Parfois, les créatures que Nunn offre aux Sept après une victoire sont de taille modeste. Généralement cette race est catégorisée dans le groupe des petits peuples.
Abath-Khal n’a jamais obtenu de « petit peuple » suite à l’une de ses nombreuses victoires au cours des guerres lemniscates. Les amphiptères constituent la seule espèce qui s’en rapproche un tant soit peu. Ces serpents ailés dotés d’une intelligence comparable au groupe des licornées présentent des caractéristiques physiques susceptibles de contrecarrer aussi bien les lutins et les korrigans que les basilics et les ondines. Furtifs et à l’aise dans les trois éléments, les amphiptères présentent un intérêt stratégique sur tous les terrains. Ces reptiles ailés peinent néanmoins à se développer. La rapacité des harpies freine leur essor. Dès que leurs rivales du ciel découvre un nid, elles en dévorent les œufs.
« Les amphiptères »
Extrait de l’Encyclopedia Gnomnica
Suite aux évènements de la salle des coffres, le roi Orokko invita l’assistance à gagner la salle des banquets pour le souper. Le chef suprême de l’Orcania semblait changer de stratégie vis à vis du capitaine pourpre. Le nouveau décorum mettait en avant Gal. Sur la table centrale, le souverain siégeait avec Yashan, son héritier officiel à sa main droite et l’oniromancien à sa main gauche. Les faveurs d’Abath-Khal faisait rentrer le chef d’Udgog dans une sainte trinité orcanienne. Il fut d’ailleurs officiellement élevé au rang de colonel au début du banquet. Cette mise en avant désirée par Orokko provenait-elle de sa crainte du dieu de la guerre ou de bien sa volonté de monter l’opinion contre Gal ?
Suspicieux, le colonnel pourpre se montra prudent au cours du repas. Par crainte d’empoisonnement, il ne picora que les mets touchés précédemment par le roi , et donc testés par les goûteurs officiels. Par calcul politique, il acquiesça aux propos de son suzerain. Par une maîtrise parfaite de ses émotions, il ignora toutes les fanfaronnades et autres provocations des héritiers de premier rang. Par sens de l’anticipation, il afficha son amitié nouvelle avec Yashan, le dauphin de l’Orcania. Ce soir là, Gal effectua un sans-faute dans une attitude de diplomate qui ne lui sciait que peu, lui le chef de guerre audacieux et intransigeant.
Dès le lendemain matin, la délégation d’Udgog s’empressa de prendre la route du retour. Il eut été dommage de perdre les colossaux bénéfices obtenus lors de ce cours séjour dans la capitale. C’était donc délesté d’un fils mais riche de deux femelles rouges et d’un nouveau prêtre-sorcier que Gal regagnait sa tanière. Borg ne parvenait pas à comprendre l’attitude de son chef. Il le questionna donc. Pourquoi avait-il abandonné son objectif premier, la boussole de Ziric ? Étant donné l’évolution des rapports de force, il aurait pu tenter de négocier avec le roi Orokko pour l’échanger contre le heaume de vision. Gal répondit à son ami qu’il aurait bientôt une réponse puis décida l’installation d’un camp dans la clairière des trois trolls égorgés.
L’oniromancien voulait prioritairement jauger Oggul, le remplaçant de Sarlac. Il attendit donc que le fraîchement intronisé prêtre-sorcier ait terminé ses tâches sur le camp pour le prendre à l’écart.
« Rrrr ! Oggul, sais-tu pourquoi et comment tu as été nommé prêtre-sorcier de Udgog ? »
« Par le dieu de la guerre ! Sans doute parce que l’ordre me trouvait déjà apte à revêtir l’aube de prêtre-sorcier ! C’est d’ailleurs un honneur d’assister l’unique oniromancien de l’Orcania ! » Oggul flattait donc comme un héritier du premier rang.
« Rrrr ! Ne mens pas, Oggul ! N’essaie pas de me faire croire qu’être assigné aux confins du croissant de l’Orcania constitue une promotion et un honneur ! Rrrr ! J’ai vécu ce camouflet bien avant toi ! » tempêta Gal. « Rrrr ! L’ordre des servants dragons t’a ostracisé à Udgog tout comme moi car il te considère comme une menace ! Rrrr ! Les grands commandeurs voient en toi une menace potentielle. »
« Par Abath-Khal tout puissant ! Qui vous a dit de telles balivernes ? »
« Rrrr ! Personne ! Alors que j’étranglais Sarlac devant leurs yeux, j’ai demandé au collège de l’ordre qu’il me livre en remplacement le séminariste ambitieux dont ils se méfiaient le plus. Rrrr ! Ces grands prélats intrigants considèrent que je te mettrais au pas. Ils n’ont pas hésité une seule seconde ! »
Oggul accusa le coup. La nouvelle, brutale et violente, le poignarda en plein cœur. Gal savait pertinemment que la vérité froide provoquerait un électrochoc sur son nouveau prêtre-sorcier. Par son franc-parler, le nouveau colonel pourpre recherchait une prise de conscience de son interlocuteur. Il poursuivit donc.
« Rrrr ! Tu rêves de pouvoir. Tu rêves de te hisser au sommet ! Rrrr ! Mais les orcs déjà en place ne te laisseront pas faire si facilement. Déjà tu te retrouves banni ! Rrrr ! Ils n’espèrent qu’une chose, que je t’exécute, comme Sarlac ! Rrrr ! »
« Abath-Khal tout puissant ! Pourquoi me dis-tu cela Gal, l’oniromancien ? Tes exploits ont vite fait le tour de Ladin ! En un jour tu as tué deux orcs de haut rang, un héritier prestigieux et un prêtre-sorcier, de sang froid devant le roi Orokko et sa cour ! Tu jubiles à annoncer sa victime sa mort prochaine ? C’est pour ça que tu me dis tout cela ? Sache que je ne me laisserai pas faire ! Sarlac n’était qu’un sorcier de bas étages alors que moi, je suis un mage ! Si les grands commandeurs ont peur de moi, c’est parce que je suis puissant ! Je maîtrise les sortilèges enseignés par le dieu de la guerre ! »
« Rrrr ! Je m’en doutais ! J’ai besoin d’un prêtre-sorcier pour m’accompagner dans mon ascension vers le trône ! Udgog possède bien des secrets qui te surprendront ! Ces idiots pensent t’avoir envoyé vers la mort alors que c’est leur propre tombeau qu’ils creusent ! Rrrr ! Allie-toi à moi et je ferai de toi le primat de l’ordre. Trahis-moi et je t’étranglerai de mes propres mains ! »
« Abath-Khal soit louer ! Le choix est vite fait, colonnel Gal ! » Joignat le geste à la parole, le prêtre-sorcier scella le pacte avec son nouveau chef de guerre par la poignée du guerrier, chacun serrant l’avant-bras de l’autre.
Pendant trois jours, sur les ordres du colonel pourpre, la petite troupe attendit dans ses quartiers de fortunes établis aux abords de la clairière des trois trolls égorgés. Tous se questionnaient sur les intentions de l’oniromancien, mais malgré leur hâte de retrouver leurs foyers aucun ne prétendit contredire ses directives. Borg profita de ces instants de relative quiétude pour disserter avec le nouveau prêtre-sorcier sur l’organisation d’Udgog, tant architecturale que sociale. Il apparut rapidement qu’Oggul pouvait contribuer à la création d’une nouvelle Orcania. L’idée folle d’une division de mages-guerriers germait dans ces discussions à bâtons rompus. Gal écoutait d’une oreille attentive les débats en scrutant régulièrement les cieux jusqu’au moment où il s’exclama « Rrrr ! Mon bon et fidèle Borg, je vais enfin pouvoir donner des réponses à tes questions ! »
Dans le ciel, une silhouette étrange se dessinait. A sa queue démesurée et reptilienne, la créature n’était pas un oiseau. Gal attendait-il Brodrisdag, le champion des dragons rouges ? C’était impossible si loin de leur territoire ! Aucun orc n’avait connu de son vivant la dernière fois qu’un dragon s’était aventuré au-delà du désert central. Enfin, les traits se distinguèrent suffisamment pour comprendre qu’il s’agissait d’un amphiptère. En parallèle de la préparation du voyage à Ladin, l’oniromancien avait passé un certain temps à recruter ces serpents ailés pour compléter ses cohortes de mercenaires. Borg avait alors supposé que cherchaient des soldats en capacités de contrecarrer les petits peuples des bannières adverses. L’ingénieur militaire comprit que l’intérêt était tout autre lorsque l’amphiptère atterrit et s’enroula sur le bras du colonel pourpre et lui susurra quelques mots à l’oreille. Un sourire satisfait aux coins des lèvres, Gal s’exclama.
« Rrrr ! Mes fidèles compagnons, je vous présente Kaa ! Rrrr ! Soldat, au rapport ! »
Gal tendit son bras pour créer une sorte de scène de fortune sur laquelle la serpent ailé pouvait s’exprimer à la vue de tous. L’amphiptère se dressa de la moitié de sa longueur. Elle convulsa jusqu’à recracher dans la main du colonel pourpre un petit objet hexagonal recouvert de salive. La reptile présenta triomphalement l’objet aux orcs curieux d’en savoir plus.
« Ssss ! Capitaine Gal, voici boussole de Ziric ! Ssss ! Mission accomplie ! »
Malgré la langue fourchue et le vocabulaire rustique de l’amphiptère, Borg saisit parfaitement l’explication. Il questionna donc son chef et ami.
« Gal, tu avais donc missionné une mercenaire pour effectuer le vol ! Mais comment t’y-es-tu donc pris pour réaliser l’exploit de l’introduire dans la salle des coffres ? »
« Rrrr ! Réfléchit mon ami ! Rrrr ! Nous avons introduit Kaa par la grande porte ! »
D’abord perplexe, le regard de l’ingénieur s’illumina lorsqu’il comprit.
« Sapristi ! La vase ! Elle était cachée dans le vase ! »
« Rrrr ! Exactement ! A présent, écoutons son rapport ! »
De sa langue fourchue, l’amphiptère reprit son récit tandis que Gadnak prenait l’artefact pour le nettoyer.
« Ssss ! Kaa attendre la nuit, plus bruits. Salle toute noire. Mais heaume vision servir recherche dans obscurité. Ssss ! Recherches longues car beaucoup trésors. Et faire attention pas bruits. Ssss ! Pas marteau magique, mais trouver boussole ! Alors avaler boussole. Ssss ! Puis ramper plafond pour cacher prêt porte et attendre. Attendre longtemps ! Ssss ! Quand orc rentrer dans chambre forte, moi glisser dehors par plafond. Alors moi glisser jusqu’à meurtrière et voler ici ! »
Gal ressentait une intense satisfaction. La réussite de son voyage périlleux à Ladin dépassait toutes ses espérances. Et peu à peu le voile de mystère qui entourait son rêve récurrent s’étiolait un peu plus. Bientôt il serait le maître de l’Orcania. Et pour se maintenir au sommet, il ne commettrait pas les erreurs d’Orokko et ses prédécesseurs. Au lieu de se méfier de tout et tout le monde, Gal voulait placer des personnes fidèles et de valeurs à tous les postes clefs de son empire. Et c’est à présent qu’il détectait les candidats idoines. C’était pourquoi il remercia Kaa, la mercenaire amphiptère d’une promotion pour la tâche qu’elle venait d’accomplir.
« Rrrr ! Pour la mission dont tu viens de t’acquitter, je te nomme chef de l’escadron des serpents volants. Rrrr ! J’en informerai Vlad dès notre arrivée à Udgog. Si tu te montres compétente, tu auras peut-être plus tard la charge des harpies en plus. Rrrr ! Je ne parviens pas pour l’instant à trouver une autre personne fiable parmi ces mercenaires volants. Ils restent des rapaces charognards avant tout ! » Constatant que son ingénieur persistait dans son tourment intérieur, Gal s’enquit de la raison de son questionnement.
« Rrrr ! Borg, mon frère d’armes, je vois bien à ton attitude que cette réponse ne te satisfait pas totalement. Qu’y a-t-il donc ? »
« Si tu avais entièrement préparer le vol en secret avec cette amphiptère, pourquoi nous avoir impliqué Sarlac et moi dans une opération fictive destinée à être un leurre ? »
« Rrrr ! J’avais des doutes sur la soudaine obéissance de Sarlac. Un tel revirement me semblait louche. Après avoir monter la fausse opération de vol, j’ai donc dépêché Gadnak à sa surveillance. Rrrr ! Il s’est avéré que j’avais raison. Rrrr ! A la première occasion, ce traître à filer voir les dirigeants de l’ordre des servants dragons ! Peuh ! »
Gal ponctua cette dernière phrase d’un crachat par terre. C’était la manière orc de signifier son dégoût des pleutres et des manipulateurs. Pourquoi le pavé de Ladin ne baignait-il pas dans la salive ? Songea le colonel pourpre. Le visage de Borg passa de la perplexité à la colère en transigeant par l’effarement.
« Donc, par exemple, si je n’étais pas au courant de tes intentions, c’est que tu m’as testé également ? C’est ça Gal ? Tu m’as testé aussi ? Moi, ton compagnon d’armes ! »
« Rrrr ! L’insubordination est sans cesse traquée par les orcs au pouvoir car c’est la plaie de l’Orcania ! Rrrr ! En m’offrant des femelles, Orokko m’a testé et a testé la jalousie des autres chefs de guerre ! Rrrr ! En me nommant colonel, le roi teste la fidélité des confins ! Rrrr ! Bien entendu, mon ami que je t’ai testé en même temps de Sarlac ! Nakok t’espionnait depuis notre départ d’Udgog. Je ne peux pas me permettre d’établir de passe-droit ! Rrrr ! Mais je connaissais déjà la réponse car Abath-Khal te projette à mes côtés dans tous mes rêves ! »
Pour la première fois depuis bien longtemps, Gal appréhenda la réaction d’un protagoniste. Celle-ci ne se fit pas attendre et délesta la conscience du chef de guerre.
« Je comprends colonel. Un bon chef de guerre se juge à l’aulne de son équité de traitement ! Et puis, tu avais un doute sur moi, suite à l’exécution d’Axel, mon apprenti hybride. Je comprends même si mon ami Gal s’en doutait, le chef de guerre d’Udgog avait besoin de certitudes. »
Décidément, Borg brillait par son intelligence et son sens politique. Sa dernière remarque confortait l’oniromancien dans son choix d’en faire son ingénieur militaire et de continuer à écouter ses bons conseils. Un vent frais balayait la clairière des trois trolls égorgés. Le soleil réchauffait l’atmosphère de ses rayons étincelants. L’heure du déjeuner approchait. Les conditions étaient réunies pour déguster un bon repas. Cependant Gal cria à ses soldats « Rrrr! Nous levons le camp ! ». Il lui tardait de retrouver Udgog et de reprendre sa marche vers le trône de l’Orcania.
Gal rentre chez lui à Ugdog avec ses troupes. Pendant toute une partie du chapitre, on croit que Gal a abandonné son idée de voler la boussole, mais à la fin arrive une mercenaire serpent. Gal l’a engagée pour voler la boussole et elle la recrache dans sa main. À quoi ressemble ce serpent volant ? S’il a pu se cacher dans le casque, il est tout petit c’est ça ? C’est marrant ce revirement de situation, je pensais vraiment que quelque chose avait fait changer Gal d'avis. J'aime bien ce nouveau personnage serpent et j’espère qu’on le reverra par la suite.
Gal a donc réussi son coup. Il a même réussi à emmener avec lui un puissant mage orc qui semble disposer à l’aider. Orokko n'est-il pas fou de le lui confier ? Il pense que Gal va se débarasser de lui, mais rien n'est moins sûr. Mais peut-être était-il trop dangereux à la cour et à ses yeux, il vaut mieux qu'il soit loin (tout comme Gal d'ailleurs).
Je me dis que tout ne va pas se passer si bien que prévu et je me demande ce qui va tomber sur Gal d’ici peu !
Mes notes : attention aux fautes typo/grammaire dans ce chapitre
« Suite aux évènements de la salle des coffres, le roi Orokko invita l’assistance à gagner la salle des banquets pour le souper. Le chef suprême de l’Orcania semblait changer de stratégie vis à vis du capitaine pourpre. Le nouveau décorum mettait en avant Gal. Sur la table centrale, le souverain siégeait avec Yashan, son héritier officiel à sa main droite et l’oniromancien à sa main gauche. Les faveurs d’Abath-Khal faisait rentrer le chef d’Udgog dans une sainte trinité orcanienne. Il fut d’ailleurs officiellement élevé au rang de colonel au début du banquet. Cette mise en avant désirée par Orokko provenait-elle de sa crainte du dieu de la guerre ou de bien sa volonté de monter l’opinion contre Gal ?*
> Je réorganiserais ce paragraphe qui me semble un peu confus lu comme ça. Les infos sont mélangées, tu reviens sur le début du banquet à la fin du paragraphe et il n’y a finalement aucune description, même courte, de la salle.
Exemple : « Après avoir fermé la salle des coffres, le roi Orokko invita l’assistance à regagner la salle de banquet. Dans l’espace entre les tables dressées pour le souper, il épingla sur le manteau de Gal l’insigne de colonel et lui désigna avec respect une place à sa gauche, tandis que Yashan, son héritier, s’installait à sa droite. Les faveurs d’Abath-Khal faisait rentrer Gal, chef d’Udgog, dans la sainte trinité orcanienne. Cette mise en avant par Orokko provenait-elle de sa crainte du dieu de la guerre ou de bien sa volonté de monter l’opinion de la cour contre Gal ? »
« Yashan, le dauphin de l’Orcania”
> Pas besoin de le redire car tu rappelles déjà qui est Yashan dans le premier paragraphe qui est à peine 3 paragraphes plus haut.
« dans la clairière des trois trolls égorgés. »
> Quelle clairière ? Est-ce un nom propre ou fais-tu référence à une clairière où ils sont passés dans un chapitre précédent ? Les trolls ne sont pas assez mémorables pour que je m’en souvienne (cf ceux qui embêtent Bilbo), il manque donc un petit rappel.
« L’oniromancien voulait prioritairement jauger Oggul, le remplaçant de Sarlac. Il attendit donc que le fraîchement intronisé prêtre-sorcier ait terminé ses tâches sur le camp pour le prendre à l’écart. »
> Il me manque des explications pour tout bien relier. Depuis quand Oggul est-il le remplaçant de Sarlac. Qui est-ce ? À quoi ressemble-t-il ? Je développerais un peu ta pensée ici et je rappellerais qui est qui pour que tout soit clair.
« J’ai besoin d’un prêtre-sorcier pour m’accompagner dans mon ascension vers le trône »
> Il lui fait confiance bien vite.
« Abath-Khal soit louer”
> loué
“Joignat le geste à la parole, »
> Typo
« aucun ne prétendit contredire ses directives »
> « Aucun ne contredit ses directives » ?
« Borg avait alors supposé que cherchaient des soldats en capacités de contrecarrer les petits peuples des bannières adverses.”
> Phrase bizarre
« Réfléchit mon ami !”
> réfléchis
“ La vase ! Elle était cachée dans le vase ! »
> Dans la vase ou dans un vase ?
« ce traître à filer voir »
> a filé voir
« je t’ai testé en même temps de Sarlac »
> que Sarlac ?
À voir ce que tu nous réserves pour la suite des recherches de Gal. Il me semble bien ambitieux et cela ne présage rien de bon...
J'ai construis cette histoire de prêtre de manière un peu empirique. Je sais que c'est un point à retravailler. Dans ma réécriture, la religion orc sera plus prégnante dans leur société. Un peu comme dans les civilisations précolombiennes, les prêtres posséderont presque autant de pouvoir que les chefs de guerre. Gal devra en premier lieu lutter contre Sarlac, le prêtre.
Je pense qu'il y a un gros travail à effectuer pour rendre la nomination d'Oggul, le nouveau prêtre crédible et logique.
Tant que j'y pense, j'ai aussi une petite question. Que penses-tu des noms de mes personnages? J'essaie d'être cohérent pour chaque peuple. J'utilise souvent un générateur de nom, mais si certains noms te choque, n'hésite pas à me l'indiquer.
J'aimais bien l'idée de transformer Gal en manipulateur sur ce chapitre alors qu'on le considère d'abord comme une force brute. C'est un chef de guerre qui adapte sa tactique à l'ennemi. Ici, l'ennemi était trop fort pour le défier frontalement. Alors la ruse semblait la bonne solution.
L'amphiptère Kaa est un de ces personnages qui naissent sous le clavier de manière organique. Je cherchaitjuste un stratagème pour que Gal réussisse son vol sans laisser de trace. Moi aussi, cette serpente ailée m'a bien plu. D'ailleurs, tu la reverra par la suite! Physiquement, on serait sur de la vipère avec des ailes de chauve-souris.
Concernant le nom des persos... Je sais pas trop, y a-t-il une cohérence des noms au sein des peuples ? C'est ce que je vérifierais éventuellement. Il faudrait les lister et voir, là de tête, c'est dur de te donner un ressenti et puis maintenant, je commence à y être habituée :-)
Pour le Darrain, j'avais voulu des noms à consonnance française pour l'empire et quelque chose de différent pour les Darrains (je suis partie à l'instinct sur des noms scandinaves en ancien norois, en mode fantasy à l'ancienne et aussi parce que j'adore les histoires de Viking haha. J'ai voulu les changer vers la fin des phases de réécriture, pour les faire sonner indonésiens/balinais, mais j'y étais trop habituée et j'ai pas réussi !! Avec les Danbrais (un nom qui sonne français et signifierait "dans la terre"), je ne suis pas satisfaite. Je pense à en changer car ça sonne un peu comme darrain au final, mais je change d'avis toutes les 2 secondes donc pour l'instant, ça reste comme ça jusqu'à ce que j'ai une illumination. En fait, l'idéal ce serait "dans la terre" en Allemand, Imboden un truc comme ça, vu que les noms des Nains sonnent germaniques. Bref, les noms sont aussi en suspend chez moi :-)
Comme j'en suis au premier jet,la société orque ne possédait pas encore de contours définis. J'avais juste en tête une société guerrière. L'organisation est venue du coté manipulateur du roi Orokko. A présent, j'ai les idées claires sur chaque bannière.
elfes = médiéval,
orcs = précolombiens,
nains = pré-industriel + vikings,
dryades = antiquité grec,
gnomes = renaissance + négociants lombards,
satyres = celtes,
fées = asie (Je suis pas très calé sur ces cultures contrairement à toi!)
Un des objectifs des réécritures va être, comme tu l'as dit, de distiller un arrière plan représentant ces sociétés et le faire par petites touches.
Pour les orcs, je pense aux pyramides mayas, aux sacrifices humains pour le dieu de la guerre, aux batailles entre cités pendant la trêve pour entrainer les soldats, le jaguar et les animaux totems, les constructions cyclopéennes comme le Machu-Pichu, le quipu à la place de l'écriture...les ponchos en laine comme habit traditionnel, l'ignorance du fer et de l'acier donc encore à l'age de pierre.
Il faudra absolument que je compile nos commentaires. Entre ce que tu écris et mes réponses, j'ai de quoi faire bien avancer mon processus d'écriture!
Je pense que l'important, c'est de bien nouer l'intrigue principale. Pour l'instant, tu pars un peu de partout entre Gal qui cherche les artefacts, Nomrad qui conquiert tout le sous-monde, Epiphone qui essaie d'éviter les guerres lemniscates, Ome qui grandit. Au stade de lecture où je suis, on n'a pas encore atteint le point où ça pète et où l'intrigue se lance pleinement, ce qui fait que j'ai l'impression qu'il n'y a pas de fil rouge. Tous ces peuples devraient en fait s'articuler autour d'un fil commun et y réagir diffèrement, par exemple que les dieux lancent la partie ou un truc comme ça. Et cet événement perturbateur doit venir très vite dans l'histoire, genre au cours des 5 premiers chapitres. Ça pourrait être l'arrivée des derniers nés qui pourrait foutre le zonzon par exemple. Enfin, à mes yeux ce serait le premier truc sur lequel se pencher.