Les Archives

Archives, défense d'entrer.

Annie incrusta la clef dans la serrure argentée en retenant son souffle. Elle se trouvait dans les sous-sols de l’École, la route seulement éclairée par la bougie qu'elle serrait dans sa main gauche. De la cire grasse coulait sur ses doigts, mais elle n'avait pas le temps de s'en émouvoir. Tout son esprit était alourdi, encombré de questions restées sans réponse. La jeune fille se sentait sale. Sale car elle vivait encore sans le savon de la lucidité. Son cerveau était mâché, pressé, essoré de toute clarification.

Un bruit eut le don de tarir ses flots de questions. Le bruit de la clef qui tournât dans la serrure. Son cœur ratura un battement : cette porte était la bonne.

Les rouages, qui s'imbriquaient sur la porte en une forme mécanique très complexe, roulèrent de tout leurs dents d'acier, et le bloc de granit céda en un claquement.

Un petit sourire au creux des lèvres, Annie se faufila de l'autre côté du mur de marbre. La poignée était toute poisseuse de vieillesse, comme le sourire d'une personne vraiment très âgée – ou un alors un nez tout ondulé. Annie laissa courir ses doigts le long du morceau de métal jusqu'à ce que sa main fut entièrement noire de crasse. L'humaine voulait prendre son temps, pour que son pouls revînt à la normale, pour que la nervosité ne prît pas le dessus de son corps. Elle devait être tranquille pour mieux chercher, pour mieux trouver.

Elle tâtonna le mur en quête d'interrupteur mais lorsqu'elle le dégota enfin, l'ampoule était tellement défaillante qu'elle refusa catégoriquement de s'allumer. On aurait dit qu'elle reconnaissait la présence d'Annie, et qu'elle ne rechignait d'être complice de son entorse au règlement. Finalement, à contrecœur, elle grésilla quelques étincelles, avant de lâcher complètement prise. L'humaine eut beau persévérer, à appuyer et appuyer sur interrupteur, ce dernier ne répondait plus et la pièce demeurait plongée dans la pénombre. Annie garda alors sa bougie.

Soufflant, la jeune fille frictionna toute sa concentration pour qu'elle brillât, pour qu'elle étincelât parmi ses autres qualités. Pas comme cette ampoule défectueuse. Fin prête, la jeune fille se retourna vers les archives.

C'était une pièce peut-être exiguë, mais impressionnante, foisonnante de diversité. Les uniques meubles de ce lieu consistait à être des casiers de bois tout ramolli par les années. Des superpositions d'étagères laissaient deviner, derrière leurs vitrines cendreuses, des sortes d'ossements qui donnaient l'impression d'avoir pénétré dans un cabinet de curiosités particulièrement morbide. Des tas de papiers, rouages hors d'usage s'avachissaient au sol. Le plancher, autrefois aussi verni qu'un violon neuf, était aujourd'hui emmitouflé dans un épais manteau gris de poussières. Elles volaient à travers la pièce, et démangèrent tant le nez d'Annie que la jeune fille finit par éternuer – ébrouement qui fit frissonner les murs alentour.

D'une main mal habile, elle noua ses cheveux en un chignon qui n'avait de chignon que le nom. Elle comprenait dorénavant ce que Pollux entendait par « atmosphère magique et précieuse ». Il flottait, dans ce lieu circulaire, non seulement des particules, mais aussi un silence assourdissant. Celui-ci n'était pas cotonneux, comme beaucoup de ses frères, mais plutôt soyeux, comme le pelage d'un animal – d'une souris, précisément. Personne n'aurait osé rompre tel calme, tellement il insufflait dans les cœurs une sensation de tranquillité, de relâchement. Ici, le temps semblait s'être arrêté.

Déglutissant, Annie fit un pas. Il coula sans bruit. Elle en produisit un deuxième. Un nuage argenté se déploya autour de son soulier, bientôt poivré par les innombrables particules noirâtres. Le son de ses mouvements étaient amortis par la profonde couche de poussière qui quadrillait le sol. De soulagement, Annie soupira. Personne n'irait la chercher dans ce lieu et de toute manière, personne n'était manifestement venu ici depuis un bon bout de temps.

Au sentiment de sécurité qui envahit sa bouche, qui s'étala sur ses lèvres, Annie eut soudain l’irrépressible envie de rire. Au creux de sa poitrine, un sourire la chatouillait. Cela faisait tellement longtemps qu'elle avait vécu sans cette émotion ! Les larmes emperlant le coin de ses yeux, la jeune fille savoura cet arôme de toute la vague de soulagement qui l'irradiait.

C'était un mélange si chaotique de sel et de sucre, de lourdeur et de légèreté qu'on ne pourrait réellement dire si on appréciait ce goût, ou non.

Annie, en revanche, l'aimait comme personne ne l'eût jamais aimé en cet instant. Tout son être lui criait de sourire, de rire et de pleurer, si bien qu'elle le fît – les trois en même temps. Cela se produisit pourtant doucement, très doucement alors que la poussière humide de son regard rebondissait sur ses joues et que celle, solide, des archives s'amortissait contre les murs de marbre triste. Son rire s'envolait s'écraser au plafond, comme son sourire s'envolait d'un œil à l'autre. Des yeux humides de larmes, brûlants d'apaisement, bleus du masque d'Amaya, rouges de nervosité passée. A eux seuls, ils constituaient un arc-en-ciel d'émotions.

 

Toutefois, après encore quelques minutes à renifler et rire à gorge pleinement déployée, Annie dut refouler cet instant de bonheur pour poursuivre ses recherches. Les yeux déterminés, elle se leva de sa torpeur. La sécurité faisait la force. La réussite.

Annie retroussa les manches de sa robe-redingote et s'attaqua à un casier, dont le bois faillit tomber en poussière quand elle l'effleura. Bien malgré elle, la jeune fille sentit un frisson lui visiter l'échine, un frisson d'une telle intensité qu'elle s'en crispa les épaules et courba sa nuque ruisselant de sueur. Cet endroit avait beau être rond et clos comme le ventre d'une mère, il était aussi glacé. Les particules de poussières galopaient dans toute la pièce avec une mélodie râpeuse et velouteuse, à peine audible.

Annie ravala péniblement sa salive et farfouilla dans le casier. Tout son contenu n'était que feuilles volantes, rouleaux de parchemins usagés et fils à reliures dorées. Ses doigts survolèrent cette étrange mine d'or, puis s'agrippèrent à un parchemin d'une poigne hasardeuse. Par quoi commencer ? Elle déplia le papier tout froissé, approcha sa bougie de l'écrit et lut son intégralité à voix haute :

 -  Après de nombreuses recherches, Saturnie et son compagnon Nef, couple scientifique de trente et cinquante quatre ans, ont découvert à quel point les propriétés du sang se faisaient conséquentes. En effet, dans nos veines circule non seulement cette substance rougeâtre, mais également de très fines particules de magie. Ces particules permettent la naissance d'étranges phénomènes dans le corps tel que la force triplée, la détection de vérité, les changements temporels ou les mots compacts. Autrefois considérés comme des malédictions, Dame Nuage affirme ses pouvoirs, à son cinquantième discours, comme bénédictions.

Annie s'accouda au casier, complètement absorbée par sa lecture. Avait-elle mis la main sur une information cruciale ? Dans sa poitrine, son cœur cognait, crissait, cliqueter, danser un chant chaotique.

 -  ...Le sang est donc presque aussi fascinant que la magie en elle-même et que toutes les autres ressources, dit Annie qui poursuivait passionnément le chemin que traçait ces enfilades d'encre, de mots, sur le papier jauni. Les hippouranos notamment, en particulier les licornes et les pégases, n'ont presque que de la magie qui coulent dans leurs veines. Leurs taux de particules magiques est estimé à 72 %. Les lynx ailés, les moustachus ou les reneklous sont également en possession d'un taux assez élevé : de 58 % selon les recherches de Nef. « Ce qui est fascinant avec le monde, » affirma-il avec fierté. « C'est qu'il y a toujours quelque chose à découvrir, où quelque chose à faire renaître. C'est pour cela que je vous dit que le monde n'est pas monde, c'est une gigantesque pépite d'or. Un gigantesque pépite d'or qu'on a amoureusement savonné, dépiauté, reconstitué – tout cela en continuité. Car voyez-vous, cette pépite ne sera jamais tout à fait propre, jamais tout à fait morcelée, jamais tout à fait ressuscitée. Cette pépite est une source qui jamais ne s'éteindra, pleines de ressources – c'est le cas de le dire – mais aussi pleine de richesses et de merveilles. Tel est le monde, et tel le restera-il toujours. »

Le chemin d'encre s’achevait ici, tout comme le morceau de parchemin, qui avait été déchiré vers le bas. Jamais Annie ne saura la suite de ces recherches scientifiques. Le juron trébucha de sa bouche sans qu'elle s'y attendît, coula le long de son menton, rebondit sur son épaule et disparut dans un nuage de poussière grise. De nouveau, alarmée par la froideur et la poussière des lieux, Annie éternua. Cet éternuement s'avéra si sonore, si indiscret que sa bougie s’éteignit d'un coup.

Annie se retrouva plongée dans un noir total, quelque peu oppressant.

Elle avait le nez tout rouge, les jambes toutes ramollies et le cerveau en ébullition. Ses yeux encore éblouis par la flammèche de sa bougie eurent bien du mal à s'accoutumer à l’atmosphère nocturne des lieux. Comme son esprit, lui aussi aveuglé par le fort dosage d'informations qui lui tombait dessus. En déglutissant, Annie espéra qu'elle digérera aussi les mots qu'elle venait de prononcer. Sans sa loupiote de lumière, Annie ne se sentait plus du tout en sécurité. Les archives ne lui évoquaient plus le ventre d'une mère mais la bouche béante d'un monstre gluant, aux gencives grises.

Cependant, malgré ses frissons de plus en plus réguliers, Annie réussit à poursuivre ses calculs intérieurs. Il faudra qu'elle pensât à remercier Pollux, aussi. Après tout, sans sa considérable aide, jamais elle ne serait parvenue ici. Cela lui aurait paru improbable que l’École gardât jalousement des documents interdits, tout à l'heure, mais si elle aurait bien réfléchi, elle aurait découvert que cette pensée sonnait comme la cloche de l'évidence.

Annie fourra ce morceau de parchemin dans sa poche de redingote, à tâtons. Mais aussitôt, dès que sa main effleura accidentellement la paroi d'à côté, elle sut que quelque chose ne tournait pas rond. En tout cas, pas aussi rond que les aiguilles de sa montre à gousset, qu'elle venait d'extirper de sa doublure de manteau. Ces mêmes aiguilles, soulevées comme une moustache sous la poussée d'un sourire, pointaient un quatre et un neuf avec une sévérité toute refaite.

Annie hissa son nez hors de sa contemplation mécanique et, par coups d’œil circulaires, tenta de résoudre ce qui, dans l’atmosphère, lui provoquait cet étrange embarras. Malheureusement, le noir se faisait d'encre, à présent. L'humaine avait l'impression d'être imbibée toute entière dans le liquide du silence. Et pourtant, un léger pépiement la força à réduire l’engourdissement de ses membres. La poussière avait un drôle de comportement. Elle ne se posait pas sur les murs, comme une reine se poserait gracieusement sur son trône – non – elle dégoulinait le long des cloisons marbrées, comme fuyant quelqu'un. Ce fut la première chose qui interpella Annie, lorsque ses yeux s’accommodèrent à l’obscurité. La deuxième fut que les particules dévêtaient progressivement leurs robes argentées. En quelques instants, elles parurent brillantes au regard d'Annie : dorées.

A ce raisonnement, le silence se rompit immédiatement. Il se comblait désormais d'un bruit de tambour régulier, profond, et pourtant très léger. Le cœur d'Annie battait à un rythme phénoménal, s'écrasant puissamment contre la poitrine de la jeune fille, comme s'il tentait de s'en échapper.

 -  Des particules dorées, formula-elle tout haut.

Le son de sa voix la rassurait, comme l'épouvantait davantage.

Annie eut soudain l'irrésistible envie de fuir ce lieu en claquant la porte derrière elle. Elle aurait voulu détaler à toutes jambes, souffler de tout ses poumons et une fois de retour dans la bibliothèque, se persuader que se qu'elle avait vécu n'était qu'une hallucination. Cependant, une force supérieure la maintenait, rigide comme un portemanteau, au milieu des archives et de ses poussières colorées. Le temps de sa pause rallongée n'était pas écoulé, alors pourquoi fuir aussi vite ? Jusqu'à lors, ses recherches n'avaient donné que du bon, du très bon même. Pourquoi ne pas les poursuivre, alors qu'elle touchait peut-être au but ?

 -  Parce que les murs sont en train de fondre.

A peine eut-t-elle déclaré cette impression qu'elle secoua la tête. C'était absurde. Les murs ne pouvaient pas fondre. C'était l'étrange poussière qui ruisselait dessus qui offrait la vision de cet horrible trompe-l’œil. Annie moucha une goutte qui lui pendait au bout du nez.

 -  Je ne suis qu'une froussarde, en conclut-t-elle en croisant les bras dans un maigre espoir de se réchauffer – mais aussi de se rassurer.

Son instinct ne pouvait pourtant lui mentir de la sorte. Avec effroi, la jeune fille constata qu'elle en avait l'intime conviction. Sa sorte de transe se déroba instantanément, et Annie se mit à faire les cent pas dans la pièce. Était-elle vraiment victime d'une hallucination ? Si ses yeux lui mentaient, comme feraient-ils ? Rêvait-elle où son environnement devenait peu à peu un bassin de poussières ? Annie frissonna. Elle s'était fourrée dans une vaste soupière. N'y aurait-il pas un moyen pour mettre fin à cet sorte d'enchantement ? A force de bouillir, d'enfler comme du lait sur le feu, Annie fut prise de nausée. Alors quelle ne fût pas sa surprise, tandis qu'elle s'asseyait par terre en gémissant, qu'un troupeau de cendres dorées se formaient autour de sa bouche et de son nez, n'attendant plus qu'à y pénétrer.

Annie se releva d'un bond. L'évidence ne dénouait devant elle, la frappait comme un fouet. « Mais prends garde à toi, l'atmosphère là-bas est magique, précieuse... Et le temps ne s'accorde jamais de pause. » Oui, Annie comprenait le sens de ces paroles, désormais. Pollux ne savait rien de son humanité. Pour cause, il l'avait envoyé dans un lieu entièrement édifié dans la magie. Pas la moindre surface n'avait hérité d'une autre ressource. Et comme cet espace était aussi clos qu'étroit...

 -  Je suis en train de réduire les archives en poussières !

Tout ses membres se mirent à se tordre nerveusement, essayant de repousser vainement les particules qui tentaient d'introduire sa gorge. Elle toussait, s'étranglait, suait abondamment. Jamais l'obscurité ne l'avait autant effrayé. Et pourtant, coûte que coûte, Annie devait atteindre la sortie, avant de bannir complètement cette pièce.

Tandis qu'Annie accélérait le pas, ses pieds butèrent dans des parchemins répandus au sol avec des froissements de papier, elle se cogna les coudes dans le fer des casiers. Un picotement lui apprit bientôt qu'elle saignait du bras. Or, cette annonce s'insinua dans son esprit comme le cadet de ses soucis. Elle devait sortir.

Très vite, dans une bouffée de panique, elle se mit à courir dans les archives. Ses yeux commençaient certes à s'habituer à cette ambiance crépusculaire, ils demeuraient encore hagards. A chaque fois qu'elle apercevait une immense ombre toute étirée, Annie se précipitait vers elle en espérant qu'il s'agît de la porte. Mais à chaque fois, Annie finissait par se ratatiner contre une superposition de casiers. Autour d'elle, les murs magiques entamaient une disparition progressive.

Heureusement, dans la salle étroite, sa recherche avide ne pouvait pas se poursuivre indéfiniment. Quand elle heurta enfin la surface de bois qui s'avérait être la porte, Annie, essoufflée, s'y appuya de tout son poids jusqu'à ce qu'elle cédât.

Quelques instants plus tard, allongée à même le sol, la jeune fille restituait les restes de son déjeuner. Ses mains étaient tellement trempées de sueur qu'elles laissaient des empreintes humides sur le carrelage des sous-sols. Une bouclette collait à son front.

Très vite, l'estomac d'Annie fut à nouveau vide. Très vite, elle s'évanouit. Très vite, on constata que dans le couloir, il manquait une porte.

Des archives, il ne restait qu'un tas de cendres dorées.

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Cherry
Posté le 10/05/2021
Je suis d'accord avec Noirdencre, les descriptions sont parfois longues et abstraites MAIS les émotions sont très bien transmises. Je ressens les émotions d'Annie et je visualise très bien la scène dans ma tête.
Je rejoins aussi l'avis de Prudence mais j'ai l'impression qu'on s'éloigne du Miroir alors que c'est exactement ça qu'on recherche avec Annie. J'ai l'impression que cette visite aux archives a été inutile... à moins que tu ais dissimulé un indice pour plus tard ?
Il y a un moment où j'ai beugué : Annie sort une montre à gousset de sa poche et parvient à lire les aiguilles... mais elle est supposée être incapable de voir quoi que ce soit à cause de l'obscurité !
Autre chose aussi mais j'ai un peu de mal avec les gens qui sont tout seul et parlent à voix haute comme dans un film.

Xia commence à me manquer, j'ai l'impression que l'histoire devient de plus en plus sombre. Et le fait que les archives aient disparu ne promet rien de bon pour la suite

à bientôt !
Pluma Atramenta
Posté le 14/05/2021
Les Archives visaient justement à produire l'effet inverse : qu'Annie retourne enfin à sa mission après un petit temps où sa motivation serait essoufflée.
La visite aux Archives a réellement une utilité -peut-être bien cachée et trop casse-tête - mais je peux t'assurer qu'elle en a une.
Euuuh... Pour le coup de la montre à gousset, rien à répliquer x) Annie la consultait avant que sa bougie s'éteigne ou après ? Dans tout les cas, je te l'accorde, tout cela est un peu tiré par les cheveux XD
Aaah, l'effet film... J'ai sûrement dû penser qu'un chapitre sans dialogue serait épouvantable à la lecture - déjà que je n'en introduit pas tellement de manière générale - mais parler tout seul, ça, c'est peut-être encore plus épouvantable tout compte fait.

Bon. Je pense m'être pas mal lâchée avec ton précédent message alors je ne vais pas plus m'attarder ici. Je suis ravie que tu poursuivis ta lecture malgré l'incalculable nombre de défauts qui la jonche.

Un Merci infini à toi, Cherry <3

A très vite !
Pluma.
noirdencre
Posté le 26/12/2020
Encore un chapitre plein de surprises !
Je ne m'attendais vraiment pas à la tournure des événements. Des révélations ou des énigmes, surtout en savoir plus sur son identité. Mais qu'elle mangeât les archives, j'en suis tout retourné.

Tes chapitres sont comme des chewing-gums trop durs. Au début, tu en fais des tonnes, tu tortures le français, tu alambiques l'expression et détournes allègrement tous les sens avec une mâchoire gloutonne.
Dès que le bonbon a enfin cédé à tes avances en déversant toutes ses saveurs, tu écris magnifiquement les émotions, les peurs, les situations les plus noires ou étranges.

Dans ce chapitre, il me semble que les saveurs ont pointé leur nez au moment de la danse de la poussière dorée.
Pluma Atramenta
Posté le 28/12/2020
Merci beaucoup, beaucoup pour ce commentaire toujours aussi gentil... Et pour la "métaphore chewing-gum" au passage !^^ Etrangement, je pense que ça peut m'être utile !
Alice_Lath
Posté le 03/11/2020
Eh bien, quel chapitre je dois dire haha !
Petite remarque tout d'abord : étant donné qu'il est descriptif, qu'il y a peu de dialogue, on sent que tu as décidé de t'éclater de ce côté haha, et je dois dire que la profusion des images, des métaphores, dans tous les sens, beh, ça m'a perdue haha. J'ai compris le contenu général, mais il y a des paragraphes où je n'ai pas saisi l'image que tu voulais transmettre. Par exemple, pour la poussière dorée, au début, je ne savais pas si c'était une image de toi, en tant qu'autrice, ou si c'était un truc visualisé par Annie
Enfin bref haha, voili voilou
Sinon, toujours un plaisir,
Peace
Pluma Atramenta
Posté le 03/11/2020
Merci encore de ton passage, tu me fais extrêmement plaisir <3 C'est vrai que je me suis éclatée à écrire ce chapitre descriptif (comment l'as-tu deviné ?) mais tu as raison, j'ai peut-être un peu forcer sur les métaphores ! (oups !)
La poussière dorée est à la fois une image de moi et visualisation d'Annie, donc oui, ya de quoi se mélanger les pinceaux ! XD J'essayerais d'y remédier de mon mieux !
A bientôt !
Prudence
Posté le 04/10/2020
Me revoilà ! Je lis lenteeeement. XD

Super chapitre, encore. Avec de l'action en plus ;-)
Si je devais te donner un conseil, ce serait de plus orienter le lecteur sur les objectifs d'Annie. Elle recherche le Miroir des Univers, mais tu n'en fais que très peu mention. On devrait plus être impliqués dans ces recherches et cela devrait devenir vraiment le but principal (le notre et celui du protagoniste) durant un temps. Peut-être ajouter des rappels. Oui, n'hésite pas à rappeler au lecteur. De mon avis, c'est très important de trouver le juste milieu entre trop dire et ne pas en dire assez.
/!\ Ce n'est que ma vision des choses x)

Tu manies les mots avec beaucoup de nuances et de couleurs. Peut-être un peu trop abstrait parfois...
J'aime bien Pollux et son indifférence, son air absent. Je voulais aussi souligner l'incohérence dans le chapitre précédent (ou encore avant) : il dit à Annie qu'il a quelque chose à lui dire, puis il lui dit qu'il n'a rien a lui dire pour lui montrer ou remettre quelque chose. J'avoue avoir un peu tiqué.
J'aime aussi beaucoup les échanges entre Annie et Poséidon. Très vivants, je trouve.
Je remarque aussi que dans ce chapitre tu utilises beaucoup "la jeune fille", cet emploi met de la distance entre nous et Annie, je ne sais pas si c'est l'effet recherché. Tu décris (vraiment) bien les personnages mais j'ai l'impression que leurs "vrais" sentiments sont un peu voilés.

Voili voilou, j'ai essayé de m'exprimer le mieux possible sur mon ressenti. J'espère que ça t'aidera (qu'est-ce que je me répète, des fois...) :-D
Pluma Atramenta
Posté le 04/10/2020
Te revoilàààà ! XD Je prends toutes tes remarques (elles sont si constructives, dis-moi <3) avec un immense plaisir !
Ouuups !!! Désolé pour l'incohérence. Au lieu de dire "j'ai quelque chose à te dire" Pollux devrait mieux lancer un "j'ai quelque chose pour toi" si j'ai bien compris ?
Euh non, pas fait exprès ! J'avais juste l'impression de mettre trop de "elle", mais si maintenant, il y a trop de "jeune fille"... On est pas sortis de l'auberge ! x)

Merci beaucoup beaucoup de ton passage, Prupru <3
DraikoPinpix
Posté le 30/09/2020
Je suis revenuuuuue !
J'aime toujours autant comment tu écris. Alors, c'est vrai qu'on lisant les chapitres précédents, je ne m'attendais pas à ce que les archives terminent ainsi, mais au fur et à mesure que le texte avançait, je le sentais.
Petites remarques :
- Quelques fautes par-ci, par-là. Lors d'une relecture, elles devraient être visibles.
- J'ai repéré un "si elle aurait"
- "Une force supérieure" qui pousse Annie à rester. Alors, j'ai toujours eu du mal avec les forces supérieures dans les textes, car j'ai toujours l'impression que c'est l'auteurice qui ne sait pas comment expliquer une situation, qui ne sait pas dire pourquoi son perso fait ça ou reste là. Je te conseille de revoir ce passage :)
Sinon, j'aime beaucoup tes comparaisons. Ton style est fluide et on sent une amélioration dans ton écriture :)
A bientôt !
Pluma Atramenta
Posté le 01/10/2020
Coucou ! <3 Merci beaucoup pour ton commentaire, et tes remarques, c'est toujours un plaisir de voir que tu ne lâches pas le bouquin ! ^^ La fin approche, maintenant, j'espère te revoir très bientôt <3 <3 <3
DraikoPinpix
Posté le 01/10/2020
Je serai au rendez-vous, bien sûr ;) <3
N.S.Fernandes
Posté le 21/09/2020
Bonjour,
J'aime beaucoup ta façon d'écrire, tu a une plume très poétique
et elle permet au lecteur de se plonger dans ton univers.
Et quel univers magnifique, vraiment bravo!!
A bientôt,
Noémie.
Pluma Atramenta
Posté le 21/09/2020
Oh ! Je ne savais que tu en étais à là de ta lecture ^^ Merci beaucoup de suivre les aventures d'Annie d'aussi près, ça me réchauffe le cœur <3
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