La "suprise"

Aïda m’attrapa par le col et me rabaissa à son niveau avant de me souffler : 

-Inclines-toi et ne te relève que si MOI je te le dis. J’hochait la tête, docile. J’entendis un bruit de pas d’abord lointain mais qui se rapprocha en à peine quelques secondes. Je sentis un mouvement d’air à ma droite, je levai légèrement la tête afin d’apercevoir la chose, ce que je vis me glaça le sang.  

Une immense silhouette, faisant au moins quatre têtes de plus que moi je voyais quelques morceaux de peau çà et là mais son corps était recouvert à 95 pourcents de rouille. A ces côtés je reconnus deux Rouilleurs. Je compris que l’immense créature au milieu des deux Rouilleurs devait sans doute être la délivrance. Le noble sanglant à la droite de l’empereur :  

- Votre majesté la délivrance, que nous vaut cet honneur ? La délivrance prit la parole d’une voix étonnamment douce et dit : 

- Epargnez moi ces cérémonies inutiles et passons au vif du sujet, je veux qu’Aïda et Tom me suivent à la salle du jugement dernier : Je me relevai pour de bon, aux aguets et demandai : 

- Comment connaissez-vous mon nom ? Il répondit : 

- Je sais bien des choses, pour certaines, on m’a informé, pour d’autres, j’étais au courant de moi-même, alors telle est la question, option une ou option deux ? Je te laisse deviner par toi-même. A présent suivez-moi. Le noble sanglant le plus près de l’empereur protesta :  

- Nous avons besoin de Tom afin d’assurer la stabilité de Dlaxiglax. Pour ce qui est d’Aïda nous avons besoin d’elle pour vous savez quoi, ce serai dommage que vous ne puissiez pas avoir votre part suite à une rupture d’alliance. La Délivrance éclata d’un rire rauque mais sincère. Après avoir difficilement calmé son rire il dit : 

- Ne vous en faites pas, je ne leurs ferai aucun mal, et de plus, vous êtes vous aussi conviés.   

- Ah, et à quoi sommes-nous conviés ? Demanda un Noble sanglant. La Délivrance répondit : 

- Tout d’abord à assister à une petite célébration que j’ai préparé en votre honneur puis à de nombreuses festivités qui permettront à votre invité de réfléchir à ce qu’il veut vraiment. Le Noble sanglant transmettant les paroles de l’empereur se pencha vers le cube de tissus blanc avant de, après un instant passé penché se relever et de dire : 

- L’empereur ne souhaite pas participer à ses réjouissances et va plutôt se retirer dans ses appartements. La Délivrance haussa les épaules et, visiblement peu impacté par cette déclaration répondit : 

- Qu’il fasse comme il souhaite. Le cube de tissus blanc se mi alors à bouger et sortit par une porte située derrière la table. La Délivrance soupira puis dit : 

- Puisque l’empereur est parti je propose plutôt de commencer par les festivités et de terminer par la célébration qui fera office de surprise. La proposition n’en était pas une. Même pour les Nobles sanglant dans le cas présent il était difficile de refuser. Il n’attendit d’ailleurs pas de réponse et dit :  

- Bien, dans ce cas que tout le monde me suive. Un par un, les Nobles sanglant se levèrent. Aïda se leva et me jeta un regard noir. Elle me souffla : 

- Tu es vraiment stupide. Cette, elle jeta un regard autours d’elle et voyant que personne ne nous écoutait continua, cette, chose aurai pu te tuer simplement en te regardant si elle en avait envie. Mais pour une raison que j’ignore malgré le manque de respect que tu lui manifeste elle semble vouloir te garder en vie du moins pour l’instant. Je scrutai son visage cherchant une bribe d’impassibilité mais n’en trouva pas, elle sembalit vraiment inquiète. Je demandai :  

- Pourquoi sembles-tu si inquiète ? 

- Je ne souhaite à personne de mourir de la main de cette chose pas même à mon pire ennemi. J’ai vu une personne mourir de sa main et je n’en ai plus dormi pendant trois jours et même après je dormais mal et me réveillait en hurlant, j’avais vingt ans, vingt ans et je pleurais à cause de mes cauchemars, tu te rends compte de ça ? Elle souffla bruyamment puis tourna les talons et partit à la suite du groupe de Noble sanglant.  

- Je restai planté là pendant un instant tentant de digérer ses paroles avant de me décider à suivre le groupe dans une salle voisine. La salle dans laquelle j’entrai me stupéfia : une salle magnifique éclairé par des lustres en Cristal, au sol, un carrelage alliant le blanc et le noir, des tables avait été dressé partout dans la pièce. Sur ces mêmes tables des bouteilles rempli d’un liquide que je n’arrivai pas à reconnaitre. Je m’assis sur un tabouret situé un peu à l’écart aux abords d’une table et, m’appuya sur ma main. Je vis du coin de l’œil Aïda s’approcher de la table ou je m’étais installé. Elle avait deux verres en main. Elle en posant un devant moi avant de s’asseoir en face de moi de me dire : 

-Tu peux boire tu sais, c’est un alcool tout ce qu’il y’a de plus normal. Comme pour me le prouver elle prit une longue gorgée puis reposa le verre. Elle commença :  

- Ecoute, je suis désolé de m’être emporté tout à l’heure, mais comprends moi, je tiens quand même à mon état physique et puis tu ne dois pas mourir, sinon Argorath sera certainement élue Noble sanglant et si il est élu, je me ferai sans doute exécuté. Or, je tiens à la vie. Je la dévisagea et dit : 

- Tu n’avais pas dit que ça t’étais égale de mourir en créant le choc. Son regard se voilà de tristesse et elle dit :  

- Tom, je suis désolée, sache que ce n’est pas mon idée mais celle de l’empereur, ce n’est pas moi qui vais servir de réceptacle, c’est toi. Je préfèrerai que l’on s’entende bien et que l’ont soit peux être même amis, ce sera plus simple et je t’endormirai avant de te tuer, ce qui n’est possible que si l’on éprouve de l’amitié sincère envers la personne et vice versa. J’aimerai vraiment que ce soit moi qui ai le choix, dans ce cas j’aurai moi-même servie d’invocatrice et de réceptacle. Elle se tue le temps de me laisser assimiler ses paroles. De mon côté, je faisais mon possible pour calmer la vague de terreur qui me submergeait sans y parvenir, impossible de se calmer lorsque l’on vous annonce votre mort prochaine ! Serrant les dents pour ne pas éclater en sanglot je demandai : 

- Pour quand est prévue le rituel ? A cette question se regard se voila encore plus et elle répondit en baissant la tête :  

- Le rituel est prévu après la surprise organisé par la délivrance, c’est pour ça qu’ils souhaitaient te faire libérer le noble sanglant durant le conseil et non après, ils ont finalement certainement décidé que la monter en pouvoir de Argorath serai compensé par leurs pouvoir absolu sur les Neufs Univers. A cette nouvelle, je me laissai tomber du tabouret, affalé contre le mur, je me résolu a ne pas pleurer quoi qu'il arrive. Après une instant Aïda quitta a son tabouret à son tour avant de s’asseoir à côtés de moi et me dit : 

- Tom, tu ne devrais pas, le prendre comme ça. Je tournai brusquement la tête vers elle et, en me retenant de hurler, demanda :  

- Ah oui, et comment est-ce que je devrai le prendre d’après toi ? 

- Je comprends ta peur et ta colère, mais elles ne te serviront à rien, dis toi que la mort n’est pas une fin en soit, ton esprit se retrouvera à Leoghlyn. Je demandai, intrigué malgrés la situation : 

- Leoghlyn ? Aïda répondit, l’air lasse : 

- Leoghlyn, la dimension des défunts aussi appelé la terre des mortels immortels. C’est la que se retrouve les esprits des défunt, la lumière de l’Etoile Primordiale lui permettait de maintenir les esprits sous un magnifique ciel bleu afin qu’ils goutent à un repos bien mérité. Je demandai : 

- - Tom, je suis désolée, sache que ce n’est pas mon idée mais celle de l’empereur, ce n’est pas moi qui vais servir de réceptacle, c’est toi. Je préfèrerai que l’on s’entende bien et que l’ont soit peux être même amis, ce sera plus simple et je t’endormirai avant de te tuer, ce qui n’est possible que si m’ont éprouve de l’amitié sincère envers la personne et vice versa. J’aimerai vraiment que ce soit moi qui ai le choix, dans ce cas j’aurai moi-même servie d’invocatrice et de réceptacle. Je soupirai longuement dissimulant tant bien que mal la terreur sans nom qui m’envahissais je tentais de calmer ma respiration mais elle s’accélerait. Aïda me dit :  

 

- Tom, je comprends ton horreur en fait, il y a peu être une solution, au dernier moment je prendrai ta place de réceptacle et tu pourras survivre au moins quelques heures de plus. Je lui demandai : 

- Pourquoi ? Elle répond 

- Pourquoi quoi ?  

- Pourquoi me faire une telle offre ? Qu’à tu as y gagner ? 

- Je fais ça pour m’alléger la conscience et pour… elle s’interrompit et dit, posant son index sur sa lèvre inférieur avant de lever les yeux faisant mine de réfléchir,  je voyais claire dans son jeu mais ne fis aucune remarque et la laissa conclure sur :  

- Nan, je ne vois rien d’autre. Elle me cachait quelque chose, c’était une évidence mais je ne parvenais pas à mettre le doigt dessus aussi, je décidai de ne rien dire de plus et continuai juste à siroter mon verre. Je l’observai du coin de l’œil, elle semblait tendue et évitait mon regard. Plus les minutes passaient, plus j’étais sûre que elle me cachait quelque chose d’important. Je lui demandai alors : 

- Ah, au fait, qu’est-ce que prévois la Délivrance ? Elle me dévisagea, sans comprendre. Je précisa :  

- Enfin, tu sais, la “surprise” dont il parlait. Elle sursauta et dit : 

- Ah, ça, non, je n’en sais rien. Elle semblait sincère mais pouvais-je vraiment lui faire confiance ? Elle continua : 

- Tu hésites à me croire, n’est-ce pas ? Je vais te confier un secret, libre a toi de me croire où non, elle s’interrompit un instant afin de me laisser assimiler ses paroles et elle continua : je ne sais pas, non, ce n’est pas ne pas savoir à ce niveau-là, c’est plus en être incapable, oui c’est plus ça, je suis incapable de mentir. Dit-elle en appuyant sur ces derniers mots afin de bien illustrés ses propos. J’hésitai franchement à la croire, pouvais-je lui faire confiance ? Non, sans doute pas, mais elle semblait vraiment sincère je ne savais pas quoi en penser. Elle me toisa avant de dire :  

- J’aurai dû me douter que tu ne me croirai pas en même temps pourquoi le ferai-tu ? Je comprends ne t’en fais pas. J’ai été stupide de penser que nous pourrions être amis. J’espères que tu ne souffriras pas trop Tom, bonne chance pour la suite et ne compte pas sur moi. Au revoir. Sur ce, elle se leva, tourna les talons, faisant claquer sa cape et partis d’un pas rapide. Je la perdis vite de vue dans la foule de démon qui occupait la salle. Je baissai le regard faisant le point sur la situation, j’allai mourir dans les prochains jours et la seule personne qui aurai pu m’aider était partie en trombe sans doute furieuse.  Perdu dans mes pensée je ne vis pas une démone approchée. Elle s’assit en face de moi et me dit : 

- Toc toc, y’a quelqu’un là-dedans ? Je sursautai en prenant conscience de la présence de l’inconnue je levai la tête et la dévisagea : elle avait une apparence humaine : des yeux bruns des cheveux blonds, des traits plutôt fins. La seule chose quoi la différenciait d’une humaine ordinaire était ses dents pointues et surtout les petites cornes qui partait de derrière ses oreilles. Objectivement elle était plutôt jolie. Elle me dit : 

- Je t’ai fais peur ? Détends-toi voyons, tu risques pas d’canner tu sais ? T’es sous la protection d’mon mec tu sais ?  Je lui demandai : 

- Qui es-tu et... elle m’interrompit pour dire : 

- Faut qu’tu m’vouvoie tu sais ? Je repris : 

- Qui êtes-vous et... elle m’interrompit de nouveau : 

- J’m’appelle Laura, tu sais tu t’demandes sans doute c’que j’te veux. Elle n’attendis pas ma réponse et continua : 

- Niveau importance dans notre société j’suis importante, tu sais ?  

- Ah, bon.  Elle continua : 

- Tu devrai mieux m’causer tu sais ? Mais j’vais laisser passer par ce que t’a l’air sympa tu sais ? Donc j’vais moi-même être sympa tu sais ? Rien n’m’y force tu sais ? Elle commençai à sérieusement m’agacer je demandai : 

- Et donc, quelle est votre rôle dans ce que vous osez appeler une société. Elle siffla : 

- Tu d’vrais pas critiquer notre société tu sais ? T’a du cran tu sais ? Mais j’aime ça tu sais ? T’a d’la chance tu sais ? Tu t’es attiré les faveurs d’la copine d’l’empereur de Dlaxiglax tu sais ?  Je me répète tu sais ? Mais j’aime m’répéter tu sais ? Mon nom est Laura tu sais ?  Oui, tu le sais. On me surnomme la briseuse d’âme tu sais ? Mon pouvoir c’est d’faire sombrer dans la folie les gens en gouttant leurs sangs tu sais ? Tu n’aimerai pas sombrer dans la folie tu sais ? Ça pourrait t’arriver tu sais ? Ces deux dernières phrases sonnaient comme une menace. Elle avait un bras posé sur la table et l’autre sous la table. Celui qu’elle avait sous la table jaillis si vite que je ne le vis même pas. Un instant plus tard je me retrouvais avec un poignard sur la gorge faisant couler un léger filet de sang. Elle dis : 

- Il me serai facile de goutter ton sang tu sais. Mais j’suis sûre qu’il est infecte tu sais ? Puis mon mari m’a ordonné à moi en particulier de n’pas t’toucher tu sais ?  Son poignard disparut aussi vite qu’il était apparu. La voix de la délivrance retentis alors mettant fin au brouhaha ambiant : 

- Mes amis ! Cela fait à présent plusieurs heures que nous festoyons ! Je vous propose de passer à la surprise ! Sa proposition n’en était pas vraiment une, par pure politesse il était difficile de refuser. Tous les démons présents se levèrent d’un même mouvement Laura attendis un peu avant de se lever à son tour. Elle me sourit et me dis : 

- Faut y aller tu sais ? Je répondis sèchement : 

- Je sais tu sais ? Elle souriait toujours quand elle me répondit dans une voix menaçante : 

- Méfis toi, j’pourrais être tentés d’enfreindre la règle qu’ma imposé mon mari tu sais ? Je me levai et hurlai : 

- Je sais et je m’en fiche, je t’emmerdes ! Compris ? Son poignard rejailli des plis de sa robe et elle braqua la pointe sur mon œil et dis :  

- Je pourrais te faire sombrer dans la démence mais... j’ai une meilleure idée. Je me suis toujours demandé pendat combien de temps un humain criait si je lui crevais les deux yeux. De plus, tu serai toujours vivant et donc valide pour le rituel du choc. Une joie mauvaise illumina alors son visage et je reculai d’un pas alors qu’elle avançait d’un pas vers moi. Une vague de terreur me submergea, en mon for intérieur une voie rugissait :  ne la laisse pas faire, tout mais pas ça, tout sauf être aveugle ! Je tentai de trouver une solution, d’écouter cette voix mais impossible, la peur noyait toutes tentatives de réflexion et de volonté d’agir, je ne parvenais plus à bouger le petit doigt, elle se rapprocha d’un pas et elle était collé à moi. Son poignard à a peine quelque centimètres de mon œil, une vois retentit alors : 

- Ça suffit ! Recule Laura ! Elle se tourna vers mon sauveur et dis en souriant : 

- Qu’est-ce que tu veux ? Je ne lui fais pas de mal tu sais ? Je distinguai alors Aïda par-dessus l’épaule de Laura. Je n’avais jamais été aussi heureux de voir quelqu’un. Elle dit : 

- Tom doit venir avec moi, il  doit siéger au côté des nobles sanglant pour la surprise par demande explicite de son honneur la Délivrance. Laura sembla hésiter un instant avant de répondre : 

- C’est bon emmène le. Elle se tourna alors vers moi et me souffla : “nous nous reverrons Tom, que ça te plaise où non et crois le, cette fois tes jolies yeus ne m’échaperont pas, j’hésite encore à tout simplement les crever ou à te les arracher pour les garder en souvenir, je penches pour la seconde option tu sais ? J’pense aller demander a un bijoutier de m’préparer un collier que je pourrais sertir avec tes yeux tu sais ?” elle sembla rêver un instant avant de conclure : “ aaah, ce serait magnifique tu sais ? ”. Elle tourna les talons et suivis le groupe de démons qui suivait la Délivrance en bavardant. Aïda me foudroya du regard et marmonna : 

- Ne me remercie pas. Elle tourna les talons et partit. Après encore un instant d’hésitation je la suivis. Après avoir parcouru quelques couloirs nous arrivâmes dans une grande salle remplie de banc les démons prirent place et je m’assis aux côtés de la Délivrance suivant les consignes. La Délivrance leva la main et attendit que le silence se fasse. Il prit la parole d’une voix forte : 

- Mes amis ! Nous sommes réunis ici pour une surprise, une surprise que j’offre à chacun d’entre vous, il désigna un démon dans la foule et continua, à toi, toi, continua t’il en en désignant d’autre démons présents dans la foule, mais aussi toi, en bref, à tous les démons présents ici, qu’ils soient issus de la basse classe comme de la haute classe, mais, toutefois, il est difficile de servir chacun d’entre vous, aussi, ici, j’appliquerai la loi de premier arrivé premier servi, il vous faudra donc être rapide. Il s’interrompit un instant avant de continuer, je vous invite à sortir vos armes, le tintement de l’acier retentit partout dans la salle et des lames sortirent des plis des vêtements, des dagues, épées, épée longues poignard. Ilss hurlèrent tous en cœur frappant le sol de leurs épées :  

- La surprise, la surprise, la surprise, la surprise ! La Délivrance ordonna :  

- Ne vous ruez sur la surprise qu’à mon signal, il faut que tout le monde soit sur un pied d’équité, il s’interrompit un instant avant de hurler : “ faites entrer la surprise ! Les lourdes portes du fond de la salle s’ouvrirent poussés par deux gardes. Un instant plus tard deux personnes entrèrent poussés par quatre gardes les gardes reculèrent puis refermèrent les portes, mon souffle, me manquai, j’avais reconnu les nouveaux venus, il s’agissait de Sam et Alice.

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