Mises au point

 

Ce fut un rayon de soleil lui chatouillant le coin de l’œil qui réveilla Louis. A peine les yeux ouverts, les événements de la veille lui revienne en mémoire. L'apparition de Sylvestre l'a terrifié. Il leur a d'ailleurs fallu plusieurs minutes pour qu'Ophélie et lui parviennent à se calmer et à rentrer. Quant à s'endormir…

Ophélie et Lui. Cela le fait sourire et battre son cœur, faisant passer l'horrible apparition au second plan. Ce matin, avec le soleil qui filtre à travers les vieux volets, il veut d'abord penser à ce miracle. Ils forment un couple. Il a beau se répéter ces mots en boucle, il ne parvient toujours pas à le réaliser. Pourtant, maintenant, il n’a plus aucun doute. Comment pourrait-il en avoir ? Contrairement à leur baiser de Mende, Ophélie n’a, cette fois, jamais lâché sa main et est venue l’embrasser à plusieurs reprises. Et puis, ses paroles ne laissent aucun doute. Le cœur gonflé de joie, Louis se sent pleinement heureux et sourit béatement. Il a l’impression d’être invincible, qu’il ne pourra jamais rien lui arriver de mal tant que sa dulcinée sera là.

Pourtant deux soucis se font jour : Ethan et les parents d’Ophélie.

Nerveux, il se tourne vers le lit de son frère. Il ne sait pas à quoi s'attendre de sa part : une suite de questions gênantes ou des remarques sarcastiques durant toute la journée ? La question, heureusement, ne se pose pas encore : celui-ci dort toujours.

 

Espérant remettre la confrontation à plus tard, il se lève et rejoint ses parents qui discutent dans le salon extérieur. Il est près de dix heures, mais ceux-ci ne lui font aucune remarque. À peine surprend-t-il quelques regards et sourires en coin. Il est plus heureux que jamais, pourtant une sourde angoisse apparaît. Certes, ils sortent ensemble, et il y a quelques jours encore, il n'aurait même pas osé en rêver, mais ses sentiments sont mêlés de mélancolie, car son séjour ici touche à sa fin. Il a hâte qu’Ophélie se lève. Et au fur et à mesure que les minutes passent, il recommence à prendre peur. Regrette-t-elle ? Peut-être reste-t-elle couchée pour éviter une confrontation qu’elle sait gênante ?

Quelques instants plus tard, il est pleinement rassuré. La jeune femme, souriante, radieuse, s’assit à côté de lui et presse doucement sa main, sous les regards des parents de Louis. Son cœur papillonne de joie et il se maudit d’avoir douté d’elle. Loin de regretter, elle assume même parfaitement leur histoire. « Leur histoire », le terme le fait sourire. Il ne pense même plus au peu de temps qu’il leur reste. Il veut profiter de cette si belle histoire, sans réfléchir, contrairement à son habitude. Les deux amoureux ne se parlent pas, sachant que ce n’est pas nécessaire. À de nombreuses reprises, ils se tournent l’un vers l’autre et se sourient brièvement.

Les parents ayant terminé, ils s’éclipsent. A peine sont-ils rentrés que la jeune fille vient l’embrasser sur le joue. Ravi, Louis se tourne vers elle, cette fois, elle l’embrasse rapidement sur les lèvres. Louis lui répond, évidemment. Il espère tout de même que l’embrasser n’est pas trop désagréable pour elle.  

-Ça va ? demande-t-elle doucement.

-À merveille, répond-t-il. J’ai l’impression de vivre un rêve.

-Après le cauchemar d'hier, murmure-t-elle.

-Tu as pu dormir ?

-Un peu oui et j'ai pensé à nous. Ça m'a aidée.

Elle lui sourit :

-Est-ce que ça te dirais qu’on aille se balader à Alès aujourd’hui ? Rien que tous les deux ? Qu'on pense à autre chose...

Louis, évidemment, en est ravi et accepte avec empressement.

-Bon, je vais m’habiller et on file.

Elle l’embrasse à nouveau sur les lèvres, se lève et s’en va, laissant Louis aux anges.

La porte de la maison s’ouvre alors, le faisant revenir sur terre. Si c’est Ethan, Louis s’attend à n’importe quoi. Une dispute ou des remarques acides, il ne sait pas comment va réagir son aîné. Car, il le connaît suffisamment pour savoir que pour Ethan, c’est comme si Louis lui avait « volé » celle qu'il a toujours considéré comme sienne.

Il se trompe, ce n’est pas son frère, mais la mère d'Ophélie qui le rejoint, l'air soucieux. Louis devine ce qui la préoccupe. Elle n’accepte sûrement pas le couple qu’il forme avec sa fille. Il se rappelle de la discussion qu’il avait surprise où elle lui reprochait de voir Ethan, puisqu’il était client du gîte. Lui, est, en plus, encore mineur et au lycée quand elle est étudiante. Elle va lui demander de rompre et l’a peut-être déjà demandé à sa fille. Louis se prépare à se défendre, à répondre qu'il aime sa fille, qu'il a les meilleures intentions du monde pour elle et que leur différence d’âge est finalement minime.

Un peu angoissé, il la voit s’asseoir et le dévisager. Il se sent de plus en plus mal à l’aise sous son regard, lui qui croyait que grâce à l’aide qu’il lui a apporté, il avait réussi à lui être sympathique. Mais son regard lui laisse à penser que non.

Sauf qu’à sa grande surprise, ce n'est pas du tout de sa fille qu'elle veut parler. Elle aborde un tout autre sujet.

-Tu as vu le fantôme, n’est-ce pas ? lui demande-t-elle directement.

Louis acquiesce. Elle confirme ses doutes.

-Vous aussi ?

Elle baisse la tête, accablée :

-Oui, enfin, pas vraiment. C’est plutôt un parfum, des bruits étranges, une silhouette qui s’évapore… jamais très clairement, parfois aussi des sanglots. Mais, Ophélie aussi l’a vu ? C’est comme ça que vous vous êtes rapprochés ?

-Oui, répond simplement Louis.

-Je n’ai pas à vous donner de conseils, fit-elle, mais ce gîte est un complément de revenus pour ma famille. De plus, si la rumeur se répand, la réputation de mon mari s’en ressentirait aussi.

Un peu perdu, Louis réalise alors qu’elle croit qu’il veut tout révéler.

-Attendez, l’interrompt-il, je n’ai pas la moindre envie d’en parler.

Elle eut l’air surprise devant sa réponse :

-Je craignais…

-N’ayez aucune crainte, Ophélie et moi garderons le secret. Même si, pour être honnête, il est probable que très bientôt, vous retrouviez le calme.

-Comment ça ?

-Dès demain, avec Ophélie, nous allons retourner à Mende et j’espère que ce que nous allons faire aidera Angeline et Sylvestre à trouver le repos.

-Je ne vous suis pas. Pourquoi aller à Mende ? Et qui sont Angeline et Sylvestre ?

-Vous l’ignorez ?

Louis, à ce moment, hésite à tout révéler. Il aurait voulu qu’Ophélie soit là, c’est de l’histoire de sa famille qu’il est question et il ne sent pas le droit, ni l’envie de le faire sans elle. A ce moment, avec un sens parfait du timing, elle les rejoints, toute pimpante. En apercevant sa mère discuter avec Louis, elle marque un temps d’arrêt et semble inquiète en venant s’asseoir près de lui :

-M’man, attaque-t-elle, tu n’es sans doute pas ravie de me voir avec Louis, mais…

Apparemment, elle a les mêmes craintes que lui. Sa mère la rassura en balayant ses doutes d’un revers de main :

-Ce n’est pas votre couple qui me pose souci, entre parenthèses, ça me fait même plaisir. Louis est un garçon sérieux que j’apprécie beaucoup.

Ophélie et Louis, rassurés, se prirent la main.

-Nous parlions du fantôme.

La jeune fille se tourna vers lui :

-Tu lui en a parlé ?

-Pas du tout… je voulais t’attendre.

-Louis m’a juste dit que nous retrouverions bientôt le calme et que vous partiez à Mende pour aider … Angeline et Sylvestre…

-C'est ça.

-Vous parlez d'Angeline Lesellier ?

-Oui, il n’y a aucun doute, répond Ophélie. Louis a eu tout le temps pour l’identifier.

-Attends, mais tu l’as vu clairement ? lui demande Christine.

-Oh oui, elle m’est apparu à de nombreuses reprises et très proche de moi.

-Je ne comprends pas, je n’ai jamais vu d’elle qu’une ombre et je croyais que toi aussi… Mais, à quoi elle ressemble ? Et tu n’as pas eu peur ?

-Si, évidemment, au début, répondit Louis. Mais, la voir tout le temps si affligée, je… elle m’a ému.

-Comment ça affligée ?

-A chaque fois qu’Angeline m’apparaissait, c’était en larmes, ajouta-t-il avant de décrire les deux fantômes.

-Elle est morte si jeune. Tuée sur la route en revenant du village, c’est affreux, pas étonnant qu’elle soit si triste.

Louis et Ophélie échangèrent un regard.

-En fait, elle n’est pas morte sur la route.

 

Sous le regard intrigué de Christine, les deux jeunes gens relatèrent toute l’histoire tragique d’Angeline et Sylvestre. Parfois, Ophélie apportait une précision ou son ressenti. Louis précisa souvent qu’ils n’avaient aucune preuve tangible, mais que leurs hypothèses s’avéraient souvent exactes.

-C’est ahurissant, fit Christine. Ainsi, Angeline serait en fait mon arrière arrière-grand-mère.

-On en est quasiment sûrs, fit sa fille, mais rien n’est certain.

-D’autant que je la vois de moins en moins, précisa Louis. Soit, parce qu’on s’approche du but, soit parce que son esprit n’a plus la force de se manifester.

-Oui, mais Sylvestre est toujours là, lui, remarqua Ophélie.

-Lui aussi ? Il y a deux fantômes chez moi !

-Navré, fit Louis. Mais, lui, je ne l’ai vu que très récemment et il ne semble se manifester que rarement.

-Il l’a vu avant-hier soir quand il est venu dans notre chambre à Ethan et moi.

-Votre frère…

-Il dormait, ne vous en faites pas. Sylvestre n’a d’ailleurs pas semblé se rendre compte que je le voyais, sauf lors de son départ. Je pense qu’il doit passer régulièrement dans notre chambre.

-Comment tu peux le savoir ?

-Parce qu’Ethan et moi trouvions régulièrement de l’eau devant l’armoire de notre chambre. Et que pour une raison que j’ignore, chacune de ses apparitions est inféodée à l'eau.

-Ah bon ? fit Ophélie.

-Je viens de le réaliser, mais la scène de la douche plus les gouttes d’eau que je trouvais un peu partout après le passage du parfum… Sans compter ses vêtements trempés d'hier soir…

Christine leva la main :

-Vous dites que vous l'avez revu hier soir ?

-Oh oui, répondit sa fille en frissonnant, laissant à Louis le soin de raconter leur rencontre.

-Ce devait être effrayant et d'après ce que vous me dites, ce serait ce Sylvestre qui diffuse le parfum ?

-Au vu de nos deux rencontres, c’est très clair.

-J’aurais pensé à Angeline plutôt, mais…

-En fait, j’y ai repensé. Ce parfum est sans doute lié à un endroit qu’il aimait. Dans sa lettre, il donne rendez-vous à Angeline sous un arbre.

-Peut-être était-il là où on l'a vu hier soir, supposa Ophélie.

-C’est vrai, oui, répondit Louis. Je n'y avais pas pensé…

-Une minute, les interrompît Christine, quelle lettre ?

Louis se leva :

-Je vais la chercher.

 

Cinq minutes plus tard, profondément émue elle aussi, Christine regardait le petit anneau au creux de sa paume.

-Tout était contre eux, murmura-t-elle.

-Plus maintenant, reprit Ophélie. On peut leur permettre de se retrouver et pour toujours cette fois.

Elle expliqua leur projet du lendemain.

-C’est une excellente idée.

 

A ce moment, Ethan arriva :

-Bonjour tout le monde, fit-il, apparemment de très bonne humeur.

-Salut, répondit Ophélie.

Louis et Christine le saluèrent. Il s’étira et vint s’asseoir à côté d’Ophélie pendant que sa mère rangeait la lettre et l’anneau avant de les laisser.

-Vous parliez de quoi ?

-Je disais simplement à ma mère qu’on allait à Alès cet après-midi, répondit Ophélie en se décalant vers Louis.

-Ah, génial, dans ce cas, je vous accompagne.

 

Louis voulut refuser, il voulait passer une journée en tête à tête avec sa petite amie. Mais, voulant arrondir les angles, il n'osa rien dire. Ophélie n’eut pas la même réserve :

-Le prend pas mal, mais on préfèrerait être seuls.

-Pourquoi tu voudrais être seule avec Louis toute une journée ? demanda-t-il, semblant surpris.

-Je te signale qu’on sort ensemble, fit-elle en lui mettant les points sur les i.

Louis eut ainsi la confirmation qu’elle était parfaitement à l’aise avec leur relation.

Ethan, lui, parut stupéfait :

-Ah bon ? Et depuis quand ?

-Depuis hier soir, fit Ophélie. Et tu le sais très bien, puisque tu nous a vus danser ensemble.

-Oui, mais c’était juste comme ça. Il n’y avait rien de sérieux.

-Notre histoire n’avait rien de sérieux, précisa-t-elle. Avec Louis, c’est très différent.

-Ça, c’est sûr que ça va être différent, railla-t-il. Déjà quand il t’embrasse, j’ose pas imaginer !

Le jeune homme se sentit rougir, s'étant fait la même réflexion.

-Pourtant, fit Ophélie en souriant, Louis pourrait te donner des leçons. Et puis, il est si romantique…

-Ouais, forcément, qu’on te mette sur un piédestal, tu dois aimer.

-Evidemment, toi, tu ne sors avec des filles que pour ajouter des trophées à ta collection, intervint Louis, qui ne supportait plus les moqueries d’Ethan et qui voulait défendre son histoire, son miracle. Elles ne sont que des moyens sympas pour passer le temps avant que tu ne t’en lasse, une fois que tu as eu ce que tu voulais !

-Heureusement que je m’en suis lassé, fit Ethan, comme ça t’as pu récupérer mes restes.

Outré, Louis se leva :

-Retires ce que tu as dit !

Mais Ophélie le retint :

-Laisses, il est juste jaloux.

Ils s’éloignèrent, main dans la main, mais Ethan leur lança une dernière pique :

-Joue la fille amoureuse si tu veux, mais je me rappelle clairement quand tu m’as demandé s’il était autiste…

Ophélie s’arrêta un bref instant avant de repartir, les lèvres pincées. Louis se retourna brièvement :

-C’est gentil de nous montrer comme tu sais rester classe quand tout ne se déroule pas comme tu veux…

Ils se rendirent près du vieux banc. Là, elle lâcha sa main et alla s’adosser à un arbre. Louis s’approcha :

-Ne fais pas attention à ce qu’il a dit.

-Il a raison, murmura-t-elle. Je …

-Tu ne me connaissais pas, répondit-il. Et, puis, je suis tout le temps renfermé sur moi-même, bien plus à l’aise avec les livres et l’histoire. C’est normal que …

-Non, l’interrompît-elle, ça n’a rien de normal. Même sans te connaître, je n’avais pas à t’insulter. Si tu savais comme j’ai honte.

-Arrêtes de te faire du souci pour ça, je m’en moque. L’autisme n’a rien d’une maladie honteuse. Et tout ce qui compte, c’est ce que tu penses de moi, maintenant.

-Maintenant, on est ensemble

Disant cela, elle vint se blottir dans ses bras.

-J'adore te l'entre dire, murmure Louis.

Elle se tourna et lui tendit ses lèvres. Louis l’embrassa mais les paroles de son frère avait semé le doute. Ophélie sentit que quelque chose n’allait pas et le regarda :

-Qu’est-ce qu’il y a ?

Il hésita un bref instant :

-Je ne sais pas si je peux te poser cette question, ça ne se fait pas, enfin …

-Qu’y a-t-il ?

-Tu aimes … m’embrasser ? Je veux dire, avant toi, je n’avais jamais… alors que lui…

Emue par son inquiétude, Ophélie caressa doucement la joue de Louis avant de l’attirer vers elle et d’à nouveau l’embrasser, longuement.

-J’adore t’embrasser et, pour être franche, je suis très heureuse d’être la première à le faire. Sans compter qu'à partir de maintenant, on va beaucoup pratiquer, ajoute-t-elle, mutine.

Louis en fut troublé et profondément heureux.

-Je ne veux pas que tu hésites à me parler ou quand tu as des doutes, d’accord ? Pendant longtemps, j’ai rêvé de rencontrer un garçon avec lequel je pourrais vraiment me confier. De désillusion en déception, j’ai fini par abandonner l’idée. Jusqu’à toi. Si tu en as envie…

-Bien sûr.

Leurs lèvres s’unirent à nouveau.

 

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Jowie
Posté le 14/10/2018
Hey hey !
Ah ben tiens, Christine s'en doutait donc de cette histoire de fantômes, même si elle n'est pas au courant de grand-chose. Par contre, ça m'a fait presque rire comme le fait qu'Ophélie sorte soudain avec Louis ne la choque pas du tout. On dirait qu'elle était plutôt rassurée ! Peut-être qu'elle n'aimait pas trop Ethan... ?
En parlant d'Ethan, dans la conversion qui suit, il ne se comporte vraiment pas en champion. Comme quoi, quand on lui retire ce qu'il veut, il devient très blessant. Quant à Ophélie qui pensait que Louis était autiste... Je ne sais pas, à la place de Louis, comment je l'aurais pris mais je pense que ça m'aurait pas mal désillusionnée. Je comprends qu'il la pardonne – un acte très mature de sa part – mais... je ne sais pas, à sa place ça m'aurait au moins fait un pincement au cœur, quelque chose. J'ai trouvé qu'Ophélie a été un peu facilement pardonnée. Dans tous les cas, j'ai trouvé ce passage très intéressant et « réaliste » parce qu'il montre qu'Ophélie est bien loin d'être parfaite. On voit aussi qu'Ophélie a appris quelque chose et qu'elle doit se sentir plutôt minable... Je pense que ça l'aidera peut-être à se comporter de manière plus humble dorénavant et à ne pas juger les gens sans les connaître.
« Il espère tout de même que l’embrasser n’est pas trop désagréable pour elle. » → cette remarque m'attriste un peu parce que Louis à toujours cette vision négative de lui-même, même maintenant qu'il est avec celle qu'il aime, qu'il ait mené une enquête et qu'il fasse face à des fantômes sans avoir peur. Il se dévalorise beaucoup lui-même et, sur la longue durée, je ne sais pas si Ophélie aura envie de sortir avec quelqu'un qui se dévalorise constamment. C'est elle d'ailleurs, généralement aussi qui fait le premier pas pour l'embrasser. J'aimerais voir Louis prendre l'initiative plus souvent :-)
En tout cas, c'est chouette de voir Ophélie et Louis officiellement en couple et heureux de l'être ! Vite, au prochain chapitre !
Remarques
vient l’embrasser sur le joue → la joue
-À merveille, répond-t-il. → répond-il
Une minute, les interrompît Christine → interrompit
avant que tu ne t’en lasse → lasses
Retires ce que tu as dit → retire
Laisses, il est juste jaloux. → Laisse
Non, l’interrompît-elle → interrompit
Arrêtes de te faire du souci pour ça → arrête
mais les paroles de son frère avait semé le doute → avaient
sidmizar
Posté le 14/10/2018
Et oui, Christine savait que son gîte était hanté ! J'ai pensé qu'il fallait au moins qu'une personne soit au courant... Ils sont toute une famille à vivre ici et ont donc forcément remarqué des choses étranges. Si notre esprit rationnel peut en mettre certaines sur le compte de courants d'air et autres bruits normaux dans une vieille maison, il me paraissait plus crédible que Christine sache vraiment ce qui se passe. Malheureusement (ou heureusement pour Louis ;)), elle n'a jamais cherché plus avant.
C'est vrai que cette conversation montre bien qu'Ethan n'a rien d'un beau joueur. Il en devient méchant (presque trop ?), je trouvais ça intéressant de montrer qu'il n'est pas le fils "parfait" que ses parents encensent. Quand à Ophélie, oui, c'est blessant et c'est vexant pour Louis, mais il est trop heureux pour s'en formaliser. je suis content que tu aies trouvé ce passage réaliste parce qu'il montre qu'Ophélie n'est pas parfaite et n'a pas cherché à connaître Louis au delà de ce qu'elle a vu de prime abord.
 Effectivement, ce sera à retravailler, Louis persiste à ne pas se voir à la hauteur d'Ophélie. S'ils sont ensemble, c'est effectivement parce qu'Ophélie a fait les premiers pas, je devrais montrer un Louis plus "sûr de lui" ou du moins pas dans la négation de lui-même.
merci du com' !  
Anna
Posté le 17/05/2017
Rooooh ~~~~~~
 
Un chapitre nécéssaire pour les mises au point effectivement. ah la la, Ethan en prend plein la figure le pauvre. Ce serait bien que tu le fasse pardonner vers la fin, histoire qu'il ne soit pas trop moqué. Ou pas, hein, après tout ce genre de mec ne comprend jamais ...
Le couple Ophélie/louis marche très bien en tout cas. Louis se montre vraiment respectueux, ça continue de le rendre attachant.
Ceci étant, je trouve que la demande de Christine est un peu abrupte, et sans signe avant courreur. On sait juste qu'elle a senti le parfum et entendu un cri, mais jamais n'a parut effrayée ou inquiète, ce me semble. Donc de lui faire parler du fantome comme ça, c'est peu être un peu rapide. Elle pourrait tourner autour du pot un peu, parce que bon, les gens normaux ne demande pas "ha tu as vu le fantome hier ?" mais des questions plus vagues ... a part si tu as choisi qu'elle agisse comme ça en connaissance de cause.
Bref, la fin arrive è-é
et je pense que Sylvestre est mort noyé ! Comme dans les Sims tiens, son fantome est le reflet de sa mort ... haha ! 
sidmizar
Posté le 17/05/2017
Salut Anna ! Mea Culpa, j'ai queques soucis au boulot qui m'empêchent de continuer ma lecture des "Yeux rouges", mais je vais y revenir, promis !
On en viendrait presque à le plaindre, hein ? sauf que j'adore me venger de ce genre de personnage... Donc, notre ami va encore nous montrer comme il sait rester classe dans le prochain chapitre.
Je suis vraiment vraiment soulagé que le couple Ophélie-Louis te semble crédible. C'était ma très grosse angoisse.
Pour ce qui est de Christine, oui, la question est brutale. Mais, Louis lui a posé de nombreuses questions, demandé à voir de vieux livres de comptes, s'est rapproché d'Ophélie quasi du jour au lendemain sans signe avant coureur et ils partaient souvent ensemble à la bibliothèque... Christine a bien remarqué tout ça et sachant son gîte hanté, elle en a conclu que Louis avait forcément aussi dû le voir... Mais, peut-être n'est-ce pas assez clair ?
Pour ce qui est de Sylvestre, les indices sont flagrants, certes, et j'avoue que je ne voulais pas trop faire durer le suspense là dessus. 
Et oui, la conclusion approche... J'espère que les 2-3 prochains chapitres ne te décevront pas. C'est la première histoire que je termine, alors bon, j'angoisse, j'angoisse...
Encore merci de ton passage et de ta fidélité. Tes commentaires m'aident vraiment à cerner ce qui pose problème.  
 
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