Sélène ouvrit les yeux, aveuglée par la lumière étrangement rayonnante du soleil qui traversait ses stores entrouverts. Son ventre grogna mais ce n’était pas la faim. Elle s’étira avec une étrange sensation de satiété alors que son dernier repas remontait à la veille et était constitué que d’une salade de poivrons multicolore. Une image dans sa tête la fit soudainement vaciller. « Certainement ce fichu cauchemar qui me hante encore » se dit-elle. Elle respira un bon coup et reprit ses esprits alors que le poignard récemment acquis reflétait les rayons du puissant astre diurne. Elle s’en saisit et le fit tournoyer en pensant « que suis-je censée faire maintenant ? Etre sacrée Reine c’est sympa, mais après ? » Elle le regarda s’emparer du chatoiement solaire comme si ce dernier avait la réponse à ses questions. « Peut-être que Solal en saura plus... »
La jeune femme se dirigea vers la maison -ou plutôt le manoir, de son amie et fit un détour par le salon de thé pour s’accorder une pause de douceur. Sélène s ‘étonna de nouveau de ne pas avoir si faim alors que la boutique était emplie de ses saveurs favorites. Après avoir payé sa tarte au citron meringuée et son thé à la menthe, elle appela Solal.
« - Solal !! Je suis soulagée de t’entendre, commença t-elle alors que son amie n’avait pas encore dit un mot. Rejoins moi au parc, j’ai quelque chose de … surprenant à te raconter.
- Hm Sélène … Le ton contrit de sa voix fit froncer les sourcils de Sélène. Je … je sais déjà tout, et je ne peux rien faire de plus pour toi. Mon rôle n’était que de te montrer ta destinée.
- Comment ça ? Rugit cette dernière. On se connaît depuis des années Solal, tu étais au courant depuis le début ? Notre amitié n’était qu’une supercherie ?
- Je connais ton destin depuis ta naissance, je n’ai pas vraiment l’âge que je parais avoir. Calme toi, je t’en prie. Notre relation est la plus sincère de toutes, et je demeurerai à tes côtés pour toujours, ma Reine, mais nos chemins se séparent ici, répondit elle avec calme, mais sa voix étouffée ne dupait personne.
La communication se coupa brusquement tandis que le poignard placé contre la hanche de la jeune fille la brûla. Elle le retira et remarqua qu’un nouvel ornement en forme de soleil était apparu sur la lame. « Solal... » souffla t-elle. Sa tête tourna et elle se pencha pour vomir une bile noire et brûlante ? Un goût de fer et de sel imprégna sa bouche et elle s’essuya avec sa manche, en proie à une incompréhension des plus totales. Elle entendit des murmures dans son dos ou étaient-ce des ricanements ? Sélène se retourna vivement mais seul le souffle du vent fit écho à sa panique. Une peur frénétique s’ajouta à sa tristesse tandis que les murmures reprirent de plus belle derrière elle …
- le réveil de Séléné après son cauchemar me semble un peu trop calme. Je trouve aussi qu'elle accepte un peu trop bien sa nouvelle condition.
- soit j'ai pas compris mais elle se balade avec son poignard et le sort dans le salon de thé tranquillement ?? ce passage m'a paru bizarre.
2. Elles sont dans le parc, quand elle le sort !
Peut-être que ce qui a manqué c'est un développement un poil plus la relation Sélène/Solal pour comprendre encore plus l'angoisse qui étreins cette pauvre Sélène abandonnée. Alors peut être que c'est le cas par la suite; en, tout cas selon moi ça a manqué pour compatir à cette séparation soudaine !
Bref, j'ai adoré te lire et je file dévorer la suite !
Pour le coup, je trouve qu'il manque beaucoup de détail et pas seulement sur l'envers du décor mais également sur le développement de tes personnages, ce qui les rend étranger à nous.
Ton histoire reste néanmoins intéressante, je pense qu'il y aurait un réel potentiel si elle était un peu retravaillé. En tout cas je compte bien aller au bout.
Bonne continuation.