Le mariage

 

Ophélie et Louis passèrent évidemment le reste de la matinée et l'après-midi ensemble. Ils profitèrent de chaque occasion offerte pour reprendre leurs longs baisers. Merveilleusement bien avec elle, il découvre la tendresse de la jeune femme qui n’hésite pas à se blottir contre lui et qui l’encourage à oser se montrer tendre. A Alès, Louis n’a que peu l’occasion d’admirer la ville, tout entier prisonnier des yeux de la jeune femme. De temps à autre, il surprend un regard admiratif ou étonné envers leur couple. Et, une petite crainte renaît : celle qu'elle lui dise que sortir ensemble était une erreur ; il craint de lui sembler trop jeune tout à coup, ou pas assez doué ; qu'une bande de copains de la fac ne la lui enlève, comme si Ophélie était trop bien pour lui, trop belle. Mais, sa main dans la sienne, chaque sourire, chaque baiser et chacun de ses regards le rassure et chasse ses sombres pensées…

-Je me sens bien avec toi, lui murmure-t-elle alors qu’ils sont assis sur un muret à l’ombre d’un arbre. De tous les autres garçons avec qui j’ai été, tu es le seul avec qui je me sente autant en confiance. On ne sort pourtant pas ensemble depuis longtemps, mais tu me rassure tellement.

Une pointe de jalousie vient mordre Louis au cœur alors qu'il pense à "tous les garçons " qui l’ont prise dans leurs bras. Il n'en laisse cependant rien paraître. Après tout, maintenant, elle est avec lui, même si ce n’est que pour les quelques jours qui leur restent.

 

Main dans la main, ils ponctuent leurs déambulations dans le village par des baisers de plus en plus coquins. Les gens se retournent sur eux pour détailler ce couple de jeunes gens si amoureux. Louis remarque les regards, mais lui, d'habitude si soucieux de rester discret, aujourd'hui, s'en moque. Il est avec Ophélie, il est heureux et il ne veut plus penser à la fin de son séjour qui s'approche.

En fin d'après-midi, ils préviennent leurs familles de ne pas les attendre pour dîner, ils veulent passer la soirée ensemble. L’accord est obtenu sans difficultés, ce qui ravit Louis. Après avoir rapidement dîné dans une pizzeria, Ophélie a eu l'idée, pour retarder encore un peu l'heure du retour, de montrer à Louis tous les endroits qu'elle fréquente : le café où elle voit ses copines, la piscine, la salle multisports où elle pratique la danse jazz et évidemment la faculté de médecine.

"Comme ça, tu sauras où je suis quand je te raconterais ce que je fais !"

Louis ne réagit pas mais rougit de plaisir car elle vient de lui signifier qu'ils resteront en contact pendant l'année ! Ce ne serait donc pas qu'une amourette de vacances pour elle. Elle a senti son émotion et lui saisit la main, avant de déposer un baiser tendre sur sa joue qui l'émeut davantage qu'une de leurs longues étreintes passionnées.

 

Le retour au gîte, que Louis considère maintenant comme une deuxième maison, se fait en silence. Mais les mains du jeune homme effleurent doucement celle qu’Ophélie laisse posée sur le levier de vitesses, tandis qu’en retour, elle presse les siennes à chaque arrêt ou ralentissement. Leur arrivée ne passe pas inaperçue, malgré les efforts de leurs parents pour faire comme si de rien n’était. Louis et Ophélie s’installent et profitent de ces derniers instants avant de se séparer pour la nuit.

En regagnant sa chambre, il sent son cœur gonflé de joie. Le bonheur est si simple. Dire que demain à nouveau, ils pourront passer une journée ensemble, seuls.

-Tu crois pas que c’est vraiment sérieux ? demande Ethan, annihilant la bonne humeur de Louis.

Il se retourne vers son frère, allongé sur son lit, en caleçon, un sourire narquois aux lèvres.

-Evidemment que c’est sérieux, réplique-t-il.

-C’est beau l’innocence.

-Tu peux bien dire ce que tu veux, je n’ai aucune intention de t’écouter. Tu es simplement jaloux.

-Jaloux ! Jaloux de quoi ? Que tu sois avec Ophélie ? Là, tu te goures. Cette nana ne m’intéresse plus, j’ai eu ce que je voulais.

Louis se tait. Rien que d’imaginer « son » Ophélie dans les bras d’Ethan… Evidemment, il se doute que vu qu’ils sont sortis ensemble, ils ont dû … explorer des chemins que Louis ne se sent pas prêt à emprunter. Pour autant, imaginer Ethan avec elle dans le même lit le fait frissonner. Il se rappelle leurs escapades, les murmures étouffés, la fois où Louis leur a laissé la chambre… Cela le met mal à l’aise, même s’il se dit que ce chapitre est fini, qu’elle est avec lui maintenant.

Il laisse son regard dériver par la fenêtre, espérant calmer ses inquiétudes. Ophélie le lui a bien dit. Elle veut une relation de confiance, solide et sincère. Et Louis ne demande que ça.

Ethan retrouve le sourire. Il ne comprend pas ce qu’Ophélie peut trouver à son petit frère, surtout quand il est là. D’habitude, c’est lui qui prend la décision de rompre et ce sont les filles qui lui courent après. Jamais elles ne le quittent. Là, il a la désagréable impression que les rôles se sont inversés et il n’aime pas ça. Il est donc ravi d’avoir pu semer le trouble dans l’esprit de son frère.

-Mais, ne t’inquiètes pas, reprend-t-il. Je te dirais ce qu’elle aime et comment la caresser.

Outré et confus d’avoir imaginé un instant qu’il tenait Ophélie, nue, il se retourne :

-Tu devrais te taire.

-Aurais-je touché un point sensible ? Faut te faire une raison mon petit vieux, Ophélie a vingt ans, elle cherche une relation plus adulte.

-Oui, c’est pour ça qu’elle t’a quitté.

La remarque fait mouche, mais Ethan fait mine qu’elle lui passe au-dessus :

-Quand elle en aura assez de ces petites promenades gentillettes où vous vous tenez par la main, crois-moi, elle reviendra vers moi. Un mec qui sait la combler.

-Accroche-toi à tes illusions, rétorque Louis.

Il se couche, voulant clore cette discussion qui le met mal à l’aise. Mais, il sait qu’Ethan ne va pas en rester là. Son frère est conscient de son trouble, comme un requin qui a senti l’odeur du sang… Le malaise de Louis l’attire.

-Ça fait déjà quelques jours, que vous sortez ensemble, fait-il. Elle va vouloir aller plus loin. Je parie même qu’elle commence à se montrer plus tactile…

Ethan n’a pas tort. Leur trajet de retour d’Alès le démontre suffisamment. Louis sent l’angoisse revenir. Il s’en veut, elle lui a pourtant dit clairement qu’il pouvait parler avec elle et aborder tous les sujets, mais là, ça touche à … l’intime.

Ethan, devant le silence de son frère, jubile. Vite, il doit trouver quelque chose d’autre à mettre sur le feu.

Fort heureusement pour Louis, leur mère débarqua à ce moment :

-Bonne nuit, les garçons.

-Bonne nuit, répondent-ils en chœur.

 

La diversion est suffisante pour qu’Ethan, qui se sait en porte à faux depuis l’épisode du banc, décide d’en rester là. Il ne peut pas continuer d’asticoter Louis avec ses parents juste à côté. Mais, il aura bien d’autres occasions…

 

Dans le noir, Louis ne dort pas. Trop heureux de ce qu’il vit, il se repasse en boucle les quelques jours qui viennent de s’écouler et il espère aussi revoir Sylvestre. Les paroles d’Ethan s’estompent rapidement, il ne veut plus y penser et le sait jaloux.  Malheureusement, ce n’est pas si facile, alors il se raccroche à ses souvenirs et au visage d’Ophélie. Apaisé, il s’endort sans s’en rendre compte.

 

Le lendemain matin, après le petit déjeuner, Louis et Ophélie s’apprêtent à prendre la route. N’ayant pas le choix, il dû remettre son pantalon et sa chemise quand sa petite amie portait une lumineuse robe blanche.

-Vous êtes magnifique ! fit le père de Louis. Qu’est-ce que vous allez faire à Mende habillés comme ça ?

-On va à un mariage, répondit Ophélie, mystérieuse.

-Un mariage ? reprend la mère de Louis, surprise.

-Vous me raconterez ? fait Christine, semblant émue.

-Promis, m’man. On y va, mon cœur ?

-La tension monte, fit alors Ethan.

Louis, à l’inverse du reste des personnes présentes, a compris ce que cela signifie. Il n’en mène pas large. Néanmoins, il s’efforce d’ignorer les regards narquois de son frère et monte dans la voiture.

 

Ils n’ont parcourus que quelques kilomètres quand Ophélie stoppe brusquement sur un parking et se tourne vers lui :

-« la tension monte » ?

Louis hausse les épaules :

-C’est rien.

-Vu la tête que tu faisais, je ne pense pas, non. Sans compter que je te sens bizarre, ce matin, tu n’es pas comme hier.

Louis soupira :

-Ce n’est rien d’important.

Là, elle coupa carrément le moteur avant de darder ses yeux sur lui.

-C’est Ethan, se décida Louis incapable de rester muet sous le regard inquisiteur, hier soir, il…

-Evidemment, monsieur sait être charmant, mais pour peu qu’il n’ait pas ce qu’il veut, son vrai visage apparaît… Bon, qu’est-ce qu’il a dit ?

-C’est un peu délicat, répond Louis en avalant sa salive, mal à l’aise.

-Je t’écoute.

-Il m’a dit que tu voulais une relation plus… adulte.

-Il ne s’est pas trompé, c’est d’ailleurs exactement pour ça que je l’ai quitté.

Le fait qu’elle ait dit la même chose que Louis le fit sourire.

-Sauf qu’il ne pensait pas à … Il pense que tu aimerais… enfin… comme toi et lui…

Louis, stupéfait, vit alors les yeux d’Ophélie, d’habitude si paisibles, se charger de colère.

-Est-ce qu’il a insinué qu’on avait couché ensemble ?

-C’est normal, fait précipitamment Louis, je n’ai pas à dire quoi que ce soit. C'était votre histoire… Mais, je reconnais que ça… m’inquiète pour …nous et …

Sans crier gare, Ophélie redémarre et repart en trombe… vers le gîte où ils arrivent quelques minutes plus tard. Tous sont encore dans la cour et semble très étonnés de les voir revenir si vite. Ophélie stoppe la voiture, ce qui créé un gros nuage de poussière, descend de la voiture et fonce droit sur Ethan avant de lui adresser une gifle retentissante :

-Connard ! lâche-t-elle avant de repartir.

Louis n'en revenait pas de sa réaction.

-Je n'ai pas couché avec Ethan, fit-elle.

-Il te suffisait de me le dire plutôt que…

-Non, ça, c'est inacceptable ! Et que les choses soient claires, je ne couche pas si facilement avec un garçon. D'accord ?

-D'accord.

Louis, évidemment, n'aborda plus le sujet. Et au fil des kilomètres, le silence se brisa et ils se reparlèrent à nouveau, mais de façon plus intime, faisant passer le trajet très vite. Ils arrivèrent à Mende à peu près à la même heure que lors de leur dernière visite, mais, cette fois, s'installent en terrasse, voulant simplement profiter de cet avant-dernier jour ensemble. Ils déjeunèrent dans la même pizzeria, sans Chloé. Puis, à quatorze heures pile, se trouvèrent devant le couvent. Cette fois, ce fut la Mère Supérieure qui leur ouvrit directement :

-Vous êtes ponctuels, fit-elle, c’est bien. Puis-je voir la lettre ?

Louis la lui tendit. Une fois la lecture terminée elle la leur rendit, avec un soupir :

-Cette histoire est bien triste. Je vais chercher la voiture et nous pourrons aller aider ces âmes à trouver le repos.

Se souvenant de l'équipée de l'autre fois, les deux adolescents échangèrent un regard horrifié :

-Heu, ma Mère, fit Louis, notre voiture est juste là, il n'est peut-être pas nécessaire que vous sortiez la vôtre.

Elle n'hésita qu'un bref instant avant de se tourner vers Ophélie :

-Cela ne vous gênes pas de faire le chauffeur, mon enfant ?

-Pas le moins du monde, ma Mère.

Pendant que la religieuse allait vers la voiture, Ophélie prit brièvement le bras de Louis :

-Génial, là, je crois que tu nous a sauvés la vie !

Moins de vingt minutes plus tard, ils se retrouvaient devant la tombe d'Angeline.

-Vous avez l'anneau ? s'enquit la Mère Supérieure.

Louis le sortit : 

-Comment procède-t-on ?

-Pouvez-vous creuser un trou devant la tombe et y placer l’anneau ?

Ophélie et Louis s'y attelèrent puis prirent place derrière la religieuse face à la tombe, comme dans une église. La jeune fille serra la main gauche de Louis avec force.

-Parfait. Angeline Lesellier, Sylvestre Carron, reprit-elle solennellement, vous n'avez pu être unis lors de votre vie terrestre. Par la grâce de Dieu, je vous unis donc dans l'au-delà, pour que vos âmes puissent être réunies pour toute l'éternité et trouvent le repos et la félicité éternelle après tant d'années d'errance. Que notre Seigneur Jésus-Christ vous accueille enfin à ses côtés et à ceux de son Père.

 

Au moment où la religieuse prononçait ses mots, Louis et Ophélie sentirent un léger vent les envelopper. Louis se sentit aussi apaisé, comme si un poids venaient de lui être retiré. Une douce chaleur se répandit sur son bras droit avant qu’il n’entende : "Merci", chuchoté dans son oreille. Angeline.

Submergé par une violente émotion, il laissa couler ses larmes tandis qu'Ophélie, elle aussi, profondément émue, se serrait contre lui.

-Je pense que cela a fonctionné et qu'ils ont été réunis, fit la religieuse.

-Oui, fit Ophélie, c'est ce que je crois aussi.

Chamboulés par ce qu'ils venaient de vivre, ils revinrent au couvent en silence. La mère supérieure les accueillit dans son bureau où elle leur servit un verre. Puis au bout d'un moment, Louis et Ophélie se levèrent :

-Ma mère, fit le jeune homme, je voulais vous remercier de votre accueil aujourd'hui, de votre aide et surtout de nous avoir cru.

-Mon enfant, il n'est nul besoin de me remercier. Ce qui a été fait aujourd'hui est un miracle de Dieu, une chance donnée à ces âmes malheureuses depuis près de deux siècles, de connaître enfin le repos. Et ceci, uniquement grâce à vous. Vous avez un grand cœur et beaucoup de courage pour avoir su résister à votre peur et venir en aide à ces esprits.

-Merci, répondit-il, profondément embarrassé.

-Elle a raison, fit Ophélie. Tu as beaucoup de cœur et c'est grâce à ça qu'aujourd'hui Sylvestre et Angeline sont heureux.

Louis, muet d'émotion, ne peut rien répondre à cela et se contente de prendre la main de la jeune femme sous le regard bienveillant de la mère Supérieure.

-Il me semble que les sentiments qui vous unissent sont plus forts que la dernière fois, nota-t-elle.

-Effectivement, ma Mère.

-C'est une bonne chose.

 

La mère Supérieure les raccompagna à la porte, leur souhaitant une bonne route, mais avant de regagner le couvent, elle se tourna vers Louis et lui fit signe d'approcher.

-Je t'attends à la voiture, fit Ophélie.

-Mon fils, reprit la religieuse une fois que la jeune fille eut regagné la voiture. Ne doutez pas de vous-même. Vous avez pris fait et cause pour Angeline, sans la connaître, sans même qu'elle soit de votre famille. Cet acte de générosité et d'altruisme est une preuve magnifique de votre grand cœur, n'en doutez pas. C’est sans doute pour cette raison qu’Angeline vous a choisi. Sachez garder toutes ces qualités et vous ferez toujours de grandes choses.

-Merci, ma Mère, je ferais mon possible pour ne pas vous décevoir.

Louis s'apprêta à repartir, mais elle le retint :

-Votre amie est très amoureuse, n'ayez aucun doute là-dessus. Quel que soit la distance qui vous sépare, c'est par le cœur et la pensée que vous serez toujours unis. Souvenez-vous en et croyez en vous deux.

-Je l'aime tellement, fit Louis, mais tant de choses nous séparent…

-Quand tant d'autres vous réunissent. Parfois, mon fils, il n'est pas bon de trop réfléchir, mais au contraire, il peut être bénéfique de se laisser aller sans trop de questions. Profitez de ce temps qu'il vous reste pour le graver dans votre mémoire pour ces jours où vous serez séparés physiquement.

Louis la remercia et regagna la voiture, sous le regard intrigué d'Ophélie.

 

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Jowie
Posté le 14/10/2018
Re:)
Je comprends la jalousie de Louis quand il pense à tous les autres garçons avec qui elle a été xD
Ouah la baffe ! Je ne m'y attendais pas du tout ! Mais bon, en même temps, Ethan la méritait : frimer parce qu'on prétend avoir couché avec une fille, c'est juste dégoûtant ! (je m'arrête à dégoûtant parce que sinon je vais me mettre en colère toute seule xD) Juste un truc, dans la cour, tout le monde (les parents inclus, si j'ai compris) est présent : je pense que ça serait utile de décrire les réactions des autres (des cris ? Du silence total ?) et surtout, la réaction d'Ethan après la baffe ! Je ne pense pas qu'il soit resté là comme un piquet xD Parce que sinon, Ophélie et Louis partent et puis voilà, c'est réglé sans conséquences. Ce serait intéressant de savoir aussi ce que Louis ressent/pense en voyant ce spectacle ! Pense-t-il qu'Ethan le mérite ? A-t-il des sueurs froides en pensant à la réaction de ses parents ?
Oh c'est super, Angeline et Sylvestre ont été réunis ! Je m'attendais à ce que trouver un moyen de les marier soit plus corsé mais je me dis que ce n'est pas fini. Louis entend Angeline dire merci, donc j'imagine qu'elle a trouvé la paix, mais Sylvestre ? Il reste encore deux chapitres, alors je me dis qu'il va se passer des trucs !
J'ai trop hâte de découvrir le dénouement ! À la semaine prochaine !
Remarques :
tu me rassure tellement. → rassures
quand je te raconterais ce que je fais → raconterai
ne t’inquiètes pas → ne t'inquiète pas
De « N’ayant pas le choix, il dû remettre son pantalon » à « Un mariage ? reprend la mère de Louis, surprise. », tu alternes entre passé simple et présent. J'ai remarqué qu'en fait, à travers tout le chapitre, il y a plusieurs moments où tu alternes. (par exemple tous les « fait-il/fit-il »)
Ils n’ont parcourus que quelques kilomètres → parcouru
-Je n'ai pas couché avec Ethan, fit-elle. → c'est un détail mais j'étais un peu perdue à ce moment-là parce que Ophélie dit ça juste après avoir giflé Ethan et du coup en lisant ça, je me suis demandée pourquoi elle parlait de lui à la troisième personne alors qu'il est là, juste devant elle. J'imagine qu'elle s'adresse à Louis ; donc, pour clarifier où se trouvent spatialement les personnages, peut-être qu'une indication du genre : « Ophélie se retourna alors vers Louis » clarifierait les choses ;)
Cela ne vous gênes → gêne
Jowie
sidmizar
Posté le 14/10/2018
Effectivement, le passage de la baffe sera aussi à réécrire ! J'ai du boulot ! Et tu as parfaitement raison, je me suis trop focalisé sur mes trois persos en oubliant l'environnement et le "public" présent.
certes, Angeline et Sylvestre sont maintenant mariés, elle a donc trouvé le repos, mais pas Sylvestre. J'admets que le moyen de le réunir est simples, mais, honnêtement, je ne voyais pas l'intérêt de rendre les choses difficiles... C'est un couple qui a déjà beaucoup souffert dans sa vie et je ne voyais pas corser les choses dans leur mort. Oui, j'ai de l'empathie pour mes pauvres personnages... 
merci de relever toutes ces fautes et moments flous, ça me servira grandement lors de ma réécriture... 
Anna
Posté le 23/05/2017
Raaaaaah Ethaaaaaaaan ! *se join à Ophélie pour le baffer*
C'est quoi cette idée qu'une fille veut coucher après quelque jours ? Sérieusement -3- quel  ... imbécile !
Pour ce qui est de la "résolution" ... c'est pas un peu facile ? Je veux dire, ça me semble un peu trop simple, trop évident.
Alors soit tu cache encore un tour dans ton sac (ce que j'epère) soit je pense que tu as manqué une opportunité. Je m'explique.
Réunir deux esprits dans l'au-delà, ok. Mais je trouve que c'est un peu simple de faire cela avec simplement une bague ... l'amertume de l'esprit ne devrait pas être effaçée pour si peu.
Et puis le père dans tout ça ? j'avoue que d'avoir un fantôme vraiment "mauvais" ou courroucé, aurait été une très bonne idée pour rajouter à l'ambiance. L'idée que même dans l'au-delà, le père refuse que sa fille soit avec Sylvestre me semble bonne. Il aurait fallu peut êtreccombattre le père autant qu'aider les amoureux, ça aurait pu donner des scènes fantastiques !
Pour le coup, j'aime beaucoup ton histoire quand il s'agit de Louis, sa gestion de la confiance, sa découverte de l'amour etc, mais si l'histoire d'Angélique et Sylvestre se clot comme ça bah ... je serais un peu déçue.
Il y a de très bonnes idées quand aux fantomes dans ton histoire, les apparitions, les senteurs, les phénomènes paranormaux ... mais si ça se finit comme ça, bah ça me laissera un arrière goût de gâchit.  
 Bon après il ne s'agit, encore une fois, que de mon avis. J'ai conscience que le fond de ton histoire, c'est Louis qui prend confiance en lui; mais je trouve ça dommage si l'histoire de fantome reste un prétexte au lieu d'être ce qu'elle peut être : une vrai intrigue.
Petite remarque stylistique :
quand les deux frère se parlent, à un moment ce n'est pas clair qui dit quoi (quand Ethan commence à parler de sexe) 
 -celle qu'elle lui dise que sortir ensemble était une erreur > fromulation pas très claire, ce serait plus simple de dire le nom d'ophélie.
Voilà ! j'espère que tu ne vas pas mal prendre mon commentaire. J'aime vraiment bien ton histoire, c'est pourquoi je trouve important de te dire quand à mon avis un aspect est sous-exploité.  
sidmizar
Posté le 23/05/2017
Ah Anna, anna, je comprends ta frustration, mais ne montes pas tout de suite sur tes grands chevaux. Tu n'as pas encore la fin de l'histoire...
Le mariage et le don de la bague ont certes apaisé l'âme d'Angeline, mais notre pauvre Sylvestre... et le père d'Angeline n'en ont peut-être pas fini... Car s'il n'a pas participé jusque là, il pourrait bien faire une entrée fracassante.
Alors, je reconnais que le faire intervenir uniquement à la fin, peut en rebuter, mais il y a une bonne raison... que je ne dévoilerais pas. Hé, hé...
Comme tu le dis, le personnage central, c'est Louis, ses doutes, son premier amour, son passage à l'âge adulte, mais l'histoire d'Angeline a son importance aussi. Même si je reconnais que j'ai eu peur que trois fantômes cela fasse beaucoup dans un gîte. Ce chapitre est écrit mais j'hésitais à le publier...
Je vais corriger les fautes (merci) et rassure toi, je ne prends pas mal ton com'. Il arrive peut-être juste un peu tôt... 
 
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