Fermer la porte d’un appartement en sachant qu’on ne l’ouvrira plus jamais c’est fermer la porte d’une partie de notre vie.
On se tient une dernière fois sur le seuil de notre ancien chez-soi et on jette un ultime regard sur cette pièce qui a abrité nos rires, notre ennui, nos pleurs et nos secrets.
On sent les fragrances des différents parfums qui ont embaumé nos narines.
On entend nos amis bavarder après minuit.
On ressent leurs étreintes et leur chaleur réconfortante.
On ferme les yeux une dernière fois pour garder au fond de nous une image marquante.
Un souvenir indélébile qu’on ne pourra pas nous enlever.
On s’entend souffler.
Il est temps d’y aller.
On fait un pas en arrière, puis un autre, avant de claquer derrière nous cette porte qu’on n’ouvrira plus jamais.
Je pense comme Hypatia, c'est un texte qui se prêterait facilement à un développement en une version plus longue. Il est déjà pas mal tel qu'il est, assez marquant. J'aime l'idée de cette porte qui se ferme. C'est une image facile à se représenter, comme l'action de tourner une page, mais d'un côté c'est aussi plus concret que de terminer un chapitre. Un chapitre de notre vie, c'est très métaphorique. Fermer une porte, c'est quelque chose que l'on fait chaque jour.
Merci pour ce joli texte et bonne continuation.
Phil.
On aurait presque envie qu'il s'étire davantage : as-tu réfléchi à une version plus longue ? Tu écris bien et ce chapitre est une très bonne base pour un développement. Cela pourrait être chouette ;)