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Encore vous ?!
Mais c'est une maladie chez vous ! Ça vous amuse de m'enterrer sous vos lettres ? Vous n'avez vraiment rien d'autre à f***** ? Si vous avez tellement de problèmes, commencez par les résoudre, ça me fera des vacances. Nom d'un chien, jamais vu une femme aussi ch***** que vous, une vraie plaie !
La corbeille commence à déborder, vous savez ? Et dans tous les sens du terme. Enfin remarquez qu'à force, je vais avoir de quoi allumer un beau feu de joie sur ma terrasse, d'ici la Saint Jean. Félicitations. Je me demande si votre papier brûle bien, il m'a l'air un peu humide. Je suis sûr que ça va crépiter joyeusement, une fois séché au soleil, non ?
Vous m'ennuyez, voilà. Vous êtes contente ? Je commence à en avoir par-dessus la tête de voir votre écriture. Qu'est-ce que vous me voulez, à la fin ? Je peux rien pour vous, c'est comme ça, alors allez voir ailleurs si j'y suis. C'est comme ça et pas autrement. Et si ça vous plaît pas, mam'zelle, c'est le même prix !
Franchement, ça commence à bien faire, vos histoires. Votre beau carrosse doré s'est enfoncé dans la boue du marécage ? Eh bien vous m'en voyez désolé. Ça vous apprendra à préférer le luxe au pragmatique, ma fille. Ce bonhomme vient et ne vous écoute pas ? Eh bien, pauvre idiote, c'est qu'il est sourd, voilà tout. Et estimez-vous heureuse qu'il vous empêche de pourrir toute seule. Vous devriez lui en être reconnaissante.
Et pourquoi moi, d'ailleurs, hein ? Je ne réponds jamais et vous continuez à me harceler comme une groupie. Ça commence à bien faire. Vous n'avez personne d'autre à qui adresser vos geignements ? Je suis sûr qu'il y a plein de gens qui seraient ravis de vous écouter. Moi je m'en tamponne, de vos déboires absurdes. En quatre mots : foutez-moi la paix.
Salut
PS : Et surtout ne répondez pas à cette lettre, madame l'emm*******, ça me ferait plaisir.
NB : dans le but de préserver les âmes jeunes et sensibles, cette lettre est soumise à censure. Veuillez nous excuser de la gêne occasionnée.
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