« En ce temps là » furent les premiers mots du récit incroyable, qui devait bouleverser la vie de Merlin Petitbond. Awena brandit sa canne vers le ciel et le rideau cotonneux qui voilait le soleil, s’écarta comme pour signifier le début du spectacle. Puis, elle la pointa vers le lac. Un étrange tourbillon en agita aussitôt la surface. Là, où le commun des mortels n’aurait perçu que des ondulations, des frémissements, Merlin identifia enfin les acteurs de la pièce jouée, voilà bien longtemps de cela, dans un autre monde, plus exactement dans l’Autre Monde.
Alors que la voix d’Awena dévidait le fil du temps, Merlin regardait captivé les scènes qui animaient les flots. Il voyait les murailles de la cité d’Arthur et la paix qui berçait son royaume. Après bien des épreuves, magie et chevalerie vivaient en bonne harmonie. Le roi gouvernait Camelot entouré des plus fidèles. Keu, administrait les terres et le château avec un certain talent, sans doute celui qui lui manquait sur le champ de bataille. Une garde rapprochée siégeait à la table ronde.
Le petit garçon distingua six hommes en armure près d'Arthur. Ils ressemblaient étrangement aux statues de pierre du domaine d'Awena. Les autres guerriers partaient en quête d'aventures, participant à des tournois ou répondant à l'appel d'une mystérieuse damoiselle en détresse. L'enchanteur et conseiller ne faisait plus que de rares apparitions, préférant Brocéliande à la cour. Pourtant, l'enfant le sentait : dans l’ombre, une révolte grondait. Les remous venus des profondeurs du lac confirmèrent cette intuition. Quand un immense nuage sombre vola la vedette aux timides nuées dispersées par Awena, le doute ne fut plus permis.
Contre toute attente, une élégante silhouette apparut dans l'onde. Un visage aux traits d’une grande finesse se mit à prendre vie. Il devina que ce nouveau personnage devait être d’une incroyable beauté.
« Une femme dangereuse n’aspirait qu’à la vengeance, asséna la conteuse. »
Une phrase digne d’une bande annonce, une phrase qui annonçait l’entrée en lice de la Méchante de l’histoire. Il savait qu’à côté, le grand méchant loup passerait pour un amateur.
« Elle avait pour nom, Morgane. Ayant grandi à Avalon, l’île de l’éternelle jeunesse, son destin semblait tout tracé : elle serait une grande prêtresse de la Déesse Mère. Après de longues années d’initiation, la jeune magicienne maîtrisait le pouvoir des plantes, parvenait à lire les signes dans le ciel et surtout lançait à la perfection les sortilèges. Elle pouvait changer de forme à son gré et ses incantations honoraient l’ancienne magie. Elle ignora pendant longtemps la véritable origine de sa naissance, puis un jour le secret lui en fut dévoilé : elle était la demi-sœur d’Arthur. Elle espérait sans doute que son frère lui offrirait une place sur le trône, il n’en fit rien. Dès lors, la noirceur et l’envie s’insinuèrent dans son cœur.
La rancoeur et la jalousie ne cessèrent de la hanter. Puisqu’il ne voulait rien lui céder, elle lui prendrait de force tout, jusqu’à son château. Elle rêvait à une puissante alliance qui lui permettrait de poser la royale couronne sur sa non moins royale tête. Chaque jour qui s’écoulait, elle la convoitait plus ardemment encore. Les alliés ne furent pas difficiles à trouver.
Il y eut d’abord les chevaliers renégats, qui n’étaient autres que des traitres bannis du royaume, des guerriers sans foi ni loi, trop heureux de tenir leur revanche. Puis, Morgane gagna le soutien d’une partie des korrigans, ceux des souterrains entre les deux mondes. Les gardiens des collines et des sources ne prirent pas partie.
- Alors les korrigans existent vraiment ? ne put s’empêcher de penser tout haut Merlin.
- Bien sûr, et ils sont même très nombreux. La plupart sont malveillants, tu les reconnaîtras facilement. Ce sont de petits nains cruels extrêmement poilus aux yeux rouges. Leur dessein consiste la plupart du temps à tromper les mortels. »
Là, dans l’immédiat, Merlin ne tenait pas particulièrement à en croiser un.
« Enfin, les obscurs se rallièrent à Morgane. »
Le petit garçon regarda inquiet la surface du lac s’agiter de plus belle. Les obscurs, ce nom ne lui inspirait rien de bon. Awena expliqua alors qu’il s’agissait d’un ordre de sorciers qui pratiquait la magie noire. Manquait plus que ça ! Après des renégats assoiffés de vengeance et des nains perfides, à présent, s’ajoutait au tableau une bande d’enchanteurs qui avaient basculé du mauvais côté de la force. Sans oublier Morgane, en sœur revancharde. Décidément, c’était plutôt pas mal d’être fils unique !
« Quand Arthur eut vent de la conspiration, il était trop tard. Le pays entier se trouvait ravagé, ses soutiens massacrés. »
Là, Sapristi poussa un long miaulement à la fois lugubre et déchirant. Awena visiblement troublée marqua un temps d’arrêt. La conteuse souffrait. Ses mots redonnaient vie à des épisodes douloureux. Les blessures n’étaient pas guéries. Elle puisa la force de continuer dans le regard de l’enfant. Il incarnait l’espoir, la preuve que ce monde oublié pouvait renaître. Alors, elle poursuivit.
« Même Merlin avait dû battre en retraite face à une magie si puissante. Il avait rejoint Camelot pour combattre aux côtés du roi. L’avancée de Morgane et de son armée semblait inéluctable. Sa jeunesse et son désir de conquête la rendaient presque invincible. Aucun charme, aucune incantation ne ralentissaient sa progression. Son bouclier résistait aux flammes les plus ardentes. Aucune épée ne traversait sa cotte de mailles. Les plus valeureux chevaliers ne parvenaient même pas à lui causer une égratignure ou une estafilade. A la tête de ses troupes, montée sur un sanglier sauvage aux défenses démesurées et acérées comme des poignards, elle embrochait les meilleurs combattants. Son général, un géant du mont Snowdon n’était pas en reste pour semer ruine et désolation. Alors, tandis que Tyronoé sa sœur s’emparait du château de Joyeuse Garde, et qu’Harpin des Cimes, un géant redoutable asservissait le reste des terres, Morgane prenait d’assaut le château d’Arthur. Ses troupes brûlaient et pillaient notre cité, le joyau du royaume. Cameloot n’était plus qu'un grand cri de douleur. Morgane ne tarda pas à entrer dans l’enceinte de la ville. Tous les braves étaient tombés au combat ou un genou à terre capitulaient pour sauver leur famille. Il ne restait plus qu’Arthur, sa garde rapprochée, Merlin et moi. »
Qu'il était étrange et troublant, ce "moi" pensa le petit garçon. Il avait encore du mal à se faire à l'idée qu'Awena, n'était pas vraiment une vieille ancêtre acariâtre, mais une dame de haute lignée, et à ce qu'il comprenait quand il mettait tout bout à bout, l'épouse du roi, autrement dit Guenièvre. C'était tout bonnement vertigineux ! Un pur délire, pourtant il n'émit aucun doute sur l'authenticité du récit poignant. Captivé, il but chacun de ses mots et résolut de garder les questions gênantes du style: "Mais alors où est passée, mon arrière grand-mère ?", pour plus tard. Il plongea sans modération au coeur de cette histoire qui virait au tragique.
"L'allégeance ou les cendres ! répétaient les troupes de l'horrible magicienne. Leurs voix résonnaient de plus en plus fort, comme une étreinte à laquelle on ne pourrait bientôt plus échapper.
Arthur sortit Excalibur de son fourreau et déclara qu’il combattrait jusqu’à son dernier souffle, Merlin refusa d’assister impuissant aux massacres du roi et des derniers chevaliers de la table ronde. Il ne demeurait qu’un espoir : battre en retraite, s’enfuir pour mieux revenir. Le roi résista, Merlin aussi. Il fallait tenter de se sauver pour qu’il subsiste un espoir, celui du retour du roi légitime. Petite flamme qui réchaufferait les cœurs au fond de la nuit froide que le règne de l’usurpatrice allait engendrer, légende qui un jour n’en serait plus une, venin insidieux se glissant dans les veines de Morgane. Mais si Arthur tombait, tout était perdu.
Alors, l’enchanteur nous conduisit tous dans son atelier grâce à un passage secret depuis la salle du trône. Morgane et son immonde armée nous traquait. Elle était sur nos talons, prête à fondre sur nous. Elle pénétra dans la pièce juste au moment où le mur de pierre se refermait sur nous, pauvres âmes désemparées, derniers vestiges d’un monde de paix et de justice sur le point d'être anéanti à jamais.
« Trouvez- les ! » hurla-t-elle à ses sbires.
Je me souviens de mes pas affolés dans ces couloirs étroits peuplés d’ombres et de peurs. Enfin, nous atteignîmes le jardin secret de Merlin. Au milieu de ses innombrables livres et potions, il nous dévoila son plan. Un plan totalement désespéré, absolument farfelu, mais le seul que nous avions.
Merlin était suspendu aux lèvres minces et flétries d’Awena. Il brûlait de découvrir en quoi consistait le plan de l’enchanteur. Pourtant, la suite ne vint pas. La voix de la conteuse se tut, les nuages reprirent leur danse dans le ciel, et les acteurs désertèrent leur scène liquide. Tout disparut, tout s’arrêta brutalement, comme victime d’une coupure de réseau. On ne captait plus les ondes de l’Autre Monde. Merlin continuait à fixer intensément le lac, espérant à nouveau un signe. Attendre la suite du récit de la vieille dame devenait insupportable. Il fut à deux doigts d’improviser une incantation : « Miroir des Vérités, qui est le plus grand sorcier de tous les temps ? » C’était un peu supposait-il comme une série netflix captivante dont on n’aurait que le premier épisode. Cette curiosité irrésistible avait quelque chose de puéril sans doute, mais après tout, c’était de son âge.
Il ne tarda pas à identifier l’origine de l’interruption de la représentation. Léonard approchait la mine sombre. Il le reconnaissait à peine avec ce visage fermé. Soudain, il se posa une question qu’il trouva stupide, puis pas tant que ça. Son père était-il vraiment son père ? Appartenait-il à cette catégorie de héros romanesques dont les parents n’étaient pas ceux qu’ils croyaient ? Cela expliquerait pourquoi il leur ressemblait si peu. Il chassa rapidement cette déplaisante idée. Il adorait son papa, et quoi qu’il arrive, il était résolu à ne pas en changer. Néanmoins un doute s’était insinué. Comment pouvait-il être une graine d’enchanteur et demeurer un Petitbond ?
Léonard adressa d’abord un bref hochement de tête à Awena. S'agissait-il d'un salut un peu rustre ou d'une invitation à dégager du paysage, Merlin ne put le déterminer. Puis, il lança un regard menaçant à Sapristi. La bête hérissa son poil et sortit ses griffes. Un roi n’apprécie pas d’être qualifié de « sac à puces », même sous forme de chat.
Il s’assit à côté de son garçon en silence. Merlin le regarda attentivement. Dans ses yeux, il ne lut plus de la colère, mais une tristesse teintée d’inquiétude. Il oublia les légendes chevaleresques, qui n’en étaient peut-être pas et vint placer sa petite main, sur celle de Léonard. Ils ne parlèrent pas, mais était-ce nécessaire ?
Le repas ne fut pas davantage animé. Marie échangea à peine quelques mots avec Léonard, Awena sembla ailleurs, Sapristi mangea à peine et Lilwenn parut dépitée de voir l’assemblée faire si peu fête à sa cuisine. Tout le monde se retira dans ses appartements sans demander son reste. La maison avait l’avantage d’être assez grande pour permettre à chacun de s’éviter. Malaises et secrets assombrissaient l’atmosphère de cette fin de journée.
Merlin fidèle à son habitude « de jouer les crêpes » dans son lit, ne trouvait décidément pas le sommeil. Allait-il oser se lever, arpenter les couloirs et se mettre en quête de la chambre de son arrière grand-mère pour lui réclamer la suite de son histoire ? L’étiquette en vigueur à Bréchélient proscrivait sans doute ce genre d’initiative, mais depuis quelques heures tout fichait le camp dans ce manoir. Le chat parlait, son arrière mamie revenait de la nuit des temps, ses parents s’embrouillaient et lui, avait subi une « transmutatio ». Il avait retenu l’étrange mot prononcé par Awena. Evidemment, il ne figurait dans aucun dictionnaire. Il imaginait qu’il devait désigner d’une expérience alchimique peu commune. Et si c’était cela le plan de l’enchanteur ?
C’en était trop. Il se leva d’un bond, petit, histoire de demeurer fidèle à son nom et se dirigea à pas de loup vers la porte. Encore une expédition nocturne en perspective se dit-il. Jamais il n’aurait failli autant à ses devoirs de garçonnet obéissant, mal dans sa peau, mais bien sous tous rapports, en aussi peu de temps. Awena avait décidément une bien mauvaise influence sur lui. Il s’apprêtait à tourner la poignée, lorsque médusé, il sentit une présence de l’autre côté.
D’un nouveau bond, grand cette fois-ci, il se précipita dans son lit. Il le sentait, ses parents ne venaient pas s’assurer qu’il dormait bien. Il ne savait comment l’expliquer mais il était certain qu’une entité magique allait pénétrer dans sa chambre. Il rabattit le drap sur sa tête, comme l’été quand il voulait échapper aux attaques des moustiques. Il frémit à l’idée que cette fois-ci, c’était peut-être un korrigan qui venait l’assassiner pour l'empêcher de contrecarrer les projets de Morgane. Après tout si on le prenait à tort ou à raison pour l’héritier, il était peut-être réellement en danger. La porte avait grincé légèrement. Un inconnu se trouvait à présent dans sa chambre. Ami ou ennemi, il l’ignorait. Il le devinait qui s’avançait à pas lents vers son lit. L’enfant tenait aussi fermement qu’il le pouvait le drap orné d'adorables lapins blancs sur son visage. Ce frêle rempart s'écroula. Une main vigoureuse et poilue l'abattit brusquement. Merlin enfouit sa tête sous l'oreiller et ferma les yeux de toutes ses forces. Peut-être ainsi le danger disparaitrait-il ? Il était encore un jeune apprenti en matière de courage. Une voix abrupte lui confirma que l'auteur de cette visite impromptue ne s’envolerait pas comme un cauchemar au petit matin. Il ne résista plus, il dégagea son petit visage de sa ridicule cachette. Malgré l’obscurité, Merlin aperçut alors celui de l’intrus et ne put retenir un cri.
Dans la phrase : "Une femme dangereuse n'aspirait qu'à la vengeance, asséna la conteuse." ne faudrait-il pas le participe présent "aspirant", soit "Une femme dangereuse n'aspirant qu'à la vengeance .." ?
JBa.
Merci beaucoup de poursuivre ta lecture, ta remarque est judicieuse. J'espère que tu découvriras avec plaisir la suite de l'histoire. A bientôt.
Un très bon chapitre qui porte bien son nom. Merlin découvre l'histoire de sa grand-mère sur l'écran du lac (idée excellente :)). J'adore lire ses réflexions à la fois matures et pleines d'humour.
L'histoire de Morgane est finalement peu connue en dehors du fait qu'elle soit la méchante de la légende.
Ton suspense de fin de chapitre est toujours aussi efficace, j'ai hâte de connaître ce qui arrive à Merlin.
A bientôt
Merci beaucoup pour ton commentaire encourageant. J'espère que tu liras la suite avec autant de plaisir. A bientôt.
L'idée du lac qui permet à Awena de raconter l'histoire de Merlin est très bonne. On découvre avec plaisir ses pouvoirs et la véritable identité de tous les personnages. Cependant, je me pose des questions : n'y a-t-il pas trop d'informations dans ce chapitre ? Ne faudrait-il laisser au lecteur découvrir la légende Merlin au fil du récit ? Mais, tout dépend de la suite de l'histoire que je lirai avec grand plaisir.
A bientôt !
Un grand merci pour ton retour de lecture. Un chapitre difficile à mener. Je vais tenir compte de tes remarques. La suite des explications et le retour en arrière se poursuit dans les chapitres suivants, j'espère que ce ne sera pas trop lourd et que l'intérêt demeurera. Je pense que je dois en passer par là pour commencer l'initiation du héros. A bientôt.
J'aime beaucoup l'idée que tu intègres Morgane dans ton récit, on connait mal son histoire, et les enfants encore moins je pense.
Même si visiblement tu as changé des choses dans ce chapitre, je le trouve un peu moins fluide que les autres. J'ai l'impression que certaines phrases sont mal tournées, comme : "Tous les braves étaient tombés au combat ou un genou à terre capitulaient pour sauver leur famille."
mais c'est peut-être moi qui suis mal réveillée.
Tu mentionnes aussi Tyronoé, mais qui est-elle ?
J'aime toujours autant les petites réflexions de Merlin.
En espérant t'aider un peu, à plus tard
merci pour tes impressions et ta lecture régulière et attentive. Je vais tenir compte de tes remarques. Tyronoé serait une soeurs de Morgane. A bientôt.
Je retrouve avec un grand plaisir tes personnages dans un volet plus historique de l'histoire.
Je t'ai senti moins à l'aise dans cette partie et du coup cela s'en ressent sur ton écriture. C'est moins fluide. Il me semble que tu pourrais alléger, simplifier et peut-être restructurer certaines parties.
Il me semble qu'il faudrait que tu nous rappelles les raisons du désir de vengeance de Morgane. Tout le monde connaît en gros l'histoire d'Arthur mais moins celle de Morgane.
Pourquoi est-elle hantée par ses pouvoirs ? Avec qui voudrait-elle faire alliance ? On l'apprend par la suite mais il serait bien pour la compréhension de le découvrir plus tôt.
Je me permets quelques suggestions, tu prends ce qui te semble pertinent :
- Awena brandit sa canne vers le ciel et un rideau de nuages gris s’écarta comme pour signifier le début du spectacle. Puis, elle la pointa vers le lac.
Il me semble que le "Puis" appelle un "tout d'abord" mais c'est très subjectif :
Awena brandit tout d'abord sa canne vers le ciel. Un rideau de nuages gris s'écarta comme pour signifier le début du spectacle. Puis, elle la pointa vers le lac.
- Merlin identifia enfin les acteurs de la pièce qui s’était jouée, il y avait bien longtemps de cela : Merlin identifia enfin les acteur de la pièce jouée, voilà bien longtemps de cela, dans un autre monde...
- déroulait le fil du temps : dévidait le fil ?
- Merlin était captivé par les scènes qui animaient les flots : Merlin regardait captivé les scènes animées par les flots ?
- Magie et chevalerie vivaient en bonne harmonie après bien des épreuves : j'inverserais la phrase : Après bien des épreuves...
- Le roi gouvernait Camelot entouré de ses plus fidèles chevaliers : entouré des plus fidèles (pour éviter l'effet de répétition chevalerie/chevalier)
- de rares apparitions dans son atelier de magie : il me semble que tu peux supprimer "dans son atelier de magie"
-Il l’avait lue dans les légendes : il l'avait découverte dans les livres de légendes ?
- Même Merlin avait dû battre en retraite face à une magie si puissante : peut-être préciser "Sur le champ de bataille, Merlin avait dû..." pour faire le lien avec la phrase suivante.
- Snowdon n’était pas en reste. De leur passage, il ne restait que ruine et désolation. Snowdon n'était pas en reste pour semer la ruine et la désolation ?
-Les chevaliers renégats, les korrigans et les obscurs tenaient leur revanche sur le lieu où était né l’ordre de la table ronde et son code d’honneur.
Les chevaliers renégats, les korrigans et les obscurs, écartés de l'ordre des chevaliers de la table ronde, tenaient leur revanche ?
- à ses sombres pratiques : leurs sombres pratiques ?
- du récit poignant auquel se livra le personnage qui se trouvait près de lui.
- Il fallait tenter de se sauver pour qu’il subsiste un espoir, celui du retour du roi légitime : L'espoir d'un possible retour du roi devait subsister ?
- Pourtant, l’avancée de Morgane et de son armée : le "pourtant" me semble en trop. L'avancée de Morgane et de son armée... renforce l'idée d'inéluctable.
A très bientôt
J'avais noté sans commenter !
Je te remercie infiniment pour le temps que tu as consacré à la lecture de ce chapitre et pour le commentaire précis et détaillé que tu en as fait. Il m'a énormément aidée. Grâce à toi, j'ai pu voir ce qui n'allait pas et du coup, j'ai changé pas mal de choses. J'ai beaucoup d'informations à livrer sur le passé des personnages dans ce chapitre et le suivant, et c'est vrai que cette partie est compliquée pour moi. Merci encore. A bientôt.