Lors la guerre des gobelins, deuxième bataille des guerres lemniscates, les Sept constatèrent les limites des nouvelles créatures offertes par Nunn en comparaison de la puissance des dragons. Après la victoire d’Abath-Khal, les Sept se réunirent lors de leur premier retour sur le continent du bouclier-monde. Tous désiraient renforcer les pouvoirs de leurs hérauts les jugeant trop faibles pour guider leurs bannières.
Alors les Sept convinrent d’offrir sept présents magiques à leurs favoris. Ils donnèrent donc tous une arme offensive, une arme défensive, un instrument de musique, un outil, un équipement de navigation et un objet du quotidien.
Au début, les représentants emblématiques des différentes races arboraient fièrement les artefacts, se servant des ceux-ci pour faire basculer le cours d’une bataille ou améliorer le quotidien de leurs semblables. Mais de grands affrontements en embuscades, d’échauffourées en razzia, d’intrigues de cours en convoitises les présents divins furent dérobés, cachés ou perdus.
« La légende des sept présents des Sept »
extrait de l’Encyclopedia Gnomnica
Gal était fourbu. Après avoir honoré cinq de ses femelles comme chaque soir, il n’aspirait plus qu’au repos du guerrier. Sa mainmise sur le Sud-Est du croissant de l’Orcania s’affirmait chaque jour un peu plus, mais les efforts que cela nécessitait épuisait le puissant capitaine pourpre. Il s’endormit donc rapidement du sommeil du juste.
Son esprit navigua tout d’abord dans les limbes, à la frontière du monde réel. Puis l’oniromancien commença son voyage au pays des songes en franchissant la porte secrète dont il possédait la clef. Une intuition le guidait, l’inspiration du Maître, la lumière d’Abath-Khal. Pour lui transmettre ses messages, le dieu de la guerre figeait le temps et il guidait Gal dans les méandres du bouclier-monde pour lui indiquer ses objectifs. Voilà cinquante années que le capitaine pourpre se trouvait systématiquement transporté au même instant. A chaque fois, le premier fils de Nunn lui montrait un nouvel élément nécessaire pour arriver à cet instant, la reprise des hostilités dans les meilleures conditions possibles.
Encore une fois, Gal se retrouvait dans cet instant au cœur la bataille. Il avait erré des temps infinis avant de découvrir les semi-orcs dissimulés à Udgog, et plus encore pour constater leur présence sur tout le Sud-Est du croissant de l’Orcania. Il avait plus aisément trouvé le tunnel reliant son village à Muggulor grâce aux cartes présentes dans le bureau de Borg, son ingénieur militaire. Le chef de guerre ne comprenait pas pourquoi il se trouvait encore ici, à cet instant. N’avait-il pas accompli toutes les tâches que lui avait assigné Abath-Khal ?
L’oniromancien constatait que ses actes changeaient l’avenir car l’instant au cœur de la bataille avait changé. Son statut avait changé également. Sur son épaulière, il arborait les quatre griffes rouges, signe que le roi Orroko l’élèverait bientôt au rang de général. Dans sa citadelle surplombant la passe des montagnes noires, ses soldats gisaient à terre. Pourtant aucune trace de combat apparent n’expliquait cette situation. Tous ces orcs s’étaient-ils endormis ou pire avaient-ils été empoisonnés ? Le chef de guerre comprit enfin pourquoi aucun membre de son état-major ne l’entourait dans ce combat. Il fallait épargné les éléments utiles pour le futur. Pour en être certain, le capitaine pourpre rejoignit donc le fort mitoyen et constata la même hécatombe. Le dieu de la guerre désirait ce sacrifice. Quel était le but caché ? Comment Gal pouvait-il survivre s’il demeurait seul fac à l’armée elfe ? Il devait se ménager une porte de sortie. Soudain, le vent siffla dans cet instant figé.
« A Udgog ! Salle … trésor ... Udgog. »
Sans mot dire, l’orc se mit en chemin. Pour parvenir à son village, l’oniromancien devait gravir le piton accueillant Ubed, puis de ce bourg rejoindre Erzog avant d’atteindre Udgog. L’ascension du versant s’effectua sans aucun problème apparent. Dans le monde des songes, dans cet instant figé, Gal ne ressentait ni fatigue, ni faim. Aucun obstacle ne s’avérait infranchissable. Il n’avait besoin que de temps pour parvenir à ses fins, et ici, le temps était emprisonné. Arrivé au village promontoire, le capitaine pourpre découvrit la présence du prince héritier du roi Orokko, le général Yashan. Ce nid d’aigle offrait un poste d’observatoire idéal pour scruter l’évolution des combats et lancer une éventuelle charge de soutien. Surprenamment, son état-major ne comportait aucun haut dignitaire de l’Orcania. Les chefs de guerres se trouvaient-ils tous dans le tumulte de la bataille et dans les tours dévastées ? Sans doute. Ce pleutre de Yashan restait le seul dirigeant en retrait, esquivant la fureur de la guerre. Si le roi Orroko tombait au combat avec ses principaux généraux, personne ne serait en capacité de s’opposer à la montée de Yashan sur le trône. Était-ce là l’objectif d’Abath-Khal ? Mettre un couard à la langue aussi fourchue qu’un gnome à la tête de l’Orcania ! Alors, que capitaine pourpre s’apitoyait sur l’avenir potentiel du royaume orc, le sifflement du vent le rappela à l’ordre.
« A Udgog ! Salle … trésor ... Udgog. »
Abath-Khal cherchait à lui transmettre un message. Profitant de l’absence d’essoufflement dans le monde des rêves, Gal courut jusqu’à Udgog en passant par Erzog en empruntant la route des crêtes, le chemin le plus direct. En effet, il n’avait nul besoin d’évoluer à couvert des arbres dans cet instant figé. Techniquement, Gal flottait plus qu’il ne courait, mais le trouble de l’oniromancien ne provenait pas de ce déplacement anachronique même si cela y contribuait. Les pas de Gal ne produisaient aucun son. L’instinct de prédateur de l’orc se trouvait désorienté. Dans cet instant figé, il n’identifiait aucun bruissement dans les feuillages, aucun oiseau dans le ciel, aucune odeur dans l’atmosphère. Ce silence l’assourdissait. Il cria de toutes ses forces sans qu’aucune syllabe ne parvint à sortir de sa bouche. Le vent souffla pour le rappeler à l’ordre.
« A Udgog ! Salle … trésor ... Udgog. »
Gal arriva enfin à sa citadelle d’Udgog. A priori, Borg parviendrait encore développer le système défensif du bastion. Le moment n’étant cependant pas à la flânerie et la contemplation de cette nouvelle architecture, la capitaine pourpre fonça donc à la salle du trésor. La chambre forte se trouvait à l’étage du donjon. En concertation avec son état-major, le chef de guerre oniromancien n’avait pas commis comme le roi Orroko l’erreur d’enfouir son butin dans les sous-sols du château. Le premier nain venu aurait été en capacité de dévaliser un tel endroit. Certes, Udgog contractait actuellement un accord bénéfique avec la famille des Marteaux d’Airain, mais toute alliance ne pouvait qu’à terme connaître la rupture. Étant donné la cupidité maladive des créatures de l’inframonde, la prudence était apparue comme la meilleure des conseillères.
Gal gravit l’escalier de pierre en colimaçon. Une fois sur le seuil du premier étage, une sensation étrange le perturba. Un bruit puissant et régulier résonnait dans cet instant figé. Par Abath-Khal, comment était-ce possible ?Les deux gardes de faction devant l’entrée restaient inertes. L’oniromancien tendit l’oreille. Dans cet instant figé et silencieux, il entendait la clameur de quelque chose de métallique dans la salle du trésor. Il poussa la lourde porte de fer et pénétra dans la chambre forte. Dans cet instant figé, le chef de guerre découvrit flottant dans les airs un marteau de forgeron. Et dans cet instant figé, l’outil refusait l’immobilité et frappait des morceaux de charbons qui se transformaient peu à peu en diamant avant de revenir à leur état initial.
La perplexité gagna Gal. Était-ce là le message d’Abath-Khal ? Que voulait le Maître que l’oniromancien accomplisse ? Le chef de guerre n’avait jamais entendu parler d’un objet aussi prodigieux ! D’ailleurs, si une créature possédait un marteau capable de transformer le charbon en diamant, elle dominerait le bouclier-monde. Soudain, le capitaine pourpre pensa au nom clan du roi des nains, le clan des diamant-charbon. Devait-il partir en guerre contre ces nains ? Non, impossible, l’instant figé montrait le jour de la reprise des guerres lemniscates. Or, l’Orcania attaquait clairement les troupes elfes dans la passe des montagnes noires. Le martèlement de l’outil s’intensifiait jusqu’à provoquer une migraine au puissant orc. Au bord de l’évanouissement il se réveilla en sursaut.
Assis dans son lit, les yeux perdus dans le vague, le souffle court et trempé de sueur, Gal tentait de se remémorer son expérience dans les limbes. Si ses actions portaient leurs fruits, lui, le petit capitaine du misérable poste avancé de Udgog deviendrait bientôt général. Mais il lui fallait pour cela trouver ce marteau magique dont il n’avait jamais entendu parler. Ou bien conquérir dans l’inframonde le territoire du clan des diamant-charbon. Quel nouveau message Abath-Khal cachait-il donc dans ce songe ? Une des trois femelles qui partageait sa couche se réveilla, sans doute à cause de l’agitation de l’orc. Elle le saisit par les épaules et entreprit un massage pour le calmer. Le massage se transforma en caresse, puis les caresses en baisés. Gal décida de remettre au lendemain matin ses interrogations.
Aux premières lueurs du jour, le capitaine pourpre rendit visite à son ami, Borg. Malheureusement, celui-ci ne fut pas en capacité de l’aider dans sa quête. L’ingénieux ingénieur accumulait depuis quelques années un maximum de livres, malheureusement celui-ci ne trouva rien de probant dans ses précieux volumes. La culture de l’oralité au sein de l’Orcania constituait un frein à la transmission.
Gal connaissait parfaitement la personne à solliciter pour obtenir une meilleure réponse. Il s’agissait de Sarlac, le prêtre-sorcier, mais le chef de guerre rechignait à aller l’interroger. Certes, le représentant religieux d’Abath-Khal possédait la connaissance de tous les contes et légendes. Cependant il détestait le capitaine d’Udgog parce que son autorité spirituelle avait été mise à mal par le charisme du despotique oniromancien. En prétendant être en contact direct avec le dieu de la guerre, ce qui était en partie vrai, Gal avait réussi le tour de force de réduire l’utilité du prêtre-sorcier au seul domaine de la thaumaturgie. Et l’orc-médecin n’avait pas obtenu le soutien de son ordre malgré ses complaintes. Gal n’avait que peu goûter ces protestations qui pointait le doigt sur l’activité d’Udgog et risquait à terme d’irriter le tout puissant roi Orroko.
Tout en marchant vers l’habitation du prêtre-sorcier, le chef de guerre pensa qu’il avait bien fait de suivre le conseil de Borg. L’ingénieur militaire avait retenu le bras de son ami lorsque celui-ci avait voulu égorger son opposant. Il aurait été dommage d’éradiquer d’une simple lacération tant de savoir. Même s’il détestait cela, Gal marchanderait avec Sarlac pour obtenir des réponses fiables. L’orc pénétra dans la maison sans la moindre préséance.
« Bonjour, Sarlac ! Rrrrr, comment vas-tu ? » demanda le capitaine pourpre avec un sourire forcé.
« A ton avis ? Par Abath-Khal, tu m’as réduit à la simple fonction de médecin tout juste bon à apposer un cataplasme. Dans toute l’Orcania, les prêtres-sorciers sont écoutés et respectés à part dans ce misérable coin du bout du monde ! Comment pourrais-je aller ? » Le vieux druide affichait sa mine avinée, signe de sa déchéance.
« Rrrrr, ne prends pas ce ton aigri, mon vieux Sarlac ! Si je viens te voir, c’est que j’ai besoin de toi. »
« Tu auras mis le temps pour trouver mon logement ! »
Gal s’avança en grognant. Il planta son regard hypnotique dans celui du vieil orc en choquant leurs deux fronts. Une tension animale s’abattit dans le petit gourbi. Le mâle dominant commença à tourner autour de sa proie.
« J’ai épargné ta vie ! » feula le chef de guerre. « Rien que pour ça, tu me dois une reconnaissance éternelle ! Profite de ma main tendue au lieu de cracher ton venin comme une vieille harpie décatie ! »
« Pardonne-moi, Gal l’oniromancien. Que puis-je pour toi ? » s’excusa Sarlac dans un mélange d’ironie et de contrition comprenant qu’il devait saisir cette chance. Il se renfrogna sur lui-même, les oreilles baissées en signe de soumission. En signe de détente, Gal recula de quelques pas, mais il ne put s’empêcher de continuer à tourner autour du prêtre-sorcier.
« Rrrrr ! Abath-Khal m’a parlé en rêve cette nuit. J’ai besoin de ton savoir de conteur. Rrrrr ! Que peux-tu me dire sur le clan des diamant-charbon ? »
« Rien que tu ne saches déjà. Ce clan est le plus puissant de l’infra-monde. Il détient d’ailleurs la couronne de fer des rois nains. »
« Rrrrr ! Au-delà de ces généralités, ne connaîtrais-tu pas une légende sur leur compte. Par exemple, d’où vient leur nom ? » tempêta Gal.
« Par Abath-Khal, oui, je me souviens d’un verset. C’est lointain, mais il faut dire que l’histoire naine ne passionne pas les guerriers orcs.
A son héraut du plus haut rang,
Dmor-Khal offrit un somptueux présent.
Un marteau magique au pouvoir puissant,
un outil qui changeait le charbon en diamant.
C’est ainsi que le premier clan on nomma,
en l’honneur du fabuleux marteau qui le forgea.
« Rrrrr. Crois-tu que ce marteau ait réellement existé, Sarlac ? »
« Ma foi, je ne sais que te répondre, Gal. N’as-tu jamais entendu parler de la légende des sept présents des Sept ? »
« Rrrrr ! Si, bien entendu, mais c’est une histoire pour orquillons. »
« Le crois-tu vraiment ? Pourtant, le roi Orroko ceint la légendaire épée de Patraocla, capable de trancher toutes les lames. Elle possède étrangement le même pouvoir que l’épée de la légende des sept présents des Sept. Et le trésor de Ladin regorge d’objets fabuleux dont on a oublié le pouvoir. Les sept présents des Sept sont-ils une légende ou bien les créatures du bouclier-monde les ont-ils négligés et oubliés ? »
« Rrrr ! Tu penses donc qu’un tel marteau magique existe ? Je dois attaquer le clan des diamant-charbon pour m’en emparer ! »
« Bien sûr que non ! Si une créature possédait un tel outil, nous le saurions car elle serait riche à foison. Ce marteau est soit caché, soit égaré. Mais il y a peut-être un moyen de le retrouver. La légende des sept présents des Sept parle d’une boussole capable de retrouver les autres artefacts. »
« Rrrrr ! Sais-tu où je pourrais trouver cette boussole ? »
« Malheureusement non. Mais, Abath-Khal soit louer, je sais où commencer nos recherches, dans la salle du trésor de Ladin. C’est indubitablement en ce lieu que nous aurons le plus de chance de trouver des objets légendaires. »
« Rrrrr ! Je te remercie pour ta coopération Sarlac. Tu n’auras pas à faire à un ingrat. Nous irons ensemble à Ladin et je te réintègre immédiatement dans mon état-major ! Cette nuit, dans mon rêve, je ne t’ai pas vu périr. Le dieu de la guerre te pressent à mes cotés pour guider l’Orcania à la victoire ! »
Je suis contente de retrouver Gal. Ça fait si longtemps qu'on ne l'a pas vu que j'ai oublié ce qu'il était en train de faire ? Le rappeler ici peut-être ?
La première partie est sympa quand il parcourt le chanp de bataille du premier jour des guerres lemniscates. Tu pourrais ajouter davantage de descriptions. N'est-il pas curieux de voir contre qui il se battra ? Après tout, il ne sait pas (encore) qui est l'ennemi de qui ?
J'ai l'impression que cette quête du marteau fait un peu quête annexe d'un jeu de rôle quand untel te demande d'aller chercher une épée magique dans une contrée bidule. En quoi Gal a soudain besoin de ce marteau ? (Surtout qu'il est peut-être légendaire ?)
On progresse lentement. Je m'attends toujours à ce moment de renversement des échiquiers, qu'il se passe un truc vraiment inattendu qui redistribue les cartes tout bientôt ?
Mes notes de lecture
"Après avoir honoré cinq de ses femelles comme chaque soir, il n’aspirait plus qu’au repos du guerrier"
> Dans la société orc que tu décris, les femmes sont assignées à la reproduction tandis que les males sont forcés à être guerriers. Si Gal se pose des questions sur ce système, il peut être intéressant de le faire homosexuel (cf notre discussion précédente), même refoulé, car cela pourrait avoir un impact fort sur l'histoire. Ses aspirations profondes pourraient être différentes de celles que celles assignées à la naissance par son sexe (s'il doute du bien fondé de la guerre par exemple, s'il réussit à comprendre le dessein caché des dieux d'organiser ces guerres [la soif de sang des dieux ? Leur distraction face à leurs sacrifices vains ? Il pourrait par exemple s'immiscer dans la vision du dieu de la guerre et découvrir leur secret ? L'origine de ces jeux ?] S'il souhaite changer son destin ?).
(Ce n'est qu'une idée comme ça, pour prolonger notre conversation de la dernière fois.)
"s’il demeurait seul fac à l’armée"
> Typo
"ni fatigue, ni faim"
> Pas de virgule entre ni ni (si je dis pas de bêtises !)
"Alors, que capitaine pourpre s’apitoyait sur l’avenir"
> Alors que le ?
"aucun oiseau dans le ciel,"
> Ça se pourrait s'ils étaient figés en plein vol non ?
"A priori, Borg parviendrait encore développer le système défensif du bastion."
> Phrase bizarre
"Le moment n’étant cependant pas à la flânerie et la contemplation"
> Je remettrais "à" : "et à la contemplation"
"Dans cet instant figé"
> tu répètes souvent cette expression
"Et dans cet instant figé, l’outil refusait l’immobilité"
> Encore une fois phrase suivante
"Soudain, le capitaine pourpre pensa au nom clan du roi"
> du clan ?
"les caresses en baisés."
> baisers
"Malheureusement, celui-ci ne fut pas en capacité de l’aider dans sa quête. L’ingénieux ingénieur accumulait depuis quelques années un maximum de livres, malheureusement"
> 2 malheureusement très proches
"Comment pourrais-je aller ?"
> Comment pourrais-je aller bien ? (J'ai l'impression qu'il manque un truc)
Au plaisir de lire la suite 🙂
La partie où l'on suit Gal dans son rêve est très bien amenée. On imagine bien le décors complètement figé et silencieux, avec pour seul bruit le vent et ce fameux marteau. Très belle formule d'ailleurs: "refusait l'immobilité". Très bien trouvé.
L'exploration d'une scène du futur est un bon filon, c'est efficace.
Ce chapitre a de plus le mérite d'introduire une nouvelle quête, du coup on sait vers quoi va tendre l'histoire de Gal à présent.
La confrontation entre Gal et le sorcier est également bien écrite. ( à part peut-être le terme "l'ingénieux ingénieur"^^, à moins que ce soit voulu)
Sinon, "l'ingénieux ingénieur", sur le coup je trouvais la sonorité sympa. A voir à la relecture.