La matinée du lendemain fut plus calme.
Ses parents restèrent au gîte, tenant compagnie à Christine. Celle-ci leur apprit qu’ils seraient seuls pendant leurs deux semaines de vacances : les couples qu’elle attendait avait décommandés. Ils parlèrent ensuite des promenades à faire dans la région, des musées à visiter. Après quoi, ils partirent se promener laissant Louis au gîte.
Plongé dans un livre, confortablement installé, sur le petit banc du salon de jardin, il ne vit pas le temps passer.
L’après-midi, après le déjeuner, Louis somnola tranquillement dans sa chambre. Il dut apparemment s'endormir car le premier bruit qu'il entendit ensuite fut le pêne de la porte suivit d'éclats de rire.
-Merde, entendit-il soudain, il est encore là, lui !
« Ethan, reconnut Louis, encore dans son demi-sommeil. »
-Chut, tu vas le réveiller, fit une autre voix.
Ouvrant les yeux d'un coup, Louis se redressa et vit Ophélie et son grand frère dans la chambre… se tenant la main.
Gêné, il se leva.
-T'es pas parti avec les parents ?
-Ils sont partis ?
-Il y a vingt minutes, par le même sentier qu'hier, si ça se trouve, tu peux les rattraper.
Au moins, Ethan se montrait fidèle à sa réputation. Le message était très clair.
-Oui, désolé, fit-il en mettant ses chaussures.
-T'abuses, Ethan, protesta la jeune fille. Il peux rester.
Au vu de la tête de son grand frère qui multipliait les coups d'œils, ce n'était pas une option.
-Non, non, ça va, fit-il, j'ai du m'endormir. Mais, ça ne me fera pas de mal de marcher un peu.
Une fois prêt, il gagna la porte qui se referma derrière lui avant qu'il n'entende des rires étouffés. Au moins, en voilà un qui ne perdait pas de temps. Sa stratégie avait encore marché. Il s’étonna néanmoins de voir qu’Ophélie, qui semblait si affecté la veille par la « trahison » de son petit ami, retrouvait si vite le sourire. Il songea que Christine n’avait peut-être pas eu tout à fait tort : si elle avait été proche de son copain, elle n’aurait pas remarqué Ethan.
Amusé et quand même un peu jaloux, Louis descendit dans le salon. Il regretta soudain d'avoir mis si peu de temps à ranger les livres, sinon, il aurait pu continuer. Là, sans trop savoir où aller et peu motivé par l'idée de se promener seul, il craignait de s'ennuyer. Il n'avait pas fait deux pas que Christine l'interpella :
-Louis, je peux te parler deux minutes ? À moins que tu ne sortes…
-Non, non, c'est bon, répondit-il, un rien anxieux. Peut-être que ce qu'il avait fait à la bibliothèque ne lui plaisait plus…
-Vu l'excellent travail que tu as fais et aussi rapidement, je me demanderais si tu serais d'accord pour me donner un autre coup de main, mais il n'y a rien d'obligatoire.
Ravi de l'aubaine, Louis accepta avec empressement :
-Non, si je peux aider…
-Voilà, fit-elle, on a de vieilles boites d'archives dans notre grenier et je me demanderais si tu accepterais de m'aider à les descendre. Il y a de vieux numéros de journaux, des papiers dont certaines datent du siècle dernier et j'aimerais beaucoup, si tu es d'accord que tu m'aides à les trier et peut-être mettre les journaux à disposition des clients, ce pourrait donner un aperçu de la vie d'autrefois. Qu'en dis tu ?
-J'en serais heureux, l'histoire, c'est une de mes passions.
-C'est formidable, je te remercie, mais tu es sûr que ça ne te déranges pas ?
-Honnêtement, marcher seul, sans but… je préfère être utile.
-Et tu le seras. Je te montrerais où sont rangées les boites d'accord, mais on fera ça demain, ce n'est pas à la minute, d'accord ? Et je dois aussi en parler à tes parents.
Louis accepta, un peu déçu de ne pouvoir s'y mettre tout de suite et sortit. Il ne chercha pas à rejoindre ses parents, mais déambula dans le jardin. Il dépassa le salon extérieur et approcha de ce qui avait sans doute été un petit kiosque, maintenant presque entièrement dissimulé par les mauvaises herbes qui grimpaient le long de la vieille structure.
Il en fit précautionneusement le tour, se demandant de quelle année il datait. Peut-être les années 30, ou peut-être avant… Un instant, il se prît à imaginer ce que pouvait être la vie ici, il y a un siècle. Il imagina les voitures tirées par des chevaux, l'éclairage à la lampe, peut-être les domestiques.
Tout à sa rêverie, il continua à arpenter le jardin, s'éloignant du kiosque avant d'atteindre une petite mare et plus loin un bosquet d'arbres sous lequel se trouvait un banc en bois, très vieux et très délabré dont il s’approcha, curieux. En le contournant, il vit, sur l'une des barres encore en place, une inscription quasiment effacée et dont ne subsistait que quelques lettres : Ang… stre… 836. Louis s'agenouilla devant et essaya d'en déchiffrer davantage. Peine perdue. Peut-être les prénoms de deux amoureux. Si le chiffre était en fait 1836, ce pouvait être la date du graffiti. Louis calcula rapidement que l'inscription datait d'il y a 180 ans ! Du doigt, il en suivit le tracé, ému. Celui qui avait tracé ça, ainsi que sa bien aimée, était mort depuis longtemps, pourtant près de deux cent ans plus tard, l'inscription était toujours là, preuve de l'amour qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre à ce moment là.
Louis se redressa, toujours aussi ému. C'est pour ça aussi qu'il aimait l'histoire. Loin des vieilles photos, ce genre d'inscriptions, montraient les générations précédentes avec les mêmes préoccupations que les siennes, les mêmes élans du cœur. Ils apparaissaient vivants et non pas figés, le regard vide en prenant une pose sans doute peu naturelle, comme on avait coutume de les voir sur les vieilles photos.
Le jeune homme se demanda soudain comment avait fini l'histoire. Est-ce que ces deux amoureux avait pu se marier et avoir des enfants ou cette inscription à demie effacée sur un banc démoli était le dernier souvenir d'une amourette sans lendemain ? Louis décida d'en avoir le cœur net. Peut-être Christine serait-elle au courant ?
Il la trouva dans la salle commune à faire des mots croisés, tandis que se faisait entendre le sifflet typique d'une cocotte minute provenant de la cuisine. Assise dans un fauteuil, la grand-mère tricotait.
-Déjà de retour ? s'étonna celle-ci.
-Tu n'as pas trouvé tes parents ? s’enquit Christine à son tour.
-Je ne les aient pas cherchés, j'ai fait un petit tour dans le jardin, vers le vieux kiosque.
-Tu ne t'en es pas trop approché, n'est ce pas ? s'inquièta la propriétaire. Il risque de s'effondrer à tout moment.
-Sans compter qu'il y a de vieux morceaux de ferraille au sol, il ne faudrait pas que tu te coupes, renchérit la grand-mère.
-Non, les rassura t-il, en fait, je suis allé dans le petit bosquet.
-Un coin paisible, il faudra que j'y remplace le banc, ce serait un endroit agréable à l'abri de la chaleur. Mais j'ai du mal à m'y résoudre.
-Justement, fit Louis, le banc qui s'y trouve. L'inscription…
Christine sourit :
-Tu l'a remarqué ?
-On sait de qui il s'agit ? De ce qu'ils sont devenus ?
-Il ne s'agit pas d'un couple, fit la grand-mère.
-Ah bon ? Pourtant…
-Oui, je sais que l'inscription y fait penser, mais il ne s'agit pas de ça. C'est sans doute Angélique Lamastre qui est inscrit.
-Qui est-ce ?
-Les Lamastre ont vécu ici pendant la seconde guerre mondiale avec leur fille, Angélique.
-Mais pourquoi 1836, alors ?
-On ne sait pas. C'est peut-être l'heure à laquelle elle l'a gravé…
Intrigué et un peu sceptique, il fallait le reconnaître, Louis resta silencieux.
-Il n'y a rien de certain ?
-Non, une fois la guerre finie, ils sont repartis chez eux, répondit l'aïeule. On n'a pas eu de nouvelles. Mais, l'inscription correspond…
-C'est vrai.
-D'autant qu'à ma connaissance, il n'y a jamais eu ici de personne dont le prénom commençait par "Ang" et j'ai fais des recherches jusqu'en 1807, indiqua la grand-mère.
-Aussi loin ?
-La généalogie peut remonter bien plus haut. J'ai connu des gens qui étaient remontés jusqu'au 15e siècle. Même s'ils sont très rares. Moi, je le faisais pour m'occuper, ce n'était qu'un passe-temps.
-Mais, je me rappelle que tu t'y étais passionnée, intervint Christine. Combien de fois je t'ai trouvé, plongée dans tes vieux papiers…
-Oui, cela m'a bien occupée au moins quelques mois avant que je ne me lasse.
-C'est impressionnant et ce doit être fascinant de remonter l'histoire de sa famille aussi loin, de savoir d'où on vient.
-C'est bien que tu t'intéresses à la petite histoire, reprit Christine. Même quand la réalité est moins romantique que ce que tu pensais.
Un peu gêné, Louis sourit :
-Je me suis emballé et je reconnais que cela m'aurais plu de savoir ce qu'était devenu ce couple.
-Il n'y a pas de mal, et puis, voir cette vieille inscription montre que tu t'intéresses aux choses. Je ne suis pas certaine qu'Ophélie l'ait jamais remarqué.
-Mais comment vous obteniez tous ces renseignements ? reprit Louis, intrigué. Vu que vous n'aviez pas internet…
A la surprise de Louis, les deux femmes éclatèrent de rire.
-Excuse nous, fit Christine, le voyant surpris, mais ses recherches ne datent que de quatre ou cinq ans, pas plus.
-Toutes mes excuses, fit Louis, embarrassé, comme vous en parliez, je pensais que c'était plus…
-Vieux ? Non, je m'y suis passionnée après avoir vu un reportage à la télé.
A ce moment, la porte d'entrée s'ouvrit sur les parents de Louis.
-Tu t'es réveillé ? demanda son père.
-Il y a un petit moment, oui.
-Louis nous tenait compagnie, fit la grand-mère. Nous parlions de l'inscription qu'il a remarqué sur le vieux banc.
Ses parents se regardèrent, les yeux ronds :
-Une inscription ? fit sa mère. Sur le vieux banc sous les arbres ?
Louis acquiesça.
-Je ne l'ai pas vu, fit son père.
-Moi non plus.
-Elle est à demie effacée, fit Louis. Angélique Lamastre 1836.
-Ou 18h36… répliqua malicieusement la grand-mère.
-Je serais curieux de la voir, fit son père.
-Quand tu veux, répondit le jeune homme.
-Vous allez boire quelque chose après votre promenade ? proposa Christine.
-Avec plaisir, firent-ils en s'installant à la grande table.
-Au fait, Louis, tu n'aurais pas vu Ophélie par hasard ? J'aurais besoin qu'elle aille au village.
Troublé, il ne répondit pas tout de suite. D'ailleurs quoi répondre ? Il n'allait quand même pas dire qu'elle était avec son frère dans leur chambre. Il aurait l'impression de les dénoncer, d'autant qu'après la conversation qu'il avait surpris, la mère d'Ophélie n'était pas très enthousiaste à l'idée que sa fille se rapproche de son frère. Mais, d'un autre côté, mentir… Surtout pourquoi ? Pour qu'il puisse se vanter d'une conquête de plus ?
-Je… crois qu'elle est avec Ethan…
-Ah, fut la réponse de Christine. Tu sais où ?
-Heu…
Fort heureusement, avec un sens parfait de l’à-propos, les deux jeunes gens décidèrent de se montrer. Ils déboulèrent dans la salle commune, souriants jusqu'aux oreilles. Apparemment de très bonne humeur… ce qui n'avait rien d'étonnant après la bonne après-midi qu'ils avaient du passer, songea Louis avec un brin d'amertume.
-Ophélie, fit Christine, tu voudrais bien aller au village, s'il te plaît. Je dois avoir un colis à récupérer.
-Si tu veux. Tu m'accompagnes ? demanda t-elle en se tournant vers Ethan.
Là au moins, c'est officiel, pensa Louis. Elle l'intègre devant sa famille.
-Bien sûr.
Ils sortirent de la pièce sous les regards un peu embarrassés des parents peu de temps avant que le bruit du moteur de la voiture d'Ophélie ne se fasse entendre.
-On dirait qu'ils s'apprécient, observa la grand-mère.
Devant le silence qui suivit la remarque, Louis préféra prendre la tangente. Il quitta la pièce et entra, avec un peu d'appréhension, dans la chambre. Il fut soulagé de voir les lits à peu près dans l'état où ils avaient été laissés. Mis à part quelques plis sur le lit d'Ethan, rien n'indiquait la nature de l'activité qui s'y était déroulée, même si Louis s'en doutait. Il remarqua aussi qu'il flottait le parfum de la jeune fille dans la pièce, un parfum différent de l'autre, mais tout aussi agréable. Louis décida d'ouvrir la fenêtre et, ce faisant, laissa dériver son regard. Ses pensées revinrent à l'inscription du banc. Encore un peu déçu, il n'arrivait pas à se satisfaire de l'explication. 70 ans. Cela ne faisait qu'à peu près 70 ans que cette inscription se trouvait là ? Vu dans l'état qu'elle était, cela lui semblait bien peu, surtout au vu de l'état du banc. Pourtant, il devait reconnaître que les lettres correspondaient. Quand aux chiffres, il en était beaucoup moins convaincu. Pourquoi graver un horaire ? Pour garder une trace, c'était plus souvent la date, cela semblait tellement logique. Alors que graver une heure, sans la date… A quoi bon ? Louis se résolut à retourner jeter un œil à cette inscription, histoire d'en avoir le cœur net. Décidément, ces vacances se révélaient pleines de surprises. Avec tous ces mystères, les quinze jours allaient passer à vitesse grand V. Dire que Louis avait craint de s'ennuyer en venant ici plutôt qu'en Bretagne. Mais, finalement, ce n'était pas désagréable de changer un peu ses habitudes. Surtout que Christine et sa mère semblait l'apprécier, lui apportant la preuve que sa mère avait eut raison, en s'ouvrant et en discutant avec les autres, il se montrait intéressant et on appréciait de discuter avec lui. La conversation sur l'inscription le prouvait, elles avaient eut l'air ravies de parler avec lui. Bon, restait à voir si cela ferait pareil avec des gens de son âge !
Il vit bientôt revenir la Clio bleue d'Ophélie. Et moins de cinq minutes plus tard, Ethan le rejoignait dans leur chambre… suivi par leurs parents.
-Louis, tu veux bien nous laisser, s'il te plaît ? demanda son père.
Le jeune homme, pressentant une explication pour le moins orageuse, accepta sans discuter :
-Je serais au bosquet, les prévint-il.
-D'accord, mais on ne va sans doute pas tarder à diner.
Laissant ses parents discuter avec son frère, il descendit et ne fut pas vraiment étonné de trouver la salle vide. La même explication devait avoir lieu entre Christine et Ophélie.
Il gagna donc le petit bosquet et examina à nouveau l'inscription, agenouillé. Est-ce que 70 ans suffirait à l'altérer à ce point ? D'accord, le banc était à l'extérieur soumis aux intempéries comme le prouvait son état, mais était-ce suffisant ?
N'en ayant aucune idée, il se releva perplexe.
C'est à ce moment qu'il vit son père le rejoindre.
-Alors, fit-il sans préambule, il y a une inscription ?
Louis la lui montra.
-Hé bé ! Elle est vraiment effacée ! Il fallait la remarquer ! Jamais je n'aurais eut l'idée de regarder là. Et qu'est-ce qu'il y a d'écrit ?
Louis le lui expliqua ainsi que ses doutes sur l'usure. Son père resta silencieux quelque temps, puis tâta les traverses :
-Tu n'as pas tort, reprit-il. 70 ans, ça me semble un peu juste pour arriver à ce résultat là, d'autant que même si le banc est dans un sale état, le bois en lui-même ne paraît pas abimé. Et puis cette histoire d'heure me paraît très bizarre.
Il eut encore un instant de silence avant de secouer les épaules :
-Bon, on y réfléchira une autre fois ! On va dîner, tu viens ?
Louis suivit son père, rêvant de lui demander comment s'était passé la discussion, mais n'osa pas. Sans compter qu'Ethan lui en parlerait sûrement sans qu'il ait besoin d'aborder le sujet.
Effectivement, à peine eurent-ils regagné leur chambre, après un repas où Ophélie et Ethan furent curieusement bien silencieux, qu'il vida son sac :
-Vivement demain, fit-il en se laissant tomber sur son lit.
-Pourquoi ?
-Pendant qu'on était au village, Ophélie m'a proposé d'aller au lac demain après-midi. Je ne vais certainement pas me priver de la chance de la voir en maillot de bain.
-Tu n'en a pas vu assez cet après-midi ?
-De quoi tu parles ? On s'est un peu embrassés, mais rien de plus.
-Ah bon.
-Ça va ! Je ne saute pas sur tout ce qui bouge.
-Un peu quand même.
-Ok, mais je sais me tenir et en plus, ça aurait été beaucoup trop risqué entre toi, les parents et sa mère qui pouvait venir à n'importe quel moment. Mais, on se trouvera bien un moment.
-Je me disais aussi … Mais, du coup, qu'est-ce qu'il voulait les parents ?
-Il voulait que je me tienne à distance d'Ophélie. Comme quoi ce n'était pas très correct.
-Tu leur as dit quoi ?
-Qu'on étaient tous les deux majeurs et qu'on avait pas besoin de leur accord.
-Carrément !
-Ecoutes, Louis, j'ai 20 ans. Si je ne m'amuse pas aujourd'hui, quand est-ce que je pourrais le faire ? Quand je serais marié avec deux gosses ? Je suis jeune, je profite de la vie, il n'y a aucun mal à ça.
-Et qu'est-ce qu'ils ont dit ?
-Ils ont finis par l'accepter. Sans compter qu'on est ici que pour 15 jours, on sait tous les deux que ça ne peux pas durer. On s'amuse, c'est tout. Bon et toi ?
-Quoi moi ?
-Quand est-ce que tu vas te décider à te lancer ?
-Lâches moi, soupira Louis.
-Un de ces jours, tu vas tomber amoureux d'une fille et tu ne sauras pas quoi faire, parce que tu ne te seras pas exercé avant !
-C'est ça, tu vas me dire que toi aussi, tu t'entraînes !
-On n'a jamais fini d'apprendre, répliqua t-il avant de filer dans la salle de bains.
Par rapport à l'inscription du banc : Je me suis demandée pourquoi Louis pense immédiatement à un couple (même si c'est vrai que ce genre d'inscriptions se trouvent facilement sur les bancs.) Personnellement, « Ang… stre… 836. » ça me fait plutôt penser à un lieu, suivi d'une date, comme a dit Louis. Du coup, j'ai été surprise en apprenant qu'il s'agissait quand même d'un prénom ! Je suis tombée dans le panneau ToT
On dirait que Ethan et Ophélie se sont rapprochés... Je comprends tout à fait que Louis se sente mal à l'aise, mais en même temps, je ne me suis pas sentie trop mal pour lui parce qu'il a trouvé une occupation beaucoup plus intéressante que courir après les filles : il va peut-être découvrir un secret de famille !
Je me demande comment va continuer la relation entre Ethan et Ophélie...Ethan vise l'amusement et la courte durée, mais Ophélie, on ne sait pas trop ce qu'elle pense. J'espère qu'elle ne finira pas par trop souffrir...
Ethan n'est pas une personne désagréable mais il a un côté très superficiel et un poil hautain (quand il insiste que Louis devrait « s'entraîner », comme lui). Je me demande si lui aussi, va évoluer en tant que personnage.
<br /> Je cours au prochain chapitre !
REMARQUES
<br /><br />
les couples qu’elle attendait avait décommandés → avaient décommandé
suivit d'éclats de rire → suivi
Oui, désolé, fit-il en mettant ses chaussures. → J'écrirais « Louis » à la place de « il », sinon on croit que c'est Ethan qui parle^^
Non, non, ça va, fit-il, → idem, sinon on pourrait penser que le « il » se réfère à « son grand frère »
Ophélie, qui semblait si affecté → affectée
on a de vieilles boites → boîtes
ça ne te déranges pas ? → dérange
Je te montrerais où sont rangées les boites → montrerai // boìte
Il en fit précautionneusement le tour, se demandant de quelle année il datait → je mettrais « elle » à la place du deuxième « il », vu que la dernière fois que tu mentionnes le kiosque, tu le désignes par : « la vieille structure ».
Un instant, il se prît → prit
éclairage à la lampe → peut-être faudrait-il préciser de quel genre de lampe il s'agit, vu qu'ils n'avaient à l'époque pas les mêmes lampes que nous:)
Je ne les aient pas cherchés, → ai pas cherchés
Tu l'a remarqué → l'as remarqué
Jamais je n'aurais eut l'idée → eu
Qu'on étaient tous les deux → était
Ecoutes, Louis, → Écoute
quand est-ce que je pourrais le faire ? Quand je serais marié → pourrai //serai
Ils ont finis par l'accepter → fini
Lâches moi, soupira Louis. → Lâche-moi
Alors, c'est curieux parce que c'est la première fois qu'on me dit avoir pensé à un lieu... Bon, je reconnais que les lettres restantes ne sont pas forcément très utilisées dans les prénoms.
Ah ça, notre Louis s'est trouvé une belle occupation, il ignore encore (et toi aussi ;)) à quel point cette inscription va se révéler très intéressante. Même si de toutes manières, louis n'était pas du tout là pour draguer à tout va...
Le couple Ethan-Ophélie est aux yeux d'Ethan une simple histoire de vacances. Ophélie, en revanche, ne se positionne pas encore dans cette "histoire", même si elle apprécie Ethan...
Et je ne voulais pas qu'Ethan soit ressenti comme désagréable, mais c'est clair que son assurance et son succès auprès du sexe opposé ne l'incite pas à la modestie. Il est vraiment le séducteur, certain de son charme. sans être méchant, il est simplement content (et fier) de séduire facilement.
J'ai juste une remarque sur tes dialogues : quand Louis discutait avec la grand mère et Christine, j'avais du mal à savoir qui parlait. Je pense qu'un peu plus de verbe d'énnonciation (?) serait bien.
Ah, une trace du passé hein, mais cette fois rien de surnaturel autour. Et comme j'ai malgré moi vu le titre de tes chapitres, je pense que STRE va avoir de l'importance ^^ j'en frissonne de curiosité !
Je lirais tout ça demain è-é
Je vais revoir le pasage que tu cites et tenter d'éclaircir les choses.
Tout ne va pas tourner autour des fantômes. Le poids du passé doit être important dans le gîte mais sans être lourd. Et tu as bien anticipé l'importance de STRE.
Merci de tes retours.