Les promesses sont un tourment. Elles sont des refuges fragiles auxquelles nous voudrions tous nous accrocher, mais que de faibles bourrasques peuvent emporter.
Je sais que j'en fais plus que toi.
Je sais que l'avenir est à écrire.
Je sais surtout que je me suis détruit pour mieux me reconstruire.
Puisant au fond de moi, 43 ans d'émotions enfouies, je battis un homme qui peut-être te plaira au-delà de l'affection.
Cette deuxième chance, moi, j'y crois.
A cette heure où tu t'endors tout juste, où tes rêves t'emportent, je puise encore un peu d'énergie pour mon introspection, et tous tes mots me reviennent.
Ils sont parfois reproches, ils sont parfois encouragements, mais sont-ils espoirs ?
Quand les journées sont belles, j'ai la conviction et la force de briser tous les murs de mon Être.
Mais quand la mélancolie s'installe, je me sens comme coaché pour plaire à la prochaine, comme entraîné à ne plus reproduire des erreurs déjà irréparables.
Je dors contre une moitié de chacun de nous qui forme ce que nous avons fait de plus beau. Demain, ce sera sa grande sœur.
Belles et pleines de vie, elles sont des promesses. Elles sont la plus belle promesse que l'on s'est faite : être une famille, inébranlable et solidaire, qui vacille mais ne rompt pas.
Mon souhait le plus cher est de reconstruire cette arche érodée entre les deux piliers que nous sommes.