La prophétie

Notes de l’auteur : J'ai supprimé le chapitre 5 précédent que j'ai divisé en deux dont voici la première partie donc. J'ai aussi mis à jour l'histoire dans son entièreté avec deux nouveaux concepts, la projection et le visionnage qui sont décrits dans le premier chapitre. N'hésitez donc pas à aller le relire, celui-ci a beaucoup changé depuis sa première itération ^^ Bonne lecture :)

Quand l’oracle sortit de son isolement, la petite famille était dans le salon. Pic était occupé à sculpter une girafe zébrée dont il avait trouvé une projection sur le réseau. C’était un animal qu’on ne trouvait pas dans la Colonie, mais des explorateurs avaient reçu l’autorisation de les étudier dans les lointaines contrées extra-coloniales du Sud. Brise regardait une vidéo immersive sur une nouvelle technique de projection développée par l’Union et ses applications. Neige, quant à elle, visionnait un recueil sur les querelles entre les Mémoires Liberté et Discipline. Les prêtres le lui avaient donné à visionner en devoir durant l’hiver. Chacun était absorbé dans son occupation et l’apparition soudaine de l’oracle dans l’embrasure de la porte du salon ne fût d’abord remarquée que par Pic. L’oracle semblait éreinté, comme s’il venait de courir un marathon. Les yeux ronds de Pic alertèrent Brise qui fit signe à Neige d’arrêter sa lecture. Brise et Pic en avaient discuté et ils s’étaient mis d’accord sur la marche à suivre lorsque l’oracle sortirait. Pic s’en alla dans la cuisine afin de ramener à boire et à manger pour le vieux sage. Brise et Neige se rassemblèrent cérémonieusement, à genoux devant la cheminée, et Cerf s’assit dans un fauteuil. Nerveusement, Pic tendit un verre d’eau fraîche, un bol de soupe, quelques tranches de pain et du fromage à leur prestigieux invité et s’agenouilla à côté de sa femme et sa fille. Ils attendaient religieusement que Cerf prononce les premières paroles. Ils tentaient de rattraper le manque d’étiquette de leur première rencontre. Cerf venait d’avoir un contact direct et prolongé de plusieurs jours avec un ou plusieurs Mémoires. Ses prochaines paroles seraient probablement emplies d’une sagesse infinie. Pic avait attendu ce moment avec impatience.

-Est-ce que vous avez du sel ? demanda enfin l’oracle, après avoir trempé ses lèvres dans la soupe.

-Pardon ? s’étonna Pic.

-Pour la soupe, elle est bonne, mais elle n’est pas assez salée, se plaint Cerf.

Alors que Pic cherchait, en vain, à cerner le comportement étrange de son prestigieux invité, Brise ramena le sel. L’oracle en saupoudra calmement sa soupe et débuta une lente dégustation. Il semblait vouloir profiter de chaque bouchée, chaque gorgée, alors que les mets présentés étaient pourtant des plus simples. Il ignorait ostensiblement ses hôtes qui le regardaient attentivement dans une position qui semblait de plus en plus inconfortable. Les genoux de Pic souffraient sur le sol dur. Feignant de ne les remarquer que maintenant, l’oracle se joua d’eux :

-Qu’est-ce que vous faites dans cette position, enfin ? D’où vous viennent ces manières ? Ce sont les prêtres de Discipline qui vous apprennent ça ? railla-t-il.

Pic n’y comprenait rien. Était-il en train de plaisanter ou devaient-ils interagir avec lui plus familièrement ? Brise trancha la question pour lui. Elle prit Neige dans ses bras et s’installa avec elle dans le canapé. Pic fit de même après quelques hésitations. La familiarité de l’oracle le dérangeait. C’était quelqu’un de très important dans l’Union et ils ne pouvaient pas se permettre de le froisser. L’étiquette leur permettait d’être certain du comportement à adopter. En l’envoyant ainsi balader, l’oracle les exposait à ses caprices et ses humeurs.

-Bien, maintenant que nous sommes tous bien installés, je vais pouvoir vous expliquer ce que les Mémoires attendent de vous.

Pic mit sa réserve de côté. Cela faisait maintenant une semaine qu’ils attendaient des réponses. Ils allaient enfin les avoir. Sa curiosité prenait le pas sur sa prudence.

-Il m’a fallu un moment avant de retrouver le contact. Le processus de synchronisation n’est pas évident, mais, lorsque j’y suis parvenu, c’est Sobre qui s’est imposé à moi, raconta Cerf. Pendant un court instant, je n’ai fait qu’un avec ses pensées et c’est là qu’il m’a fait part de ses plans pour vous, de sa prophétie. Si je devais l’exprimer oralement, cela devrait donner quelque chose comme ceci.

L’oracle se mit alors à parler dans une langue inconnue et pourtant familière à Pic. La prophétie fut courte, mais chaque mot résonna avec force dans la pièce. Pic sentait que c’était un moment important, un moment qui changerait probablement leurs vies. Il en avait toujours été ainsi dans les mythes et les légendes. Les prophéties étaient des projections des pensées des Mémoires. Seul un oracle était capable d’en supporter l’entière vision. Les prophéties avaient valeur de vérité car la volonté des Mémoires prenait toujours forme.

Cerf ne semblait pas donner signe de vouloir leur traduire ce qu’il venait d’énoncer, comme s’ils avaient pu comprendre par eux-mêmes. Brise finit par l’y pousser :

-Excusez-nous, mais, qu’est-ce que cela signifie ? Je n’ai jamais entendu cette langue.

- C’est normal. Ce n’est pas une langue que l’on apprend à n’importe qui, expliqua-t-il avec arrogance. On ne l’utilise qu’entre prêtres et loin des oreilles indiscrètes. Elle est sacrée et infiniment plus complexe que la nôtre, mais c’est le seul outil que l’on possède pour transcrire oralement les prophéties.

-Je vais tenter une transcription pour vous, se proposa l’oracle.

Cerf réfléchit quelques instants à la formulation et s’exprima enfin :

-« Brise en est la créatrice, Pic en est le gardien, Vérité en sera la maîtresse. »

Neige sentait que la phrase était importante pour les adultes, mais ne comprenait pas pourquoi. La phrase était courte et ne faisait pas beaucoup de sens à Pic et visiblement pas plus à Brise.

-De quoi parlent-Ils ? interrogèrent-t-ils, presqu’à l’unisson.

-Une prophétie est une projection d’une infinie complexité. Si nos projections étaient des carrés, les leurs seraient des fractales. Je vous ai donné une idée de la structure principale, mais laissez-moi maintenant le temps d’entrer dans quelques détails qui me sont apparus clairs, commença-t-il.

Il tourna son attention vers Brise en la regardant droit dans les yeux et continua ses explications:

-Dans la première partie de la prophétie, « Brise créatrice » signifie, entre autres, et soyez en certain, que vous êtes enceinte, car les Mémoires l’ont ainsi voulu. Vous accoucherez dans neuf mois. Pendant cette période, Pic a été désigné comme étant votre « gardien ». Il devra prêter serment de vous protéger, vous et votre engeance.

Brise ne semblait pas apprécier ce dernier point. Elle rendait à l’oracle le regard qu’il lui lançait et celui-ci finit par détourner le sien, ramenant son attention à l’ensemble de la famille.

-Vous devrez aussi tous les trois garder le secret sur cette prophétie, tant que Brise sera enceinte. La Vérité ne pourra apparaître avant la naissance, mais je ne saurais vous expliquer exactement comment ni pourquoi. La troisième partie de la prophétie n’est pas encore détaillée. Elle est floue et imprécise. Le futur est encore à projeter par les Mémoires, expliqua-il au couple. Toutefois, on peut imaginer que votre enfant aura un rôle important à jouer en tant que servante de Vérité.

Pic avait beaucoup de mal à saisir tout ce que les déclarations de l’oracle impliquaient. Il allait devenir père ? Brise aussi était sceptique :

-Je ne veux pas remettre en question vos paroles, mais nous ne souhaitions pas avoir de second enfant pour l’instant. Il n’est biologiquement pas possible que je sois enceinte.

En effet, Pic était temporairement stérile. C’était une procédure usuelle dans un couple afin d’éviter les naissances non autorisées. Ils y avaient particulièrement fait attention après la naissance de Neige. Même si celle-ci était une agréable surprise, elle n’en avait pas moins été une surprise. Ils ne souhaitaient pas reproduire leurs erreurs de jeunesse. Pic s’était chargé des mesures de contraceptions pour eux deux. Toutefois, Brise, elle, pouvait toujours avoir un enfant… Pic ignora cette pensée. Il ne voulait même pas imaginer cette éventualité. Brise et lui étaient dans une relation exclusive et il lui faisait confiance. Il reporta son attention sur l’oracle.

-Libre à vous de douter des Mémoires, mais vous allez toutefois devoir respecter leurs ordres, Brise, tança Cerf. Vous allez accoucher dans neuf mois, que vous y croyez ou non. Les directives de l’Union à ce sujet sont claires. La naissance et la grossesse doivent être gardées secrètes. Brise est donc assignée à domicile dès à présent. Rien ne doit lui arriver. Vous devrez continuer vos activités habituelles sans lever de soupçons dans votre entourage. Pic est chargé de vous garder. Avez-vous des questions ?

Pic en avait beaucoup trop que pour savoir toutes les formuler et il n’osait imaginer toutes celles qui devaient passer dans la tête de sa femme.

-Pourrait-on avoir des explications plus claires ? On devrait garder notre enfant secret ? Pourquoi ? Sera-t-il en danger ? Serions-nous déjà en danger ? Qu’est-ce que vous nous cachez ? Bon sang, je ne suis pas une enfant à qui l’on donne des ordres sans donner d’explications, s’emportait Brise.

-En ce qui vous concerne, vous aurez bien rapidement toutes les réponses à vos questions, ne vous inquiétez pas. C’est même vous qui avez été directement choisi par l’Union. Que la prophétie débute par votre nom en est la preuve. Vous pouvez en être fière, félicita Cerf. Vous comprendrez tout en temps et en heure. Je ne sais vous expliquer ce que moi-même je ne comprends que partiellement. Je réitère, libre à vous de ne pas faire confiance à l’Union, mais vous devez obéir. C’est un ordre direct.

-Vous n’arrêtez pas de parler d’obéir, mais à qui ? Tous les Mémoires se sont vraiment rassemblés pour décider de la naissance de notre enfant ? N’est-ce pas un peu exagéré comme attention ? Et si c’était bel et bien le cas, pourquoi tout ce secret ? Vous pourriez nous emmener directement à l’Élysée s’il y avait le moindre danger. Pourquoi nous avoir choisi nous ? Pourquoi avoir choisi cet endroit ? s’écriait-elle.

Brise scrutait les réactions de l’oracle, mais il ne laissait rien transparaître. Pic n’avait jamais vu Brise aussi nerveuse. Après avoir pris un temps de réflexion, Cerf finit par succinctement répondre :

-C’est un ordre direct de Sobre dont je suis l’oracle. Je ne peux vous en dire plus. Je vois que vous ne semblez pas comprendre l’importance de la situation. Je vais devoir vous demander de jurer sur l’Union de respecter ce qui vous a été demandé, afin d’assurer votre sûreté.

-Et si on refuse ? le défia Brise.

-Nous n’allons pas refuser, intervint alors Pic.

Sa propre réaction l’avait surpris. Il avait regardé l’échange mouvementé entre l’oracle et sa femme sans rien dire, mais il se devait lui aussi d’émettre son avis. Brise n’était pas la seule à décider. Pic aussi, avait son mot à dire. Brise lui lança un regard noir.

-Maman, tu me fais mal, se plaignit Neige. Lâche moi.

Brise tenait sa fille par les poignets et elle les avait soudain serrés. Elle relâcha son étreinte. Neige bondit du divan et fusa aussitôt dans sa chambre. Elle n’avait pas l’habitude de voir ses parents se disputer, Pic non plus. Il préférait éviter les conflits et se rangeait généralement à l’avis de sa femme. L’oracle remarqua que la tension venait de monter d’un cran.

-Je vais vous laisser quelques instants pour discuter ensemble. Je suis certain que vous saurez faire preuve de lucidité, affirma Cerf.

L’oracle se retira alors de la pièce. Le couple se faisait face à face. Pic soutint le regard de sa femme avec détermination. Il l’estimait énormément et la considérait beaucoup plus intelligente que lui. Toutefois, son scepticisme allait trop loin. Ils devaient obéir à l’Union. Qu’ils ne connaissent pas l’entièreté des desseins d’un de ses représentants ne justifiait pas la dissidence. Il prit une inspiration et son courage à deux mains.

-Pourquoi remets-tu en question ce que nous ordonne Cerf ? L’Union ne nous a-t-elle pas apporté tant de bonnes choses jusqu’ici ? D’où te vient cette si grande méfiance ? Je sais bien que tu n’as jamais été une croyante fervente comme moi, mais c’est une prophétie, ce sont des ordres qui nous viennent des Mémoires. On ne peut pas les ignorer, s’exclama Pic.

-Tu t’écoutes un peu ? À t’entendre, on devrait faire confiance à n’importe quel étranger qui s’introduirait chez nous au nom des Mémoires. Cet homme n’est pas un oracle, c’est un charlatan, Pic. Tu sais aussi bien que moi que les oracles ne traînent pas aux frontières de l’Union, sauf dans les contes pour enfants. Je ne t’ai rien dit jusqu’ici. Je ne voulais pas remettre ta foi en question, mais je ne pense pas que cet homme soit digne de confiance. Il nous en cache beaucoup trop et la moindre de ses explications apportent plus de questions que de réponses ! s’énervait Brise.

Pic n’appréciait pas la voir perdre son sang-froid. Il avait espéré qu’ils puissent se mettre d’accord et réfléchir ensemble à la situation.

-Je comprends tes doutes, tempéra Pic. Je les partage aussi. Mais, tu as bien vu comme moi qu’il est resté presque une semaine sans boire ni manger, qu’il s’est rétabli en moins d’une nuit de ce qui aurait pu être fatal à un homme de son âge. Seul ceux qui redescendent de l’Élysée sont capables de ce genre de prouesses.

Ils se regardèrent. Ils ne savaient tous les deux plus quoi penser. Un silence long et pesant s’installa. Pic avait toujours eu beaucoup de mal à lui tenir tête. Il fallait trouver une solution à cette impasse.

-Brise, si nous n’arrivons pas à communiquer calmement, je pense qu’il faudrait recourir à une communion, dit-il le plus calmement possible.

La communion était un processus de projection qui impliquait plusieurs individus. Chaque individu projetait et simultanément visionnait ce que les autres projetaient. Si chacun laissait libre cours à ses réflexions, sans chercher à les contrôler ou les ordonner, les différentes projections entraient peu à peu en résonance jusqu’à devenir identiques. Dans ce contexte, Pic espérait pouvoir utiliser cette méthode pour trouver un terrain d’entente avec sa femme. S’ils projetaient tout deux ce qu’ils pensaient être la bonne décision à prendre, ils devraient finir par s’accorder, espérait Pic. Le procédé était peut-être extrême, mais ils y avaient déjà eu recours par le passé pour résoudre leurs rares conflits.  

Brise soupira :

-Soit, même si tu sais que j’ai horreur de ne pas contrôler ce que je projette, s’exaspéra-t-elle.

Faisant fis des défiances de Brise, Pic commença à se concentrer. Il prit de grandes inspirations et ferma les yeux. Il s’installa confortablement et s’ancra en se concentrant sur la sensation de sa puce neuronale qui communiquait avec le reste de son corps au fil des pulsations nerveuses fourmillant dans tout son corps. Il vida son esprit de toutes pensées parasites et attendit que Brise soit prête.

Il attendait patiemment, calmement.

Le temps passait, mais Brise ne semblait pas le rejoindre. Il ouvrit les yeux, brisant l’état méditatif nécessaire à la communion qu’il venait de construire. Il vit sa femme les yeux fermés, crispés, incapable de se calmer. Pic se résigna. L’idée était la bonne, mais ils ne sauraient pas la mettre en application aujourd’hui. Il faudrait laisser la tension se calmer et le temps faire les choses.

-C’est bon Brise, arrête toi, abdiqua Pic.

Elle soupira. Même s’il ne pouvait communier, il fallait toujours prendre une décision. On ne faisait pas attendre un oracle. Pic finit de se convaincre lui-même et s’affirma devant Brise :

-Que tu le veuilles ou non, je compte jurer sur l’Union. Je ne peux pas, en mon âme et conscience, courir le risque de désobéir aux Mémoires. C’est ma décision, tu ne peux pas m’en empêcher, exactement comme je ne peux t’y forcer. J’espère que tu respecteras mon choix. Tu seras celle qui gardera la tête froide et moi, j’obéirai. Ainsi, si tu penses que Cerf se joue de nous, tu pourras nous protéger, proposa Pic. Je ne vois pas d’autres alternatives.

Brise le contemplait, fatiguée. Elle n’avait jamais réellement pu comprendre la foi de Pic. Cela n’avait jamais réellement posé de problèmes jusqu’à présent. Même lorsqu’il s’était agi de l’éducation de Neige, Pic n’avait jamais imposé ses croyances à qui que ce soit, mis à part lui-même. Il pensait que les préceptes de l’Union devaient s’accepter en pleine conscience et en toute bonne volonté. C’est comme ça qu’il avait forgé sa foi en l’Union et c’est sa foi qui l’animait dans cette confrontation.

-Très bien, asservis-toi, déplora-t-elle. Je garderai un esprit critique pour nous deux. Je te laisse t’occuper de notre « invité ».

Cette demi-victoire avait un goût amer pour Pic. Ils partageaient les mêmes inquiétudes, mais pas leur réaction. Brise ne le comprenait pas et cela le blessait. Brise se leva alors, faisant mine de s’en aller, mais Pic l’en empêcha.

-Où vas-tu ? lui demanda-t-il, plaintif.

-Je vais me changer les idées et travailler. J’ai pris du retard sur les commandes. Il n’y a pas que toi, Neige et l’Union dans ma vie, Pic, dit-elle, plus sèchement qu’elle ne l’aurait voulu.

Elle passa en trombe devant l’oracle qui attendait dans le couloir et descendit les escaliers. Pic et Cerf entendirent la porte coulisser et se refermer. Elle s’était enfermée dans son refuge, la salle de projection. Pic était seul face à l’oracle. Il n’aurait pas le soutien de sa compagne, mais au moins, elle ne l’empêcherait pas de prêter serment.

-J’imagine que ça veut dire qu’elle refuse ? soupira le vieux sage. Et vous ? Qu’avez-vous décidé ?

-Je vais jurer sur l’Union, affirma Pic d’un ton grave.

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Zoju
Posté le 03/05/2020
Salut ! Après avoir relu ton chapitre 1 (on comprend bien mieux la projection et Le visionnage), j’ai relu ce chapitre et je dois dire qu’il est beaucoup mieux. Je ne me souviens plus très bien de ce que j’avais écrit, mais je me souviens que j’avais eu du mal à comprendre les émotions de Pic. En tout cas, ici on les ressent très bien. Je trouve aussi que j’ai eu plus de facilité à le lire. Le fait de diviser ton ancien chapitre en deux permet de rentrer plus en profondeur dans ce qui se passe. Cela permet aussi de ralentir un peu l’action qui je trouvais dans l’ancien chapitre allait très vite. En tout cas courage pour la suite. :-)
Capitaine
Posté le 03/05/2020
Merci pour le commentaire, je n'avais pas été satisfait du tout par le premier jet et ça a été difficile de mettre le doigt qui ce qui n'allait pas, mais décrire ce qu'était concrètement le visionnage m'a pas mal aider à débloquer le récit et pouvoir mieux décrire :) Les prochains chapitres devraient arriver rapidement, ils sont déjà en partie écrit du coup ^^ Merci de me lire en tout cas, ça me fait plaisir :)
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