Les dieux du premier cycle divin

Les dieux

Histoire d’un mythe

De tout temps, les êtres célestes ont œuvré pour le bien commun.

Détruire ou créer, reprendre ou donner, de leur main,

leur soif de pouvoir a façonné les mondes.

Nombreux sont les dieux, qui de leur puissance divine,

firent offrandes du renouveau aux humanités.

La vie et la mort, ces perspectives accablantes,

ont poussé sans cesse, les divinités suprêmes, à dépasser leurs limites,

afin d’apporter aux créatures humanoïdes, l’équilibre.

Pourtant, malgré les échecs, passés ou futurs,

ils continuent leurs œuvres,

pour qu'à travers le temps, perdure la grâce divine.

Rouleau de la création – Kulkan – Année 4 367 du règne du quatrième Roi des dieux.

Les mythes divins ont connu une histoire longue et complexe, depuis la fondation du conseil des dieux. Cette institution crée à la fin des guerres d’unification et n’ayant comme but d’assurer la paix dans l’univers et l’équilibre de l’énergie créatrice va se transformer en empire, faisant de la galaxie divine, une véritable machine administrative et guerrière. Chaque Méros est soumis au conseil et les ordres du roi, sont absolus.

Les légendes qui vont marquer les vies humanoïdes sur le long terme, vont, à de nombreuses reprises, être marquées pas la domination culturelle des mondes magiquement influents. L’héritage laissé au commencement de tout, est repris par les institutions divines qui en poursuivront le développement.

Ces mythes ne pas un ensemble uniforme ; il n’existe aucun dogme, et certains questionnements ont donné lieu à des croyances et des légendes différentes. Repensés et recomposés par le milieu des élites lettrées de tout l’univers, les objectifs idéologiques à travers les Méros, vont souvent de pair avec les pensées politiques et divines.

Mais en vérité, mis à part les témoignages du passé,

les connaissances que nous avons des dieux restent limitées.

Quelles sont leurs origines ? D’où viennent-ils ? D’où tirent-ils leurs pouvoirs ? Et surtout, comment des êtres dont la puissance dépasse l’entendement peuvent exister ? Au fil des millénaires écoulés, les réponses à ces questions continuent de nous échapper. Les dieux eux-mêmes ignorent tout de leurs ancêtres.

Que pouvait-il y avoir avant les guerres d’unification ? Ce que nous savons de ces entités célestes, se limite donc aux premières dynasties du premier cycle divin.

Commencement

Bien qu’aucun témoignage ne nous soit parvenu des tréfonds du passé, il est difficile d’imaginer qu’un dieu unique serait à l’origine des dynasties divines que nous connaissons. Si tenter qu’ils descendent d’un dieu primordial, le plus vieux mythe que les institutions divines ont découvert dans les ruines d’un monde ancien, ayant succombé aux guerres divines, laisse à penser que ce dieu unique n’aurait sans doute pas pu engendrer les divinités du panthéon sans le concours d’une autre entité.

La nuit des temps – le néant se faisait maître

Dans l’abîme silencieux – l’obscurité régnait

Sa longue et solitaire expérience — le néant s’y fit las

N’engendrant le vide – le néant souffla – son souffle s’éveilla

La création naquit

Tout et rien – essence primordiale – transcende les limites du temps et de l’espace

Contemple le néant – son amant, il devint

Elle étendit ses mains – lissa la trame de l’univers

Elle fit naître les étoiles – elle fit don de la vie

Tout comme le néant – elle se fit maîtresse de tout

Le temps s’écoula – ils se lassèrent

De leurs entrailles – la vie ne fleurirait

Ils se sacrifièrent

Offrant leurs corps et leur âme - l’univers devint unité

De leur trépas la puissance naquit – dans leur grâce, elle devint multiple

Les lignes citées ne représentent pas l’ensemble du texte, seulement les parties les plus intelligibles. Sans doute que cet œuvre, venu des tréfonds du temps, reste le rare vestige d’un temps révolu. N’ayant la beauté d’expression du texte du Roi Brashivi sur la création de l’univers, elle offre néanmoins un grand intérêt, car elle représente le premier et le seul essai sur l’origine divine qu’une peuplade humanoïde a laissé à nos regards.

L’histoire de cette découverte et de ce poème mérite d’être conté, car elle révèle des caractères essentiels sur la généalogie du panthéon divin.

La Création, à partir du Néant, illustre parfaitement l’idée que même du vide et de l’obscurité peut naître quelque chose de magnifique et de complexe. L’espoir et la possibilité de renouveau même dans les moments les plus sombres sont un symbole que l’on retrouve dans la plupart des mythes qui entourent les Dimiour.

Mais qu’en est-il de cette notion de dieu unique ? À l’origine, seul le néant régnait en maître. Puis la Création et le Néant devinrent compagnons. Cette partie du texte, démontre que des forces opposées peuvent coexister et se compléter, cette métaphore de l’équilibre nécessaire entre différentes forces ou aspects de la vie, illustre la complémentarité qui existe entre Dimiour et Katastrep.

L’Évolution et le Changement que ces deux entités expérimentent durant leur longue existent, montre que même les entités les plus puissantes peuvent se lasser de leur création et chercher à évoluer. Cela peut être interprété comme une réflexion sur la nature du changement et de l’évolution, tant dans l’univers que dans nos vies personnelles.

La naissance d’un monde riche et diversifié à partir du trépas des entités primordiales peut symboliser la diversité et la complexité de la vie, ainsi que la beauté qui peut émerger du chaos et du sacrifice. Ces notions se retrouvent dans la plupart des mythes qui entourent les Katastrep.

Nous terminerons par le sacrifice ultime du Néant et de la Création pour donner naissance à un univers riche et diversifié. Cela souligne l’importance du sacrifice pour le bien commun et peut-être vu comme une leçon sur l’altruisme et la transformation personnelle pour un plus grand bien.

Les dieux du premier cycle divin

Le 1er cycle divin débute au moment ou Brashivi, dieu créateur du premier Méros, devient roi des dieux.

Durant environ 100,3 millénaires, ce cycle sera ponctué de nombreux évènements.

À l’heure ou nous écrivons ces lignes, La parcelle céleste n’est plus nôtre. L’avènement d’un nouveau Méros, dirigé par les Asgardiens « Les Neuf Royaumes », vient de déclencher une nouvelle guerre de soumission. L’Isis femelle du sixième Méros, a dressé une barrière protectrice autour de la parcelle céleste, empêchant nos troupes d’agir.

De ce que nous en savons, la perte de notre Isis et de ces royaumes, marque un tournant dans l’histoire divine et de l’univers. Ainsi est la fin du premier cycle divin.

Roi des dieux

Brashivi

Tabal

Acxom

Ramal

Kulkan

Orishan

Premier Méros

Katastrep        Dimiour                                                                                                  

- Naram          Matsya

- Vama            Ayodya

- Kalki            Kaïla  

- Durga           Nata

- Buhmal         Shakti

Second Méros

Katastrep        Dimiour

- Kitaro           Onian

- Tenvu           Kappan

- Yunei            Anama

- Akar              Tsuka

- Ashi              Yomi

Troisième Méros

Katastrep        Dimiour

- Lien              Caish

- Siao              Chiam

- Yuan             Sung   

- Jen                Sin

- Kunjen          Iens

Quatrième Méros

Katastrep        Dimiour

- Bajir             Mana

- Attar             Nasr

- Anas             Ammi

- Bosra            Dusha

- Aquah           Elat

Cinquième Méros

Katastrep        Dimiour                                                                                         

- Aray              Prota

- Aret              Nane

- Zokn             Lusa

- Hrag             Zatik

- Yergl             Vaha

Sixième Méros

Katastrep        Dimiour  

-Malsu            Kab

- Amox            Omeci

- Puch             Hiu

- Ogaï              Shun

- Oyo               Batal

Les Dimiour, les entités célestes de la création

Gardiens de la lumière et de la vérité, ils veillent à ce que l’obscurité ne prenne jamais le dessus, ils sont les protecteurs des créatures humanoïdes contre les forces des ténèbres.

En tant que Dieux créateurs, ils inspirent les artistes, les poètes et les musiciens, leur offrant des éclairs de génie créatif.

Ils sont également des guides spirituels, aidant les âmes perdues à trouver leur chemin vers la clarté et la compréhension.

La dénomination « création » renvoie au pouvoir de ces dieux, censé pouvoir créer la vie. Cependant, leurs pouvoirs ne peuvent créer la force vitale nécessaire à l’éveil de créatures humanoïdes. Leurs pouvoirs leur permettent d’user de sortilèges de haute magie issus de la lumière, et de manipuler les souillures annihilées par les Katastrep. Les forces ainsi transformées sont ensuite purifiées, puis transmises au sein de l’énergie sacrée, afin d’apporter équilibre et unité au sein de l’énergie créatrice.

Les Dimiours possèdent une aura éclatante qui illumine leur présence, et leurs yeux brillent d’une sagesse millénaire. Ils sont souvent représentés avec des instruments de musique ou des parchemins, symbolisant leur rôle d’inspirateurs et de protecteurs de la créativité. Leur voix est douce mais puissante, capable de calmer les tempêtes et de guider les âmes égarées vers la lumière.

Dans les temples dédiés aux Dimiours, des fresques racontent leurs exploits et leurs bienfaits. Les fidèles viennent y chercher des conseils et des bénédictions, espérant recevoir un fragment de leur sagesse et de leur lumière. Les Dimiours, bien que puissants, sont humbles et dévoués à leur mission de maintenir l’équilibre entre la lumière et les ténèbres, et de protéger l’harmonie de l’univers.

Les Katastrep, les entités célestes de la destruction.

Comme leur titre le suggère, les Katastrep sont des destructeurs, non pas de mondes, mais d’énergie souillée. Le titre de destructeur est intimement lié à leur pouvoir issu de la noirceur. Lorsque l’énergie d’un monde se pervertit, c’est-à-dire lorsque l’équilibre d’un écosystème est rompu, l’énergie dégagée se transforme peu à peu en souillure qu’il faut éradiquer pour préserver les mondes environnants. C’est à ce moment-là qu’ils interviennent.

Leur pouvoir, basé sur les vibrations énergétiques de la magie noire, leur permet d’absorber la perversion et d’utiliser la magie des origines. Les effets de cette magie sont similaires à l’énergie dégagée lors de la création de l’univers. Les Katastrep sont les gardiens de l’ordre établi. En tant que premiers capitaines des armées divines, leurs prérogatives incluent la protection de l’équilibre cosmique et la purification des énergies corrompues.

Les Katastrep possèdent une aura sombre et imposante, et leurs yeux reflètent la profondeur de l’obscurité qu’ils manipulent. Ils sont souvent représentés avec des armes ou des artefacts de destruction, symbolisant leur rôle de purificateurs. Leur voix est grave et résonnante, capable de faire trembler les fondations mêmes des mondes qu’ils protègent.

Dans les sanctuaires dédiés aux Katastrep, des sculptures et des fresques illustrent leurs batailles contre les forces de la souillure. Les fidèles viennent y chercher protection et purification, espérant qu’ils les aideront à se débarrasser des énergies négatives qui les entourent. Bien que redoutés, les Katastrep sont respectés pour leur rôle crucial dans le maintien de l’ordre et de l’harmonie dans l’univers.

Croyances

Les Katastrep et les Dimiour, croient en un équilibre parfait de la force sacrée. Ils pensent que tous les êtres vivants sont connectés à l’énergie créatrice grâce à une connexion neuro-magique qui s’effectue via l’énergie vitale parcourant le corps. En effet, plus les énergies sont en équilibre, plus l’énergie magique est puissante et inversement. Leurs principales missions sont de s’assurer du bon fonctionnement de chaque monde habité, de maintenir la paix avec l’aide des armées divines et d’enquêter sur toutes types de perversions émergentes.

Il va s’en dire, que les pouvoirs qu’ils détiennent et les magies qu’ils utilisent nécessitent un haut niveau de magie pour en comprendre toutes les subtilités. Quoi qu’il en soit, aucun autre être humanoïde n’est en mesure de manipuler ces hautes magies, mis à part les Isis.

Transmission et filiation

Depuis la nuit des temps, la question du divin est d’ordre masculin. Seule l’Isis de la parcelle céleste échappe à cette règle, et est donc la seule entité femelle à avoir droit de présence au sein du conseil des dieux.

Les maisons divines, sont des sociétés lignagères, qui garantissent lors d’une succession de pouvoir, la continuité des dynasties divines. De tout temps, le pouvoir de ces entités fut transmis à leurs descendants directs.

Bien que certains dieux mirent un terme à leur lignée, les dynasties divines, restent majoritairement associés à la monarchie. Tous deux étant perçus comme exclusivement patrilinéaire.

Les liens de parenté, les héritages et les hauts pouvoirs magiques, sont évalués par le roi des dieux, selon l’appartenance du candidat désigné, qu’il soit d’ascendance direct ou indirect. La descendance d’un ancêtre commun en lignée masculine seul, prime sur revendications au titre et aux pouvoirs célestes.

Les descendants femelles dont le lignage maternel est de titre « humain sacré », ne peuvent prétendre au moindre héritage divin. Cette exclusion des épouses divines des lignées, reflète une vision profondément enracinée dans la tradition patriarcale des maisons divines. Bien que respectées pour leurs rôles sacrés et leurs contributions spirituelles, elles sont souvent reléguées à des positions subalternes en matière de pouvoir et d’autorité divine.

Les maisons divines sont également des centres de pouvoir politique et magique, où les alliances et les rivalités façonnent le destin des royaumes célestes. Les rituels de succession sont complexes et souvent entourés de mystère, impliquant des épreuves de force, de sagesse et de pureté spirituelle. Les héritiers potentiels doivent démontrer leur capacité à manier les hautes magies et à maintenir l’équilibre entre les forces de la lumière et des ténèbres.