Le premier cadeau

Par Bleiz
Notes de l’auteur : Bonne lecture

Pendant que le vieil homme allumait les bougies une par une, l’Artiste tournait sur lui-même pour mieux observer l’atelier. Il finit par prendre une feuille qui trainait sur le bureau et l’approcha de la lumière. Il vit le portrait d’une jeune fille qu’il ne connaissait pas. Elle le regardait droit dans les yeux et ne souriait pas. Le jeune homme posa une main sur sa poitrine et caressa lentement sa tunique avec le pouce, incapable de se détourner de l’image. Il finit par demander à son hôte :

—Pourquoi a-t-elle l’air triste ?

—C’est ma faute, soupira-t-il. Elle attend depuis tellement longtemps et je n’arrive pas à trouver ce qui lui manque. Alors elle fait la tête.

—C’est ta fille ? C’est pour elle que tu veux mon aide ?

Le vieillard acquiesça et l’Artiste reporta son attention sur le portrait. Il sentait une chaleur monter dans son torse et il ne put retenir un sourire.

—Je crois que je commence à comprendre.

—Tant mieux pour toi, car pour ma part, je n’y comprends toujours rien, dit le vieillard en s’agenouillant devant son établi.

Il sortit les boîtes et les posa sur la table. Il allait en ouvrir une mais une hésitation le retint. Tordant la monture de ses lunettes, il se tourna vers l’Artiste et l’avertit :

—C’est la première fois que je la présente à quiconque. 

—Je serai au comble de la politesse, assura-t-il.

—Je ne sais pas par où commencer. Par la tête ou par les pieds ?

L’Artiste écarquilla les yeux avant de hausser les épaules, faute de réponse plus appropriée. Pas plus avancé, le vieil homme se gratta le crâne. Il décida finalement de sortir en premier les mains. Les doigts furent installés de chaque côté de la table, puis les paumes, les poignets, les avant-bras et les bras. La lumière des bougies vacillait face à la pâle lueur qui émanait des membres. Le vieil homme posait les différentes parties comme à son habitude tandis que l’Artiste, fasciné, restait adossé au mur, dans le noir. Ce n’est que lorsque la tête apparut qu’il se rapprocha de la table.

Elle était d’apparence si humaine et pourtant si évidemment artificielle ! La bouche, le nez, la rondeur du menton : c’était bel et bien la jeune fille du dessin. Mais son crâne était lisse et ses orbites vides. L’Artiste murmura par devers lui :

—Une poupée de chair…

—De glaise, le corrigea le vieil homme. Je la fabrique moi-même. Je n’arrive pas à trouver son équivalent dans la forêt. Regarde-la. Elle a besoin de tout et moi, je n’ai rien. Je ne sais même pas comment attacher ses bras à ses épaules ! Je les place aux bons endroits mais elle ne peut pas bouger.

L’Artiste effleura l’annulaire gauche et frissonna. Bien loin d’ici, il avait vu des jouets d’enfants à l’apparence humaine mais aucun aussi réaliste. Il se demanda soudainement à quoi ressemblerait la voix d’une fille pareille. Le vieil homme finit par dire :

—Il n’y a pas de trésors dans le monde qui valent plus qu’elle. Je donnerais n’importe quoi pour la voir bouger, pour l’entendre me parler.

—N’importe quoi ? répéta le jeune homme.

—Je n’ai pas grand-chose, reconnut son hôte à mi-voix. Mais si jamais tu avais dans ton sac de quoi amener ma fille à la vie, tout ce qui est à moi t’appartiendrait.

L’Artiste fronça les sourcils et l’espace d’un instant, le vieillard craint de l’avoir offensé. Cependant, son invité lui lança un simple avertissement :

—Un marché de cette ampleur te coûtera cher, et ce n’est pas moi qui fixe le prix. Ma Déesse décide. Es-tu sûr de ton choix ?

—Il n’y en a pas d’autre, répondit le vieil homme en souriant à sa création.

Les deux hommes contemplèrent cette fille qui n’en était pas une. L’Artiste se frotta le menton un moment avant de se tourner vers le vieil homme :

—J’ai ce qu’il te faut -ou presque. Disons que j’ai des pistes. Donner la vie n’est pas un art que je maîtrise. En revanche, je pense avoir une idée.

—La Déesse dont tu me parlais, peut-être pourrait-elle t’aider ? bégaya le vieil homme, les joues roses.

—Qui d’autre ? répondit le jeune homme.

Il attrapa son baluchon et tira sur le nœud. Il y plongea la main, fourragea un moment avant d’en ressortir deux grosses billes de verre blanc. Il les passa à son hôte. Le vieillard les fit rouler longuement dans sa paume tandis que l’Artiste fouillait plus profondément dans son sac. Il brandit une pleine poignée de petites fioles de peinture et les posa. Le vieil homme se renfrogna en voyant les gouttes multicolores fuir les bouchons de liège et rouler sur sa table immaculée. 

—Et à quoi tout cela va-t-il servir ? lança-t-il, chiffon à la main.

—Je pensais que pour ce soir, je pourrais ouvrir les yeux à la belle. Je les imagine bleus, qu’en dis-tu ?

Il s’assit au bureau. Le vieil homme y posa les billes. De la peinture noire, blanche et bleue s’écrasa sur une palette de bois. Un pinceau apparut entre les doigts de l’Artiste et il se mit au travail. Deux pupilles d’encre entourées d’un cercle pâle apparurent bientôt . Il souffla dessus et les observa de près, de loin. Son visage s’éclaira et il se leva pour les mettre à leur place. Mais le vieil homme cria alors :

—Non ! C’est moi qui vais les lui donner !

Les flammes des bougies tremblèrent. L’Artiste s’était immobilisé. Il regardait le vieil homme, l’air perdu. Mais le vieillard ne s’en souciait pas. Son cœur cognait contre ses côtes. Le jeune homme se tenait près de sa fille, les billes peintes en main, et brusquement il ne le supportait plus. C’était sa responsabilité de finir ce qu’il avait commencé ! C’était son devoir et sa récompense d’ajouter les touches finales à son projet ! Il en tremblait de tous ses membres. L’Artiste faillit dire quelque chose mais se retint. Il préféra reposer les billes sur la table et sortir sans un mot.

La porte ne s’était pas refermée derrière lui que déjà le vieil homme se précipitait vers sa fille. Un hoquet se coinça dans sa gorge. Rien n’avait bougé. Elle était toujours parfaite et immobile. Il essuya des larmes brûlantes du revers de sa manche. Il devrait s’excuser, mais plus tard. Il pinça un des globes de verre entre ses doigts et l’examina. Le blanc était sans impureté et le bleu avait la clarté des ruisseaux d’été. Son invité était bel et bien un artiste, après tout.

Un peu de cire s’écrasa au sol derrière lui. Les chandelles avaient presque diminué de moitié. La nuit laisserait bientôt sa place au jour. La déception envahit le vieil homme. Lui qui se faisait une joie de réveiller sa fille ce soir même, il souffrait de devoir la replacer dans ses boîtes. Mais l’humidité suintait entre les pierres et l’idée qu’elle puisse avoir froid lui faisait plus mal encore. Il rangea donc ses doigts, ses mains, ses bras, ses pieds, ses jambes, son torse et son cou. Avant de placer la tête dans son coffret, il prit les yeux de verre, les plaça dans les orbites et soupira d’aise. Il vérifia une dernière fois que les paupières glissaient dessus sans encombre et, subitement ravi, il posa un baiser sur sa joue.

 

L’Artiste était retourné devant l’âtre. La chaleur lui rosissait le visage. Lui aussi sentait le jour approcher. Le sommeil l’appelait. Mais le soudain éclat de colère de son hôte l’empêchait de fermer les yeux ou même de quitter son tabouret. Sans parler de la poupée humaine et de son portrait de papier qui ne le quittait pas. Son cœur rata un battement en y repensant. Elle devait être la raison de sa venue ici, il n’en doutait plus, mais qu’allait lui réserver la suite ? La Déesse tenait toujours ses promesses, surtout celles qu’Elle gardait par devers Elle. Si seulement il pouvait s’endormir et lui demander quelles étaient Ses intentions ! C’était déjà beaucoup que de l’avoir envoyé à la pointe du continent sans aucune autre justification que d’aller visiter un vieillard et sa fille et voilà que le mystère s’épaississait. Il bailla. Décidément, il ne voyait pas le bout de cette journée. L’idée lui vint que sa tâche était désormais finie et qu’il ferait mieux de s’en aller avant que le vieil homme ne surgisse en brandissant une fourche pour avoir osé approcher de trop près sa création.

—Qu’il vienne me chercher ! se rebiffa-t-il en se rapprochant des flammes. La Déesse elle-même ne me fera pas bouger d’ici.

L’air grave du croquis flotta une dernière fois devant ses yeux. Enfin, le sommeil l’emporta.

Quand le soleil perça le ciel et coula entre les trous de la toiture, le feu s’était éteint. L’Artiste endormi était recroquevillé sur son tabouret, une couverture sur les épaules. Le vieil homme n’avait pas eu le cœur de le réveiller. L’ayant toujours au coin de son œil, il s’était lancé dans sa routine matinale : le balais n’avait jamais été passé aussi silencieusement, les livres rangés aussi précautionneusement. Même le parquet de bois n’osait grincer. Tout en poursuivant ses activités, le vieillard réfléchissait. Il marmonnait des excuses dans sa moustache sans en trouver aucune satisfaisante. Trop long ou trop court, rien n’allait. Il cherchait encore lorsque le jeune homme s’éveilla. 

L’Artiste écarta une mèche rebelle de son visage et s’étira. Il lui fallut un moment pour se rappeler où il se trouvait. 

—Je suis désolé, s’exclama tout-à-trac le vieillard derrière lui. J’ai été injuste, hier.

Ses mains faisaient des nœuds avec ses doigts. Il n’osait pas croiser le regard de son invité.

—J’ai préparé le petit-déjeuner. Il y a du pain, du potage, du fromage, des pêches et des mûres… Oh, j’ai récupéré du lait, aussi !

Il prit la cruche d’argile rouge et la donna à l’Artiste stupéfait. Le vieil homme recula, réfléchit, et lui passa un gobelet. Le jeune homme hocha la tête pensivement puis se fendit d’un sourire. Il remplit son verre et le but d’une traite. Il essuya la moustache blanche que la boisson lui avait laissée et dit :

—Pas de problème. J’ai un peu réfléchi avant de me coucher, et puis cette nuit surtout, et j’ai une idée pour les cheveux.

—Ils doivent être noirs ou bruns, l’informa le vieil homme en goûtant à la soupe.

—J’en prends bonne note. Dis-moi, à part ta fille, que crées-tu ?

—Toutes sortes de petites choses. Des animaux de bois, des instruments qui jouent avec le vent, des ustensiles… Quelques bijoux aussi, mais ils sont sans propriétaire depuis si longtemps que j’ai arrêté de les faire.

L’Artiste claqua des doigts. 

—C’est juste ce dont j’ai besoin. Où sont-ils ?

—Je les ai rangés dans une boîte, derrière mes réserves de glaise et mes pigments.

Le jeune homme mordit dans un fruit et alla directement à l’atelier. Il en revint bientôt, portant à bout de bras une caisse pleine d’accessoires. Il la posa au pied de son tabouret et se mit à les trier. Plus il fouillait, plus il était ébahi par leur richesse. Il y avait là des colliers d’ambre, des boucles d’oreille en or, des bracelets ornés de perles et plus encore.

—Où as-tu trouvé tant de merveilles ?

—Parfois, la marée les apporte. Je descends sur la plage et je prends ce qui me plaît. Je trouve les plus belles pierres précieuses dans le nids des pies. Sinon, à l’entrée des grottes, il y a des paillettes d’or incrustées dans les pierres. Je les gratte un peu chaque jour et quand j’en ai assez, je les fonds.

—Tu me montreras ces grottes une autre fois, lança l’Artiste en replongeant le nez dans les bijoux. Aujourd’hui, je vais de l’autre côté de la forêt.

La cuillère tomba des mains du vieil homme. L’Artiste la ramassa. Son hôte le remercia d’un signe de tête. Il était très pâle et les mots lui vinrent difficilement :

—La forêt est dangereuse. C’est là que sont les Fonds Sombres.

—Qu’est-ce que c’est que cette nouveauté ?

—Si tu t’enfonces dans les bois, tu n’en reviens pas. Tout le monde le sait.

—Je croyais que tu étais le seul à vivre ici !

—Et je le sais, donc tout le monde le sait. Pourquoi crois-tu que je reste ici, sans jamais voir quiconque ? Parce que je ne peux aller de l’autre côté. 

—Mais il a bien fallu que tu traverses la forêt pour t’installer ici. Et moi, par où crois-tu que je sois passé ? insista l’Artiste. Quoique quand j’y pense, la Déesse m’avait bien dit de prendre un certain chemin…

—Je ne sais toujours pas comment j’y ai survécu, poursuivit son hôte. Des bêtes y rôdent. Elles ne sont ni humaines, ni véritablement animales. Elles puent le souffre et dévorent tout ce qui tombe sous leurs griffes.

—Maintenant, j’ai vraiment envie de les voir, rit le jeune homme en reprenant une bouchée de sa pêche.

Le vieillard, lui, n’était pas amusé. La faim l’avait quitté. Les pires scénarios lui traversaient l’esprit : l’Artiste allait s’en aller et il ne reviendrait jamais, il serait tué par un de ces monstres et sa fille resterait immobile à jamais. Quant à lui, plus jamais il ne parlerait à quiconque. Le jeune homme se pencha vers lui. Il planta ses yeux dans les siens et lui dit :

—Ne t’inquiète pas. Je reviendrai sain et sauf et dans deux jours, ta fille se réveillera. Je te le jure !

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Loutre
Posté le 03/07/2025
Hello Bleiz,

Encore un beau chapitre. J'ai retrouvé cette atmosphère, à la fois mélancolique, feutrée et presque sacrée que j'aimais déjà dans ton début d'histoire. C'est comme si on était suspendu dans le temps ; j'aime beaucoup cet effet. Il y a quelque chose de très visuel, presque théâtral, comme si on entrait dans un mythe.
L'Artiste est vraiment intriguant. J'aime bien sa posture. Le vieil homme semble au bout de son parcours, attaché à une illusion de vie. Ou ce qui n'est pour le moment qu'une œuvre inachevée. L’Artiste, lui, incarne peut-être l’avenir, ou une forme de création plus libre, moins possessive. Je me suis même demandé, parfois, si y avait pas une sorte de symbolique à cette fille/poupée type allégorie de la fille perdue, du deuil.
Un mot aussi sur la déesse... Elle n’apparaît que brièvement, mais sa présence m'a quand même marquée : elle est à la fois absente et toute-puissante. Je me demande comment son binôme avec l'Artiste va évoluer. Chacun est la création d'un autre, en un sens...

Pour le moment j'ai beaucoup de questions mais je me les pose toujours avec plaisir en suivant ton texte. J'ai hâte de voir dans quelle direction tu nous amènes.

A bientôt !
Bleiz
Posté le 03/07/2025
Salut Loutre,

Tu tapes dans le mille : cette préquelle est faite pour "agir" comme un mythe créateur ! Le théâtre est aussi une de mes grandes influences d'écriture :)
La Déesse a un rôle massif à jouer dans cette histoire et, techniquement, dans toute la saga. Ça me fait plaisir que tu t'interroges sur son rôle, et que tu ne sois pas trop perdue pour l'instant ! Si jamais c'est le cas, n'hésite pas à me le dire.

À bientôt !
Adelys
Posté le 29/05/2025
Hello Bleiz :)
Ce deuxième chapitre est tout aussi intrigant que le premier ! L'échange entre les deux personnages était très fluide à lire.
Le fait qu'ils n'ont pas de prénoms rajoute vraiment beaucoup de charme. Un peu comme des allégories. J'ai l'impression de lire une fable où je dois comprendre le sens caché des mots que tu écris
La réaction possessive du vieillard était touchante. Il a été seul si longtemps, le pauvre...
Particulièrement hâte de savoir ce qu'il en retourne de cette intrigue !
Bleiz
Posté le 29/05/2025
Salut Adelys,

L'Artiste et le vieillard sont un duo de choc, qui ont leur lot de secrets. Plutôt qu'une fable, je dirais que le travail même de l'Artiste est de préparer les contes à venir : il y a des indices partout et parfois, des sens cachés, comme tu le devines ! J'espère que tu me feras part de ce que tu trouves :)
JM'Ode d'été
Posté le 25/05/2025
Salut,

Je me demande si la déesse n'a pas aussi des idées derrière la tête pour son cher Artiste ;)
J'ai l'impression de te renvoyer la balle, Bleiz : tu sèmes superbement les indices un peu partout au fil des chapitres. Rien n'est là par hasard!
Bleiz
Posté le 25/05/2025
Salut JM'Ode,

Tu te poses les bonnes questions... et je n'en dirai pas plus ! x) Je suis ravie de voir que tu notes les indices (notamment car toute cette histoire est la "clé" pour comprendre vraiment le développement des cycles qui suivent, notamment celui de Mirage) ! Merci beaucoup pour ton commentaire :)

À bientôt !
MISO
Posté le 19/05/2025
Génial,
Je commence avec ce récit sans avoir lu ton autre œuvre, alors les autres commentaires ajoutent du mystère. L'Artiste prend un peu plus d'ampleur et tu dévoiles l'univers petit à petit par le récit, c'est cool.

Petite note : scénario prend deux ii au pluriel : scénarii (cela vient de l'italien). On début cela fait bizarre puis on s'habitue. ;)
Bleiz
Posté le 19/05/2025
Salut Miso,

Sterenn est une préquelle à Mirage, qui est lui-même un cycle de trois tomes. Profite de ne pas avoir le reste du décor, ça te donnera en plus des indices pour la suite ;)
Merci pour la remarque, c'est vrai que j'ai toujours utilisé scénarios au lieu de scenarii, en le francisant. Et contente que l'Artiste te plaise : une fois de plus, il est un "vrai" personnage.

À bientôt !
Syanelys
Posté le 03/05/2025
Coucou Bleiz !

Je t'assure que j'avais écrit dans le pur "hasard" que les deux créateurs s'intéresseraient en premier lieu aux yeux ! Le regard est le reflet de l'âme !

J'ai adoré la scène très visuelle qui sonnait comme un pacte réalisé avec la Diablesse et non la Déesse. L'Artiste semble être un émissaire qui découvre l'étendue de sa mission au même titre que le lecteur. Le fait qu'il ne décide rien de lui-même et qu'il découvre ce que sa créatrice lui ordonne indirectement d'explorer me plaît beaucoup.

On ressent beaucoup de sympathie pour ce viel homme qui s'avère être un rescapé de la forêt interdite. Dès lors, je m'interroge sur le fait qu'il y a forcément eu un précédent le concernant, l'ayant auparavant impliqué auprès des hautes instances divines !

Nous n'avons plus qu'à attendre le réveil de la poupée de glaise !

Une seule phrase m'aura fait sortir de ta poésie : "La Déesse tenait toujours ses promesses, surtout celles qu’Elle gardait par devers Elle." Moi qui pensais faire dans la subtilité, son sens m'échappe...

Au plaisir de voir ce que donnera la vision de son premier regard !
Bleiz
Posté le 03/05/2025
Coucou Syanelis,

Tu sais que quand j'ai lu ton commentaire, je n'avais même pas réalisé que tu n'avais pas encore lu celui-ci. Ton troisième oeil était grand ouvert x)
Tu m'as fait rire avec la Diablesse ! Je promets qu'elle n'a pas (vraiment) de mauvaises intentions... Quant à l'Artiste, disons qu'il comprend un peu plus chaque jour dans quoi il s'est engagé.
Pour la phrase, avec le recul c'est vrai qu'elle est un poil alambiqué. En fait je voulais dire par là que la Déesse tient toujours ses promesses, et qu'il y a certaines promesses que l'Artiste ne connait pas. Il sait qu'elle a ses plans et qu'il n'en connaît qu'une partie - d'où certaines tensions à venir... Mais là encore, ton troisième oeil est grand ouvert dirais-je x)

À bientôt et merci pour ton commentaire !
Elly
Posté le 02/05/2025
Coucou !

Toujours très agréable de poursuivre cette histoire aux allures de conte. Je suis très intriguée par les intentions de la Déesse puisqu'elle a expressément envoyer l'Artiste vers le vieillard. Est-ce simplement pour donner vie à la poupée ? J'ai un doute...
Et puis l'existence de cette forêt vraisemblablement dangereuse est très intéressant, ça rajoute du mystère et titille la curiosité. Hâte de voir ce qui va se passer !
Bleiz
Posté le 02/05/2025
Salut Elly,

Merci pour tes commentaires ! Oui la Déesse a un agenda secret, qui va s'éclaircir au fil du récit. L'Artiste se pose lui-même quelques questions sur le sujet. Quant à la forêt, elle est très importante pour les autres cycles de la saga ! Disons que cette histoire pose les jalons d'un certain nombre d'éléments...
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