Constatant que les présents des Sept étaient futiles,
Batum-Khal, le dieu des sciences voulut faire un cadeau utile.
Il confectionna un sac moins grand qu’une sacoche
mais l’objet contenait un univers de poche.
Cependant les elfes ne surent comment ce présent employer.
Ainsi, la bourse magique par tous fut négligée.
Comme nombre des sept présents des Sept, elle plongea dans l’oubli.
Et jamais plus sur le bouclier-monde on ne la revit.
Extrait du poème « Les sept présents des Sept »
Au petit matin, Ome se réveilla avec la bouche pâteuse signe que sa nuit avait été courte et agitée. Il se savait attendu par le grand chambellan pour préparer la cérémonie d’accueil du prince Hector. Rapidement, le garçon se toiletta et enfila sa livrée bleu ciel et or aux couleurs de la famille du baron Ugmar. Ugmar, le grand dignitaire qui ne tenait pas sa promesse de lui donner des nouvelles de sa mère ! Le conseiller principal du roi lui cachait que Fame était enceinte. Ome se découvrait donc à présent un objectif personnel en plus de sa mission d’espionnage du prince exotique. Au petit déjeuner, l’attentionnée Cléandre proféra une multitude de conseils à son protégé et ne put s’empêcher de rectifier sa mise.
Ome s’étonnait de la nécessité de sa présence pour la cérémonie protocolaire d’accueil de représentants d’une grande puissance. Mais Slymock s’était clair sur ce point. Dans la grande salle d’apparat, le roi Roll recevait dans le plus grand raffinement la princesse dryade Epiphone. Le dernier né de Nunn se trouvait à côté du maître espion, à une dizaine de rangs du grand chambellan parmi ses partisans de celui-ci. C’était apparemment le seul elfe qui tolérait sa proximité. Mais pourquoi diantre le baron Ugmar sollicitait-il sa présence ?
L’humilité des invités surprit Ome. Elle dénotait en comparaison du faste affiché par la cours elfe présente au grand complet. La suite de la bannière de Génoas-Khal apparaissait modeste tant en nombre qu’en apparence. La princesse dryade portait une simple robe de lin blanc avec une cordelette portant une bourse en guise de ceinture. Un enfant de l’âge de Ome la suivait un pas en arrière à sa droite. C’était sans aucun doute le prince Hector. On aurait dit un dernier né de Nunn s’il n’eut été vêtu d’une tunique bleu pâle et de braies marron également en lin. En face, la noblesse de Zulla déroulait une farandole de couleurs, de taffetas, de satin, de dentelles et de fleurs.
Sans aucun ménagement, Epiphone s’outragea contre cette attaque contre la nature. L’un des piliers de l’enseignement de Génoas-Khal interdit de détruire des végétaux dans un but autre qu’utilitaire. Tuer des fleurs dans un simple but décoratif et ornemental constituait aux yeux de la princesse une provocation manifeste. Face à cette intransigeance et conscient du risque d’un incident diplomatique, le roi Roll se montra fort conciliant lors du reste de la cérémonie. Au cours de banquet qui suivi, Ome prit place à côté de Slymock dans un coin de la pièce. Le positionnement montrait l’insignifiance du rang des convives mais offrait un poste d’observatoire de choix. Après le plat de gibier, le maître espion fut appelé à la table d’honneur par Ugmar. L’elfe vêtu de noir revint prestement pour inviter Ome à les rejoindre. Le garçon se mit au garde à vous, droit comme un I, à la droite du grand chambellan comme celui-ci lui avait enseigné lors de leurs entrevues matinales.
« Princesse Epiphone, laissez-moi vous présenter un jeune représentant des derniers nés de Nunn. » engagea le grand chambellan. « Ce jeune garçon suit le cursus avec les futures élites du royaume elfe. Il est issu de la dixième caste des proscrits. Il pourrait travailler en binôme avec votre fils durant la semaine. Et le prince Hector participerait aux différentes cérémonies officielles en tant que représentant de Génoas-Khal les jours de congés. Cela permettrait de concilier l’apprentissage de votre fils avec votre volonté de ne pas le couper du peuple et de ses aspirations. »
La princesse Epiphone observa attentivement Ome. On eut pu croire qu’elle tentait de percer les secrets profonds et cachés de son âme.
« Comment t’appelles-tu mon garçon ? » demanda-t-elle d’une voix douce et chaleureuse.
« Je m’appelle Ome, votre majesté. » répondit Ome en s’inclinant respectueusement. Du coin de l’œil il perçut un hochement de tête approbatoire de Slymock.
« Quel âge as-tu ? »
« J’ai onze ans, votre Majesté. »
« Et d’où viens-tu ? »
« Je viens de Panamantra, votre Majesté. »
« En fait, je voulais savoir de quel milieu social tu viens, mon garçon. Explique-moi comment tu es arrivé jusqu’ici. »
« Hé bien, Majesté, je suis orphelin depuis l’âge de mes six ans. Les prêtres de Batum-Khal m’ont bien aidé en me nourrissant. Mais comme les orphelinats de Panamantra étaient plein, je devais dormir dans la rue. Pour m’en sortir, j’ai énormément travaillé à l’école. Je voulais devenir écrivain public pour aider mes semblables. Et un jour, il y a un an, j’ai eu la chance d’être sélectionné pour devenir représentant des derniers nés de Nunn. On m’a alors invité à Zulla pour que je suive la formation des élites. » Ome connaissait son mensonge par chœur. Il se le récitait chaque soir avant de s’endormir et chaque matin en se débarbouillant.
« Ainsi, tu fais partie du vrai peuple. » La princesse Epiphone se tourna vers le roi Roll et son grand chambellan. « Votre proposition me semble honnête, Messieurs. Ce garçon a à peu prêt le même âge que mon fils et il semble avoir la tête sur les épaules. En faisant étudier le prince Hector en binôme avec ce dernier né de Nunn, qui plus est, dans la même classe que le prince héritier Sirius, il côtoiera les deux facettes de la société elfe. » En réponse aux sourires ravis des deux hauts dignitaires, la princesse dryade effectua officiellement les présentations à sa progéniture. « Hector, je te présente Ome. Il sera ton compagnon au cours de ton cursus à Zulla. » Le jeune hybride salua le garçon d’un hochement de tête digne. « Ome, je vous présente mon fils, le prince Hector. Je vous confie la lourde charge de l’accompagner dans son éducation de futur homme d’État. » Sans mot dire, Ome effectua sa plus belle révérence à l’attention du prince Hector. L’accord était scellé.
Alors que l’apprenti espion commençait à regagner sa place de subalterne, dans le coin de la salle, le baron Ugmar l’arrêta d’un geste. « Que faites-vous donc mon garçon ? Veuillez prendre place à notre table, à côté d’Hector. Votre charge commence dès à présent. Il est hors de question que vous abandonniez le prince. »
La princesse Epiphone émit un rire cristallin avant de rétorquer. « Je dois reconnaître, Monsieur le grand chambellan que vous êtes un elfe consciencieux. Je n’en suis que plus rassurée de vous confier mon fils. »
Ce vieux filou ne perd pas un instant pour m’assigner à ma « charge » ! songea Ome en allant chercher son tabouret. Lorsque le protégé de Slymock le plaça à la table d’honneur, un murmure de désapprobation monta de la salle. La cour n’approuvait aucunement la mise en avant d’un parvenu de dernier né de Nunn ! Constatant les répercussions de son action, Ugmar, en fin manipulateur prit à parti son adversaire politique, le baron Otto.
« Mon cher maire du palais, je constate que le chemin pour faire accepter les derniers nés de Nunn reste encore long ! » Le grand chambellan se tourna vers son roi. « Sir, voici une année que la mission d’intégration a été confié au baron Otto, mais la simple venue du garçon à la table d’honneur semble provoquer une révolte. »
En s’asseyant, Ome lança enfin un premier regard de biais à son voisin et futur binôme. Le prince Hector lui sourit. L’héritier semblait avenant. Physiquement, il ressemblait à un dernier né de Nunn mais en légèrement plus trapu avec une toison déjà naissante. L’œil rieur, le visage impassible, le buste impeccablement droit, le jeune hybride se pencha vers Ome et lui chuchota une esquisse de sourire aux lèvres.
« Le monsieur tout rouge vient de se faire moucher par le grand en bleu et jaune ! Et tout ça à cause de toi ! J’ai l’impression que tu fais autant de bêtises que moi ! »
Ome sourit plus à cause du ton employé par le prince que la remarque en elle-même. Hector remplit à nouveau son assiette de boulettes de viandes. Il en enfourna deux dans sa bouche, ce qui provoqua l’ire de sa mère.
« Hector, tiens-toi bien à table. Cesse de te bâfrer comme un orc ! »
Hector baissa la tête un instant, le temps que la princesse dryade ne le surveille plus, puis il rajouta deux nouvelles boulettes dans sa bouche. Il attendit d’attirer l’attention de son nouveau compagnon.
« J’ai réussi à en mettre quatre ! » fanfaronna-t-il avec un sourire dont les dents étaient cachées par la viande. « Tu peux faire mieux ? »
Relevant le défi, Ome rempli son assiette et avala cinq boulettes en même temps. Il montra ses cinq doigts à son compère mais manqua de s’étouffer. Il en recracha discrètement une partie. Hector ne put contenir un fou rire, ce qui provoqua son propre étouffement. Le prince fut beaucoup moins discret, propulsant des morceaux de viande jusque dans l’assiette du baron Otto.
« Hector ! » le réprimanda Epiphone. Elle se tourna gracieusement vers le roi Roll. « Veuillez excuser mon fils, Roll. Il n’est pas habitué à ces longues cérémonies protocolaires, ni de rester si longtemps à table. »
« Il est tout excusé, chère Epiphone. Il faudrait ne pas avoir été enfant pour ne pas comprendre. » Le souverain des elfes sourit et l’œil pétillant proposa. « Nous pourrions l’autoriser de quitter la table avec son camarade, le temps que nous finissions. Qu’en pensez-vous ? »
« Excellente idée, mon cher Roll. Allez mes enfants. Descendez au jardin. Nous vous ferons chercher pour la visite, lorsque nous aurons fini de parler entre grandes personnes. »
Les deux garnements ne se firent pas prier et en un moins de temps qu’il ne faut pour le dire, ils batifolaient sur les pelouses du château. Décidément, ce prince Hector semblait être un joyeux drill, pensa Ome. Les pieds à peine posés sur l’herbe, l’héritier expliqua sa conduite.
« Je fais toujours ça pendant les repas officiels. Ca exaspère ma mère au plus haut point et du coup j’arrive à écourter cette corvée. Il y a des trucs marrants à faire ici ? »
« Ma foi, qu’aimez-vous faire, prince ? » demanda respectueusement Ome.
« Pas de prince et de fioriture entre nous. Appelle-moi simplement Hector. Tant chez les dryades que chez les satyres, on ne pratique aucune déférence envers les gens de hauts rangs. Traiter chacun comme son égal constitue la plus grande marque de respect ! »
« Eh bien, cela va te changer de vivre chez les elfes ! » s’esclaffa le jeune garçon. « Sinon, comme nous ne devons pas nous éloigner, nous pouvons toujours jouer aux billes. » proposa-t-il.
« Aux billes ? Qu’est-ce que c’est ? »
Ome sortit une petite bourse dans laquelle se trouvait tout son trésor. Il présenta au prince ses billes multicolores de verre, de fer et d’argile. Il expliqua au prince...enfin à Hector que chacune possédait une valeur propre qui variait en fonction de la matière, de la taille et de la couleur. La bille de « terre » grise constituait l’unité de base. Jouer aux billes requérait de l’adresse. Il existait une infinité de manière de jouer. Ome répartit les petites sphères en deux parts équivalentes et proposa de faire une partie de Cible. Il traça un trait dans la cour de sable puis plaça un gros caillou noir à douze pas de là. Chacun à tour de rôle visa la cible avec une bille. Tous les cinq lancés, la bille la plus proche de la cible remportait la mise. Après une première partie de découverte, le prince se montra être un adversaire coriace. A cet instant, Ome était heureux. Il avait l’impression d’avoir enfin un ami. Il avait en tout cas enfin quelqu’un qui s’adressait à lui sans le mépriser et lui faire comprendre qu’il n’avait rien à faire dans les plus hautes sphères de Zulla.
Alors que Ome venait péniblement de reprendre l’avantage, trois parties à deux, Slymock vint prier les deux garçons de l’accompagner pour la visite du château. Ils rejoignirent le roi Roll et la princesse Epiphone au moment où le grand chambellan expliquait qu’il avait fait réserver l’ensemble de l’étage pour le prince Hector et sa suite.
« Sachez, monsieur le grand chambellan que dans le respect des traditions dryades et satyres, mon fils ne sera accompagné d’aucune suite. » La princesse Epiphone crut bon de préciser sa pensée. « On n’assigne une suivante qu’après la majorité d’un servant de Génoas-Khal et la tradition druidique de Cess-Khal exige à toute créature de se suffire à elle-même. »
« Fort bien, Princesse. » coupa le grand chambellan. « Ainsi, il ne sera pas déranger par des opportuns. Et rassurez-vous, je crois que son nouvel acolyte dort également dans cette partie du château. »
A cette nouvelle, le prince parut ravit. Son visage s’illumina. A priori, il avait apprécié la partie de billes et envisageait avec joie la perspective de se retrouver voisin de Ome. Celui-ci ne s’enjoua pas outre mesure car son regard croisa celui du noir Slymock. Lui aussi affichait un sourire en coin, mais un sourire sadique, sournois, néfaste. Qu’il était difficile d‘être apprenti espion. Le poids de sa mission le rattrapait déjà. Le dernier né de Nunn s’était livré sincèrement, sans arrière-pensé. Il avait joué juste pour le plaisir. Et l’éminence grise d’Ugmar le ramenait à la dure et cruelle réalité. En même temps, quel mal y avait-il à prendre un peu de ce plaisir en accomplissant sa tâche d’espionnage ? La princesse Epiphone effectua une déclaration sur un ton fort solennel qui extirpa Ome de ses réflexions intérieures.
« J’ai, roi Roll, une offrande à vous faire de la part de l’ensemble des peuples de la mer. » Un membre de la suite dryade se plaça à côté de la princesse en présentant un coffret. Celle-ci ouvrit le couvercle en se lançant dans son explication. « Voici la plus grosse perle géante pêchée dans la baie d’Anulune. Elle constitue le symbole du renouvellement de l’alliance de nos deux peuples. »
Hector se pencha vers Ome et lu murmura dans l’oreille. « C’est surtout une métaphore. La beauté naturelle d’Anulune enfermée dans une boîte par les elfes. Hihihi ! »
« Au nom de la bannière de Batum-Khal, je vous remercie. »répondit respectueusement le souverain. « La place d’un tel présent se trouve dans la salle du trésor ! Je vous propose de la découvrir pour l’y déposer. »
Pendant que la petite troupe marchait jusqu’à la chambre forte, le prince passa son bras sur les épaules de Ome. « Je suis vraiment content d’être avec toi. J’avais peur de me retrouver tout seul au milieu de ces elfes vaniteux. Toi, tu es presque comme moi ! Je sens qu’on va bien rigoler ! »
Ome lui sourit ne sachant que dire. Il appréciait le rapport franc et chaleureux de ce petit hybride malicieux. Malicieux, le prince l’était car il lança un nouveau défi à son camarade.
« Je te parie que j’arrive à voler quelque chose dans la salle du trésor. Et toi ? On fera le bilan tout à l’heure. » Puis Hector rejoignit sa mère en sautillant pour lui expliquer sa partie de billes.
Volez une partie du trésor des elfes ! En voilà une idée saugrenue ! Et dangereuse pour un dernier né de Nunn. Enfin, pour rentrer dans les bonnes grâces du prince Hector, Ome se sentait prêt à une telle incartade. Il ne prendrait qu’un objet insignifiant. Et il le remettrait plus tard au grand chambellan, ou à Slymock. Ils comprendraient bien que ce délit était nécessaire pour le bien de la mission. Son cœur battait déjà la chamade. Voilà un an qu’il n’avait rien chapardé pour assurer sa survie. Voilà un an qu’il vivait dans un confort relatif. Et il s’apprêtait à prendre un risque qui pouvait remettre en cause sa situation. Avait-il la main toujours aussi agile ? Était-il toujours capable de rester impassible en commettant l’acte dissimulé dans son dos ? Posséderait-il des nerfs assez solides ? Et surtout, surtout, serait-il capable de ne pas se faire attraper ? Si un elfe découvrait son délit, la sentence serait sans doute terrible.
Lorsque le garçon pénétra dans la salle du trésor, son esprit se trouvait au comble de la fébrilité. Son regard oscillait entre le facétieux prince Hector et le suspicieux Slymock. L’ordonnancement de la chambre forte mettait en valeur les objets les plus fameux qu’elle refermait. Au centre de la grande pièce au plafond en croisés d’ogives, des colonnes de pierre d’un mètre cinquante servaient de promontoires ici pour une gemme fabuleuse, là pour un calice d’or et de pierres précieuses. La lance de Batum-Khal, arme sacrée offerte par le dieu de la sagesse et des sciences, trônait majestueusement sur ces merveilles. Contre les murs, des coffres et des commodes renfermaient les biens de moindre importance ainsi que les pièces d’or, d’argent et de bronze. Du moins, c’est ce que supposait Ome parce qu’il retrouvait toutes ces choses précieuses sur les meubles. A moins que les coffres ne soient vides et que le roi Roll ne cherchasse à afficher une opulence apparente.
Le souverain saisit le coffret et sa perle géante puis les déposa avec force gesticulations cérémonielles sur une colonne de pierre. Il s’engagea alors un discours de remerciement à l’attention de la princesse Epiphone et des peuples de la mer. Subrepticement, Ome surprit Hector chaparder une sorte de pendentif. Le prince sentit le regard de son nouveau compagnon de jeu sur lui. Il se contenta de lui adresser un sourire narquois tout en fourrant le bijou dans sa poche. Le défi était lancé.
Le dernier né de Nunn avait pris soin de rester le plus en retrait possible. Il se trouvait dans un coin de la salle, adossé à un bahut. Il avait repéré avec soin son objectif, l’objet le plus insignifiant qu’il soit, une simple petite bourse de cuir. Si celle-ci était vide, le larcin ne serait pas bien grave. Tout en regardant impassiblement le discours de son roi, le juvénile voleur s’empara du petit sac et le tâta. A priori, l’escarcelle était effectivement vide, le garçon l’enfourna donc dans sa culotte. Son cœur battait à tout rompre. Des sentiments mêlés d’euphorie et de peur panique le gagnait. Le criminel en herbe lança son regard de toute part. Nulel offuscation, nulle accusation. Ome respira lentement pour regagner un peu de contenance lorsque l’assemblée quitta la salle du trésor. Un dernier né de Nunn venait de voler le roi des elfes !
Le fils d’Épiphone, Hector, n’est pas commode ! J’ai bien aimé sa personnalité. Au début, j’ai cru qu’il était simple d’esprit, mais on comprend très vite qu’il fait semblant, juste pour énerver tout le monde. Il est encore pire qu’Olme ! On devine qu’il trouvera en lui un ami, ami qu’il sera obligé de trahir par la suite au nom des Elfes (ou pas ? Telle est la question 😊).
Un chapitre sympa. Je me demande quelles seront les conséquences de cet acte pour les deux chapardeurs !
Mes notes de lecture :
« Mais Slymock s’était clair sur ce point.”
> phrase bizarre
« à une dizaine de rangs du grand chambellan parmi ses partisans de celui-ci. »
> C’est aussi une phrase maladroite
« Le positionnement montrait l’insignifiance du rang des convives »
> C’est-à-dire ?
« à peu prêt”
> près
“arrière-pensé”
> pensée ?
« et lu murmura dans l’oreille. »
> Typo
« « Au nom de la bannière de Batum-Khal, je vous remercie. »répondit respectueusement le souverain. « La place d’un tel présent se trouve dans la salle du trésor ! Je vous propose de la découvrir pour l’y déposer. »
> espace
> Pas besoin de fermer les guillemets pour une incise (sauf quand c’est une phrase complète)
« de ce petit hybride malicieux”
> Petit ? J’avais l’impression jusque là qu’ils étaient de taille égale (genre l’hybride ressemble à un humain en fait)
« que le roi Roll ne cherchasse »
> ne cherchât ou ne cherche
« puis les déposa avec force gesticulations cérémonielles sur une colonne de pierre. »
> Mmh ? Pourquoi gesticule-t-il de la sorte ?
« Nulel offuscation, nulle accusation.”
> Typo
“Tout en regardant impassiblement le discours de son roi, le juvénile voleur s’empara du petit sac et le tâta. »
> Personne ne le voit ? J’ajouterais une ou deux petites phrases de description histoire de décrire les alentours et de faire monter la pression
On comprend bien le titre du chapitre !
Au plaisir de lire la suite,
Maintenant que j'ai fini mon premier jet, je me rend compte que je vais avoir plein de choses à réécrire sur Hector. Comme je n'ai pas fait de fiches personnages, Il a une personnalité flou que je vais devoir affiner. Et donc écrire une fiche personnage! Mais au moins, maintenant, j'ai de la matière pour la remplir! Je vois un peu où je vais!
Je trouve qu' Epiphone accepte un peu vite leur association. Il me semble qu'elle aurait dû être sur ses gardes et se méfier de la proposition d'Ugmar.
Tu aurais pu par exemple faire en sorte que Ome soit en retrait, mais visible, et qu'Ugmar propose à Epiphone des jeunes garçons qu'il savait qu'elle refuserait catégoriquement. Il aurait pu orienter Epiphone pour qu'elle choisisse Ome en pensant avoir fait son propre choix. En plus, ça aurait bien collé au personnage d'Ugmar. Fourbe et manipulateur^^
Très joli poème tout en rimes au début! Il présente la sacoche qu'Ome dérobe plus tard. Je suis curieux de découvrir ce que c'est qu'un "univers de poche" !