Les semi-nains

Par Sebours

Sur le bouclier-monde, on distingue deux types d’hybrides, les subis et les désirés.

Les hybrides subis

Les adeptes d’Abath-Khal utilisent le viol comme une arme de guerre psychologique lors de leurs raids meurtriers. Ainsi le sang des orcs et des gobelins sont les plus répandus parmi les créatures hybrides. Les nains-orcs, elfes-orcs, satyres-orcs, fées-orcs, dryades-orcs et gnomes-orcs d’une part et les nains-gobelins, elfes-gobelins, satyres-gobelins, fées-gobelins, dryades-gobelins et gnomes-gobelins d’autre part infligent leur présence non désirée au sein des peuples des Sept. Bien que les mères de ces semi-orcs et semi-gobelins aient tout tenté, elles sont arrivées au terme de leur maternité non désirée et sont généralement frappées d’infamie. Ainsi, par exemple, une elfe accouchant d’un hybride se verra ainsi que toute sa famille rétrogradée dans la dixième caste des proscrits.

Les hybrides désirés

Les hybrides désirés découlent d’une volonté commune des membres de deux peuples originels. Les plus répandus sont les gobelins-orcs. En effet, les deux races appartenant à la même bannière, depuis la prise de pouvoir par le légendaire roi Patraocla, une politique de création d’une armée hybride a été développé. Les autres hybrides désirés connus sont les nains-gnomes et les dryades-satyres du fait de la proximité des populations concernées. En effet, nains et gnomes sont souvent en affaires alors que dryades et satyres partagent des valeurs écologiques incontestables. Il serait par contre impensable pour un elfe d’envisager une union consentie avec d’autres espèces des peuples originels.

« Les catégories d’hybrides » extrait du

Traité sur les sociétés du bouclier-monde du maître architecte Vinci

 

Après quelques années de tergiversations, Nomrad obtenait aujourd’hui la certitude de l’efficacité des semi-nains. Il n’était pas si lointain le temps où la maître forgeron avait découvert un hybride semi-orc. Cette créature étrange avait immédiatement suscité son intérêt. L’accès à Udgog étant trop surveillée, l’enquête avait été menée auprès des esclaves livrés régulièrement par les orcs. Les elfes s’étaient montrés très prolixes, motivés par leur haine des orcs et surtout des derniers nés de Nunn. Il s’avérait que les derniers nés de Nunn pouvaient se reproduire avec au moins deux des huit premières races, les elfes et les orcs. Le capitaine Gal était parvenu à organiser un système de reproduction de soldats hybrides.

Lors d’un conseil du clan, Tordur avait insisté pour savoir s’il était possible de tirer profit de cette information. Krim s’était accouplé avec l’une des rares esclaves femelles envoyées par Udgog. Au grand étonnement de l’ensemble du clan, la génitrice avait été engrossée dès la première tentative. Il avait été décider d’attendre quelques années pour constater l’évolution de l’hybride que Krim dénomma Mut. Après une période à présent conséquente, la petite fille restait viable. L’enfant présentait une résistance bien supérieure à un dernier né de Nunn tout en connaissant une croissance aussi accélérée. Dans à peine dix années, la jeune semi-naine atteindrait sa maturité et devrait mesurer entre un mètre trente et un mètre cinquante, soit une taille se situant exactement entre le gabarit des deux races. Pour être au plus prêt de l’expérience d’hybridation, l’enfant et sa mère Destinée, demeuraient dans la maison de Nomrad. Leur présence bouleversait le quotidien frustre de la chef de la famille des Marteaux d’Airain. Dans le désert sentimental de son existence, l’ambitieuse naine venait de découvrir un rayon de soleil. Certes, cette petite hybride ne pourrait jamais prétendre à intégrer les Marteaux d’Airain, mais elle était ce qui se rapprochait le plus d’une petite fille et Nomrad la traitait comme telle.

Aujourd’hui, la maître forgeron avait convoqué le conseil pour décider des suites à donner au projet. Assise sur le siège central de la salle de réunion, la matriarche attendait l’arrivée de son fils Krim, ainsi que du fidèle Tordur. Ils limitaient toujours le conseil à eux trois par crainte de diluer le pouvoir et la pertinence des décisions en multipliant les membres de la famille. Il serait temps bien assez tôt de trouver un bon parti pour Krim l’héritier ou une alliance avec un clan dominant. Ce temps d’attente permit à Nomrad de se remettre les idées en place. Comme d’habitude, la bière avait coulé à flot au cours de la soirée de la veille, même si depuis l’arrivée de la petite Mut dans sa vie, les beuveries solitaires s’espaçaient dans le temps. Cependant, il lui pesait toujours de n’avoir personne à ses côtés. Tel était le prix de l’émancipation. C’était l’heure de la collation de dix heures et Destinée déposa un repas quelques instants avant l’arrivée des membres des Marteaux d’Airain. Tordur effectua un salut respectueux à sa matriarche et attendit son assentiment avant de prendre place à la table. Tout sourire, Krim s’assit sans manière, se frotta les mains et déclara d’un ton enjoué.

« Par ma hache, voici un bon frichti ! Ce laideron de Destinée sait ce que j’apprécie ! Haha ! Nous avons bien fait de la conserver à notre service ! »

« Bonjour mon fils ! Il est dommage que tu manifestes plus de joie à retrouver un plat de saucisses que ta propre mère ! » Nomrad ne perdait plus une occasion de reprendre fermement Krim. Depuis quelques temps, elle trouvait que son fils manifestait un individualisme forcené alors que la force d’un clan reposait sur la cohésion de ses membres. « Ceci est une réunion du conseil du clan.Tu DOIS respecter le protocole ! Relève-toi ! »

De mauvaise grâce, Krim se releva, droit comme un I à côté de sa chaise. Il effectua un salut trop appuyé pour être honnête et attendit l’approbation de sa mère. Les joues de celle-ci s’empourprèrent face à l’irrévérence de son fils. Elle savait pertinemment qu’il cherchait à la faire éclater de colère. C’était une manière pour lui de marquer son territoire, de prouver qu’il était le plus fort, le futur maître du clan. Mais la maître forgeronne n’était pas prête à se laisser dominer par le moindre mâle, pas même le sang de son propre sang ! Avec un calme olympien, elle reprit donc le blond et irrévérencieux nain.

« Tu n’as plus cinquante ans mon fils ! Soit tu respectes le protocole et tu effectues un vrai salut sans ironie, soit tu quittes cette salle de réunion pour toujours ! »

Penaud, le fils effectua enfin un salut convenable pour obtenir l’autorisation de prendre place à la table du conseil. Nomrad savait que ce recadrage nécessaire devait avoir lieu. Elle en avait discuté quelques jours auparavant avec Tordur. Le pouvoir toujours grandissant de l’impétueux Krim à la tête de sa milice commençait à lui tourner la tête. La maître forgeron savait qu’elle avait bien agi. Même si il lui en coûtait, même si cela disloquait un peu plus leur lien affectif.

« Bien. A présent nous pouvons commencer ! Aujourd’hui nous devons statuer sur le devenir du projet des semi-nains.  Tordur, toi qui à passer la journée d’hier à ausculter notre petite Mut, quel est ton verdict ? »

« Hum ! Et bien. Hum ! Cette petite hybride apparaît d’excellente constitution. Elle a à peine dix ans et présente des capacités physiques sans aucune mesure avec les derniers nés de Nunn. Elle est deux fois plus forte et vingt fois plus résistante qu’eux. Hum ! A vrai dire, cette petite tient plus du nain qu’autre chose ! Certes, on est loin des capacités d’un hybride entre une naine et un orc. Mais on ne va pas faire violer toutes les naines de l’inframonde. Hum ! Hum ! D’autant que les dernières nées présentent une capacité de reproduction exceptionnelle. »

« Donc, mon bon Tordur, tu nous conseillerais d’envisager le développement d’un corps de semi-nains. C’est ça ? »

« Par ma hache, bon courage ! Je ne sais pas où nous allons trouver des nains assez en manque pour se jeter sur ces sacs d’os de dernières nées ! Hahaha ! » Bien qu’il ait commencé à se bâfrer, Krim ne put s’empêcher de glisser cette remarque gouailleuse.

« Des nains en rut, ce n’est pas ce qui manque dans ta milice, mon fils. En créant des maisons clauses officielles avec les esclaves femelles, on répondrait sans doute à ta question. Et nous détruirions l’embryon de réseau de proxénétisme que certains essaient de développer dans le territoire secret. Réseau que tu aurais dû éradiquer depuis longtemps mon fils. » Nomrad commença à déconstituer méticuleusement une grappe de raisin.

« Par ma hache, on voit bien que tu ne sais pas ce que c’est de gérer ces nains en rut justement ! Ha ! » Le fougueux nain fit tourner sa cuisse de dinde en un moulinet pour appuyer sa déclaration.

« Hum ! Peut-être était-ce jusqu’à présent un mal nécessaire pour obtenir la paix sociale au sein de tes troupes, Krim. Tu t’es montré...Hum...pragmatique, fils. Mais Nomrad a raison de voir plus loin. Hum. Laisser un réseau de proxénètes s’implanter, c’est prendre le risque de voir se développer un empire du crime au sein de territoire qui n’existe pas ! » Comme la maître forgeron, le calme avec lequel le vénérable Tordur mangeait traduisait la tempérance de sa nature profonde.

« Et en tant que chef de la milice, mon fils, ton objectif premier est de juguler toute entreprise criminelle sur notre territoire ! La délinquance est mauvaise pour les affaires ! Racket, vole, proxénétisme, corruption, meurtre, contrefaçon, fausse-monnaie, voilà notre talon d’Achille pour l’instant. Avec nos propres bordels, on couperait l’herbe sous le pied de tous les petits truands. »

« Ha ! Et puis peut-être que ces esclaves seront moins rachitiques en se remplumant dans un bordel plutôt qu’à suer dans les mines ! Mais par ma hache, il faudrait déjà réussir à obtenir des génitrices en âge de procréer ! Les orcs se montrent chiches dans cette catégorie d’esclaves. » Krim pointait le nœud du problème, mais Nomrad réfléchissait sur ce sujet depuis un moment déjà.

« J’ai déjà cherché d’obtenir plus de nos alliés de Udgog, mais il s’avère qu’une dernière née en âge de procréer présente trop de valeur pour être vendue. Alors j’ai commencé à chercher ailleurs, pour me fournir directement à la source. »

« Hum. Vous pensez traiter avec les elfes, Nomrad ? »

« Certes non ! Les derniers nés de Nunn possèdent leur propre groupement criminel. Ils l’appellent la ligue des ombres. Et cette « organisation » dispose d’un important réseau de prostitution. Ils seraient intéressés pour diversifier leurs « activités » en vendant certaines de leurs filles. »

« Hum ! Donc il n’est pas question de leur ouvrir les portes de Muggulor. Très bien. Hum ! Que demandent-ils en contrepartie ? De l’or je présume. »

« Même pas, mon bon Tordur ! Les armes des Marteaux d’Airain sont si renommées qu’elles suffisent à présent à attirer toutes les convoitises. Les plus féroces négociateurs nous mangent dans la main ! » Comme à son habitude, la maître forgeron relança le débat. Elle n’aimait pas se gargariser de ses réussites. Seule la projection permettait d’avancer vers la reconnaissance de son clan. « A présent que nous savons comment obtenir des reproductrices et des hybrides, il s’agit de définir ce que nous ferons de ces semi-nains. »

« Par ma hache, c’est déjà tout trouvé ! Ils remplaceront ces maudits elfes puants à la tête des divisions d’esclaves ! Ha ! Et puis ils pourraient intégrer ma milice pour maintenir l’ordre dans les chantiers d’excavation. Breuh ! » Krim ponctua sa proposition d’un énorme rhô. Ce manque de bienséance outragea forcément sa mère.

« Krim ! Respecte la salle du conseil ! » Nomrad se recentra. « Je pense plutôt exploiter leurs capacités physiques pour creuser de nouvelles galeries. »

« Hum ! J’avais moi en tête de les affecter aux futures forges. Toutes ces options ne sont pas incompatibles. Hum ! Encore faut-il connaître le statut de ces hybrides. Seront-ils des esclaves, car enfants d’esclaves ou bien des créatures considérées comme des peuples alliés ? »

« Quoi ? Par ma hache, comment des enfants d’esclaves pourraient être libres ! »

« Tordur a raison, ces hybrides seront tout autant descendants de nains. Et nous ne serons pas en paix encore bien longtemps. Intégrer des semi-nains à notre société pourrait être judicieux. En tout cas, ils nous seraient plus fidèles ainsi que réduits en esclavage. »

« Hum ! Alors il faut créer un endroit pour élever et éduquer ces créatures, une sorte de pensionnat militaire. C’est une occasion de construire une armée à moindre coût ! Hum ! Mais on pourrait aussi les intégrer dans les confréries. Hum ! Hum ! »

« Ma foi, cela vaudra mieux que de recruter des mercenaires inféodés à d’autres clans ! Tordur, je te fais confiance pour organiser l’instruction des hybrides au mieux. Krim, tu es destiné à devenir notre chef de guerre. Je compte sur toi pour réfléchir à la meilleure manière de tirer profit de ces futurs soldats ! » Nomrad repoussa définitivement son assiette. Sérénité s’empressa de débarasser.

« Ha ! Je me réjouis de cette perspective, mais, par ma hache, j’ai d’autres soucis en tête avec la création de notre comptoir aux îles du ponant ! »

« Tu rencontres des problèmes en territoire dryade ? Et bien, tentons de les régler avant l’arrivée à maturité des semi-nains ! Notre conseil se réunit justement pour traiter ce  genre de problèmes. »

« Ce ne sont pas réellement des problèmes. Par ma hache, c’est surtout que nous prenons du retard par rapport au calendrier prévisionnel ! Ha ! Ces satanées dryades rechignent à nous donner leur autorisation pour le moindre rempart ! » Krim frappa du point sur la table de granit.

« Comment ça ? »

« Hum ! Disons que dame Epiphone, la dryade qui nous a permis de poser un pied sur les îles du ponant surveille de prêt que nos constructions ne détruisent pas la nature. »

« Je ne comprends pas. Puisque nous avons un comptoir, nous pouvons y faire ce que nous voulons ! »

« Hum ! C’est plus compliqué que ça. Dame Epiphone, lors de sa visite dans le territoire secret a découvert que nous pratiquons l’esclavagisme. Hum ! Elle laisse entendre qu’elle pourrait dévoiler cette information si nous nous montrions trop peu vertueux envers la nature. »

« Et donc vous ne pouvez pas creuser le conduit de cheminée ? »

« Hum ! Si, le percement avance bien mais... »

« ...par ma hache, ces diables de dryades refusent qu’on dépose le moindre gravât dans la mer ! Ha ! Du coup, on n’a pas la possibilité de construire un vrai port de guerre ! Ni d’étendre artificiellement notre territoire. »

« Hum ! Dame Epiphone garde en tête l’île qui jaillit des flots à l’embouchure du fleuve Drül. Elle craint ce dont nous sommes capables. »

« Par ma hache, je pourrais prendre les îles du ponant avec une poignée de mes soldats ! Les dryades ne sont pas en capacité de se battre car ils n’ont pas d’armes efficaces ! »

« Hum ! Rompre notre engagement avec les dryades, surtout par la manière forte serait un mauvais calcul Krim. Hum ! Hum ! Les gnomes ne nous feraient plus confiance. Les peuples élémentaires font souvent front commun. »

« Tordur a raison mon fils. Attaquez frontalement les îles du ponant, cest mettre en péril notre indispensable comptoir d’Afarat. » Nomrad prit une pose pour réfléchir. Il était naturel que certaines embûches surviennent contrecarrer un projet calculé d’expansion. Il suffisait de savoir les contourner. La matriarche proposa donc une solution.« Il me semblait que les peuples de la mer évitaient d’afficher des dirigeants identifiables. Vous devez absolument rentrer dans les bonnes grâces de cette Epiphone. Soit elle possède un réel pouvoir, soit elle parle pour les puissants. Respectez ses desiderata et tentez de placer nos artisans sur les chantiers navals. A quoi nous servirait un port de guerre si nous ne possédons pas la technologie pour construire une flotte de navires ? »

« Hum ! Voilà encore une stratégie bien réfléchie, comme toujours de votre part maîtresse Nomrad. Nous nous attellerons à cette diplomatie. »

« Ha ! Et nous allons les armer pour qu’ils se retournent ensuite contre nous ! Par ma hache, quelle stupidité ! »

« Réfléchis plus loin, mon fils ! Nous armons les orcs avec le traité d’Udgog et les elfes qui se fournissent à Afarat. Notre futur clan se bâtit sur le négoce de nos lames ! Et il vaut mieux fortifier les peuples de la mer pour affaiblir nos autres adversaires ! »

« Hum ! Tu demeures trop fougueux Krim ! Tu sembles toujours oublier que nous conservons précieusement une avance technique certaine sur le reste du bouclier-monde. »

« Krim, je compte sur toi pour développer des liens privilégiés avec cette dame Epiphone ! Tordur, percez au plus vite les cheminées. Affectez autant d’équipes que nécessaire. Pour les gravats, acheminez-les jusqu’à l’affluent du Drül, cela vaut mieux que de compromettre notre jeune et fragile traité avec les dryades. De mon côté, je m’occupe de contracter un accord avec la ligue des ombres des derniers nés. Et je développe notre réseau de maisons closes. Je pense que nous en avons fini pour aujourd’hui. »

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Papayebong
Posté le 24/01/2024
Alors, comme je vois que le chapitre suivant change de nouveau de point de vue, je me permet juste une simple remarque (peut-être redondante).
J'ai cru lire que Nunn voulait être le seul à créer de nouvelles races. Alors je ne comprends pas l'idée de rendre possible tous les hybrides entre races principales (et ça contredit une intro d'un chapitre précédent où seuls les dryades et faunes pouvaient concevoir et que le descendant était stérile).
Les nouveaux nés ayant comme qualité une vitesse de reproduction importante, je peux comprendre l'intérêt de les rendre fertiles avec toutes les races ( et puis la nouvelle guerre semble basée sur ces armées hybrides).
Sebours
Posté le 25/01/2024
Je suis d'accord avec tes remarques. Mon worldbuilding a évolué au cours de l'écriture du premier jet. J'ai pas mal de choses à nettoyer. Mon dieu, ma phase de réécriture va duré mille ans!
Peridotite
Posté le 21/01/2023
Que de problèmes et conspirations chez les Nains. Ils essaient eux aussi tout comme Gal et les orcs de croiser les Nains et les derniers nés. Tu dis que les hybrides ressemblent plus aux nains donc ça ne devrait pas être trop problématique pour eux.
La naine ne perd pas le nord et veut organiser un réseau de prostitution officiel. Cela lui permettra de générer des hybrides, mais aussi de se faire du pognon. La petite maligne !

Cette Naine est mon perso préféré.

J'ai hâte que tu rencontres ma naine du Darrain (elle arrive dans cette partie. Chez moi, les Nains sont organisés en société matriarcale) et que tu me donnes ton avis 🙂

Mes notes :

"Tu n’as plus cinquante ans mon fils !"
> 😄

"Nomrad commença à déconstituer méticuleusement une grappe de raisin"
> Ils ont des vignes sous terre ? Ou bien l'obtiennent-ils par le commerce ? (juste une question pour moi)

"un empire du crime au sein de territoire qui n’existe pas !"
> La naine vient juste de dire qu'il en existe un que son fils aurait dû dementeler

"rhô"
> Mais comment tu as écris rot 😄

"Les dryades ne sont pas en capacité de se battre car ils n’ont pas"
> "car elles n'ont pas" non ?

Les préparatifs de la guerre avancent...
Sebours
Posté le 23/01/2023
Comme toi, je me suis pris d'affection pour Nomrad. Je pense que sur la réécriture, je devrais lui mettre plus de défauts. Peut-être en insistant sur le coté cupide de la nature naine. Et elle réussira à dépasser son avarice.

Nomrad mange du raisin car c'est un met délicat et cher, or elle est riche! Et je voulais illustrer cela. C'est à tes remarques que je me rends compte du soucis que je dois apporter aux détails!
Sylvain
Posté le 08/12/2021
Finalement, Gal et Nemrod se posent les mêmes questions: Comment exploiter au mieux les humains? Je suis curieux de voir jusqu'à quel moment ils travailleront encore main dans la main avant que l'un d'eux ne trahisse. Je n'arrive pas encore à cerner les objectifs de Nemrod. Pour Gal, c'est assez évident, d'autant plus qu'il est guidé par son dieu. Mais pour la naine... Veut-elle juste créer son empire et prospérer tranquillement? Ou Souhaite-elle prendre part à la guerre lorsqu'elle commencera?

Ce qui me fait penser que ça fait un bon moment que l'on a pas vu le bout du nez de notre ami Elfe.

Comme pour les orcs, on sent que des tensions internes se dessinent, et que les détenteurs du pouvoir vont avoir de plus en plus de mal à le conserver.
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