Le lendemain matin, alors qu'il prenait son petit-déjeuner, Louis fut rejoint, à sa grande surprise, par Ophélie. Elle portait un débardeur mauve et un minishort noir :
-Je peux m'installer là ? demanda-t-elle en désignant la place voisine du jeune homme.
-Bien sûr, répondit-il, étonné mais ravi par sa demande.
En s'asseyant, elle exhala un délicieux parfum d'amandes, sans doute son shampoing, vu que ses longs cheveux bruns, laissés libres, étaient mouillés.
La jeune femme commença à déjeuner avec appétit à côté d'un Louis, désarçonné par sa soudaine proximité et qui restait silencieux, n'osant plus faire un geste.
-Tu ne manges plus ?
-Heu, je, si, si,…
Il prit un croissant qu'il mâchonna sans grande conviction.
-Avec Ethan, on comptait aller au lac cet après-midi, tu veux te joindre à nous ?
Bien que souhaitant également la voir en maillot de bain, il fallait le reconnaître, Louis supposa que sa présence risquerait de gêner son frère, sans doute désireux, de pousser son avantage.
-C'est gentil, fit-il, mais je vais rester dans le coin.
-Tu ne vas pas passer toutes tes vacances ici ? Tu n'es sorti que deux fois ! Et tu as réorganisé toute la bibliothèque en deux jours, t'as le droit de te détendre.
-Mais, c'est le cas, protesta-t-il, ça ne m'a pas dérangé de m'occuper de ça !
Elle le regarda, attentive :
-Toi et Ethan êtes vraiment différents, n'est-ce pas ?
Louis ne sut pas quoi répondre.
-Enfin, si tu changes d'avis, on compte partir vers 14h.
-D'accord, merci.
Dès qu'il eut, laborieusement, fini son croissant, Louis n'osa pas rester plus longtemps à côté de cette si belle jeune femme. Il se leva et fit sa vaisselle avant de la laisser égoutter puis, revint passer un coup d'éponge sur la table, après quoi, il regagna sa chambre.
Ethan dormait encore, aussi Louis se glissa-t-il discrètement dans la salle de bains en prenant soin de ne pas faire grincer la porte. En faisant couler l'eau, il repensait à la proposition d'Ophélie. Il n'avait pas pensé que la jeune femme l'appréciait tant que ça, ils ne s'étaient, après tout, quasiment jamais parlés. Pourtant, elle semblait accepter de passer un après-midi avec lui, bon plutôt avec Ethan, sans doute, mais néanmoins cela le troubla.
Soudain, il lui sembla sentir quelque chose. Le parfum ! Louis stoppa aussitôt l'eau. Aucune erreur, c'était bien le même mystérieux parfum ! Il le sentait maintenant distinctement, exactement comme s'il était dans la cabine avec lui, comme un simple filet, glissant juste sous son nez. L'odeur était douce, un brin piquante, sans que Louis ne puisse l'identifier. Pourtant, il le sentait de mieux en mieux. La fragrance semblait maintenant remplir toute la pièce, comme un nuage, mais sans en devenir obsédante. Intrigué et déterminé à en découvrir l'origine, il sortit de la douche et jeta un œil à la petite fenêtre. Située en hauteur, elle était bel et bien fermée. Et Louis la sentait plus forte maintenant qu'il était sorti, comme si elle venait de la pièce elle-même. Peu enclin à le croire, Louis chercha une autre explication. Puisque l'odeur ne pouvait venir de l'extérieur, peut-être provenait-elle des canalisations… L'hypothèse était sans doute ridicule, mais il voulait en avoir le cœur net. Il s'agenouillât et sentit la bonde. L'odeur était normale pour une douche. Restait celle de l'évier. Un examen rapide du lavabo se révéla tout aussi négatif. Perdu, il hésita en jetant un œil aux toilettes, mais n'osa pas aller aussi loin. Le parfum semblait flotter dans la pièce, mais, à la réflexion, il ne pouvait provenir de la douche ou de l'évier, sinon, il l'aurait sentit bien avant et surtout plus souvent. Sans compter que s'il provenait des toilettes, comment aurait-il pu le sentir dans le couloir comme lors du premier jour ? Et ses parents ? Sa mère avait bien dit qu'elle l'avait senti dans leur chambre… Perplexe, il passa sa main sur les murs, les joints de la fenêtre, cherchant un courant d'air, mais rien. Le parfum, bien que toujours présent, commençait maintenant à se dissiper. Il devait même le rechercher, se sentant quand même un peu stupide à renifler dans tous les coins. Mais, il dut très vite renoncer. Le parfum s'était complètement évanoui, comme ça.
C’est en se redressant qu’il avisa des flaques d’eau au sol, réparties dans toute la salle de bain. D’où venait cette eau ? Près de la douche, d’accord. Mais certaines d’entre elles se trouvaient à l’opposé, dans un coin, juste sous le portant à serviettes. De plus en plus intrigué, Louis ne comprenait plus. Perplexe, il restait debout au milieu de la pièce, essayant vainement de comprendre.
-Ho Louis, tu te magnes ! fit soudain Ethan en frappant la porte, le faisant sursauter.
-Oui, oui, je sors.
Il se sécha et s'habilla rapidement, encore secoué. Son frère lui avait vraiment fichu les jetons à le surprendre comme ça…
-Qu'est-ce que tu foutais là-dedans ? demanda-t-il en le regardant bizarrement.
-Je me douchais.
-Ça fait plus de cinq minutes que l'eau ne coule plus.
-Oui, bah, je me sèche en sortant.
-C'est marrant, j'entendais rien. Tu es sûr que tu ne faisais rien d'autre ? Tu sais, je peux comprendre… Entre mecs …
Très gêné par la supposition de son frère, Louis piqua un fard :
-Non, enfin ! Je me lavais, c'est tout.
-Mouais…
-Dis donc, tu n'étais pas pressé ?
-J'y vais, mais t'es sûr que je ne vais pas tomber sur quelque chose de compromettant ?
Louis ne répondit même pas. Il enfila ses chaussures et laissa Ethan se préparer. En sortant de la chambre, il tomba sur ses parents.
-Ethan est réveillé ?
-A l'instant, il prend sa douche.
-Tu vas déjeuner ?
-C'est fait. Je ne voulais pas réveiller Ethan, alors, je m'étais habillé avant.
-On voulait aller se promener à Mende aujourd'hui, tu veux venir ?
-Je ne sais pas. Christine voulait que je lui donne un petit coup de main et…
Ses parents échangèrent un coup d'œil.
-Ecoutes, Louis nous sommes contents que tu puisses te rendre utile et que ton travail soit apprécié, reprit son père en baissant la voix, mais n'oublie pas que tu es en vacances et que nous payons pour être hébergés ici. Tu n'as pas à travailler.
-Je sais, mais c'est super intéressant. Apparemment, ils ont toute une collection de vieux journaux qui datent du siècle dernier qu'elle voudrait trier avec moi pour décorer le gîte.
Connaissant la passion de leur fils pour l'histoire, les parents échangèrent un nouveau coup d'œil.
-On sait que tu aimes ce genre de choses, mais Christine n'a pas à t'empêcher de faire autres choses.
-Elle ne m'empêche en rien, j'ai envie de le faire, c'est tout.
-D'accord, mais tu n'es pas obligé de le faire tout de suite. Cela fait à peine trois jours qu'on est là et ces boîtes d'archives ne vont pas s'envoler. Cela peut attendre.
Comprenant qu'insister serait vain et risquait de bloquer ses parents, Louis accepta donc leur projet de sortie.
-On va être bien tous les quatre, soupira sa mère, cela fait un moment que ça n'est pas arrivés.
Louis n'osa pas dire qu'Ethan avait d'autres projets pour l'après-midi. Après tout, ce n'était pas à lui de le faire.
Ses parents descendirent déjeuner et tombèrent sur Christine qu'ils saluèrent. Craignant qu'ils n'embrayent sur son cas et l'aide qu'elle lui avait demandé, Louis s'éclipsa rapidement et sortit dans le jardin.
Cette fois, ses pas l'emmenèrent à la mare. D'une taille modeste, elle était bordée de joncs et affichait un niveau assez bas, ce qui était normal au vu de la chaleur. Malgré la couleur boueuse de l'eau, Louis chercha du regard des mouvements pouvant révéler la présence de poissons. Mais, hormis quelques insectes et un couple de libellule, il ne remarqua rien. Il laissa son regard vagabonder sur la surface repensant au « mystère de la salle de bain » quand, à sa grande surprise, il fut rejoint par Ophélie.
-Je ne te dérange pas ?
-Pas du tout, non. J'étais perdu dans mes pensées, répondit-il avec un demi sourire.
-C'est ce que j'avais cru remarquer, t'es un contemplatif.
-Contemplatif, je ne sais pas. Je me laisse facilement … absorber par mes pensées, hésita-t-il.
-Papa parle de la vider depuis des années, observa-t-elle soudain en regardant la mare. Mais elle est toujours là…
Louis ne sachant quoi répondre se tînt coi tandis que la jeune fille n’ajoutait rien, fixant l’eau.
Il y eut un silence avant qu'elle ne reprenne :
-Je peux te poser une question ?
-Bien sûr.
-Je peux me fier à Ethan ?
Voilà, la vraie raison de sa présence avec moi, songea-t-il. Au moins elle est directe.
-Comment ça ?
-On flirte un peu et il veut aller plus loin, alors j'aimerais savoir si c'est quelqu'un… de fiable. Tu comprends ?
Oui, Louis comprenait, mais le terrain était dangereux, voire même miné. Pouvait-il franchement répondre ? Avouer qu'Ethan n'était pas du genre à fréquenter très longtemps la même fille et qu'il préférait largement draguer plutôt qu'avoir une copine attitrée, aussi belle soit-elle…
Percevant son hésitation, Ophélie reprit :
-Je sais que je suis indiscrète et en temps normal, je ne me poserais pas la question, mais en ce moment, j'ai vraiment besoin de pouvoir m'appuyer sur quelqu'un.
-Oui, ce n'est pas facile pour …toi, fit Louis, hésitant à la tutoyer.
-Quoi ?
Comprenant qu'il avait gaffé, Louis s'empressa de s'excuser :
-Désolé.
-Non mais attends, qu'est-ce que tu sais de ma situation et comment tu le sais ?
Comprenant que ce n’était pas le tutoiement qui la mettait en colère, il fut navré d'avoir ruiné la conversation et la sympathie qu'elle semblait avoir pour lui. Louis avoua donc la vérité :
-En fait, j'étais encore en train de ranger la bibliothèque quand je t'ai entendu … pleurer avant que ta mère ne te rejoignes.
-Et donc, tu nous a espionnés pour pouvoir tout rapporter à Ethan !
-Non ! Pas du tout ! s'exclama-t-elle avec véhémence. Je vous ai entendu, oui, mais je n'ai certainement pas écouté !
-La nuance est mince, reprit-elle d'une voix semblant plus calme.
-Mais essentielle. Je peux te jurer que je ne voulais pas espionner et que je n'ai rien dit à Ethan.
-C'est bon, fit-elle, après un moment, je te crois.
Un silence s'installa à nouveau.
-Donc, tu ne me diras rien sur Ethan.
-Je ne suis pas sûr qu'il apprécierait et, honnêtement, je n'ai pas trop envie de me mêler de ses affaires…
-Je comprends, fit-elle.
Elle tourna les talons, mais Louis se tourna soudain :
-Ophélie !
-Oui ? répondit-elle en le regardant.
-On n'est là que pour quinze jours.
Elle sembla hésiter, fronça les sourcils comme si elle ne comprenait pas pourquoi il disait ça, puis, elle sembla saisir :
-Merci.
Et elle s'éloigna. Louis, lui, n'en revenait pas d'avoir osé l'interpeller comme ça. Et surtout, n'en revenait pas d'avoir été si bête. Comment avait-il pu lui dévoiler qu'il avait entendu leur conversation ? Si ça se trouve, elle allait en parler à sa mère ou à Ethan… Sa réaction, passée la colère, l'avait néanmoins soulagé.
Puis, entendant ses parents l'appeler, il revînt vers la maison. Dès qu'il entra dans la pièce, il comprit qu'il avait bien fait de partir, sans qu'un mot ne soit prononcé. Au vu de la façon dont Christine et ses parents le regardaient, il était évident qu'il avait été au centre de la discussion.
-Louis, fit son père, on a discuté avec Christine du travail qu'elle veut te confier.
« Au moins, songea le jeune homme, rassuré par l'emploi du présent, ils ne semblent pas vouloir me l'interdire. »
-Et ?
-Nous voudrions que tu profites de tes vacances pour sortir marcher avec nous. Que tu ne restes pas enfermer à faire du tri et du classement. Donc, tu aideras Christine, mais pas plus de deux heures par jour. Une heure le matin et une heure l'après-midi. Ça te va ?
-Heu oui, hésita-t-il en regardant Christine.
-Tu as rangé la bibliothèque en deux jours à peine, fit-elle. Mes archives sont là-haut depuis des années, elles ne s'envoleront pas. En plus, cela te permettra de bien profiter de la région. Pour un passionné d'histoire comme toi, il serait dommage que tu ne visites pas le Gévaudan.
-Ou les Cévennes, fit sa mère.
-C'est vrai que ça me plairait…
-Alors, c'est réglé, fit son père. Bon, où est Ethan ?
-Il finit de s'habiller, répondit sa mère.
-J'espère qu'il ne va pas trop traîner, on a de la route.
Ethan arriva à ce moment :
-De la route ? Vous allez où ?
-On va à Mende.
-Et c'est quoi Mende ?
-La préfecture de la Lozère, répondit Louis.
-Ah, génial. Bon, bah, bonne route.
-Tu ne viens pas ? s’étonna sa mère avec une pointe de déception.
-Non, Ophélie m'a proposé de l'accompagner au lac.
-Tu sais, fit Christine, Ophélie doit travailler, elle a un examen en septembre et…
-Je sais ce que j'ai à faire, m'man, la coupa sa fille en entrant.
Réalisant la tension qui s'était brusquement installée, les parents n'insistèrent pas et sortirent suivit de Louis. Ils furent rejoints par Christine :
-Pour la route de Mende, le plus direct, c'est de reprendre le chemin par lequel vous êtes venus. En prenant l'autoroute, tout est indiqué, vous ne devriez pas mettre plus de deux heures.
-Merci, firent les parents.
-A ce soir.
Durant tout le trajet, les parents de Louis discutèrent du comportement de leur aîné. Il était clair également qu'Ophélie n'était pas très assidue dans sa préparation d'examen et la présence de leur fils n'allait pas l'y aider.
La discussion prit heureusement fin en arrivant à Mende. Une jolie ville selon son père. Pour Louis, c'était une autre de ces grandes villes qui se ressemblaient tant. Sa mère, comme à l'accoutumée, prit d'assaut l'office du tourisme dès qu'elle le trouva et y rafla quantité de dépliants. Elle se renseigna ensuite sur les parcs naturels du Gévaudan et des Cévennes. Quand ils en sortirent, il était déjà près de 13h 15. ils se mirent en quête d'un restaurant où ils déjeunèrent en terrasse, sous les arbres. Après quoi, ils flânèrent en ville, s'arrêtèrent devant quelques magasins, visitèrent une galerie de peinture avant de s'offrir une glace. Puis, le signal du retour fut donné. Somme toute, Louis dut admettre qu'il avait passé une bonne journée et qu'il avait hâte de visiter le parc du Gévaudan et le musée consacrée à la fameuse "Bête".
En arrivant, ils apprirent qu'Ethan et Ophélie n'étaient pas encore revenus de leur escapade au lac. Christine leur apprit qu'il se trouvait à cinq kilomètres de là et que c'était LE point de rendez-vous de la jeunesse des environs.
La voiture d'Ophélie franchit le portail une petite heure après leur retour. Malgré leurs sourires et l'assurance qu'ils s'étaient bien amusés, Louis ne fut pas dupe. Ethan tirait une tronche de six pieds de long quand Ophélie lui parlait à peine. Clairement quelque chose s'était passé.
Il en eut la confirmation lors du repas du soir. Pour la première fois, Ophélie ne dîna pas à côté d'Ethan. Elle s'installa à côté de sa mère. Louis surprit aussi quelques regards intrigués de ses parents, mais ceux-ci ne posèrent pas de questions. De plus, à aucun moment, ces deux-là ne se parlèrent. Même si Ophélie se montrait aussi souriante qu'à l'accoutumée.
Soudain, au beau milieu du repas, un long gémissement s'éleva. Telle une plainte lugubre, légèrement sifflant, le cri, ou du moins ce qui y ressemblait, venu de nulle part, leur glaça le sang avant de brusquement s'arrêter. Ça n'avait duré qu'une poignée de secondes, mais il avait figé tout le monde.
-Sans doute un courant d'air, fit Christine.
Louis en douta fortement quand il constata que les fleurs sur le rebord de la fenêtre ne bougeait pas d'un iota. Il ne sembla pas être le seul à douter de l'explication du courant d'air au vu du regard interloqué qu'échangèrent ses parents.
Quand ils regagnèrent leur chambre, Ethan inspecta même le couloir dans la pénombre sans toutefois aller au bout, preuve que lui aussi avait été chamboulé.
-Bizarre ce bruit, remarqua-t-il en refermant la porte de leur chambre.
-Bizarre votre attitude, fit Louis.
Ethan le regarda un instant :
-T'as remarqué ? grimaça-t-il.
-Y a eu un accroc ?
-Pas d'après moi, répondit-il en se couchant. On a été au lac et on y a rencontré des copines à elle, plutôt canons d'ailleurs. On a passé l'après-midi avec elle et leurs copains. J'ai joué avec eux, parlé avec elles, rien de répréhensible et pourtant depuis qu'on est partis, elle me fait la gueule. Je ne comprends pas, jusque-là, ça allait super bien entre nous…
Il y eut un silence tandis qu’ils se couchaient.
-Je verrais bien demain, reprit-il. Je ne vais pas me prendre la tête ce soir. Allez bonne nuit.
Louis n'insista pas, pressentant pourtant que son grand frère ne lui avait pas tout dit.
Ce curieux parfum qui apparaît puis se dissipe sans explication continue à intriguer, mais ce qui m'a intriguée le plus sont ses flaques à l'opposé de la salle de bain ! Est-ce qu'un fantôme s'est douché avec Louis ???? O.O
Je comprends mieux pourquoi Ophélie tenait absolument à être en compagnie de Louis. Elle veut s'assurer des intentions de Ethan, et je la comprends ! Quand elle s'est énervée, j'ai eu un peu peur pour Louis, j'ai cru qu'elle partirait enragée, mais il a bien su se défendre. Il a également trouvé une manière élégante de lui communique qu'Ethan ne serait là que pour une courte durée. Et Ophélie a prit son commentaire très au sérieux, au vu de la tête que tirera Ethan plus tard !
Quand au cri, je ne m'y attendais pas du tout, mais il m'a donné un frisson dans le dos. Qu'est-ce qui se passe dans cette maison ? Serait-ce aussi le fantôme ?
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Mine de rien, ton histoire tient le lecteur en haleine ! Et moi, j'adore le suspens:)
Je me réjouis de retrouver la suite la semaine prochaine !
REMARQUES
la salle de bains → salle de bain
Il s'agenouillât → s'agenouilla
Ecoutes, Louis → Écoute
un couple de libellule → je mettrais « s » à libellule
se tînt coi → tint
avant que ta mère ne te rejoignes → rejoigne
Et donc, tu nous a espionnés → espionnées
Je vous ai entendu → entendues
il revînt vers la maison
On a passé l'après-midi avec elle → elles (les copines)
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à tout bientôt !
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Jowie
À l'heure actuelle, non, Ophélie n'en a pas marre d'Ethan. Simplement, comme tu l'as justement déduit, elle le voit seul et se montre simplement gentille en lui proposant de les accompagner.
Ah, ah, ces fameuses flaques ! Elles rajoutent un peu de mystère n'est-ce pas, mais je te rassure, aucun fantôme n'a pris sa douche avec lui. L'explication est tout autre.
Ophélie apprécie Ethan et aimerait s'engager plus avant dans cette nouvelle relation qui l'aiderait peut-être à "oublier" sa récente déconvenue. Quant à la dispute, oui, là, Louis a bien rattrapé le coup. Notre Louis n'a rien d'un imbécile, il sait comment s'expliquer sans être blessant...
Le cri est une idée de dernière minute, mais je trouvais qu'il collait bien avec cette ambiance toujours un peu lugubre de vieille maison dans la semi-obscurité.