Le vent nous portera jusqu'à l'hyptraespace

C’est à ce moment-là que je l’aperçois. A ce moment précis où je me résous à mourir, où j’accepte de perdre. Je l’aperçois parmi la foule de visages haineux et narquois, je l’aperçois, avec ses grands yeux verts-dorés, avec ses moustaches et son air sérieux, indéchiffrable, et ce n’est plus l’autre, c’est lui, le vrai, il est revenu.

La joie déferlant dans mon crâne rencontre la panique qui commençait à s’y enraciner, et une drôle d’alchimie entre les deux achève de couper les fils invisibles qui me reliaient au ciel. Je ne vole plus, le sol se rapproche à toute vitesse, et je m’écrase sur le garçon-chat dans un roulé-boulé des plus magistraux. Il se dégage très vite et me relève sans ménagement.

Autour de nous, la foule fait cercle. Les sales types sont silencieux, une fois n’est pas coutume. Le garçon-chat me tient par le bras et le serre très fort, un peu trop fort. Il me fait presque mal, pourtant à aucun moment je ne doute que ce soit bien celui que je connais. C’est vraiment lui, mon guide, mon sauveur, il est revenu pour de vrai.

- Je m’occupe d’elle, assène-t-il d’une voix très grave.

- Combien de gardes t’accompagneront ?

- Aucun. Je peux m’en charger seul. D’ailleurs, pour plus de sûreté…

Et avant que j’ai pu faire le moindre geste, il enchaîne mon poignet gauche à son poignet droit à l’aide de menottes sorties d’on ne sait où.

- Voilà. Pas de petite balade dans les airs.

- Hum, souffle l’un des sales types d'un air dubitatif. Si tu rates ton coup, si elle s’échappe, tu es mort. T’as bien compris ça ?

- Elle ne s’échappera pas. Pas vrai, gamine ?

Une minute. Je me trompe. Peut-être que ce n’est pas lui. Peut-être qu’il s’agit d’un autre garçon-chat exactement semblable au mien. Dans quel pétrin me suis-je encore fourrée ?

Nous nous mettons en marche, lui devant, fendant la foule, en tirant sur mon poignet. Je n’ose pas regarder les visages des sales types. Ceux que j’ai entr’aperçus me font trop peur. Bouffis, pleins de haine, ils me regardent passer avec une satisfaction répugnante, certains en se murmurant des choses que je ne veux surtout pas entendre, d’autres en esquissant des gestes grossiers ou agressifs. Je me sens malade et mon poignet me fait mal.

Lorsque nous quittons enfin la grande place où ils sont tous rassemblés, le garçon-chat tire moins fort sur mon poignet, mais il continue d’avancer très vite. Je me sens nauséeuse et je redoute le moment où nous parlerons. Si ce n’est vraiment pas lui, finalement, je ne vois pas comment je vais pouvoir continuer à avancer.

Il m’entraîne à l’intérieur d’un bâtiment, dans un dédale de couloirs flous. Murs abîmés, baies vitrées et radiateurs informes et usés se succèdent. Alors que nous traversons une passerelle entre deux immeubles, une rafale de vent nous surprend.

- Oho, lance-t-il d’une voix différente de celle de tout à l’heure. Le vent se lève ! Il faut tenter de vivre…

Je le laisse me tirer vers l’intérieur, éberluée. Je connais ces mots, je le sais. Il claque la porte derrière nous et le bruit résonne. Nous sommes entrés dans un univers métallique, une sorte de immense hangar, et nous nous tenons sur une plateforme à mi-hauteur. Tout est calme et silencieux, pourtant je distingue en bas une activité frénétique. Des ouvriers, vêtus de combinaisons aux couleurs pâles et coiffés de casques de chantier, transportent des tas de choses plus ou moins reconnaissables dans un but qui m’échappe.

À côté de moi, le garçon-chat se racle la gorge. J’ai l’impression qu’il n’apprécie pas que je m’intéresse au hangar plutôt qu’aux quelques mots sibyllins qu’il vient de me lancer.

- Alors, reprend-il une fois qu’il a mon attention, tu vas tenter de vivre. Plus précisément, on va tenter de vivre. Je t'ai attrapée, et j'en suis plutôt fier à vrai dire, mais maintenant ce serait quand même vachement sympa si tu réussissais à t’enfuir. T’es pas d’accord, gamine ?

- Ben, si. Plutôt.

Je vois mal comment je pourrai ne pas être d'accord. 

L’air satisfait, il se tourne à son tour vers le va-et-vient des ouvriers qui empilent des trucs et des machins les uns sur les autres, toujours dans un silence impressionnant de concentration. Mais pour moi, la discussion n’est pas close.

- Il y a quand même quelque chose qui m’échappe dans cette histoire.

Il esquisse un léger sourire, sans pour autant daigner me regarder.

- Sérieusement, euh, monsieur…

Un tremblement agite sa joue. Pas de doute, je le fais rire. Bon. N’empêche que je veux des réponses, cette fois.

- Non, vraiment, écoutez-moi ! Tout à l’heure, cet autre sale type vous a dit que si je m’échappais, vous étiez mort, ce qui est assez préoccupant pour vous, non ? Alors je ne comprends pas pourquoi vous voulez que je m’enfuie.

- Je te l’ai dit. Le vent se lève. T’as pas envie de vivre, gamine ? (Sans attendre ma réponse, il continue :) Bien sûr que tu as envie de vivre. Et moi aussi. Alors on va tenter de vivre, ensemble.

- Quoi ?

Mais qu’est-ce qu’il me raconte ? Il ne parle pas du tout comme un sale type, il est très différent de tous les sales types que j’ai déjà rencontrés, ne serait-ce que parce qu’il a une tête de chat.

- Regarde ! Regarde ce qu’ils font pour nous, ces braves petits, juste là en bas. Ils nous construisent une échappatoire pour que nous puissions nous envoler !

Il est complètement perché, en fait. Pourtant, c’est vrai que les petits ouvriers ont l’air de construire quelque chose. De là à dire que ça ressemblerait, de près ou de loin, à une échappatoire, c’est un peu fort.

- C’est un peu fort de café ! ricane-t-il en se pinçant le nez.

Avant que j’aie pu m’interroger sur les bizarreries qui s’enchaînent au rythme de quinze par milliseconde, il tire sur mon poignet et m’entraîne vers un escalier circulaire qui serpente jusqu’au sol.

Nous dévalons allègrement les marches, aussi vite que nous aurions glissé le long d’un toboggan. Arrivés en bas, il me traîne jusqu’à la limite du va-et-vient des ouvriers. Poignets toujours attachés, nous les regardons fixer des câbles et souder des plaques métalliques les unes aux autres. Je ne parviens pas à me faire la moindre idée de ce qu’ils sont en train de construire.

- Vous n’avez pas vraiment répondu à ma question, je reviens à la charge.

- Parce que c’est évident, gamine. Tu ne peux pas rester prisonnière. Ce n’est pas dans ta nature. Il faut que tu t’envoles.

- Mais vous allez mourir, je murmure…

Il me jette un regard exaspéré, puis nous suivons, silencieux, la progression de l’édifice des petits ouvriers, qui grandit de minute en minute.

- Si tu le dis, finit-il par soupirer en haussant les épaules. Mais pas ici, pas maintenant. Je pars avec toi.

- Où ça ?

- A un endroit qui va te plaire. Parce qu’on y danse, on y danse

Il esquisse un saut-de-chat et je trébuche, déséquilibrée, comme il tire à nouveau sur mon poignet.

- Mais c’est où ?

- Arrête de te poser des questions ! aboie-t-il sans préavis.

Je sursaute. Pourquoi s’énerve-t-il ?

- Arrête de fouiller ! Il n’y a pas de sens, ici, tu m’entends ?

Il lève le poignet gauche. Mon poignet droit y est attaché. Pourtant, il y a à peine une minute encore…

- Pas de sens ! répète-t-il. Lâche tout ça !

Il secoue mon bras comme un prunier. Comme si c’était moi qui tenait les menottes fermées.

- Débarrasse-toi de ces trucs-là. Tu t’empoisonnes à force de chercher un sens au monde. Mais il n’a pas de sens, ton pauvre monde, il est devenu fou. Alors ici, dans ce monde-ci, tu penses bien… Ici, tout est fou depuis toujours !

C’est bien lui. Plus de doute. Il n’y a que lui pour parler comme ça.

- Alors lâche prise ! conclut-il.

Mais je n’y arrive pas. C’est quelque chose que je n’ai jamais réussi à faire. J’ai l’impression d’essayer de toutes mes forces, pourtant, à chaque fois, sans jamais y parvenir.

- Si je lâche, je murmure, je vais tomber.

- Je te tiens, je ne te lâcherai pas. Ca te dit quelque chose ?

Oui. Inexplicablement, ça me rappelle quelque chose.

- Alors écoute-moi. Lâcher prise, ce n’est pas quelque chose qu’il faut faire quand tu ne tiens plus qu’à un fil. Ca demande de prendre du recul. Il ne s’agit pas de scier la branche sur laquelle tu es assise. Assieds-toi confortablement, mets-toi à l’aise, respire. Et ensuite, lâche.

- D’accord. C’est ce que je vais faire. Je vais essayer.

- N’essaye pas ! Fais.

- Ca aussi, ça me dit quelque chose.

Il sourit. On dirait qu’il est satisfait par mes références. Puis il tourne les talons et se dirige vers la construction des petits ouvriers. Je regarde mes poignets, surprise. Ils sont délivrés de leurs entraves.

- Allez, on est partis ! Grimpe !

- Comment ça…

J’étouffe mes questions dans ma gorge. Il a raison. Laisser venir. Il me l’a déjà dit, non ?

Je le suis donc sans me demander s’il m’emmène dans un endroit sécurisé, sans me demander si la construction est solide, ni s’il risque de mourir en me laissant m’échapper, ni si je vais parvenir à mettre le doigt sur tout ce qui m’échappe ici. Nous escaladons l’amoncellement d’objets hétéroclites et je me concentre pour ne surtout pas l’interroger sur la raison pour laquelle les ouvriers ont entassé parapluies, centrifugeuses géantes, attrapes-cauchemars et globes terrestres dans un désordre si méticuleux qu’on jurerait que rien n’a été laissé au hasard.

A mi-hauteur de la pile, il se faufile dans un passage entre une pyramide de valises et un frigo entrouvert, qui sent mauvais le poisson et le fromage avancé. Je le suis en retenant ma respiration. Lâcher prise, je veux bien, mais pas question d’attraper une intoxication alimentaire pour cause d’émanation bactérienne. Le petit couloir nous mène jusqu’à un minuscule recoin – je n’ose employer le mot pièce – garni d’une banquette.

- Voilà, se réjouit-il en s’y installant. Il n’y a plus qu’à attendre qu’ils nous projettent dans l’hyperespace.

J’ai tellement de questions dans la tête que j’ai l’impression que mon cerveau va se mettre à siffler comme une bouilloire.

- Ah non, rectifie-t-il en levant le doigt en l’air, je voulais dire, l’hyper-ultra-espace. L’hyptraespace, quoi.

Je m’assieds prudemment sur la banquette. Ma tête va exploser.

- Ton cerveau est d’humeur turbulente. À quoi tu penses exactement ?

- Oh, rien… Comme d'habitude. Je me pose des questions.

- Encore. Tu vas te faire mal, à force. Quelles questions ?

Tiens ! Il me donne donc l’autorisation de l’interroger.

- Je me demande où on va aller.

- Je te l’ai déjà dit, ça. L’hyptraespace. Et au-delà.

- Mais comment tu peux être sûr que ça va être bien ? Tu y es déjà allé ?

- J’y ai vécu.

- Raconte.

Il regarde devant lui. Une mappemonde est accrochée à une armoire, face à nous. Mais il n’y a rien sur la carte. Seulement du bleu, partout.

- J’ai longtemps habité sous de vastes portiques que les soleils marins teignaient de mille feux…

La carte bleue se couvre de volutes virevoltantes, la galaxie se met à brûler tendrement, comme un feu d'artifice amoureux. Je suis hypnotisée. Projetée dans l’hyptraespace.

- Là-bas les galets galopent sous les galoches avec un flegme désarmant. Là-bas, c’est n’importe où pourvu que ce soit hors de ce monde. Là-bas les souches s’essoufflent sous les couvercles touffus des brindilles primevères, là-bas l’évanescence paradoxale des cucurbitacées est sulfureuse, parfois même aérodynamique. Là-bas, les coïncidences se répandent sur l’asphalte comme des nuées sucrées sur des papilles gustatives. Et tout ce que je dis n’a aucun sens, et pourtant, tu meurs d’envie d’y aller, n’est-ce pas ?

Je n’ai pas la force de hocher la tête. Je suis subjuguée.

- Tu vois que tu y arrives. Tu lâches.

Il me caresse tendrement la joue et je sens un frisson secouer mon échine, un frisson pas vraiment familier mais que j’ai quand même l’impression d’avoir déjà côtoyé d’assez près. Et j’aimerais que ça ne s’arrête jamais.

- Ca ne s’arrêtera jamais, promet-il. Et si ça s’arrête, ça recommencera. Et si tu n’en veux plus, on changera. C’est comme ça que les choses se passent, tu le sais.

 

 

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Mimi
Posté le 16/10/2014
Re :-)
À la lecture du titre, je me suis demandé si c'était une faute de frappe… et en fait non, ça existe bien, l'hyptraespace xD Ça me rappelle la théorie du champ de Higgs, qui suppose qu'il existe une multitude d'univers parallèles qui s'échappent d'un endroit, comme des bulles de savon… c'est poétique pour une représentation scientifique je trouve x)
Alors, dans ce chapitre, j'ai bien aimé ce que tu dis en évoquant le lâcher prise ; ce n'est pas tout à fait une chute, c'est plutôt un recul, un détachement. Evidemment, je ne le formule pas aussi bien que toi^^' mais j'ai vraiment bien aimé cette partie-là. Je les voyais déambuler dans un immense couloir gris avec le frigo sur le côté et des grandes fenêtres donnant sur un jardin, avec l'herbe verte, le ciel bleu, et une branche avec une balançoire dont la branche était en train d'être sciée par des êtres invisibles. Quelle poésie, je devrais arrêter de te répéter toutes les images qui me passent par la tête pendant que je lis, ça devient un peu lamentable xD
En dehors de ça, parce que je ne me souviens jamais aussi précisément de mes rêves, mais plutôt de ce que je ressens lorsque je dors, je trouve que tu retransmets ces sentiments de manière parfaite. Les évènements ont la même illogique que ce qui peut se passer dans notre tête…pour autant, ce n'est absolument pas déroutant, ni déplaisant. Disons que ça me fait voler sur un petit nuage :-) et je dois dire que j'aime assez cette sensation ♥
EryBlack
Posté le 16/10/2014
Re ! 
J'ai fini par intégrer le mot à mon logiciel de traitement de texte, parce que c'était fatiguant qu'il le souligne toujours en rouge... mais en fait non, ça n'existe pas ! Oh, j'aime beaucoup ce que tu dis sur la théorie de Higgs, je ne connaissais pas... Mais les univers parallèles, je suis assez portée à y croire ! Alors en plus si ça ressemble à des bulles de savon, le grand bonheur ^^
Mais non, mais non, n'arrête surtout pas, j'adore ! Ça donne des rêves emboîtés, entre ce que tu lis et ce que tu imagines, comme si les images pouvaient amener d'autres images à l'infini. Et puis, vu que je n'ai pas décris exactement à quoi ressemble la "pièce" où ils sont, tu fais ce que tu veux ! ^^
Ah, c'est intéressant, ça ! Tu te souviens mieux de ce que tu as ressenti que de ce que tu as vu ? On en parlait dans la discussion littéraire sur les rêves, avec Jam : il semble qu'il y ait plein de manières de rêver différentes. Elle, c'était très scénaristique, moi plutôt visuel, et toi, ce serait donc émotif ? Je trouve ça fascinant ^^ Et je suis contente si ça te paraît "réaliste", du coup ! J'ai beaucoup aimé écrire tout ça, et si ça t'emmènes sur un petit nuage, je suis comblée !
Merci encore ! 
Elka
Posté le 22/08/2014
Mais oui c'est bien moi, qui viens de s'enfiler deux chapitres et prends toujours un drôle de plaisir à lire ce texte !
Ce chapitre, particulièrement, m'a fait penser à un mélange de Ghibli (visuellement, c'était Ghibli pour moi. Les petits ouvriers étaient les boules de suie de Chihiro, ce hangar avait les proportions démesurées du palais des bains et ce chat m'évoque forcément Baron du Royaume des chats <3) et d'Alice au pays des merveilles.
Tout est fou ici, faut lâcher prise. Et c'est à la fois merveilleux et très difficile.
Ton texte abracadabrant rappelle des rêves qu'on a fait, des pensées un peu folles qu'on a eu et des désirs d'échappatoires merveilleux tel que cet hyptraespace.
Chuter de solitude aussi, ça m'a marqué. C'est un sujet que je me retrouve toujours à évoquer dans mes textes, la solitude ou l'importance de se raccrocher à quelqu'un, alors forcément ça m'a touché.
C'est vraiment un drôle de texte, et je le trouve plutôt fascinant dans sa bizarrerie. Je t'ai dis, ça rappelle Alice au pays des merveilles, on y trouve une logique qui nous appartient en le lisant je crois. On fait des liens avec nos propres expériences.
Chapeau.
Gros coup de coeur pour la description de l'hyptraespace à la fin d'ailleurs, quel talent tu as avec les mots, Ery <3
EryBlack
Posté le 22/08/2014
Eeeet oui c'est bien moi aussi, qui répond aux commentaires des mois après qu'on les ait laissés... haha, j'ai honte. Je te réponds tout dans l'ordre, mais je commence par te dire merci beaucoup beaucoup pour ta lecture et désolée d'avoir autant tardé <3
Waouh, je n'y aurais pas du tout pensé ! À part le moment où je cite carrément Le vent se lève. Mais c'est vrai que ça se tient ! C'est dingue, tu viens de changer la perception que j'ai de ma propre histoire, surtout que toutes les choses que tu cites sont bien évidemment des détails que J'ADORE. Baron, c'est mon amoureux, quoi. Bon, le garçon-chat doit être moins classe que lui, pas de chapeau haut-de-forme et de queue-de-pie (je l'imagine plutôt débraillé au contraire) ; mais au moins, il est grand :P En tout cas ça me fait trop plaisir si ce passage y fait penser... Miyazaki mérite tous les hommages qu'on peut lui faire, même inconsciemment ^^
Comme tu dis, je crois que pas mal de désirs enfouis se retrouvent dans ce chapitre. Désir de fuite, d'ailleurs ; un peu le même genre de désirs que ceux qui me poussent à regarder Doctor Who ou Rencontres du Troisième Type, à aimer l'imaginaire. Parce que c'est très loin et que ça a l'air vachement plus cool. Ouais, ce texte est une grosse plongée là-dedans, et il montre aussi mon évolution par rapport à cette question. J'ai l'impression que tu ressens tout ce dont je parle parfaitement, et ça me fait vraiment plaisir, parce que quelle que soit l'histoire, si on ne rencontre pas LE lecteur qui comprendra, on ne va pas très loin... Merci Claquette ToT
(Pour l'hyptraespace, je me suis lâchée. j'ai consulté ma liste de mots préférés et j'ai bidouillé des phrases qui ne veulent absolument rien dire. Honnêtement, c'est l'éclate :D) Merci encore <3
Diogene
Posté le 05/04/2014
Coucou Ery, <br />
<br />
Je me promène toujours avec autant de plaisir au travers de ton rêve et de ton récit. J'ai l'impression que ce chapitre a été un peu moins retravaillé que les autres. Je me trompe peut être, cependant je ne me suis toujours pas perdu et je marche là dans mon propre rêve, ne pouvant m'empêcher de tracer les parallèles;
EryBlack
Posté le 05/04/2014
Je l'ai relu juste après avoir reçu ton commentaire, et je suis complètement d'accord ! Je l'ai beaucoup moins soigné, je crois que c'est parce qu'il contient pas mal d'éléments que j'ai ajoutés au cours de la réécriture... Hum, ce chapitre devra subir encore un bon nettoyage, merci de la remarque !
J'ai hâte de voir de quelles parallèles il s'agit... je me suis promis de faire un tour du côté de chez le Voyageur pendant mes deux semaines de vacances de Pâques ! 
Vous lisez