"La prochaine fois vous n'aurez pas à subir tout ça... Je suis désolé, mais pour l'heure j'ai besoin de vous. Vous devez survivre".
Arthur se réveilla si brutalement qu'il sentit résonner son pouls à l'intérieur de son crâne. Il expira profondément en se laissant retomber sur l'oreiller. Somnolant à moitié encore un quart d'heure, il se leva tranquillement. De l'extrémité de ses doigts, il mit le feu sous une bouilloire, alluma une cigarette et se posta devant la fenêtre campé sur ses deux jambes, les bras croisés. Il observa dans le crépuscule du matin les va-et-vient des premiers chariots de livraison claquer le pavé renvoyant sous l'éclairage des réverbères une étrange lueur verte. Les chats du quartier détalaient au bruit du camion-poubelle à vapeur, les grilles roulantes se relevaient les unes après les autres dans un fracas métallique et la vieille Maryse hurlait après son mari à propos d'une erreur de commande qu'elle avait sans doute elle-même commise. Ce brouhaha matinal, Arthur le connaissait bien. Il le trouvait même plutôt rassurant. Il était attaché à ses habitudes et à celles du monde qui l'entourait. Comme si elles étaient le signe que tout se déroulait normalement. La bouilloire siffla. Un œil attentif resté fixé sur l’horloge, le jeune homme guettait l’alignement de l’aiguille qui déclencha la routine. Guidant chaque geste dans un ordre inconsciemment définit. À commencer par se rincer le visage avant d’humidifier la jungle cendrée parfaitement indisciplinée de ses cheveux blonds, qui semblaient vouloir gagner leur indépendance dans le prolongement de ses tempes presque rasées. Après un café noir, il sauta dans son pantalon de chantier, sangla scrupuleusement ses bottes de sécurité et sortit en trombe de sa mansarde, son vieux trois-quarts en cuir vert à la main qu'il enfila en dévalant les escaliers à grandes enjambées. Sortant au pas de course de l'immeuble, il salua de la tête les commerçants affairés, attrapa au vol le journal qui lévitait dans sa direction et le glissa dans la poche arrière de son pantalon. Au passage il tapa une main amicale dans le dos d'un éboueur et lui lança :
- Hé ! Tonio ! Devine qui n'a pas arrêté de me parler de toi hier soir à La Lanterne ? avant de disparaître instantanément dans la lueur du premier rayon de soleil.
- Nom d'une pompe à piston, Arthur ! Il est à peine cinq heures du matin ! s'écria Auguste, son casque à souder de travers après avoir littéralement chuté de son tabouret.
- Tu peux pas te téléporter moins...
- Brusquement ?
Pour toute réponse, le vieux métallurgiste lui adressa une sorte de grognement affirmatif qui ne fit que l’attendrir. Un léger étirement dessina un sourire espiègle à la commissure des lèvres d’Artur.
- Promis chef, la prochaine fois j'arriverai pas si près.
Il songea à lui expliquer encore une fois qu'il n'y pouvait rien, que c'était ce don qui était comme ça. Mais il renonça. Comme il venait de le dire, il était cinq heures du matin. Il était un peu tôt pour démarrer la journée sur des tergiversations. Et puis, venant d’Auguste, ça n'était pas méchant. Il pestait souvent à ce sujet simplement par habitude. La téléportation était le don le plus répandu, avec la télékinésie bien sûr ! S'il avait pu l'entendre penser, Auguste aurait dit de toute son éloquence : "La télékinésie, ça n'est pas comme les tours de passe-passe, c'est tout un art qui nécessite précision et maîtrise de soi !"
Le vieil homme se retourna sur sa soudure en marmonnant :
- Le compte rendu est sur mon bureau. Tu es sûr que tu ne veux pas y jeter un coup d'œil ? Un jour ou l'autre il faudra bien que tu t'impliques, le vieux ronchon que je suis n'est pas éternel, tu sais.
- Non merci chef. Mais ne vous inquiétez pas, vous êtes comme les blattes. Rien ne peut en venir à bout ! Je suis tranquille encore pour longtemps.
- Espèce de petit... Tu sais ce qu'elle te dit la blatte ? Bon, va pointer et on descend. Ils nous attendent à la fonderie pour le noyautage des cylindres qui doivent être livrés lundi matin à la première heure et tu sais que le Département des Sciences ne transige pas avec les délais. En plus, tu sais pas la dernière ?...
Arthur s'était évaporé avant qu'Auguste ait fini sa phrase. À côté du vieux tableau de pointage en bois, il s'arrêta pour observer son reflet dans la vitre d'affichage. Il avait un côté un peu gueule cassée et sa mâchoire carrée marquait un visage pourtant doux dont les traits fins et l'imperceptible asymétrie de son nez grec faisaient ressortir le bleu sombre de ses yeux. Il passa sa main sur son visage comme si par ce geste il pouvait retirer les traces de fatigue tel un masque et sortit sa fiche sans vraiment la regarder. Il la poinçonna avant de la replacer dans sa petite encoche en fer et s'en fut comme il était venu. Brusquement.
- ...et cet alchimiste de malheur a le toupet de me dire à moi que le crampage n'était pas parfaitement millimétré ! À moi ! Tu te rends compte ? Allez, va ! Dépêche-toi qu'on y aille ! Ça va me passer la colère de boulonner !
- Fait ! répondit Arthur, sourire en coin.
- Ah ! Toi, tu m’as encore bien écouté ! Hein ?
- Désolé Auguste, vous me raconterez ça en chemin.
Ils sortirent de l'atelier par la grosse porte arrière en métal rivetée, talonnés par une vieille caisse tubulaire en fer remplie d'écrous, flottant dans les airs sous les ordres du vieux chef. Ils empruntèrent un couloir étroit au plafond entrelacé de tuyaux en fonte et dans cet espace exigu, Arthur laissa passer Auguste en premier, tandis qu'il continuait de déblatérer sur sa querelle avec l'alchimiste "Môssieur le Professôr Azarius". Le vieil homme dont le visage atone accentuait son allure sympathique, était d'un physique débonnaire plutôt rassurant. Il se montrait toujours très protecteur envers Arthur malgré son caractère râleur et ses manières un peu brusques et maladroites. Au même âge qu’avait aujourd’hui son protégé, il avait perdu sa femme en couche et l’enfant n’avait pas non plus survécu. Il ne s’en était jamais remis, ne vivant plus que pour et par son travail durant de longues années. Dès leur première rencontre, il s’était pris d’affection pour ce jeune garçon brisé si tôt par la vie et voir aujourd’hui l’homme qu’il était devenu un peu grâce à lui, le remplissait de fierté. Arthur était un peu le fils qu’il n’avait jamais eu. Sa seconde chance. Et c’était sans aucun doute réciproque, il n’y avait qu’à voir comme il adorait le contredire et le titiller au quotidien.
Au bout du couloir ils montèrent dans un ascenseur dont les épaisses grilles grincèrent bruyamment en s'ouvrant devant eux. La fonderie se situait au premier sous-sol de l'usine. En dessous se trouvait la salle des machines, et au troisième sous-sol, les anciennes catacombes avaient été agrandies depuis longtemps pour devenir les entrepôts de livraison. L'ancien château de la famille royale, avec ses sept niveaux, était la plus grosse usine métallurgique de la région. Elle assurait dans les carrières alentours, l'extraction des minerais qui constituaient les matières premières, les métaux mais aussi les minéraux, leurs traitements dans les laboratoires des niveaux supérieurs de l'usine, ainsi que chacune des étapes de fabrication, d'assemblage et de livraison de toutes sortes de pièces de machineries complexes commandées par le B.S.A: Bâtiment des Sciences et de l'Alchimie.
Sur le tableau de commande, le bouton -1 s'alluma quand l'ascenseur s'arrêta dans un rebond sec caractéristique de sa mécanique fatiguée. Les grilles s'ouvrirent sur un hall aux murs parcourus de tuyauteries suintantes. Là, se dressait une gigantesque porte à double galandage en acier trempé au mécanisme apparent, surmontée d'une réplique réduite de la plaque en fer forgé qui ornait l'entrée principale du château sur laquelle on pouvait lire:
« L'ENGRENAGE, Fonderie Métallurgie depuis la révolution alchimique ».
Lorsque les imposants rouages s'actionnèrent, les portes de la fonderie dévoilèrent un prodigieux ballet ouvrier qui battait son plein dans une cacophonie industrielle. Des myriades d'outils étranges fourmillaient dans les airs et s'activaient sur les machines, soudant, coupant et vissant des pièces mécaniques plus incroyables les unes que les autres, qui s'assemblaient entre elles comme par magie. Des étincelles bleues se reflétaient dans les casques à soudure et les odeurs de métaux en fusion remplissaient l'espace. Des ouvriers faisaient fondre de leurs mains des morceaux de métal, ou alimentaient d'un claquement de doigt le feu dans les chaudières crachant leur vapeur sous pression, tandis que d'autres disparaissaient et réapparaissaient d'un bout à l'autre de l'immense hangar souterrain qui s'étendait à perte de vue. L'Engrenage était en marche.
Auguste remit à Arthur sa fiche d'intervention journalière et lui dit:
- T'es avec Alfred aujourd'hui. Et n'oublie pas, la télékinésie est un art, uses-en avec précaution, sinon tu risques de te faire tomber une turbine sur la tête !
Le jeune homme affichait toujours son sourire en coin.
- Oui je sais, merci Auguste, vous êtes un vrai père pour moi.
Le vieil homme bougonna comme il le faisait à chaque fois qu’il était touché en s’éloignant.
- Ah ! Ne te moque pas de moi, gamin ! Allez, Au boulot !
Satisfait de son effet, Arthur alluma une cigarette d'un revers de la main et s'évapora pour se retrouver dans le secteur noyautage comme le lui indiquait sa fiche.
- Arthur ! s'exclama un gringalet à la bouille enfantine. Content de te voir ! Prêt à en finir avec ces satanés tas de cylindres ? Hou là ! T'as mauvaise mine et ton aura est terne. Café ?
Soufflant sa fumée, il lui rendit son accolade et une poignée de main ferme en ajoutant :
- Salut mon pote. Serré, s'il te plait.
D'une simple impulsion de sa pensée, Alfred commanda à l'eau de bouillir à l'intérieur de l'alambic tout en sautillant sur place. Doté d’un tempérament à la base plutôt réservé et d’une stature pas très impressionnante, le jeune métallurgiste semblait soudain monté sur ressort dès lors qu’il se sentait à l’aise et dans son élément. Et avec son type méditerranéen au look boule à zéro, l’ensemble laissait l’impression d’un jeune homme plus gaillard qu’il ne l’était en réalité.
Arthur tira de sa veste ses lunettes de protection qui ne le quittaient jamais et les pendit autour de son cou en s'asseyant devant un établi. Les outils environnants commencèrent à lui obéir et à voler autour de lui. Il maniait ce don plutôt bien malgré ce que pouvait en dire Auguste. Il s'attaqua manuellement aux finitions d'une minuscule pièce de métal puis expira au-dessus de la tasse fumante qui venait de se poser près de lui.
- Aaah ! Merci Alfred. J'étais à La Lanterne hier soir, y'avait de l'ambiance, t'aurais dû venir.
Il disparut et réapparut aussitôt une lime à la main et poursuivit son ouvrage.
- Hier soir j’avais autre chose de prévu. J'étais avec Sandra.
Devant son air malicieux, Arthur posa sa tasse et le gratifia de son regard perçant.
- Ah oui ? Alors, Comment ça s'est passé ?
- Bah, tu sais, on se connait depuis trop longtemps pour que ça se passe pas bien. À part que j'étais encore en retard, c'était une soirée très... enrichissante.
- Ben alors toi, t'as le don de choisir tes mots !
Alfred laissa échapper un rire et proposa :
- Tu veux qu'on aille boire un verre ce soir ?
- J'en sais trop rien, ça dépendra de la journée.
Pendant près de trois heures ils travaillèrent sans relâche, chauffant le métal, faisant virevolter tout leur fourbi autour des machines, usant de tous leurs dons dans leurs besognes. Celui qui prédominait chez Alfred, était "la télékinésie de pointe" comme disait Auguste. En plus de contrôler l'eau et de lire les auras, il était capable de manipuler à distance des objets de très petite taille avec une précision inouïe et c'était justement la raison pour laquelle Auguste les mettait souvent en binôme. Ils formaient une équipe efficace et comme Arthur reproduisait tous les dons qui étaient à sa portée d'un simple contact physique, travailler avec un partenaire minutieux lui inculquait patience et dextérité. Vers huit heures un nouveau cylindre se posa sur le chariot de livraison et il restait encore beaucoup à faire.
Une tête blonde s'était faufilée derrière la centrifugeuse et observait le manège aérien qui se déroulait non loin avec émerveillement.
- Aaah ! J'ai besoin d'une pause. Arthur, il est huit heures ! Amène-toi, je crois qu'on a de la visite !
Arthur sortit de nulle part en nage, on aurait dit que la vapeur d'où il venait l'avait suivi. Il avait quitté sa grande veste verte un peu plus tôt pour être plus à l'aise. Son débardeur ignifugé, qui n'était plus très blanc, mettait en valeur sa carrure et ses lunettes de soudure sur ses yeux lui donnaient un air intimidant. Les poches latérales de son pantalon débordaient d'outils à main et un chiffon pendait nonchalamment de son épaule.
- Salut Eliott, tu peux sortir de ta cachette ! Viens t'asseoir cinq minutes. lança Alfred avec un large sourire. Ta sœur ne vient pas boire le café ce matin ?
Il s'approcha un peu impressionné. Trapu pour son âge et la peau d'un hâle aussi mât qu'Alfred, le petit garçon ne ressemblait vraiment pas à sa sœur. Seul le vert profond de leurs regards était identique. Ébahi, il fixait Arthur avec admiration. À ses yeux il ressemblait à un dieu revenu des enfers. Bayant aux corneilles, il répondit de sa petite voix rocailleuse :
- Elle est partie en livraison tôt ce matin pour finir plus tôt ce soir. Elle a rendez-vous au B.S.A.
- J’espère que ça ira, il était vraiment temps qu’elle y aille. répondit Arthur.
Le garçon hésita un instant, puis se lança :
- Après l'école tu pourras m'emmener aux rebus des pièces détachées ?
- Je sais pas Eliott. On a beaucoup de boulot aujourd'hui.
Alfred l'interrompit.
- T'inquiète pas petit gars. Maintenant que t'es là, la journée devrait passer beaucoup plus vite ! N'est-ce pas Arthur ?
- Allé, s'il te plait ! Il me faut de nouvelles pièces !
- Ne me fais pas ta tête de chien battu, c'est d'accord !
- Trop cool ! s'écria le garçon.
Arthur se mit à rire et se baissa, les bras ouverts.
- Allez, viens là !
Le petit Eliott prit tout son élan pour lui sauter dans les bras, laissant dans son sillage une, puis deux répliques de lui-même, qui se mirent à courir tout autour d'Arthur en riant aux éclats avant de grimper sur son dos.
- Alors qu'est-ce que tu apprends à l'école en ce moment ? questionna-t-il une fois débarrassé de l’invasion dont il venait d’être la victime consentante.
- En histoire, on apprend l'arbre généalogique du roi Victor. Ça, c'est plutôt ennuyeux. Mais en physique et biochimie on étudie l'évolution du cerveau humain, comment il agit sur la matière, les atomes, la transmission neuronale, le vieillissement des cellules,... En fait, toutes ses capacités: physiques, psychiques, élémentaires, et leurs variantes.
- Déjà ? Eh bien ! C’est un sacré programme pour un gamin de ton âge ! commenta Alfred appuyant son accent massillien.
- Ça peut aller, c’est plutôt facile. Et puis je suis plus un gamin, j’ai bientôt onze ans !
- Ah ça, c’est sûr que t’es plus un gamin ! D’ailleurs, c’est l’heure de l’école et comme les grands tu trouves toujours le moyen d’être en retard. C’est à croire qu’avoir un cerveau évolué ne rend pas plus ponctuel ! s’esclaffa Arthur haussant les sourcils en direction d’Alfred avec une telle insistance que ce dernier répliqua :
- Je sais pas ce que t’en penses Eliott mais, pour le coup, je me sens un peu visé moi aussi. J’aimerais bien savoir comment elle s’en sort la super éponge quand elle peut plus se téléporter ! Hein ?
- Ben, elle est en retard comme tout le monde !
Arthur avait dit cela avec une telle évidence, qu’après avoir marqué un temps de stupéfaction ils éclatèrent de rire en cœur. Puis le petit Eliott s’en fut à toutes jambes pour l’école en imaginant déjà les trouvailles qu’il ferait le soir en fouinant dans la déchèterie de l’usine.
Le travail reprit de plus belle avec encore un autre rythme maintenant qu’Arthur était partout. C’était incroyable de le voir se démultiplier, disparaître et réapparaître à plusieurs endroits, parfois des flammes dans les mains, tout en faisant voler les objets et fonctionner les machines. Alfred, lui, s’occupait de tout ce qui était finitions et détails pointilleux. Vers dix heures, Auguste vint faire son inspection et les félicita de leurs avancées spectaculaires. S’ils continuaient comme ça, ils tiendraient les délais. Il pourrait alors rabattre le caquet du Professeur Azarius comme il en rêvait et se gratter le ventre de satisfaction.
Je me lance avec un 1er commentaire.
Dans ce 1er chapitre,j'ai bien aimé l'alternance de descriptions et d'actions qui rendent bien l'atmosphère dans laquelle tu nous plonges et tu dissémines habilement les explications sur les dons de tes personnages dont on sent tout de suite les caractères (pardon, ma phrase est horrible avec toutes ces propositions, j'ai suivi le fil de ma pensée, j'espère qu'elle est claire au moins!)
Je trouve original d'arriver dans le monde de la métallurgie aussi. Et j'aime beaucoup le passage avec le petit garçon à la fin.
J'ai quelques réserves du coup sur ton prologue. Je trouve que le 1er chapitre se lit mieux. Je pense en fait que c'est parce que tu as voulu nous dissimuler trop d'éléments et perso, j'ai eu du mal à suivre les pensées du personnage, j'ai on pris qu'il envoie des missiles mais pourquoi vouloir arreter? Un plan sur quoi? Je comprends que tu veuilles garder le suspense mais à mon sens ça reste trop vague. C'est mon avis, mais je peux me tromper hein!
Sinon, il y a quelques coquilles restantes dans le prologue et le 1er chapitre. Je ne les ai pas toutes notées : il manque parfois des virgules comme là:
" A ses yeux il ressemblait à un dieu revenu des enfers. Baillant aux corneilles il répondit de sa petite voix rocailleuse. " j'aurais ajouté des virgules après yeux et après corneilles.
Pour le mot près, tu mets l'accent à l'envers.
À bientôt !
Merci pour ton commentaire, j'étais surexitée quand je l'ai vu! Mon premier!!!
Je suis contente (et soulagée) que la façon dont j'aborde les dons des personnages soit assez explicite, je ne voulais pas fournir trop d'explication en bloc à ce sujet pour que ça sonne comme quelque chose d'évident et de naturel. (Ne t'inquiète pas, j'ai suivis le fil de ta pensée, elle était claire!) Je voulais qu'on ai le sentiment qu'Arthur a une vie quotidienne assez facile et routinière.
En ce qui concerne le prologue, je comprend tout à fait que tu ais des reserves, ça faisait longtemps que je savais ce que je voulait y mettre et je ne l'ai écris il n'y a qu'une semaine. Effectivement, en y faisant s'exprimer le pesonnage de Lester, j'étais obligée de dissimuler des choses, je ne pouvais pas trop en dévoiler, car la compréansion de ce passage se fera bien plus tard. Il concerne un pant précis de la mythologie que j'ai mis en place pour créer ce monde. J'espère avoir ton avis plus tard quand j'en aurai plus mis sur le site pour avoir ton ressentit. Ca m'aidera surement à savoir si j'ai bien fait ou pas (je suis tout à fait capable de suprimer un chapitre entier si ça me prend). Je vais néanmoins retravailler un passage, car si je n'ai pas réussi à te faire passer l'idée qu'il détourne des missiles au lieu de les envoyer, c'est que je ne l'ai pas écris comme je le devais. Mon intention était de faire comprendre qu'à ce moment là, que des têtes nucléaire sont lancées et que son boulot consiste à les détourner, à limiter les dégats, et que ça suggère qu'il puisse faire parti d'un sorte de rebélion au sein de laquelle il officie en tant que pirate informatique, sans que ce soit important d'en connaitre les détails. L'important étant à mon sens, qu'il réalise à ce moment là qu'il peut faire beaucoup mieux et autrement. (aïe! moi aussi je fais des phrases horrible, désolé, j'espère que tu à compris où je voulais en venir)
Sinon la ponctuation est mon cauchemard, j'essaie d'y remédier à chaque fois que je me relis mais ça n'est pas facile, j'ai besoin d'aide à ce nivau là!
Merci pour tes remarques j'espère que tu as compris ma réponse parce-que je ne suis pas sûre de l'avoir compris moi même
A bientôt
Iris