaient disparues. Après avoir savouré cette sensation de bien-être, elle ouvrit les paupières pour chercher Aluke. Hona fut aussitôt ébahie par la beauté de ce qui l’entourait.
Elle se trouvait dans une pièce ovale, dont les murs, le sol et le plafond étaient incurvés comme la coquille d’un œuf. Ils étaient faits d’une matière sublime qu’elle n’avait jamais vue. Variant entre toutes les nuances du bleu, l’on aurait dit de l’eau sous verre ; mais son touché, loin d’être froid et dur, était soyeux. La matière était mouvante et frémissait comme la surface de l’eau au contact des mains de Hona. Elle était éclairée par de fines particules rose et orange, pulsant comme autant de cœurs minuscules, qui la parcouraient lentement. Hona admira ce spectacle, sans voix face à une beauté si mystérieuse. Puis elle finit d’inspecter la pièce et vit son frère. Il était couché tout près d’elle et fronçait les sourcils dans son sommeil. Il avait des cernes encore plus profonds qu’auparavant, et des marques de larmes séchées sur ses joues mal rasées. Hona caressa le visage dévasté de son frère, devinant sans mal l’épreuve qu’il avait dû endurer pour les amener jusqu’ici. Quand Aluke ouvrit finalement ses yeux ambrés, la jeune fille l’accueillit d’un sourire chaleureux avant de se jeter à son cou, profondément soulagée qu’ils soient tous les deux indemnes.
L’embrassade ne dura qu’une seconde. Aluke la saisit par les épaules et la repoussa dans un mouvement dont la violence surprit Hona. Circonspecte, elle regarda son frère se recroqueviller sur lui-même en évitant soigneusement de la regarder. Enfin, elle réalisa ce qui se passait, et se sentit extrêmement stupide et franchement honteuse. Comment avait-elle pu passer à côté ? Ils étaient tous les deux complètement nus !
« P-pardon ! fit elle en se contorsionnant pour cacher sa nudité. Je n’avais pas … remarqué. »
Hona essayait tant bien que mal de couvrir son corps, en se servant de sa longue queue souple comme d’une épaisse ceinture, mais n’arrivait pas à couvrir totalement sa poitrine. De plus en plus gênée, elle se rabattit sur la tactique d’Aluke : rester recroquevillé et se servir de ses jambes pour se couvrir. Ce dernier semblait encore plus mal-à-l’aise qu’elle. En fait, Hona n’était pas très pudique, surtout avec son frère. Mais ce dernier, depuis leur départ, lui avait fait comprendre qu’il n’appréciait guère qu’elle se balade en sous-vêtement ou très peu habillée. Cela faisait partie des petits détails de voyage, mais Aluke y accordait beaucoup d’importance.
« Ce n’est pas grave, finit-il par dire, en continuant à regarder tout sauf Hona. C’est juste ... surprenant et … embarrassant.
-Oui, répondit Hona en riant, ça tu peux le dire ! »
Aluke inspecta la pièce du regard comme sa sœur avant lui avant de reprendre :
« Est-ce que tu sais où nous sommes ?
-Pas la moindre idée. Je viens tout juste de reprendre connaissance, tu dois en savoir plus que moi.
-Tout ce dont je me rappelle, c’est d’avoir atterri sur une planète couverte d’eau, et d’avoir … »
Aluke marqua un silence, et le bout de sa queue sombre s’agitât, signe de nervosité.
« Je pensais qu’on allait mourir, déclara-t-il d’une voix éteinte. Tu ne respirais plus, j’ai perdu connaissance, et on coulait …
-Je ne savais pas que ça avait été si horrible, murmura Hona. Désolée. »
L’air profondément contrit de la jeune Mürr témoignait de la sincérité de ses excuses.
« Ce n’est rien, répliqua Aluke avant d’enchaîner. En tout cas, quelqu’un ou quelque chose nous a secourus. Et nous a conduits ici.
-Et nous a déshabillés, remarqua Hona en haussant un sourcil ironique.
-Oui, et ils ont toutes nos affaires. Y compris le symbole des Dieux. »
Hona hésita un instant, jouant avec une mèche de ses longs cheveux relâchés.
« Aluke, va-t-on vraiment se mettre à la recherche de tous les symboles ? Même s’ils sont des centaines ?
-C’est notre seule piste pour l’instant, répondit-il. J’avoue que cela ne me dit rien, et que je préférerais qu’il n’y en ait qu’une dizaine, voire seulement deux ou trois. Mais nous n’avons pas le choix, Hona. Si l’on veut rencontrer les Dieux, leur dire ce qu’on a à leur dire, et leur demander ce qu’on a à leur demander … On va devoir faire preuve de patience, et chercher, beaucoup chercher. Nous avons l’éternité devant nous, alors tout n’est qu’une question de temps, puisque l’on sait quoi chercher, désormais. »
Hona acquiesça, pourtant loin d’être convaincue. Elle suivrait Aluke quoi qu’il arrive, mais ne partageait vraiment pas la même obsession que lui quant aux Dieux. Elle s’en était tenue à l’avis de son mentor, qui ne les vénérait pas le moins du monde, tout en reconnaissant leur pouvoir supérieur.
« Je dirais que là tout de suite, ce qu’on doit chercher, c’est des vêtements, déclara-t-elle. Je me lève »
Aluke tourna aussitôt la tête, laissant Hona se déplacer librement dans son plus simple appareil. Elle inspecta les murs incurvés, les palpa, tenta de les Manipuler. Elle parvint à déformer une partie du mur et à lui rendre sa forme d’origine, mais elle était trop faible pour faire un trou quelque part. Sa queue battait la mesure de sa réflexion, quand finalement, ses oreilles à l’ouïe surdéveloppée captèrent un bruit. Aluke l’avait également entendu, car il fixait le mur en face de lui comme un fauve prêt à bondir. Soudain, une ouverture ovale apparut dans la paroi qu’il fixait, et une créature majestueuse pénétra en flottant dans la salle.
Elle avait l’apparence d’un dauphin au nez fin et au corps blanc nacré, dont les nageoires pectorales étaient déplacées au niveau des flancs et ressemblaient aux ailes des raies, souples et gracieuses. La nageoire dorsale était bordée par de longs rubans transparents, irisés de mille couleurs, et flottant comme s’ils étaient sous l’eau. Le bord de ces rubans était opaque, plus épais que l’intérieur, et luisait dans un ton plus foncé que le reste. Sa couleur correspondait à celle des petites proéminences d’apparence minérale dont les rubans sortaient, au niveau des tempes de la créature. C’était également la même couleur que le bout des ailes et de la queue, dont l’intérieur était dans la même matière fluide que les rubans dorsaux. Les yeux de la créature brillaient d’intelligence et de douceur, de la même couleur encore que les cristaux : un pourpre profond, mystérieux.
Le quasi-dauphin resta un certain temps à les observer, flottant gracieusement et silencieusement sur place. Aluke et Hona l’observèrent en retour, tentant de deviner les intentions de celui qui devait être leur sauveur. Finalement, la créature ouvrit sa gueule, dévoilant des fanons semblables à ceux des baleines, et produit une sorte de chant. Il était proche des bruits que font les dauphins, mais avec une variété de tonalité relevant plus du chant des oiseaux. C’était sublime, harmonieux et plein de douceur, à l’image de celui qui chantait. Après quelques secondes, le quasi-dauphin se tût et les dévisagea à nouveau. Supposant que la créature souhaitait communiquer, Hona prit les devants.
« Bonjours, dit-elle en accompagnant sa parole par un geste et une pensée forte, merci de nous avoir sauvés, mon frère et moi. »
Aussitôt, la créature réagit, se tourna plus précisément vers Hona, et à la grande surprise de cette dernière, lui répondit télépathiquement. Elle ne lui envoyait pas des mots, mais des sensations, des images, des intentions. C’était dans un sens encore plus clair qu’un long discours.
Il la saluait, et exprimait une grande surprise de constater leur capacité à communiquer par télépathie. Il ajouta qu’il n’avait jamais vu de créature comme eux, et qu’après les avoir sauvés dans les Abysses (il pensait à quelque chose de plus précis mais Hona ne put le saisir complètement), il les avait amenés chez lui, soignés grâce à l’eau et à l’air, et qu’il comptait les montrer aux autres pour savoir ce qu’ils étaient.
Aluke intervint mentalement, apostrophant la créature avec méfiance.
« Vous comptez nous « montrer » ? Nous sommes juste des curiosités pour vous ? »
Le quasi-dauphin sembla hésiter. Il s’excusa. Il ignorait jusqu’à maintenant qu’ils étaient des êtres intelligents, et comme il n’en avait jamais vu des comme eux, il ne pouvait pas s’empêcher d’être curieux. Il n’avait pas l’intention de ne pas les respecter. Et Il s’excusa à nouveau.
« Mais vous, qu’êtes-vous ? » reprit Hona, fascinée par la beauté de la créature.
La réponse fut difficile à comprendre, puisqu’il n’avait pas de mot. Il était une entité entre l’eau et l’air. Voyant l’air dubitatif de Hona et Aluke, le quasi-dauphin produisit un son très court, qui ressemblait vaguement à « Dellewe ».
« Un Dellewe ? C’est ce que vous êtes ? » Demanda Aluke.
Le Dellewe semblait ravi de leur facilité de compréhension. Il agita ses rubans dans un mouvement rapide et nerveux, et émettant un son aigu et répété, semblable à un rire. Il continua ses chants.
« Yu » chanta-il. Cela le désignait particulièrement. C’était son nom. Il poursuivit en leur demandant quel était leur désignatif. Il répéta « Mürr » « Hona » et « Aluke » avec facilité et avec une joie évidente. Yu, de ce qu’on pouvait deviner, était profondément curieux et heureux d’apprendre. Il chanta encore, désignant la matière aqueuse qui constituait la pièce. « Eau-air » pensa-t-il, « Veve U » dit-il. Il enchaina, désignant son corps. « Yu y Hulen. Yu y Halen. Yu y Gelen » et un certain nombre d’autre son en –len. Il voulait tout leur apprendre. Aluke l’arrêta.
« D’accord, d’accord. Mais avant de nous faire la leçon, pourriez-vous nous rendre nos affaires ? »
Yu parut surprit. Il pensait que leurs affaires étaient « mauvaises », que c’était ce qui les avait mis en danger. En effet, leurs vêtements les avaient bien fait couler encore plus vite. C’est pourquoi Yu les avait mis ailleurs. Il sortit de la pièce et revint, tenant leurs vêtement, armes et diverses possessions du bout de ses rubans (ou Hulen, comme il les avait désigné). Aluke s’en saisit en premier, évitant toujours soigneusement de regarder Hona. Celle-ci enfila ses sous-vêtements devant le regard amusé de Yu. Il lui fit part de sa surprise, il ne comprenait pas pourquoi ils se couvraient ainsi. Hona tenta de lui envoyer l’idée de pudeur. Il finit par comprendre, quand après plusieurs formulations elle prit l’exemple d’une chose qui ne doit pas être montrée à tout le monde, comme un secret. Yu rit tout de même, ajoutant qu’il trouvait étrange que leur corps soit un secret. Hona ne pouvait pas le contredire, elle-même trouvait cette idée assez ridicule.
Quand finalement les Mürr furent couverts, Aluke retrouva son calme. Il se rapprocha de Hona, et sans explication, lui ébouriffa les cheveux. La jeune fille remua les oreilles en riant. C’était la façon d’Aluke de s’excuser de sa brusquerie d’un peu plus tôt. Hona ne lui en voulait pas, elle était simplement dubitative quant aux raisons de son comportement. Elle se souvenait d’avoir pris des bains avec lui durant toute son enfance, et ne voyait pas ce qui pouvait le gêner à présent. Hona était décidément totalement ignorante des rapports homme-femme.
Yu leur fit signe de le suivre hors de la pièce. Ils passèrent l’ouverture ovale et pénétrèrent dans une autre pièce. Plus grande, au sol plus plat, elle était meublée. Les meubles étaient sculptés dans un cristal épais et translucide, tandis que certaines décorations pendant au plafond semblaient faites en corail. On distinguait des tables, des sortes de sofa, ainsi qu’un grand nombre d’objets de forme étrange dont ni Hona ni Aluke ne pouvait déduire l’utilité. Le centre de la pièce était occupé par une pièce plus petite, aux murs très incurvés et ouvert vers l’extérieur, et cela rappela à Hona un bar qu’elle avait vu un jour. Mais ce qui capta toute l’attention des Mürrs fut une fenêtre circulaire immense. Ils s’approchèrent, tous les deux sans voix. Yu les rejoignit et désigna l’extérieur avec un de ses Hulen.
« Cité de l’eau et de l’air, Veve U Heylon »
C’était une ville suspendue au-dessus de l’océan. Une multitude de sphères bleus flottaient les unes à cotées des autres, semblable à une nuée de bulle de savon colorées. La nuit sombre faisait ressortir les lueurs orange et rose qui parcouraient les bulles, si bien que l’on aurait dit de petites galaxies planant dans les ténèbres. Certaines constructions comprenaient plusieurs sphères, formant une architecture unique tout en rondeur. Les bâtiments étaient décorés par des sortes de coraux multicolores sur lesquels des oiseaux tout aussi colorés venaient se poser, et rajoutaient à la magnificence du décor par leurs très longues queues, parures aux motifs si complexes qu’ils semblaient peints. Et parmi ces bulles flottantes et lumineuses, naviguait langoureusement les Dellewes, nageant dans l’air comme si c’était de l’eau.
Hona se tourna vers Aluke, tellement émerveillée qu’elle en avait presque les larmes aux yeux.
« Tu veux bien qu’on reste ici quelque temps, dis ? »
Hum, j’aurais bien aimé passé plus tôt mais j’ai été trop prise ces derniers temps, désolée !<br />
<br />
Suggestions :<br />
« les flux de Lumière qui parcourraient (parcouraient) l’espace telle une autoroute spatiale »<br />
« Hona et lui seraient bloqués dans l’espace, et leur(s) corps mourraient. » <br />
« Aluke se sentait partir, son corps s’affaiblissait de plus en plus. Quand, miracle, il perçu(t) une planète remplie de Lumière ! » À mon avis, ce serait mieux de lier ces deux phrases, parce que ça fait bizarre d’avoir un complément de temps (« quand… ») tout seul.<br />
« Attiré par le flux, il se senti(t) foncer comme une comète »<br />
« l’Arbre était au(x) tréfonds d’un océan. »<br />
« Le retour était toujours éprouvant, mais cette fois si (fois-ci) était pire » <br />
« Même si leurs Lumière(s) s’uniraient après leur fin, leurs âmes seraient séparées »<br />
« le sol et le plafond étaient incurvé(s) comme la coquille d’un œuf »<br />
« Elle était éclairée par de fine(s) particules rose et orange, pulsant comme autant de cœurs minuscules, qui la parcourraient (parcouraient) lentement. »<br />
« L’ambassade (embrassade) ne dura qu’une seconde. Aluke la saisi(t) […] elle regarda son frère se recroqueviller sur lui-même en évitant songeusement (soigneusement) de la regarder. » <br />
« que je préférerais qu’il n’y en ait qu’une dizaine, voir(e) seulement deux ou trois. »<br />
« une ouverture ovale apparût (apparut) dans la paroi qu’il fixait »<br />
« donc (dont) les nageoires pectorales étaient déplacées au niveau des flancs et ressemblaient aux ailles (ailes) des raies »<br />
« La nageoire dorsale était bordée par de long(s) ruban(s) transparents »<br />
« Le bord de ces ruban(s) était opaque, plus épais que l’intérieur »<br />
« le bout des ailles (ailes) et de la queue »<br />
« la créature ouvrit sa gueule, dévoilant des dents semblable(s) à celles des baleines » Ça a des dents, les baleines ?? J’aurais dit que ce n’avait que des sorte de rubans qui leur servent de filtres…<br />
« en accompagnant sa parole d’un geste et par une pensée forte, merci de nous avoir sauvé(s) » Je pense que ce serait plus heureux d’uniformiser, de mettre ‘par un geste et une pensée forte’ ou ‘d’un geste et d’une pensée forte’…<br />
« les avoir sauvé(s) dans les Abysses »<br />
« il les avait amené(s) chez lui, soigné(s) grâce à l’eau et à l’air »<br />
« Yu parût (parut) surprit »<br />
« Il sorti(t) de la pièce et revint, tenant leurs vêtements »<br />
« Aluke s’en saisi(t) en premier »<br />
« Certaine(s) construction(s) comprenaient plusieurs sphères »<br />
<br />
Wah.<br />
Bon, c’était la première chose que j’avais à dire mais je te rassure, ce n’était pas la seule XD Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé la description de ce monde, c’est super beau et très imaginatif ! J’ai été impressionnée par tous les mots que tu as inventés, aussi, parce qu’ils ont des sonorités communes, comme une logique… ça fait très réaliste, on y croirait ! Par contre, la description de Yu m’a un peu plus perdue, trop de rubans je crois… Est-ce que c’est vraiment utile de préciser que le bords des rubans est plus opaque, par exemple ? Là il y a un peu trop d’éléments, on ne sait pas sur lesquels se focaliser.<br />
J’aime beaucoup leur façon de communiquer aussi, tout en « impressions » ! Je trouve toujours ça intéressant de retrouver ça dans les livres, surtout que ça doit pas être facile à écrire ^^<br />
Je suis curieuse de savoir ce qui va leur arriver sur cette nouvelle planète ! Pour l’instant des Dewelle ont l’air sympa, c’est déjà ça !<br />
(Haha, et le coup de la pudeur m’aura bien amusée ^^)<br />
Au plaisir de lire un nouveau chapitre prochainement !
Je suis très contente que la rencontre avec Yu soit sympathique, et que le monde des Dellewe te plaise ! Oui pour une fois il rencontre une race plutôt gentille u_u
Tu as sans doute raison pour la description des rubans. Je ne sais juste pas vraiment comment le décrire autrement. Ce serait peut-être plus simple si j'en faisait un dessin ?
Sinon, que penses-tu de mon changement de titre et de description ? ça donne plus envie, non ^^ ?
Encore merci d'être passée, ça me fait toujours super plaisir de voir un commentaire en plus :D