L'héritier

Par Sebours

Comme nous l’avons vu, suite au décès du légendaire roi Patraocla, tué en duel singulier par le roi elfe Sarvalur, l’Orcania connut une violente guerre de succession qui plongea la bannière d’Abath-Khal dans le chaos. Bleus, verts, rouge, jaunes, les clans s’entre-tuaient pour acquérir le pouvoir suprême. Cette lutte dura des millénaires, entraînant la déchéance de l’Orcania et l’émergence de l’empire elfe. Lorsque le clan des rouges s’empara du pouvoir, il extermina les clans rivaux. Cependant, cela n’apporta pas immédiatement la stabilité politique escomptée. Des luttes intestines entre les plus puissants chefs de guerre du clan continuèrent et décimèrent la majorité des leaders.

Survivant de cette hécatombe, Orokko fut placé sur le trône. Il fit assassiner ses opposants potentiels pour rester le seul dirigeant orc possédant une expérience importante de la guerre. Pour limiter les risques qu’une guerre civile ne se reproduise, le nouveau souverain mit en place une structure hiérarchique et un fonctionnement strict. Pour conserver le contrôle du clan, il est le seul à se reproduire avec les femelles rouges de sang pur. Elles engendrent des héritiers de premier rang. La descendance d’Orokko se reproduit avec les autres femelles. Parmi les petits enfantés, l’ordre des servants dragons sélectionne les orcs jugés les plus purs pour constituer les héritiers de second rang. Héritiers de premier et de second rang forment ainsi depuis le groupe des géniteurs royaux. Tout autre orc mâle est émasculé lors du rite de passage au monde des batailles.

Les héritiers de premier rang restent assignés à Ladin, la capitale de l’Orcania. Étrangement, leurs effectifs connaissent d’innombrables pertes. Orokko organise régulièrement des purges contre les conjurations pour éliminer toute menace pour son trône. De plus, nombre d’héritiers de premier rang périssent lors des guerres lemniscates et ne rencontrent une croissance relative qu’au cours de la trêve séculaire.

Les nouveaux héritiers de second rang sont assignés au commandement d’un village de l’Orcania à chaque nouvelle trêve séculaire. Ils remplacent les chefs de guerre en place. Ceux-ci ayant fait preuve de la valeur au combat rejoignent la garde royale. C’est pourquoi la garde royale est le corps d’armée le plus redouté du monde bouclier. Il est aussi le plus fidèle au roi Orokko.

« L’organisation mise en place par le roi Orokko »

extrait du Traité sur les sociétés du bouclier-monde du maître architecte Vinci

 

Après la démonstration de force de Gal, le roi Orokko et sa cour passèrent l’après-midi à établir les plans de bataille pour la prise de la passe des montagnes noires. Le chef d’Udgog se contenta d’apporter ses connaissances de terrains. Il proposa de faire réaliser par Borg, son ingénieur militaire, une carte détaillée du futur théâtre des hostilités. En attendant, un croquis sommaire permis d’ébaucher une stratégie générale. Le plan enfin validé par le commandant suprême de l’Orcania, le roi Orokko, celui-ci délégua à Yashan la charge de loger l’oniromancien et sa suite.

Le dauphin désigné s’acquitta avec enjouement de sa tâche. Il ordonna à plusieurs larbins de préparer les chambres d’une aile du château. Il raccompagna ensuite Gal, Borg et Sarlac vers le grand cloître de l’entrée. Lorsque le capitaine pourpre, vainqueur du puissant Narol sortit de la salle du trône, la foule de courtisans s’ouvrit sur son passage. Leur regard traduisait un mélange d’admiration, de crainte et de haine. Nakok et Gadnak terminaient de vérifier les quipus de l’impôt avec les questeurs. Gal se trouvait décontenancé par l’avalanche de questions que lui posait Yashan.

« Hardi ! Vous êtes le premier orc à faire mordre la poussière à Narol ! Moult me tarde, vous serez aussi le dernier ! Comment avez-vous fait ? Est-ce votre don d’oniromancien qui vous permettait de prédire ses coups à l’avance ? Les soldats d’Udgog sont-ils tous aussi puissants que vous ? Hardi ! Si c’est le cas, la reprise de la passe des montagnes noires sera un jeu d’enfant ! Et pourriez-vous me seconder dans le commandement de la garde royale ? »

N’y tenant plus, Gal interrompit le curieux et enflammé Yashan.

« Rrrrr ! Sir, pourquoi me vouvoyez-vous ? Vous êtes le prétendant direct au trône de l’Orcania. Rrrrr ! C’est à moi de vous signifiez mon respect, non le contraire ! Et pourquoi cherchez-vous mon assistance ? »

« Hardi ! Je ne fais qu’agir comme le roi. Moult me tarde, vous êtes le premier chef de guerre à venir à Ladin depuis que mon père m’a désigné comme dauphin. Et depuis, je n’ai plus confiance en personne dans la capitale. Les héritiers cherchent à attenter à ma vie et la garde royale me méprise. »

« Rrrrr ! Orokko me vouvoyait à dessein, pour m’isoler comme vous. Rrrrr ! Sans indiscrétion, quel âge avez-vous seigneur Yashan ? »

« Hardi ! Je viens d’avoir seize ans. Je sais que tout le monde me jalouse et estime que je ne mérite pas mon sort. Mais Orokko justifie ma nomination par ma lignée pure. Je suis le seul fils vivant enfanté par une de ses sœurs...Désolé, je parle beaucoup de moi, mais nous voila arrivés devant les chambres qui vous sont affrétées. »

« Rrrrr ! Je comprends mon prince ! En tant qu’unique oniromancien du royaume, je souffre d’un isolement similaire. Rrrrr ! Accordez un instant, je donne mes directives à mes orcs puis nous pourrons poursuivre cette discussion en marchant jusqu’au harem. »

« Hardi ! Même moi qui suis crédule, j’avais compris que ce n’était qu’un prétexte pour que Narol vous provoque en duel et vous tue ! »

« Rrrrr ! Mais j’ai gagné ! Et je compte bien récupérer mon dû ! Rrrr ! »

Le capitaine pourpre se tourna alors vers Borg, Sarlac, Nakok et Gadnak pour leur donner successivement ses ordres. La délégation d’Udgog s’affaira immédiatement alors que leur chef reprenait sa marche avec Yashan. Pour reprendre le fil de la conversation, l’héritier du trône commença par une formule convenue.

« Capitaine Gal, si vous voulez bien me suivre. »

L’oniromancien le coupa sans délai. « Rrrrr ! Prince Yashan, j’insiste pour que vous me tutoyer ! D’une part, je ne mérite pas tant de respect. Rrrrr ! D’autre part, cela montrera au reste de Ladin que vous avez trouvé un allié. Car c’est bien ce que vous recherchez, n’est-ce pas ? Un allié pour surnager dans ce panier de crabes. »

« Moult me tarde ! Ma foi c’est vrai ! Cependant, Udgog est loin. Votre soutien ne me sera pas d’une grande utilité une foi que vous serez…Pardon ! Hardi ! Que tu seras retourné aux confins du royaume ! A la première provocation en duel, je risque d’être assassiné ! »

« Rrrrr ! Ne savez-vous donc pas vous battre pour craindre ainsi le combat ? Quelle instruction militaire suivez-vous donc ? »

« Hardi ! Les héritiers de premier rang ne suivent aucune instruction militaire. Pour Orokko, leur rôle est de perpétuer la race en engendrant les futurs soldats de l’Orcania. Je n’ai encore jamais manié mon épée autrement que pour l’apparat ! C’est pour ça que les membres de la garde royale me méprise, nous méprise tous ! J’ai beau être leur général, ils ne sont fidèles qu’au roi ! Moult me tarde ! Moi ou un autre, peu leur importe, eux ont connu la fureur des combats ! Ils ont été chefs de guerre et ont commandé des bataillons ! Pas moi ! »

Gal comprenait enfin ! Tout devenait plus clair. Ce manipulateur d’Orokko avait organisé un système où aucun héritier n’était en capacité de lui contester le trône. Les héritiers de premier rang ne possédaient pas la capacité militaire tandis que les héritiers de second rang souffraient d’un manque de légitimité. Voilà qui expliquait pourquoi Narol s’était révélé être un piètre adversaire malgré ses prédispositions physiques ! Gal comprenait enfin pourquoi dans son rêve Yashan survivait. Abath-Khal savait que le dauphin était nécessaire au capitaine pourpre. D’ailleurs, sans cette question qui le travaillait depuis des lunes, il aurait pris les supplications de Yashan pour une nouvelle manipulation d’Orokko. Pourtant, le message du dieu de la guerre se révélait limpide. C’était l’alliance du jeune héritier et du capitaine pourpre qui éviterait l’Orcania de replonger dans le chaos d’une guerre de succession. Protéger le dauphin devenait à présent une priorité pour l’oniromancien. Il proposa donc une solution temporaire.

« Rrrrr ! Dans un premier temps mon prince, j’assigne Nakok, l’un de mes deux fils les plus purs à votre protection. C’est un excellent bretteur. Il commencera votre instruction. Rrrrr ! Le problème sera de gagner la confiance de la garde royale. Pourriez-vous leur procurer quelque chose qu’ils n’ont pas ? »

« Hardi ! Ces orcs restent à se reproduire avec les femelles sombres, comme les héritiers de premier rang. Cependant, ce quotidien ne les satisfait pas. Moult me tarde, ce sont d’anciens chefs de guerre. Ils ont soif de batailles ! En attendant , ils se chamaillent pour savoir qui sera le plus à même de me seconder, ou plutôt diriger à ma place. »

« Rrrrr ! Deux semaines après mon départ, vous demanderez au roi de partir en manœuvre avec la garde royale. Il faut que vous réalisiez des raids faciles avant la reprise des guerres lemniscates. Rrrrr ! Le fer et la rage ! Voilà ce que demandent les gardes royaux ! Nakok sait comment faire, il vous montrera. Et je vous enverrais au plus vite quelqu’un pour vous assister. »

Gal pensait à Broar, son lieutenant chargé de l’instruction des hybrides. Il possédait les compétences pour instruire le prince et organiser la garde royale. Il présentait également l’avantage d’être un brun eunuque qui n’attirerait pas l’attention des orcs rouges dans leurs luttes intestines. Par contre, l’ambitieux chef de guerre d’Udgog comptait bien provoquer les ressentiments à son encontre en choisissant deux femelles rouges de sang pur pour accroître sa propre légitimité. De plus, il était convaincu qu’il fallait décloisonner ce harem. Dès qu’il le pourrait, il donnerait des femelles à la garde royale. La lente déchéance de l’Orcania provenait de cet eugénisme institutionnalisé. Dans la reproduction des pigeons voyageurs ou des chevaux-tonnerre, il était toujours néfaste de pratiquer le croisement de bêtes de même lignée. Au bout d’un certain temps, la consanguinité provoquait des dégénérés. A Udgog, la fin de l’émasculation des orcs noirs et la reproduction de semi-orcs prouvaient que le futur de l’Orcania s’inscrivait dans la diversité.

Les deux nouveaux alliés arrivèrent devant un mur cyclopéen percé d’une lourde porte de fer. Un bataillon de minotaures disposés tous les deux mètres gardait le bâtiment. Ces monstres à tête de taureau apparaissaient comme les seules créatures capables de rivaliser physiquement avec un orc. Yashan devait posséder une sorte de laissez-passer car les gardiens s’écartèrent et lui ouvrirent la porte. A l’intérieur, deux vieux orcs noirs fagotés avec la tunique de l’ordre des servants dragons les accueillirent. Orokko avait pris le soin de confier cette charge à des eunuques quasiment séniles. Le hall d’entrée couvert surplombait l’immense jardin intérieur au milieu duquel batifolaient une multitude de femelles rouges. La luxuriance du lieu ressemblait au paradis des guerriers sur l’île d’Abath-Khal. Des cousins moelleux aux broderies raffinées et multicolores parsemaient l’espace à l’ombre des saules. Les clapotis de la fontaine centrale rythmait la vie de cet Éden fabuleux. Un escalier, fermés à chaque extrémité par de solides grilles, reliait le jardin au patio d’entrée. D’un ton solennel, Yashan invectiva les deux eunuques qui multipliaient déjà les courbettes en signe de soumission. Finalement, il y avait quelqu’un à Ladin qui craignait l’inoffensif dauphin.

« Le tout puissant Orokko, dans sa grande générosité, a décidé d’offrir deux femelles de son harem à Gal l’oniromancien, ici présent, pour le remercier des services qu’il a rendus, qu’il rend et qu’il rendra à l’Orcania. » Le masque de majesté que le jeune héritier venait de construire se désagrégea à l’instant où il s’adressa d’un ton beaucoup trop amical à son nouvel et seul allié. « Hardi ! Capitaine Gal, lesquelles choisissez-vous ? Les préférez-vous jeunes ou de lignée la plus pure ? Et pour quand devront-elles être prêtes au départ ? »

« Rrrr ! Je ne compte pas m’éterniser à Ladin. Mes obligations m’attendent à Udgog. Nous partirons demain. Rrrr ! Quant aux femelles, je les veux vierges ! »

Gal ne voulait pas laisser à Orokko le temps de se rétracter. Et puis, une fois le vol de la boussole réalisé, mieux valait ne pas rester longtemps à Ladin. Exiger des vierges constituait un pari osé, mais également un calcul politique. Sans descendance, ces femelles n’auraient aucun favori à promouvoir parmi les héritiers de premier rang. Mais non ! Il y avait mieux à faire. Gal rectifia donc son propos.

« Rrrr ! A vos bobines, je constate que ma demande est osée. Alors donnez-moi une vierge...Rrrr !... et la mère de Yashan. »

Le dauphin saisit immédiatement l’intention du chef d’Udgog. Leur alliance dépasserait ainsi le simple concours de circonstances. Les elfes et les nains pratiquaient ainsi. Gal se montrait de plus en plus novateur et audacieux. Cela commençait même à l’effrayer. Depuis toujours, « Qui ose gagne ! » était sa devise, son credo. Cependant, plus le temps avançait, plus il gravissait les échelons, plus la mise apparaissait importante. Lors de sa nomination à Udgog, le petit chef de guerre, héritier de second rang n’avait rien à perdre. Ce n’était plus le cas à présent. A la tête de son armée secrète, il était le maître des confins de l’Orcania. Et au lieu de rester tapi dans l’ombre, voici qu’il se pavanait à Ladin, pactisant avec l’héritier du trône et se faisant au passage une foule innombrable d’ennemis. Si Gal avait fait le choix de sortir de sa tanière rassurante, il n’oubliait pas que c’était pour voler la boussole de Ziric. Le crépuscule pointait déjà. Le banquet allait être servi. L’heure n’était plus aux improvisations. Il était plus que temps d’enclencher le plan qu’il avait peaufiné dans son repaire.

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Peridotite
Posté le 21/06/2023
Coucou Sébours,

En voilà une drôle de société orc 🙂 Tout est hierarchisé de façon à conférer le tout pouvoir au roi. Ses fils n'ont pas le droit de manier l'épée et ses filles sont envoyées dans un harem où frères et soeurs engendrent les enfants orcs rouges, ceux de la classe supérieurs. Les orcs de second rang tel que Gal, la caste des guerriers, sont désignés pour protéger le royaume, mais exilés loin de là capitale. Les autres orcs sont quant à eux émasculés et forcés de servir la classe dominante. J'imagine qu'ils n'ont aucun droit.

Gal ne perd pas le nord et essaye de se mettre le prince dans la poche. Sans compter qu'il planifie de voler au roi un artefact magique, ça promet. N'a-t-il pas peur de finir assassiner à son tour ? Il faudra qu'il la joue fine, mais j'imagine que ses dons de voyance l'aideront dans sa tâche.

C'est un chapitre de transition pendant lequel Gal se rapproche du dauphin (qui a un tic de langage, il dit toujours Hardi ! 😄)

Mes notes :

"De plus, nombre d’héritiers de premier rang périssent lors des guerres lemniscates"
> Donc j'en conclus que tous ne sont pas "ressuscités" par les Dieux après les guerres lemniscates. J'aurais imaginé que la plupart meure puis revient ensuite comme ce sont des sortes de pièces d'échec ?

PS : je rebondis sur ton précédent message : tu envisages une trilogie en plus de ce tome-ci ou alors tu vas couper celui-ci en trois ?
Sebours
Posté le 24/06/2023
Bonjour Peridotite!
Désolé, j'étais parti donner une formation cette semaine et je n'ai pas eut le temps de me connecter sur PA!

Je vais remettre une partie sur la mort et la nécromancie (pour Nomrad et Krim). Il faudra que je pense à préciser les cultes des morts suivant les peuples. Et le fait que toute mort est définitive même si certaines religions envisagent une sorte de jugement dernier.


Sinon à ce stade, j'envisage absolument tout pour les guerres lemniscates. J'ai pris un temps pour réfléchir sur la structure de mon histoire. Je pense qu'avec les nouveaux chapitres, je pourrais la découper en trois ou cinq livres. Et j'ai déjà dans le coin de ma tête de quoi écrire deux autres cycles (Révolte contre les Sept puis Révolte contre Nunn, le créateur de toute chose). Et en fait, les sept présents des Sept pourraient permettre de les combattre. Enfin c'est une piste.
Je vais déjà finir cette histoire. La corriger, la réécrire et la restructurer jusqu'à plus pouvoir la voir en peinture. Je désire vraiment aller au bout du processus même si je ressens un ralentissement, une baisse de mon volume d'écriture depuis que j'ai mis le point final de mon premier jet! Une chose est certaine, je n'y passerais pas cinq ou dix ans. J'ai trop d'histoires dans ma tête!

Peut-être que derrière, j'écrirais des nouvelles se déroulant sur le bouclier-monde et des histoires sur des sujets totalement différent (SF, autofiction...) avant de m'attaquer à un deuxième cycle.

Encore merci pour tous tes précieux commentaires! Toutes tes questions me permettent aussi de verbaliser mes pensées et de mieux comprendre!
Peridotite
Posté le 25/06/2023
C'est marrant, moi c'est après avoir fini le premier jet que j'ai vraiment commencé à carburer dessus. Tous les jours, j'avais de nouvelles idées et je faisais de nouveaux essais quant au style, structure, rythme etc. Ça a été l'occasion d'analyser et de décortiquer les livres que j'aimais pour voir comment ils créaient tels ou tels effets. Je suis aussi en train d'écrire mon nouveau livre que j'appelle crêpe mais qui ne sera bientôt plus une crêpe tant j'ajoute à chaque fois de nouveaux élements. Je trouve que l'écriture du premier jet, c'est toujours le chaos. Je me bats contre moi-même pour résister à l'envie de rallonger car je voulais vraiment faire court cette fois-ci, mais c'est pas gagner !

J'écris aussi des bouts d'un troisième roman qui sera fantasy lui aussi. Et comme j'aime trop les crapules, je pars là-dessus ! 😄

Bonne chance pour les restructurations et tout ça, c'est un gros boulot et pas des plus évident !

À mon avis, chacun de tes livres devrait avoir sa propre intrigue donc fait gaffe a pas démultiplier au risque que le suspense ne tombe à plat.
Sebours
Posté le 26/06/2023
Je pensais notamment mettre les sept présents des Sept au cœur d'une des intrigue avec tous les personnages qui les recherchent.
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