Alarme, ô larmes, et tes yeux s'enflamment,
Il tempête furieux dans ton âme ;
Les noms que tu hurlais dans le noir
Aujourd'hui tu ne veux plus les voir.
Ils sont tes gardiens et tu as beau
Te fracasser contre tes barreaux,
Sans frémir, tout là-haut, ils demeurent
À jamais tes bourreaux, tes veilleurs.
Bravo pour ce texte et merci pour le partage.
Pour te donner quelques éléments de réponse, j'ai écrit ce poème en prépa en voyant une copine revenir les yeux tout rougis d'un coup de téléphone. Elle venait d'appeler ses parents, avec qui ça ne se passait pas très bien. Je lui ai dit que j'espérais que ça allait s'arranger, elle m'a dit "Oui oui... enfin pas sur le fond, sur le fond ça s'arrangera jamais." Du coup j'ai écrit ça. (Mais je n'ai pas osé lui donner.) Mes parents sont un peu partout dans ce que j'écris, de toute façon :')