La séquestrée

Par Sebours

Les dryades constituent un peuple singulier du bouclier-monde. D’aucun pourrait les juger hermaphrodites tant les mâles ressemblent aux femelles. Les premiers ne présentent pas les signes de virilité rencontrés chez la plupart des espèces, comme une pilosité fournie ou une masse musculaire supérieure. Les secondes n’affichent pas de courbes plus généreuses ou de poitrine opulentes. De plus, la race dryade cultive cet aspect androgyne en adoptant un habillement commun à tous les membres de sa société constituée d’un simple pagne noué par une ceinture tressée. Cette uniformisation a été voulue par Génoas-Khal, le dieu de la mer et de l’eau dans le but de promouvoir la paix grâce à l’égalité de tous. C’est aussi pour cela que le dernier des Sept a demandé que son peuple soit désigné par le féminin.

Bien que pacifistes, les dryades n’en demeurent pas moins de redoutables combattants grâce à leurs facultés exceptionnelles. Ce sont des êtres amphibies capables de commander l’eau. Lorsqu’elles se trouvent à moins de dix mètres d’une source abondante, elles sont capables, pour les plus douées, de créer des structures défensives et des armes meurtrières par la seule puissance de leur pensée. Cependant, les dryades se révèlent insignifiantes sur un champ de bataille. De par leur éducation elles sont non-violentes et ne fabrique pas d’armes. C’est pourquoi elles demeurent près de la mer dans des villages de pêcheurs. Leur expansion semble impossible mais leur position imprenable.

 

« Les dryades » extrait du Traité sur les sociétés du bouclier-monde

du maître architecte Vinci

 

Epiphone ne savait pas depuis combien de temps ils étaient emprisonnés sur cette île du bout du monde. Pourquoi cet orc les avait enlevés ? Qui étaient ses étranges orcs zébrés bleus et rouges qui venaient les torturer tous les jours ? Quand ce supplice se finira-t-il ? Ces questions tournaient en boucle dans la tête de la dryade depuis des cycles et des cycles. Mais elle ne parvenait pas à les formuler auprès de ses compagnons d’infortunes, même pas à son amie d’enfance, Iphigénie. Une chape de plomb semblait tous les tétaniser. Leurs tortionnaires les avaient enferrés dans une oubliette éclairée par un unique soupirail. Les prisonniers se trouvaient plongés dans une pénombre permanente avec ce seul faible trait de lumière. La cellule insalubre devait jouxter le four d’une forge car la chaleur rendait l’air irrespirable. Toute la paroi circulaire creusée à même la roche irradiait. Les orcs entretenaient intentionnellement cette atmosphère pour interdire l’apparition d’eau dans le cachot. Ainsi, les dryades se retrouvaient dans l’incapacité d’utiliser leur pouvoir sur l’élément aquatique. Momjip et Tomtiss, les deux gnomes souffraient tellement de la chaleur qu’ils semblaient se dessécher. Leurs toux caverneuses résonnaient dans la cellule et indiquaient qu’ils ne parviendraient pas à survivre encore longtemps. Diodore résistait mieux aux conditions difficiles mais poussait néanmoins des gémissements de douleurs après chaque interrogatoire. Un curieux nain blond et un elfe demeuraient déjà enchaînés dans l’oubliette où ils avaient été emprisonnés. Malheureusement ces deux pauvres créatures naviguaient au seuil de la mort depuis bien avant leur arrivée. Elles ne devaient leur survie qu’aux « soins » sommaires prodigués par les geôliers.

Tous les jours, le même rituel se répétait. Tous les jours, ces orcs zébrés de rouge et de bleu venait extirper un prisonnier du cachot. Tous les jours ils le soumettaient à la même liste lancinante de question. Tous les jours, ces sauvages torturaient leur victime avec mille raffinements. Les bourreaux affichaient une préférence pour les scarifications suivies de cautérisation à l’aide d’armes chauffées à blanc. Epiphone ne comprenait pas le pourquoi de cet entêtement, mais la certitude de subir prochainement un nouvel interrogatoire la plongeait dans une crainte permanente. La peur ne la quittait plus. Comme tous ses compagnons d’infortune avaient subi des mauvais traitements cette semaine, elle était certaine d’être la prochaine victime des jeux cruels de ses tortionnaires.

Soudain, la porte s’ouvrit. Deux orcs avancèrent vers Epiphone qui ne poussa pas de cri, résignée. Elle ne se débattit pas sachant sa torture inéluctable. Ses geôliers déferrèrent et accompagnèrent la dryade jusqu’à la salle de torture. Malgré sa terreur, la jeune fille marchait docilement, incapable de la moindre lutte. Même l’énergie du désespoir l’avait abandonnée. Le cérémoniel maintes fois répété se reproduisit. Trois orcs siégeaient derrière une table nappée de pourpre. Ils portaient la tunique de lin jaune caractéristique des serviteurs du dieu de la guerre. Les capuches tirées sur leurs têtes plongeaient leurs visages dans un jeu d’ombres inquiétant. Sans un mot, les adorateurs d’Abath-Khal la firent asseoir à une chaise bancale près de laquelle l’attendait le bourreau vêtu du tablier de cuir rouge symbole de sa fonction. L’exécuteur posa les doigts de la main gauche de sa victime dans un étau. Les litres de sang déversés par l’étreinte de l’outil lors des sempiternels interrogatoires avaient rouillé le métal. La séance débuta, les mêmes questions revenant inexorablement. Depuis quelque temps, la dryade répondait d’un ton monocorde, les yeux dans le vague. Elle répondait vite et sans heurts pour abréger ses souffrances. Et pourtant ces satanés orcs reposaient toujours les mêmes questions ?

« Comment t’appelles-tu ? »

« Epiphone. »

Le bourreau effectua un quart de tour sur l’étau.

« D’où viens-tu ? »

« J’habitais le village côtier de Neptnas en territoire dryade. »

Un nouveau quart de tour compressa davantage les phalanges de la fille des eaux.

« Qui vénères-tu ? »

« Génoas-Khal, le dieu de la mer et de l’eau. »

L’orc tourna une troisième fois, rendant la pression à la limite du soutenable.

« Quels sont les projets de ton peuple pour la prochaine guerre lemniscate ? »

« Je n’en sais rien. Je ne suis qu’une pêcheuse, fille de pêcheurs. De toute façon, mon peuple est pacifique. »

Cette fois-ci, un demi-tour fut effectué.

« C’est un mensonge ! Chacun des Sept a un projet pour sa bannière ! Quel est celui du dieu de la mer ? Réponds, chienne ! »

« Je n’en sais rien. Je ne suis qu’une pêcheuse, fille de pêcheurs. Mon peuple est pacifique. »

L’étau fut encore resserré d’un tour. Jamais la progression dans l’étreinte n’avait été si violente. Cela ne ressemblait pas aux séances de tortures habituelles. Au-delà de sa souffrance, la dryade sentait que quelque chose s’était passée.

« Mensonge ! Toi et les tiens répondez toujours la même phrase formatée ! Les Sept préparent toujours leurs peuples pour les guerres lemniscates ! Quels sont vos projets ? »

Toi et LES TIENS ! C’étaiet la première fois qu’ils posaient la question de cette manière. Cette déclaration ébrécha la carapace que s’était constituée Epiphone. Elle et Iphigénie n’étaient pas les seules dryades à subir des tortures ? Ou bien son bourreau parlait-il de ses compagnons de cellule ? Toi et LES TIENS ! Soudain, l’infortunée comprit l’implacable et répétitif manège auquel se livraient les orcs. Ils savaient ! Abath-Khal se doutait du pacte secret ! Ils cherchaient des confirmations ! Un de ses compagnons d’infortune avait-il trahi le serment sacré ? Devait-elle mentir pour s’en sortir ? Devait-elle garder le silence ou bien dire la vérité pour abréger ses souffrances ? Non ! Aucun des autres prisonniers ne pouvait être au courant ! Ils n’appartenaient pas aux élites. Momjip et Tomtiss, n’étaient pas des patriarches gnomes. Diodore s’exprimait à peine correctement dans sa langue natale, comment pourrait-il être un prêtre dionysiaque ? Quant-à Iphigénie, elle n’était que la servante qui l’accompagnait depuis son enfance. C’était certain ! Elle, Epiphone, princesse nymphe de Génoas-Khal, était la seule personne de haut rang du groupe. Aucun des autres prisonniers ne pouvait être au courant du serment sacré !

Face au silence de sa victime, le bourreau effectua un nouveau tour sur l’étau. Malgré toute sa volonté, Epiphone ne put contenir un cri de douleur. Le sang commença à couler par l’interstice des ongles. L’instrument lui broierait très prochainement les phalanges si cela continuait ainsi. La souffrance devenait si insoutenable qu’Epiphone ne parvenait plus à réfléchir. Son cœur s’emballait. Ses tempes lui martelaient la cervelle. Sa main n’était plus qu’un brasier incandescent qui enflammait le reste de son corps. Il fallait que ce supplice cesse ! Un adorateur reposa obstinément la question.

« Quels sont les projets de ton peuple pour la prochaine guerre lemniscate ? »

« Je ne sais pas...pitié, arrêtez ! Je ne sais rien ! »

« Tu mens sale catin ! Dis nous la vérité ! »

D’un signe de la main, l’interrogateur principal ordonna au bourreau de tourner encore la manivelle. Sur le premier quart de tour Epiphone poussa un cri étranglé, sur le deuxième, la dryade s’évanouit. Lorsqu’elle reprit conscience, elle se trouvait allongée dans la cellule, à côté de sa fidèle Iphigénie. Sans eau, la seule chose que la servante avait pu faire pour soulager sa maîtresse consistait en un bandage à partir de lambeaux de haillons.

Grace à cette perte de connaissance, la princesse nymphe avait échappé aux sévices sexuels que pratiquaient parfois ses tortionnaires en fin de séance. Les orcs dépassaient n’importe quelle bête en termes de sauvagerie et ils se livraient régulièrement au viol sur leurs prisonniers, autant femelles que mâles. Fort heureusement, aucune créature n’émergeait jamais de ces unions contraintes et contre-nature. Etant donné les conditions de détention et la sous alimentation des prisonniers, aucune grossesse n’arrivait jamais à terme. Depuis leur incarcération, Epiphone avait fait trois fausses couches et Iphigénie cinq. Associées à la maltraitance, la malnutrition et par-dessus tout le manque d’eau, ces évènements avaient considérablement affaibli la princesse et sa servante.

Des cris de douleur déchiraient la pénombre silencieuse du cachot. C’est sans doute eux qui avaient extrait Epiphone de son coma. Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Plus d’un jour ? D’habitude, ces fils de chien orcs ne torturaient pas plus d’une personne par jour ! A qui s’en prenaient-ils ? La dryade balaya la pièce du regard. Tout le monde était présent. Mais alors qui ses monstres soumettaient à la question ? En se focalisant sur les plaintes, la prisonnière distingua plusieurs langues et différentes tessitures. Bien entendu, les hurlements des orcs et le bruit des instruments de torture dominaient le brouhaha. Et puis, une petite voix nasillarde émergea, sans doute en elfique commun. Ensuite, une...non, deux intonations cristallines percèrent le cliquetis des instruments de torture dans un langage étrange. Un peu plus tard, un timbre rauque et caverneux éclata. La victime criait à s’en casser les cordes vocales dans un mélange d’elfique et de satyrique. Enfin, les plaintes dans un vocable familier se fit jour. Ces satanés orcs avaient capturé une dryade ! Le grésillement des lames chauffées à blanc sur la peau laissa deviner à Epiphone quelle malversation se déroulait. Elle sentait presque la chair grillée des cautérisations ! Avec cinq victimes, la séance pouvait durer en longueur étant donné le sadisme des bourreaux. Et effectivement, cela dura à n’en plus finir. La dryade pouvait visualiser les lames de couteaux qui dépeçaient lentement mais méticuleusement chaque parcelle du corps des prisonniers puis le plat des armes qui fumaient au contact de leurs peaux.

Au moins une journée s’était passé lorsque les orcs enchaînèrent les cinq pauvres créatures dans le cachot. Iphigénie fut substituée par un satyre. La servante fut déplacée de l’autre côté de la porte pour être associée à l’autre dryade, un couple de fées et un gnome. Les nouveaux venus semblaient en bien mauvaise condition suite au traitement particulier qu’ils venaient de subir. Malgré leur propre faiblesse, Momjip et Tomtiss s’équerrèrent de l’état de leur congénère dans leur langue natale. Celui-ci, à bout de force n’émit qu’une réponse lacunaire avant de sombrer dans l’inconscience.

Soudain, Iphigénie interpella sa maîtresse. « Epiphone, je reconnais cette dryade ! C’est Perséphone, la marchande de perles du village de Littoril. » Tout en parlant, la servante tentait de prodiguer des premiers soins rudimentaires à la malheureuse.

Celle-ci, à demi-consciente lâcha avec circonspection. « Princesse Epiphone ! Vous êtes vivantes ? Tout le monde pensait que vous aviez péri lors du sac de Neptnas ! » Puis elle s’évanouit un sourire aux lèvres.

Quelle imprudence n’avait donc pas commis la pauvresse ! Epiphone et sa servante étaient parvenues à conserver secrètes leurs identités depuis leur capture. Et voici que tout pouvait être chamboulé par cette simple phrase. Que pouvait-il se passer si les orcs découvraient quel était son rang. Ils l’interrogeraient sans relâche et elle ne pourrait plus se cacher derrière une fausse ignorance naïve. Cependant, dans sa bonté, la princesse excusait cet errement passager de Perséphone. Dans un état normal, jamais elle n’aurait divulgué ainsi l’identité d’un notable de son peuple. La stratégie de camoufler les élites dans la masse pour les protéger tout en les rapprochant du peuple constituait une pierre angulaire de la société dryade. Et cet écart serait peut-être sans conséquences. Il fallait juste s’assurer que l’auditoire ne pouvait pas divulguer cette information fugace.

A priori, les fées ne comprenaient pas le nausiquin. Pour leurs transactions commerciales, les gnomes utilisaient l’elfique mais ne maîtrisaient pas non plus le langage dryade, à de rare exceptions prêts. A priori, Momjip et Tomtiss ne le parlaient pas, mais qu’en était-il pour leur nouveau congénère ? Et puis, avec ces satanés négociants, tout était possible et tout était à vendre. Momjip et Tomtiss avaient peut-être caché leur connaissance du nausiquin en espérant en tirer profit au moment opportun. Et celui-ci venait d’arriver ! L’elfe et le nain semblaient insignifiants. Voilà plusieurs années qu’ils ne bougeaient plus et vivaient dans un semi-coma permanent. Diodore ne parlait que le satyrique. Restait le nouveau représentant de Cess-Khal, le dieu du temps, des saisons et de l’agriculture. Pratiquait-il l’idiome des peuples de la mer ? Epiphone devait enquêter discrètement sur ce satyre et sur les gnomes. Ne pas éveiller leurs soupçons sur l’importance de cette information. Peut-être les prisonniers n’y avaient-ils même pas porter attention, tant l’esprit de chacun se centrait sur sa propre survie. Sinon, comment s’assurer du silence de ces témoins gênants ? La prudence était de mise.

A ce régime-là, Momjip et Tomtiss n’en avaient plus longtemps. Iphigénie et Perséphone pourraient sans doute l’aider à accélérer leur trépas. Cette pensée horrifia la princesse. Pour assurer sa propre survie elle venait de fugitivement envisager le meurtre de ses compagnons d’infortune ! Cela allait à l’encontre de tous les principes des peuples de la mer ! Elle avait piétiné tous les concepts fondateurs de la société dryade, du pacifisme à la résilience, de la fidélité à l’amour fraternel des peuples de la bordure. Elle n’était pas fautive. Cette odieuse pensée n’était que le fruit de ses conditions d’incarcération. La malnutrition, la carence en eau, la promiscuité, les tortures, le harcèlement moral, rien ne leur avait été épargné. Voilà que ses tortionnaires parvenaient à instiller la méfiance dans son esprit. Epiphone fut prise d’une bouffée d’angoisse. Elle se sentait perdre pied. Aujourd’hui elle doutait des nouveaux arrivants, et demain ? Repousserait-elle sa brave Iphigénie ? Et après ? La situation semblait inextricable.

Sa panique devait se lire sur son visage car son nouveau compagnon de chaîne posa sa main sur ses épaules pour la calmer. Malgré les mauvais traitements qu’il venait de subir, il semblait étonnamment vaillant. En même temps, sa large carrure laissait deviner une certaine résistance. Le satyre possédait une voluptueuse chevelure blonde dont les boucles tombaient sur les épaules. Une épaisse toison partait de la poitrine pour terminer au-dessus de sabots que les polis recouvraient à moitié. Des cicatrices très récentes zébrait sa fourrure en toute part. Sa corne droite venait d’être fraîchement coupée, sans doute une autre conséquence du traitement qu’il venait de recevoir. Afin de rassurer Epiphone, le satyre plongea son regard doré d’un jaune intense dans celui de la dryade et il lui révéla à voix basse dans un nausiquin teinté d’un accent indéfinissable. « N’ayez crainte, Dame Epiphone. Votre secret est en sécurité. Je suis le seul à avoir compris ce qui vient d’être révélé. Et j’ai un fardeau aussi lourd que le vôtre à porter car je suis le druide Nicéphore. »

La dryade rétorqua de manière aussi imperceptible pour le reste de l’auditoire. « Pourquoi me faites-vous une telle révélation ? Elle vous met en danger ! »

« Il est plus facile de résister en restant unis ! Vous échafaudiez déjà des plans pour nous réduire au silence. »

« Pourquoi dites-vous cela ? » s’offusqua la princesse.

« Le même genre de pensées m’a traversé l’esprit. Si nous nous opposons, nous ferons le jeu de nos tortionnaires. Nous ne devons avoir qu’un but, nous évader ! »

« J’ai déjà envisagé toutes les possibilités, c’est impossible ! »

Avec une force de conviction inébranlable, le satyre déclara. « Alors tentez l’impossible est notre seule option ! »

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Edouard PArle
Posté le 20/11/2023
Coucou Sebours !
Sacré chapitre ! Tu n'hésites pas y aller à fond, rien n'est épargné aux prisonniers et au lecteur. Je vois dans ta réponse à Péri que 50 ans d'emprisonnement se passent, il faut que cela se sente plus, on n'a plutôt l'impression qu'il s'agit d'une paire de mois. D'ailleurs, c'est incroyable qu'ils puissent survivre aussi longtemps avec de tels traitements.
Sinon, c'est un excellent chapitre, avec plein de petits détails sordides qui rendent le tout très réaliste. Par exemple l'histoire des fausses couches est assez atroce.
Sinon, j'ai trouvé super intéressant d'en apprendre davantage sur l'univers des dryades. Vraiment, j'aime de plus en plus ton univers, il est vraiment passionnant. La cohabitation dans la prison permet d'en apprendre plus sur les différences entre civilisations. J'aime beaucoup l'arrivée du druide en fin de chapitre, qui amène un peu d'espoir à notre pauvre narratrice.
Mes remarques :
"n’en demeurent pas moins de redoutables combattants" -> combattantes
"elles sont non-violentes et ne fabrique pas d’armes." -> fabriquent
"Quand ce supplice se finira-t-il ?" dans un récit au passé, je préfère l'utilisation du conditionnel à celui du futur : quand ce supplice se finirait-il ?
"as à son amie d’enfance, Iphigénie." intéressant ce choix de nom et pas forcément de bon augure^^
"la dryade sentait que quelque chose s’était passée." -> passé
"Les nouveaux venus semblaient en bien mauvaise condition" -> étaient ?(semblaient me paraît un peu faible)
"Princesse Epiphone ! Vous êtes vivantes ?" -> vivante
"Que pouvait-il se passer si les orcs découvraient quel était son rang." point d'interrogation
"n’y avaient-ils même pas porter attention," -> porté
Un plaisir,
A bientôt !
Sebours
Posté le 20/11/2023
Merci pour commentaire Edouard Parle! Ou Edouard tout court, comme tu préfères!

Effectivement, comment faire ressentir cinquante ans d'emprisonnement en un chapitre? Je m'interroge encore. Qund je réécrirais le chapitre, j'aurais peut-être une illumination, mais pour l'instant je sèche!
J'essaie de lire un chapitre de ton histoire ce soir, mais ce sera peut-être demain midi.Je cours après le temps et ça m’énerve!
Sebours
Posté le 20/11/2023
Et encore merci pour ton commentaire!
Edouard PArle
Posté le 20/11/2023
Edouard c'est très bien ^^ Oui, compliqué en effet, peut-être que simplement le verbaliser dans la bouche d'un des persos est une première piste ?
Peridotite
Posté le 02/12/2022
Les pauvres prisonniers sont torturés par les orcs (les hommes du capitaine Gal ?) pour obtenir des informations.

Pour l'instant, je n'ai pas toutes les clefs en main pour comprendre ce que les orcs cherchent, d'autant que les dryades sont pacifistes. Mais la princesse semble bel et bien détenir un secret. Va-t-elle réussir à fuir avec le satyre ? J'ai bien aimé que ce soit un druide, c'est original je trouve.

Je n'ai pas relevé les fautes que j'ai vu, fais attention, il y en a quelques unes, j'ai juste 2-3 notes, rien de bien fou :

"Depuis leur incarcération, Epiphone avait fait trois fausses couches et Iphigénie cinq."
> Wouf, c'est affreux ! Les pauvres :-(
Ça m'étonne que Orc et dryade puissent être fertiles l'un avec l'autre. Et tous les orcs peuvent avoir des relations sexuelles ? Je pensais que c'était que les "fertilisateurs". Par ailleurs, leur cycle de reproduction sont super rapides car pour faire 5 fausses couches, en comptant "humain" disons, ça prendrait des mois voire des années.

"et par-dessus tout le manque d’eau"
> Pour des dryades, ça doit être l'horreur
Sebours
Posté le 02/12/2022
Précédemment, tu me demandais si mes personnages allaient se croiser. Et bien c'était déjà fait étant donné que Gal avait enlever Epiphone.
Alors l'histoire des fausses couches, je l'ai écrite avant de développer des concepts sur la fertilité entre les races. Il y aura une explication par la suite. Si tu peux garder ce point en tête pour vérifier la cohérence.
Sinon, l'emprisonnement dure une cinquantaine d'années, d'où le nombre de fausses couches. J'ai peut-être à travailler sur ma description du temps qui passe.
Peridotite
Posté le 02/12/2022
Waou 50 ans, ah ouais, moi je pensais en terme de semaines à ce stade ! Il faut en effet le préciser, j'avais pas percuté. Mais du coup quelle est la durée de vie des dryades ? Est-elle la même que celle des autres races ou y-a-til des différences inter-races ?

Oui, je suis contente qu'ils commencent à se croiser !
Sebours
Posté le 02/12/2022
Tu as des questions, c'est normal. Ne t'inquiète pas, il y aura des réponses!
Peridotite
Posté le 02/12/2022
Haha j'ai hâte de voir ça. Je suis sûre que ça va chier quand la guerre éclatera !
Sylvain
Posté le 21/11/2021
Les pauvres dryades semblent avoir la vie dure en ce moment!
Si elles ont fait plusieurs fausses couches, c'est qu'elles sont déjà depuis un certain temps prisonnières. Il me semble que seuls quelques orcs peuvent féconder des femelles (comme Gal), ces orcs zébrés sont-ils donc classés parmi ceux-ci?

Les dryades sont un peuple pacifique, Epiphone le répète plusieurs fois, et du coup, je trouve que dans le chapitre où elle se fait enlever, il est étrange qu'elle tienne des propos comme: "Si tu nous emmènes sur le bateau que tu es en train de voler, nous te crèverons comme un porc"
Je trouve que ça ne colle pas à l'image qu'on peut se faire de la dryade.

Petite chose aussi sur cette phrase:
"un timbre rauque et caverneux éclata"
Je ne pense pas que cela se dise.
Sebours
Posté le 21/11/2021
Alors pour les fausses couches, je vais supprimer ça. Il est vrai que je ne n'ai pas forcément écrit les chapitres dans leur ordre de parution.

Ta remarque sur le pacifisme est très juste. Là aussi il faut que je modifie. Je termine mon chapitre actuel et je pense que je vais me lancer sur une correction de tous les détails qu'on m'a déjà indiquer!
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