Le détour, ça me détourne.
La journée type d'une fée pas encore dévergondée
Le truc de bien avec mon réveil, c'est qu'il est discret. Calme. Doux. Un peu plus, et ça serait pas un réveil en fait. Au lieu de beugler un « TUT TUT TUT TUT » (c'est une de ses options possibles), il chante le bord de mer et les mouettes qui la survolent. C'est cool, mais ça devient vite chiant. Le meilleur réveil au monde, en fait, c'est celui qui ne te réveille pas. Mais bon.
Donc, quand y'a les mouettes qui font « hic hic hic », je sais que je dois me réveiller. Pas le choix sinon elles continuent à faire « hic hic hic », et c'est vraiment super chiant, mais je me répète. Quand tu les entends, ta seule envie, c'est de te lever et de les faire taire à coup de poing. Mais bon.
Après avoir éteint le réveil, et jeté un regard suspect au frigo (le frigo qui ronronne parfois étrangement), je saisis une pince et j'accroche ma tignasse un peu n'importe comment. Ça part dans tous les sens, on dirait les autoroutes dans les centres-villes aux États-Unis, c'est vraiment très séduisant. Mais bon.
Quand je ne me prends pas les pieds dans ces putains de tréteaux qui soutiennent ma table, j'enfile ma robe de chambre en soie verte (ma mère appelle ça un « déshabillé », mais je ne comprends pas trop pourquoi) et je vais ouvrir mes volets. Quand je ne tombe pas sur des ouvriers à mes pieds qui matent mon déshabillé et mon autoroute dans les cheveux, l'affaire se fait généralement en deux-deux. Sinon, il y a quelques complications. Comme fermer le rideau au nez de ces messieurs pour les empêcher de visionner en direct mon petit quotidien (exemple : faire mon lit).
Est-il nécessaire de raconter ce que je mange au petit-déjeuner, le temps que je mets pour m'habiller, l'impasse orgueilleuse sur le maquillage que je trouve inutile et les trois minutes que je passe pour me brosser les dents ?
Bref. Je tourne ma clé dans la serrure et je me dirige vers l'ascenseur. J'habite à peine au premier étage, mais j'ai la flemme de descendre les escaliers, alors je préfère me faire transporter. C'est plus agréable, et y'a pas d'efforts à faire. En général, je suis la première à attendre les filles en bas.
Oui, parce que les filles, le matin, elles sont comme moi. Elles ont des tas de trucs à faire qui ne peuvent pas attendre le soir, parce que le soir, on a la flemme de le faire. Sauf que dans mon cas, j'ai également la flemme de le faire le matin. Mais bon.
Fanny et Linda rentrent donc en scène. Je partage beaucoup de choses avec Fanny. J'aime bien sa mentalité, on a souvent les mêmes opinions sur les choses. Fanny, elle vient de Nouvelle-Calédonie. Elle vient du pays des cocotiers, de l'océan, du soleil et des lagons. Et la dernière fois, pour mes 20 ans, elle a préparé des « canapés antillais ». C'était super bon, croyez-moi. C'est des toasts grillés, avec du jambon, du gruyère, et un morceau d'ananas. Miam, miam, miam, rien que de l'écrire, ça me donne envie. Mais c'est pas un problème, parce que ce soir, il y a le pot de bienvenue à la Villa des Moulins (« Fais-moi rêver Sandra, redis-moi Villa des Moulins encore une fois ! » ou comment pouffer devant mon piètre accent marseillais...), et Fanny a dit qu'elle en ferait. Donc, dans une heure, je saute sur les canapés antillais. Miam.
Puis il y a Linda. Linda, le matin, on l'entend pas parce qu'elle est éclatée. Linda, c'est notre petit clown, notre Marie-Antoinette, notre bébé... Quand tu la vois, t'as l'impression qu'elle a fait une bêtise (ce qui est souvent le cas). C'est chouette, parce qu'elle a toujours le mot pour réconforter. Et elle sait analyser les comportements. Donc c'est elle qui s'en sort le mieux pour consoler Audrey, ma troisième amie, qui vit une période très difficile en ce moment. Audrey, c'est ma voisine. Elle est fan de Twilight (comme toutes mes amies... NO COMMENT !). Elle est forte Audrey, moi, à sa place, je ne serais pas aussi courageuse avec ce qui lui arrive. Mais bon, sans vouloir nous vanter, si on n'était pas là pour lui changer les idées, elle aurait abandonné Draguignan et les études, et serait rentrée en Alsace. Avec Linda, on s'est associées pour faire les clowns, et ça marche très bien sur Audrey.
Je n'ai pas attendu longtemps avant de parler de la Plume d'Argent aux filles. Étrangement, après seulement deux semaines, elles savaient que j'écrivais et que mon second boulot était de pétarader les boulets de PA. Linda m'a posé quelques questions sur mes histoires. Dans un contexte sérieux, quand on est seules, Linda est sérieuse (rare !) et pose des questions vachement intéressantes et très pertinentes. C'est chouette.
Elles ont même fait la connaissance interposée de Xay, notre Lapinou national...
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Alors, dis-je en remontant mes manches. Sur le site dont je vous parlais, on peut publier des histoires et lire celles des autres en ligne. Et on propose également des services de bêta-lecture. Ça veut dire qu'on peut lire l'auteur et le corriger avant qu'il ne poste ses chapitres. Et là, je lis et corrige les petites fautes d'un jeune auteur canadien. Lui, on l'appelle « le roi du polar ». Et d'ailleurs, je suis vraiment à la bourre parce que ça fait un mois que je l'ai et que je n'ai toujours pas avancé...
- Ayiii, Sandra, comme tu craiiins !
(Oui, Xay, si tu lis ces lignes, j'ai été punie pour mon crime)
Bref. Fin de la parenthèse.
On met vingt minutes pour aller à l'IUT à pied. Vingt-cinq minutes quand on a la flemme, ce qui est très souvent le cas, mais ai-je besoin de le dire ? À plusieurs, le temps passe plus vite. En descendant de la Villa des Moulins, après le square Anne Frank (que mon père confond avec un rond-point), on aperçoit la Tour de l'Horloge. C'est une tour carrée, mais pas trop, parce que toute carrée qu'elle est, elle a des hanches. Elle est surmontée par une vieille cloche et elle fait « ding dong ». J'en suis amoureuse, mais de mon balcon, on ne la voit pas. Au passage, on récupère Vaihei. Vai, pour les intimes. Vai, elle vient de Tahiti. Pour mon anniversaire, elle m'a ramené des joints tahitiens (c'est des bonbons, je vous rassure !), de la vraie vanille bien fraîche et un paréo de Tahiti. J'étais aux anges.
Donc, on récupère Vai sur la Place du Marché, puis on continue notre marche. On passe devant le chocolatier Jeff de Bruges (miam !), un magasin de bonbons (miam miam !), le cinéma (« punaise, il faut que j'y aille pour le Paen ! »), la police municipale et la police nationale. J'aime ces clins d'œil. J'aime bien voir les flics déjà opérationnels à 7h35 du matin. Uniformes, carnet à PV, chez nous, ils sont actifs, les flics. Puis j'aime les flics tout court, qu'on ne se demande pas pourquoi, c'est comme ça.
À l'IUT, c'est cool parce qu'on est que 150 étudiants. C'est cool, et c'est pas cool, parce que sur cent, je connais trente-cinq personnes, ce qui n'est pas négligeable. Ça signifie que je dois faire trente-cinq bises, et c'est plutôt... pas chiant, mais un peu fatiguant, quoi. J'ai pas l'habitude, moi, j'ai jamais été formée à mon lycée d'avant.
Souvent, c'est le « bonjour de loin ». Parfois la bise. Y'a tout ce monde, voyez-vous, et j'en oublie : Andra, Amandine, Candice, Laura, Flavienne, Hinde, Alia, Élodie, Élodie, Pierrick (OUI, vous avez bien lu !), Léonard (OUI, vous avez encore bien lu, et je ne parlerai pas de son after-shave, sinon je vais devenir folle !), Clément, Julien, Pauline, Marion, Anaïs, la deuxième Élodie (même si je leur parle pas trop, en fait), Sabrina et Romain (ils sont excellents, ces deux-là), Ghani, Étienne, Houssen...
Je ne dis pas finir par le meilleur (« le meilleur pour la fin »), mais d'une certaine façon, le « meilleur » à raconter. Houssen. Ah ah ah. Je raconte vraiment parce que je l'ai promis à Cristal, et que je souhaite démentir Honey sur le fait que je me dévergonde.
Houssen, il ne parle pas beaucoup. Et depuis le premier soir où je l'ai rencontré, j'évite un peu les conversations avec lui aussi. Je l'évite tout court, en fait. Houssen, il ne parle pas beaucoup, mais il dit parfois des choses sensées (je souligne le parfois). Je crois que, comme Linda, il saisit bien les personnalités des gens.
La toute première conversation, j'ai pas envie de la reporter. Parce qu'en fait, un mec que je ne connaissais pas est arrivé à voir ce que je suis le temps de manger les pâtes ratées de Ghani. Le temps de ces pâtes avalées, j'ai eu l'impression d'être à découvert, et croyez-moi, j'ai trouvé ça injuste. Donc, la première conversation porte sur l'analyse de la petite binoclarde à la voix nasillarde. (Et le pire, c'est que y'avait des choses gentilles dans cette analyse...)
Mais il ne m'a pas perturbe très longtemps (bon, d'accord, j'avoue, il me perturbe encore). En fait, Houssen est un « Camille », et j'ai donc vite saisi, moi aussi, le personnage. On va dire que j'ai une petite expérience sur ce type de personnes, maintenant ; c'est la première fois qu'un de mes personnages m'apporte ce genre de plus.
Houssen, il ne dit rien, mais quand il ouvre sa bouche, il dit :
- Toi, dans deux ans, t'es mariée et t'as quatre enfants.
Je lui ai ri au nez, et désolée si ça ne se fait pas. Bref, reprenons.
En fait, c'est perturbant de se retrouver face à un Camille numéro deux. J'ai une certaine habitude (mais une habitude écrite !), comme je le disais, mais n'empêche... J'aimerais bien vous y voir, vous ! J'ai l'impression d'être prise à mon propre jeu.
La dernière fois, j'allais faire chauffer ma barquette-à-bouffe Intermarché (est-il besoin de préciser que je cuisine aussi bien que Ghani ?) à la cafét, et en repassant, je m'arrête dire bonjour à Ghani (tiens, quand on parle du loup). Au fond du bar, assis dans l'ombre, je devine le Camille numéro deux qui me regarde avec ses yeux perçants. Tout semble sombre chez lui. Les cheveux, la peau (j'ai cru comprendre qu'il était malgache), les yeux... et il est super grand, alors je vous raconte pas. Petit coucou de la main de ma part, hochement de tête en réponse.
Non, franchement, ma propre Camille me fait flipper maintenant par sa faute (pardonne-moi Joël, pardonne-moi pour tout ce que je t'ai fait subir !).
Bon, il dit pas mal de conneries aussi. Faut pas croire, hein. Le « moi, je veux les mêmes boucles d'oreille que Sandra », je ne l'oublierai jamais. Et je passerai l'histoire du rosé. Passons, je reviendrai à Camille numéro deux plus tard.
J'ai des cours vachement intéressants, j'aime l'IUT où je suis, et j'ai ma première vie sociale. J'ai des ami(e)s, mais vous savez qu'on trouvera toujours des personnes désagréables autour de nous. Il en est une en particulier qui nous considère tous comme des moins que rien, parce qu'elle est d'une classe sociale supérieure à la notre, que ses parents alimentent son compte bancaire selon ses souhaits, et qu'elle habite à Toulouse.
Cette fille m'avait fait bonne impression au début, mais maintenant, c'est fini. Je n'aime pas sa méchanceté envers mes amies, cette façon de nous rabaisser comme si nous n'étions rien. Non seulement, elle fait tout le temps son intéressante (« moi, je, moi, je, moi, je... » ou « moi, à Toulouse, moi à Toulouse, moi à Toulouse... »), mais en plus, c'est stupéfiant de la voir relever ses jupes et se passer les mains sur le ventre et la poitrine en plein couloir, devant un mec. Bon, inutile de dire qu'elle s'est taillé une mauvaise réputation, et que plus personne ne peut la blairer. Même Étienne et Ghani, qu'elle collait toujours. Ça m'a fait quand même plaisir de savoir qu'ils pensaient comme nous. Pour Houssen, j'ai pas eu d'échos.
Vous voyez, il y a du bon et du mauvais partout, alors il faut relativiser. Comme je suis bien entourée, je m'en fous des autres. Cela dit, si elle continue à détruire ma pauvre Audrey, j'irai la claquer. Non mais.
Bref, à l'IUT, y'a pas de sonnerie. C'est cool. Alors, les pauses sont plus ou moins longues. En général, je les passe avec les filles devant la machine à café, sur la mezzanine. L'inconvénient avec la mezzanine, c'est que si je suis en haut et Houssen en bas, que je baisse la tête et qu'il lève la sienne, ça fait qu'on se voit (comme dirait Juju : « et leur regard se croisèrent patati patata... »). Et donc, je finis vraiment par me sentir persécutée.
Notez que cette portion d'histoire vraie part vraiment en live. Je crois que le mieux serait d'en finir là, mais Cricri voulait aussi en savoir plus sur ce que j'avais évoqué, et je suis sûre que Honey s'interroge vraiment sur le rhum que j'ai ingurgité il y a deux semaines.
Dès fois, quand je rentre à la Villa des Moulins, seule ou accompagnée, je décide de passer par la rue du Palais de Justice. C'est un endroit assez moderne et simple, j'aime vraiment beaucoup ralentir le pas et regarder un peu l'architecture de l'endroit. La première fois, je n'ai rien appris. J'ai juste repéré qu'il y avait plein de cabinets d'avocats dans la même rue, et j'ai conclu que ça leur facilitait la vie. La seconde fois, j'ai vu une voiture de police. La troisième fois, j'ai vu des avocats. En robe. Au fond de la cour.
La quatrième fois, c'était avec Audrey.
- Viens, on passe par le Palais de Justice.
- Quoi ? Y'a un Palais de Justice ici ?
- Ben oui. Avec un peu de chance, il y aura des avocats dehors. J'en ai vu la dernière fois.
- Ah ouais ?
- En robe.
- Non ?!
En marchant sur le trottoir, je me suis rendu compte qu'Audrey était aussi passionnée que moi sur ce sujet.
- Viens, je propose, un jour on consulte les audiences et on va en voir une !
- On peut ?
- Oui, oui, c'est ouvert au public ! Et... OH REGAAAARDE !
J'avais l'air totalement ridicule en pointant joyeusement du doigt les avocats qui apparaissaient dans notre champ de vision. Audrey, elle était comme moi. Sans le ridicule.
- Oh, mais ils sont super jeunes !
- Hmm, dis-je en pensant à Joël.
- Et ils mangent un sandwich !
- Hmmm ?
Ils bouffaient des sandwichs. Je vous le jure. Les jeunes avocats en robe, assis par terre, sur les marches en béton, mangeaient un sandwich. Ça m'a choqué. Bien sûr, ils mangent ce qu'ils veulent, mais tout de même... ça casse l'image de l'avocat en robe. Mais c'était beau à voir, ces taches noires, avec un point blanc, sur le gris des escaliers, avec une petite ligne beige dans les mains.
Je suis désolée Cricri. J'ai envie de descriptions, mais ça veut pas sortir. Je crois que même si j'ai les images, les sons et les odeurs dans la tête, je ne suis vraiment pas faite pour ça. Vous n'avez qu'à imaginer, c'est aussi votre boulot après tout.
Honey, pour le rhum, ne t'inquiète pas. Le client pour mon projet tuteuré, que nous appelons Cricri l'Angoisse (à ne pas confondre avec notre Cricri sur PA), est un caviste dracénois et a organisé un apé'rhum auquel l'équipe du projet était conviée. J'ai amené Sabrina, Romain, Audrey et Fanny avec moi. Cela dit, étaient présents également Ghani, Étienne, les filles, la Toulousaine et Houssen...
L'histoire, c'est que la veille, Cricri l'Angoisse m'avait dit qu'il avait du jus d'orange dans le frigo. Alors quand Audrey m'a mis un verre dans la main, j'ai cru que c'était ça. Je n'avais pas totalement tort. Il y avait juste un peu de rhum en plus. Ça sentait bon, mais j'ai mis longtemps avant de finir le verre, parce que quand on avale, c'est un peu amer. Mais après, on a l'habitude, donc ça passe plus ou moins bien. Puis heureusement qu'il y a le jus d'orange pour camoufler hein...
Bref, je suis un peu comme Xavier. Je me suis fait remarquer, parce que je riais beaucoup et parce que j'étais un peu de traviole. C'est pour ça que Ghani, Élodie, Étienne, Houssen, la Toulousaine et les autres me regardaient bizarrement.
Mais Honey, je te rassure, je n'ai pas vomi dans la rue, et j'avais déjà évacué le rhum au moment où Houssen m'a proposé son rosé pour mouiller les lèvres plus tard dans la soirée.
Ma vie, mon quotidien, c'est aussi la « Mama ». La « Mama », c'est la grosse dame dans le square qui gueule après ses petits-enfants et qui ne lèvera pas son derrière pour leur dire d'arrêter leurs conneries. Donc elle se contente de gueuler. Encore et encore. Et le square, il résonne. Alors je vous raconte pas quand j'ai mes après-midi de libre, et que je laisse ma fenêtre ouverte pour aérer...
Et puis, pour finir, il y a les soirées. Les anniversaires, les pots, les repas chez l'une ou chez l'autre, la télé chez Linda parce qu'elle a M6 et un écran plat, la soirée Disney qu'on a toujours pas fait parce qu'on zieute la télé de Linda et qu'il faut arriver à la choper, ma soirée fromage prévue depuis perpét', les restos... Peut-être un opéra de prévu, probablement un week-end à Monaco prochainement, et à Hyères, découverte de Saint-Tropez... Nous avons fait aussi la Place des Anges. Spectacle très rare, où des acrobates à vingt mètres de hauteur jettent dix tonnes de plumes sur nous. Impossible de ne pas penser à d'autres plumes, différentes mais pas trop de celles qui volaient sur nous ce soir-là. Ces plumes-là n'étaient pas d'argent, mais blanches, et j'en ai avalé une. Linda en avait plein dans le décolleté. J'en ai ramené une poignée dans mon petit studio. Voilà.
Mais il y a aussi les petits soirs où, seule, je me trémousse sur des chansons « à la mode » (I GOTTA FEELING THAT TONIGHT'S GONNA BE A GOOD GOOD NIIIGHT !) ou des chansons « joyeuses » (je pense en particulier à Lady West de Jamie Scott... c'est vraiment ma joie de vivre et mon état de pensée actuel... Ooooh baby, you are the only one !). Que demander de plus ? J'ai même ma photo dans le magazine de la ville du mois d'octobre ! Que demander de plus, vraiment ?
Elle est comme ça la vie, ma vie, à Draguignan. Tout mon entourage trouve que c'est pourri et qu'il n'y a rien à faire, mais c'est parce qu'ils ne sont pas aussi ouverts à la vie que moi. Ils n'ont rien à découvrir ; pour eux, c'est déjà fait depuis longtemps. Pour moi, ça vient à peine de commencer.
Pour conclure, parce qu'il faut bien, je reprendrai tout simplement la phrase de ma bougie au chocolat.
« LOVE? Falling in CHOCOLATE is better! »
Tu as de la chance d'avoir beaucoup d'amis. Je suis contente de voir que vous vous amusez bien.
Merci à toi Nascana pour tous tes gentils commentaires. Câââlins !
Tu sembles heureuse Clochette. C'est bien. Et que dire de ce Houssen... Je retiendrai les milles commentaires qui me viennent à l'esprit. Je dirai simplement ceci : il a l'air sympa. Et il semble avoir piqué ta curriosité. Et vise-versa.
Bref, j'ai eu beaucoup de plaisir à te lire. T'inquiète pour les descriptions. Elles n'étaient pas absentes car ton texte est une description en lui-même. Je n'ai pas l'impression d'avoir manqué quelque chose.
À bientôt. ^^
Tous mes proches m'ont dit comme toi, surtout un copain à qui je me confiais beaucoup : que j'avais changé et que ça se voyait que j'allais super bien. ^^ Foulala, rien que de savoir que dans cinq mois, tout ça se termine... T_T
Pour Houssen, je crois que t'as chopé le bon mot : c'est de la curiosité.
À part ça, merci pour ton commentaire Honey, je suis contnte que ce petit bout de vie t'ait intéressé. ^^
BISOUUUUS !
Tu sais, pas besoin d'écrire du Proust pour décrire. Pour moi décrire n'est pas une question de quantité, c'est savoir trouver les mots évocateurs, ceux qui produisent immédiatement une image forte dans la tête, qui font qu'on y est vraiment. Et crois-moi, j'y étais, et ça m'a fait du bien. Et tellement plaisir aussi !
Je suis heureuse pour toi, car je crois que je ne t'ai jamais vu respirer une telle faim de vivre. Je me souviens à quel point je me suis moi-même complètement métamorphosée à partir du moment où j'ai rencontré les bonnes personnes au bon endroit. Ce genre de personne qui voient les trésors qu'il y a en toi et que tu ne demandes qu'à partager :o)
Et puis, j'ai ri, tout simplement parce que c'était drôle aussi ! Les cheveux en autoroute, les tréteaux où tu te prends toujours les pieds, la tour qui a des hanches, les avocats aux sandwichs et Houssen que je ne peux pas m'empêcher d'imaginer en petite rousse alors qu'il est grand et ténébreux X'D
Bref, que du bonheur.
Merci, Clo, je suis très touchée que tu aies écrit tout ceci si vite. Et parce que je l'avais demandé *o*
Recommence quand tu veux, je serai la première à te lire !
Signé : cricri de PA (et non pas cricri l'Angoisse X'D) qui se demande si un jour elle se ferait pas un petit Jdb comme ça aussi ^^...
Mais je t'en prie, c'est moi à qui ça fait plaisir ! ^^ Comme tu peux voir, tes désirs font désordre. XD Mais un désordre un peu rangé quand même. Par contre, ne me redemande pas de le refaire parce que sinon on peut dire adieu à Polichinelle, qui continue de ramer dans sa barque. XD
Si mes descriptions tordues passent chez toi, si tu as ri, si tu étais dedans, tant mieux. XD Au moins, c'est quelque chose de plus ou moins bien réussi. ^^
Puis, c'était juste histoire de raconter, mais si ça t'a autant plu (O_O), je ne vais pas me plaindre, hein ? ^^" Par contre, c'est toi qui m'a fait rire avec Houssen en petite rouquine... Je crois que je ne le verrai plus jamais de la même façon par ta faute ! X"D X"D X"D
Merci beaucoup en tout cas, Cricri de PA (XD) pour ton commentaire et pour ton soutien depuis longtemps. KÂÂÂÂÂLIIIIN !