C’est la deuxième caste des gens de la foi qui dirige et organise l’enseignement des élites elfes. En l’honneur des Sept, l’enseignement se divise en sept matières : histoire et théologie, langues et littérature, mathématique et physique, biologie et métiers du vivant (agriculture, pêche et élevage), technologie et alchimie, géographie, stratégie militaire et techniques de combat.
Toutes les matières sont abordées chaque jour à temps égal, sauf Batumi, le jour sacré de Batum-Khal. Les prêtres du dieu de la sagesse et des sciences sélectionne les plus dignes représentants de chaque caste pour dispenser ces connaissances aux futurs grands de la nation. Pour les membres des castes inférieurs ainsi que pour les peuples alliés, les membres de Ordre de Batum-Khal diffusent seuls un enseignement plus pragmatique et adapté à la place future de chacun dans la société. La théologie y tient évidemment une place prépondérante car seuls les fidèles de Batum-Khal connaîtront la gloire après son triomphe à la fin des temps.
« Le système éducatif de la nation elfe »
extrait du Traité sur les sociétés du bouclier-monde du maître architecte Vinci
Le lendemain matin, aux aurores, Slymock sortit de la cache et vagabonda à travers Panamantra pour s’imprégner de l’ambiance de la cité. Flâner dans le quartier commerçant lorsque celui-ci s’éveillait, permettait d’obtenir des informations de toute première fraîcheur. Il s’arrêta donc à l’échoppe d’un boulanger pour écouter les conversations tout en achetant des petits pains chauds. Mais rien de bien intéressant ne fut proféré pour le chef du plus grand réseau d’espionnage du royaume elfe à part la critique véhémente de l’inutilité de la noblesse de la première caste. La population semblait le considérer comme des jeunes intrigants avides de soirées mondaines mais rechignant à agir pour les autres castes. Juste de quoi faire une nouvelle leçon au chevalier de la Huchette. Le maître espion retourna chercher le grand chambellan. Ensemble ils prirent ensuite la route de l’hôtel particulier du jeune noble et le retrouvèrent dégustant son petit-déjeuner.
« Bonjour chevalier. J’espère que vous avez passé une bonne nuit. Voici des petits tout chaud sortis du fournil. Pouvons-nous nous joindre à vous ? » N’attendant pas l’invitation de son hôte, Ugmar prit place à table.
L’esprit encore ensuqué par la soirée de la veille, le chevalier tenta de remettre de l’ordre dans son esprit. En un instant il se confectionna une apparence acceptable et répondit. « Bonjour baron Ugmar, bonjour maître Slymock. La nuit a-t-elle été aussi réparatrice que vous l’escomptiez ? Je suis touché par votre sollicitude mais vous n’étiez pas obligé d’aller chez le boulanger. Mes gens confectionnent toutes les pâtisseries que vous pouvez désirer. »
« C’est bien là que se situe le problème mon jeune ami. Vos gens font tout pour vous, vous coupant ainsi du peuple. En tant que chef du réseau local d’espionnage, comment tenez-vous vous au courant de l’opinion populaire ? » Ugmar savait qu’il se montrait sévère en entamant dès potron-minet par une telle leçon mais un bon espion devait toujours être prêt, sur le qui vive. C’est son fidèle Slymock, sur le trajet matinal qui lui avait soufflé cette stratégie audacieuse.
L’apprenti espion bredouilla. « Chaque jour, mon assistant de cabinet me soumet un rapport synthétisant les informations recueillies par mes agents. Lorsque des mécontentements reviennent de manière récurrente, on peut les qualifier d’opinions générales. »
Décidément, Flagorn commettait toutes les erreurs de débutant que le baron avait jadis commis. Il devait lui faire prendre conscience du problème pour que son agent rectifie le tir au plus vite.« Et bien entendu, vous êtes au courant de ce que pense le peuple de la première caste à Panamantra ? Les gens sont-ils satisfaits ? »
« Ma foi, le peuple ne semble pas mécontent. Un peu de jalousie envers la première caste peut-être, mais rien de plus. » assura le chevalier avec un aplomb qu’il commençait à retrouver.
« C’est là que vous faites erreur Flagorn ! Sir Slymock, qu’avez-vous appris ce matin lors de vos pérégrinations dans une boulangerie et d’autres échoppes, en plus le plaisir de nous ramener des petits pains chauds ? »
« Mon escapade de ce matin m’a permis la même chose. J’ai glané quelques informations au grès de mon parcours qui valent mieux que tous vos rapports. Savez-vous que le peuple possède une image exécrable de la première caste de Panamantra ? Il la considère déconnectée des préoccupations du reste de la nation elfe. » Slymock se reposa confortablement dans le dossier de son fauteuil.
« Rien ne vaut l’expérience du terrain. Rappelez-vous d’hier. Vous avez été capable de réaliser d’excellentes déductions grâce à votre intuition sur la base d’informations partielles. » Le grand chambellan se servit une tasse de thé fumant.
La confusion reprit le chevalier de plus bel. « Que me racontez-vous là ! C’est impossible ! »
C’était l’instant crucial. Si le jeune Flagorn comprenait la leçon, il deviendrait l’élément central du réseau de Panamantra. Dans le cas contraire, il serait relégué à un rôle subalterne et remplacé à la tête de la cellule. Slymock débuta donc son explication. « Et pourtant si. Mais je vous rassure, j’ai fait les mêmes erreurs que vous à mes débuts ! Qui est chargé de compulser les rapports qui vous sont présentés ? Vos assistants. Ils ont un rôle de synthèse, mais aussi de tampon. Et sans vouloir vous nuire ou vous mentir, il est possible qu’ils omettent certaines informations apparaissant comme non essentielles dans le but de ne pas vous froisser. C’est une sorte d’autocensure naturelle que l’on retrouve dans toutes les administrations. C’est pourquoi il est nécessaire d’aller sur le terrain même lorsqu’on se retrouve dans les plus hauts rangs d’un service d’espionnage. La preuve, c’est qu’en quelques heures à peine, dans un environnement qui m’est inconnu, j’ai réussi à déceler des informations qui vous étaient inconnues. »
De son regard, froid, envoûtant, teinté de jaune, quasi hypnotique, le baron fixa le chevalier de la Huchette.« Comprenez-vous ce que j’essaie, ce que nous essayons de vous faire comprendre ? »
Un peu honteux mais conscient que ces remontrances traduisaient l’intérêt du maître espion pour sa progression, le chevalier acquiesça. « Vous m’avez recruté récemment et je commence à réaliser l’étendue de mes lacunes. Depuis mon arrivée, je me suis principalement reposé sur la compétence de mes agents, mais apparemment, ceux-ci ne sont pas aussi infaillibles que je le pensais ! »
Ugmar prit alors une attitude plus paternaliste. Son objectif n’était pas de semer la dissension au sein de ses services. « Ne leur jetez pas la pierre ! Ces agents sont sans doute compétents dans leur domaine, sinon nous les aurions évincés depuis longtemps. Ce que je veux vous faire comprendre, c’est l’utilité d’aller vous-même sur le terrain. Et je ne considère pas la participation aux soirées mondaines comme votre unique possibilité de glaner des informations. Votre cabinet secret se trouve en plein centre du quartier des commerçants que diantre ! Quelques escales dans les échoppes au cours de vos trajets quotidiens ne ferait pas de mal. »
« Comment pourrais-je récolter la moindre information ? Un homme de mon rang, se rendant lui-même aux échoppes. Je serai le sujet de toutes les discussions ! » s’étonna Flagorn.
« Vous pourriez vous grimer de temps en temps. Mais à mon avis, ce n’est pas l’unique approche à développer. Slymock, votre avis ? »
« Le peuple critique la première caste de Panamantra car elle ignore le reste de la cité en vivant en vase clos. Il faudrait vous reconnecter aux autres castes. A force de venir tous les jours, les gens s’habitueront. Vous organisez des fêtes et autres réjouissances. Faites en une force ! Au lieu de déléguer à vos servants toute la logistique, rendez-vous vous-même dans les échoppes. Faites des patrons, artisans et commerçants vos amis. Invitez même les plus méritants à des soupers voir à vos fêtes. Vous entrerez dans leurs bonnes grâces et apprendrez que rien ne délie mieux les langues qu’une bonne bouteille de vin. »
« Excellente couverture, mon bon Slymock. Je retrouve des similitudes avec celle que vous m’avez dressé sur mesure. » Passant du coq à l’âne, le grand chambellan aborda le vrai sujet de leur venue à Panamantra. « Sinon, je lus les dossiers des trois garçons. Ce sont effectivement des éléments brillants. Quand pouvons-nous commencer les visites ? »
« Donnez-moi un instant pour m’habiller et nous pouvons immédiatement nous rendre à l’école. » répondit l’apprenti espion.
Le maître espion se leva alors. « Dans ce cas, permettez-moi de prendre congés, messires. Je profiterai de ces moments pour inspecter l’ensemble de la cellule de renseignement de Panamantra. »
Du hochement de tête presque imperceptible, le baron donna congés au grand architecte de son renseignement. Effectivement, le chevalier de la Huchette ne prit pas beaucoup de temps pour se vêtir conscient qu’il ne devait pas faire attendre son supérieur. La visite de l’établissement fut présentée avec un caractère officiel vantant l’excellence de l’enseignement de la section de Panamantra. Mais l’objectif secret était de rencontrer les trois garçons au potentiel intrigant sans attirer l’attention des autres castes, notamment la deuxième. Le grand prêtre Eliec demeurait le plus ancien allié du grand chambellan, mais en politique, rien ne restait figé perpétuellement. Débusquer le candidat idoine permettrait au baron Ugmar de posséder un atout supplémentaire dans son jeu. Ugmar se prêta donc avec plaisir à un simulacre de cérémonie officielle, remettant une décoration au directeur de l’école, conversant avec les prêtres enseignants et visitant l’ensemble des classes, commençant par les niveaux les plus élevés.
En physionomiste averti, Ugmar identifia immédiatement Aldebert le garçon de douze ans lorsqu’il entra dans sa salle de cours. Il faut dire qu’il se repérait facilement étant le seul garçon non elfe de sa classe. Sa coupe iroquoise, à la manière des prêtres de Batum-Khal, rasé à blanc sur les deux tempes ne permettait pas le doute. On constatait distinctement l’absence d’oreilles pointues et donc son appartenance aux derniers nés de Nunn. Comme dans les niveaux précédents, Ugmar questionna tour à tour plusieurs élèves pour arriver sur l’enfant cause secrète de sa visite.
« Et vous mon jeune ami, comment vous appelez vous ? » s’enquit le grand chambellan.
La tête basse, regardant le sol dans une attitude remplie d’humilité, l’élève répondit. « Je m’appelle Aldebert, Sir Ugmar. »
« Je constate que vous êtes le premier garçon de votre race que je rencontre depuis ce matin. N’est-pas étonnant que vous soyez le seul représentant masculin des derniers nés de Nunn ? Est-ce vos congénères qui n’ont pas suffisamment de capacités pour suivre l’enseignement de l’ordre ou bien vous qui vous montrez suffisamment brillant pour que les prêtres vous retiennent alors que dehors le travail vous appelle ? » Avec un brin d’humour, Ugmar tapait néanmoins exactement là où il le désirait.
« Mes congénères recherchent plus l’argent que la gloire de Batum-Khal. Je ne leur en veux pas. Ils vivent depuis toujours dans la pauvreté et décident dès qu’ils le peuvent d’aller chercher un salaire pour aider leur famille à se nourrir. Cette attitude est louable. J’ai simplement une vision à plus long terme et j’ai donc choisi une autre voie. »
Pour conclure cet échange, le grand chambellan envoya un sourire complice au professeur de la classe. « C’est donc vos professeurs qui vous retiennent à l’école car ils ont décelé tout votre potentiel... » L’ensemble des élèves se mit à pouffer à cette remarque, confirmant la sensation du baron.
Deux niveaux plus bas, Ugmar et Flagorn pouvaient également observer les deux autres candidats potentiels. Là encore, les garçons furent faciles à repérer. Alceste apparaissait très bien portant. Cet enfant ne souffrait clairement pas de la famine. Il portait une belle livrée de velours rouge. A l’inverse, Ome bien qu’ayant dix ans, ressemblait à un garçon de huit ans tant il était chétif. Il était mal fagoté dans des habits rapiécés qui commençaient à être trop courts. Les deux candidats se montrèrent vifs d’esprit, affichant une intelligence certaine. La visite officielle se poursuivit dans les autres classes puis se termina par une cérémonie suivie d’un repas au réfectoire.
De retour à l’hôtel particulier du chevalier de la Huchette, les deux nobles partagèrent leurs impressions. Ugmar laissa dans un premier temps son apprenti tirer ses propres conclusions. « Alors chevalier, que pensez-vous d’Aldebert ? »
Flagorn avança « Il présente l’avantage d’être le plus âgé des candidats. Apparemment il est brillant, obéissant, humble et très apprécié de ses professeurs. Mais il y a un je ne sais quoi qui me dérange. La manière dont ses camarades le regardent m’intrigue. »
« Voilà. Vous avez raison d’écouter votre instinct. Aldebert est humble, obéissant. Il arbore la coupe des prêtres de Batum-Khal ! Il est apprécié de ses professeurs qui font tous partie de l’ordre. Ce que vous pressentez, c’est qu’il se destine à intégrer la deuxième caste des gens de la foi. Ce qui vous dérange, c’est sa ferveur de croyant. Et quoi qu’on fasse, cet enfant rapportera tous ses agissements aux prêtres de Batum-Khal. C’est un élément dont il faudra surveiller l’évolution mais qui ne constitue pas le bon candidat. Et qu’avez-vous pensez des deux plus jeunes ? »
Satisfait de se sentir en progression dans son métier d’espion, le chevalier poursuivit ses observations. « Les deux garçons semblent brillants. Par contre, ils ne restent pas à l’école pour les mêmes raisons. Alceste continue ses études pour respecter une stratégie familiale mise en place par ses parents. Cet enfant vit dans l’opulence et l’instruction représente un moyen de s’extirper de la dixième caste. Ome reste à l’école parce qu’il ne possède pas encore suffisamment de force physique pour aller chercher un salaire dans la vie active et son apparence illustre la vie misérable qu’il doit mener. S’il est si chétif, c’est qu’il ne doit pas manger tous les jours à sa faim. Les deux candidats présentent donc un profil intéressant. »
La perspicacité de l’analyse de Flagorn contentait totalement Ugmar. Son nouveau chef de cellule à Panamantra progressait à pas de géants. Il lui fit donc remarquer. « Je suis impressionné par votre acuité. J’arrive aux mêmes conclusions. Une visite auprès des deux familles affinera certainement notre analyse. Nous irons déguisés pour ne pas influencer les parents par nos statuts. »
Ravi de la remarque de son mentor, le chevalier proposa. « La présence des garçons n’étant pas indispensable, que pensez-vous de vous y rendre dès cet après-midi ? Les parents de Alceste travaillent dans le quartier commerçant dans une boucherie, à deux pas de mon cabinet secret. Nous pourrions nous faire passer pour des négociants. Cela procurerait un prétexte pour visiter l’arrière-boutique où ils se trouvent. Quant à la mère de Ome, le mieux serait de simplement se faire passer pour un client. »
« Le grand chambellan de l’empire elfe ne peut pas se permettre d’être ainsi reconnu dans une situation si malsaine ! Nous irons donc déguisés également ! Il faudrait vraiment être un elfe pervers pour vouloir s’accoquiner avec une dernière née de Nunn ! » s’exclama le baron avec un air de dégoût.
« Il y en a plus qu’on ne le soupçonne, seigneur Ugmar. Mais cela n’apparaît peut-être pas dans les rapports de vos assistants s’ils ont des choses à cacher. » Flagorn se grisait de pouvoir par ce trait d’humour suggérer que l’éminence grise du grand chambellan n’était peu être pas infaillible et que lui l’avait percé à jour.
« Les mœurs des elfes de Panamantra sont peut-être plus décadentes, chevalier Flagorn. En tous les cas, j’accepte votre proposition. Réalisons ces visites dès aujourd’hui. Nous n’avons pas de temps à perdre. » Le grand chambellan s’interrogeait sur la pertinence de la remarque du chevalier de la Huchette concernant les mœurs décadentes de la noblesse elfe. Il faudrait que Slymock recoupe cette supposition par des investigations sur le terrain dès son retour à Zulla. Des elfes couchent-ils vraiment avec des prostituées des bas-fonds ?
Nos elfes cherchent toujours le candidat idéal pour représenter les derniers nés.
Le chapitre est bien dans le fond, mais je l'ai trouvé déséquilibré sur la forme. Tu passes plus de temps à remonter les bretelles du chevalier de la Huchette qu'avec les candidats. Je pense que la discussion du début est bien, mais pourrait être un peu réduite pour détailler davantage comment ils observent et font leur choix par la suite. J'ai trouvé cette partie rapidement expédiée, alors qu'on aimerait en savoir plus.
D'ailleurs, pour éviter les allers et retours (ils ne cessent d'aller et venir de chez le chevalier), pourquoi ne pas de suite se rendre voir les enfants ? Au cours des interviews, le chevalier a mal fait son travail d'espion genre une info manque ou va savoir, et donc ils lui remontent les bretelles ensuite ? (ce n'est qu'une idée)
Sinon, les Elfes progressent. Je me demande comment ils vont arriver à leur fin. J'imagine qu'ils vont devoir soudoyer les parents pour qu'ils puissent s'emparer de l'enfant en toute impunité.
Mes notes
"sortit de la cache"
> ?? de la cache ?? Mais que veux-tu dire par là ? Quelle cache ? 🤔
"à part la critique véhémente de l’inutilité de la noblesse de la première caste"
> Un peu lourd comme formulation, peut-être à cause du de...de...de mais aussi dans le fond, je pense à "critique de l'inutilité", plutôt une critique de la noblesse ou critique de leur utilité. En gros moins et moins donnerait donc plus. Je sais pas si tu vois ce que je veux dire
> Suggestion : "la critique véhémente de la noblesse" suffirait à mon avis
"La population semblait le considérer"
> À quoi se réfère ce "le", à l'espion ? Mais c'est pas logique. À la noblesse ? Mais dans ce cas ce serait "la". Je suis perplexe 🤔
"Ensemble ils prirent ensuite la route"
> Le "ensuite" n'est pas nécessaire
"du jeune noble"
> Je pense qu'il faut répéter le chevalier de la Huchette, sinon on ne sait pas de qui tu parles ici.
"Voici des petits tout chaud sortis du fournil"
> Je connaissais les pains au chocolat, les petits pains (c'est comme ça qu'on dit), la chocolatine, mais pas les petits 😀
> Ils me donnent envie d'un petit pain bien chaud tout juste sorti du four ceux-là !
"en entamant dès potron-minet par une telle leçon"
> J'ai l'impression qu'il y a un soucis grammatical ici, peut-être à cause du "par", ou alors il manque un mot "en entamant la conversation par une telle leçon" ?
"être prêt, sur le qui vive"
> J'enlèverais"prêt" ou alors mettre "attentif" ? Mais il faudrait alors enlever "sur le qui vive"... À voir...
"nous ramener des petits pains chauds ?"
> des petits chauds hihi 😀
"voir à vos fêtes"
> "voire à"
"Sinon, je lus les dossiers des trois garçons"
> "j'ai lu" ? (Ça donnerait plus naturel)
"Huchette ne prit pas beaucoup de temps pour se vêtir conscient qu’il ne devait"
> Virgule avant conscient ?
À la fin, tu mentionnes la prostitution et le fait que les Elfes y participent du moins comme clients, mais y a-t-il des Elfes qui fassent parti de la mafia ? Ça choquerait les gens du conseil et ça mettrait une bonne merde. 🙂 En même temps, on pourrait s'y attendre ?
Au plaisir de lire la suite 🙂
C'est drôle, je n'ai jamais imaginé les elfes en malfrat. J'ai cette image de peuple opulent. Pour moi, ils sont suffisamment riches pour ne pas être tentés par les crimes et délits. En plus, la justice est terrible et intransigeante. Il faudrait que je développe ce côté loi/justice/condamnation/peine de mort. (Et il faudra que relise tous les commentaires avant ma première réécriture!)
Le chevalier de la Huchette, c'est un personnage fonction au départ. Et sur ce premier jet, je tâtonnais un peu. Je trouvais le personnage intéressant donc je plantais quelques idées (mon coté jardinier). A présent, avec le recul, je me rends compte que je n'ai pas développer ce personnage et ne lui trouve pas de prépondérante dans mon histoire (mon coté architecte). En fait, le chevalier de la Huchette n'est là que pour montrer le coté calculateur de Ugmar. Il va y avoir des trucs à reprendre.
J'ai prévu une relecture/réécriture spécifiquement pour les dialogues. Je sens que je suis souvent trop long. Les dialogues sot les parties les plus difficiles à écrire pour moi. Avec le temps, je sens que je progresse mais il y a encore du boulot!
On dirait qu'Ugmar et Slymock ont enfin trouvé quelqu'un de suffisamment malin pour être à leur service.
J'aime beaucoup l'idée de rencontrer les trois garçons, de les étudier et de rencontrer leurs familles.
Je regrette du coup que les dialogues avec Aldebert aient été aussi expéditifs, et qu'il n'y en ai eu aucun avec les deux autres. Je trouve ça vraiment dommage. Tu devrais développer cette partie pour que le lecteur se fasse sa propre opinion, à laquelle tu confronterais ensuite celle d'Ugmar.
L'idée est très bonne, creuse-la^^