L'Héritier des Chênes (partie1)

La forêt depuis la nuit des temps était la demeure de créatures diverses et variées, les plantes, les arbres, les animaux. Tous y vivaient en paix, l'harmonie régnait en maître et chacun trouvait sa place aisément. Rowan puisait sa force dans la terre, comme tout un chacun. La magie n’existait que comme telle, une source de vie que nul ne savait égaler. Il avait donné naissance aux Êtres par amour pour la forêt et sans nul doute pour ne plus être seul. C’était bien pour éviter que ces derniers ne se fassent surprendre par les humains qu’il avait créé son propre royaume, son univers tout entier où ils pouvaient être eux-mêmes sans se préoccuper de quoi que ce soit mais la vérité était bien que les esprits, qu’ils soient animaux ou végétaux, naissaient au coeur de la forêt qui juxtaposait leur terre.

L’arrivée de Loup avait été des plus surprenantes et chacun s’en souvenait comme si c’était hier. Les chênes avaient souffert de longs automnes durant des coups de haches qui les assaillaient. Une poignée seulement avait survécu au massacre et le dernier de leurs esprits dépérissait. Ce n’était pas tant de voir les siens souffrir ou mourir qui était la cause de son état mais bien les mêmes coups de haches qui avaient entaillé et pourfendu son corps. Les êtres de la forêt, qu’ils soient animaux ou végétaux, étaient capables de se fondre dans la masse en journée pour prendre leurs véritables apparences à la nuit tombée. Le halo vert qui les entourait ne laissait plus aucun doute quant à leurs particularités mais pour ce qui était de l’être, son vert devenait blafard, ses forces déclinaient tout comme son envie de se battre. Son bois se mit à pourrir lentement pour ne pas être la prochaine victime de l’Homme et Rowan savait qu’il finirait par rendre son dernier souffle, comme les autres. 


Au printemps pourtant, sur l’une des plus hautes branches du Chêne agonisant, un petit gland avait attiré l’attention de Rowan. Le Grand Esprit n’avait pas caché sa surprise et après avoir entendu les derniers mots de l’esprit avait cueilli et recueilli le seul survivant. Un souffle, des attentions, enfoui au milieu de son royaume, en terre sacrée, il n’avait pas fallu 10 ans pour que les premiers mouvements de ce nouvel Etre se fassent. Du gland, un jeune arbre était né, son Esprit allait enfin découvrir sa véritable nature sous les rayons de la lune ronde. Ses premiers pas pour parcourir son univers se firent plus présents, plus pressant aussi. A mesure qu’il prenait confiance en lui, il quittait le royaume des esprits pour parcourir la forêt et là, fût accueilli par le chant des loups. A mesure que les notes s’élevaient pour rendre hommage à leur mère lunaire ainsi qu’à la disparition de leur propre esprit, le jeune chêne découvrait des sensations qu’il n’avait jusqu’alors, jamais ressenties. Fouler la terre qui l’avait nourri et fait grandir était un événement aussi excitant qu’effrayant pour lui mais il avançait d’un pas décidé. Il laissait les quelques feuilles qu’il possédait s’ébattre au vent, relevant son regard d’or vers la lune, il laissait entendre le son de sa voix pour répondre aux loups au loin. Sans comprendre leur chants qui résonnaient tous ceux qui étaient présents s’imaginaient qu’ils se répondaient et ce pendant de longues minutes sous le regard de son Père. Rowan était un Esprit fier, directif, mais savait se montrer indulgent et compréhensif. Il respectait chaque vivant, selon lui de la même manière, bien que pour beaucoup sa condition le fasse privilégier les siens. Les loups avaient toujours su garder leur place, fiers, puissants, discrets, pourchassés, abattus, comme les chênes il voyait dans cette relation naissante un atout majeur pour l’avenir.

“Je crois qu’ils te reconnaissent comme l’un des leurs, mon enfant.” Avait murmuré Rowan à l’attention du jeune chêne.
- Qui sont-ils? demanda-t-il en guise de réponse.
- Les loups, ce sont, des quadrupèdes, incompris, pointés du doigts, mais ils restent nobles jusqu’à la fin et seule leur férocité face à l’adversité en font des ennemis redoutables. Souffla le Grand Esprit non sans darder son regard vers la montagne qui abritait les animaux.
-Alors, je veux en être! Je veux être un loup moi aussi! Avait tout de suite répliqué le nouveau venu.
- Je ne peux que comprendre ton engouement, mais tu es né Chêne. Je ne peux changer ta nature mais si tu le souhaites tu seras Loup, l’enfant du chêne. Concéda Rowan en lui offrant un sourire qui signifiait que la négociation s’arrêtait ici.

Le sort en était jeté, le nouvellement nommé Loup avait consenti à cet arrangement. Malgré toutes les pensées qui l’avaient traversé, il se rendit à son intronisation quelques heures plus tard. Certains murmures parlaient d’héritier, de renaissance de l’espèce mais le Grand Esprit avait eu tôt fait de les faire taire, il était trop jeune, pas préparé à tout cela. Loup n’en avait pas compris un mot mais s’en détournait complètement pour observer deux des animaux qui, à son réveil, avaient guidé ses premiers pas. Les mêmes yeux que lui, il pouvait sentir leur fierté, la puissance qu’ils dégageaient par leur simple présence et s’approcha en restant pourtant à distance. L’un d’eux plus grand et imposant vint à lui, son regard se plantait dans le sien alors que le jeune chêne murmurait.

“Pourquoi? Pourquoi m’a-t-on dit que vous étiez incompris? Qui ne vous comprend pas?”
- Les hommes? Les humains si tu préfères. Tu ne les connais pas encore, mais laisse moi te montrer, jeune Esprit. Répondit le loup sans cligner des yeux.
- Me montrer…

Sans avoir eu le temps de terminer ce qui semblait être une question et à sa plus grande surprise le jeune chêne se sentit happé. Sans même avoir réellement bougé, il pouvait voir dans les souvenirs du loup, dans les souvenirs de son espèce. Le Chêne était plongé dans les souvenirs d’un hiver rude. Les loups couraient à perdre haleine au milieu d’étendues immaculées, le vent transportait dans son sillage de petites boules blanches et puis un son qu’ils ne connaissaient que trop bien. Une détonation et le silence. Plus loin, il pouvait apercevoir, couché sur le flanc, un loup au pelage semblable à la couverture du sol, la respiration haletante. Celle-ci semblait prévenir qu’en lui, allait s’éteindre son souffle de la vie. Des cris, des bruits qui se rapprochaient et ils étaient là, les Hommes. C’était ça? C’était eux? Ils n’avaient pas l’air impressionnant, ni grand, ni physiquement puissant et puis, pourquoi donc auraient-ils blessé un enfant de la forêt? Loup ne comprenait pas, mais le véritable drame n’était pas encore arrivé. Les Hommes n’étaient plus qu’à quelques mètres de l’animal, dans leurs mains des objets dont il ne connaissait pas le nom mais il n’avait pas besoin de savoir pour comprendre ce qu’ils avaient fait, ce qu’ils allaient faire. Sans cesser de couiner au sol, le canidé était incapable de bouger et là, les coups venaient s’abattre sur lui, martelant son crâne qui venait tâcher la poudreuse de son sang. La vision était effroyable, horrifique. Loup voulait hurler, il cherchait la lune du regard pour qu’elle ramène à lui son enfant mais la mort venait de passer. C’était donc ça les humains, des êtres capables d’ôter la vie sans une once de compassion. Ils se servaient d’objets pointus, ils possédaient des morceaux d’arbres qu’ils avaient visiblement arrangé à leur façon, pour détruire des innocents? Le monde n’était pas si beau et ils pensaient y régner en maître? Tiré en arrière pour revenir à la réalité, Loup eut le temps de voir un dernier détail, les hommes emportant leur trophée, laissant une longue traînée rouge derrière eux et au loin, le reste de la meute, les gueules levées vers le ciel, pleurant cet ami, ce frère qui venait de rejoindre les étoiles bien trop tôt.

“Maintenant tu sais!” Annonça le loup d’un ton monocorde comme si tout cela ne l’affectait pas, ou plus.
- Grand Loup, je ne comprends pas! Pourquoi? Rowan a dit que..Réflichit-il à voix haute
- Je ne suis pas le Grand Loup, seulement leur Alpha, pour le moment. Enfin, Rowan dit beaucoup de choses, mais eux et nous, ne seront jamais en harmonie. Ils convoitent la terre, le ciel et la mer, comme des dus. Ils ne veulent pas cohabiter. Mais la vérité la voici. Nous ne partirons pas et mourrons là où nous sommes nés. Es-tu vraiment des nôtres, toi qui te fait appeler Loup?
- Je comprends ce que vous me dites, je ne sais pourtant pas comment tout cela fonctionne mais je vous comprends. Il me reste encore beaucoup à apprendre et je sais qu’à vos côtés, tout me deviendra plus clair. Ce sont vos chants qui m’ont guidé, votre voie est la mienne, je suis des vôtres oui. Affirma Loup avec une maladresse certaine.
- Qu’il en soit ainsi...Et je m'appelle Tarok, alpha des loups, tu peux donc me nommer ainsi jeune Loup. Conclua l’animal en hochant la tête une fois.

Un alpha? Qu’est-ce que c’était au juste?  C’était la seconde fois que Tarok employait ce terme mais Loup avait tout à apprendre, tout à connaître? A son sens pourtant il avait eu sa dose de connaissances pour ce soir. Il savait désormais que les Hommes étaient mauvais, dangereux et insipides. Il avait compris que la lutte serait sans pitié et savait désormais ce qu’était la peine, la peur et la mort. C’était déjà bien suffisant pour lui. Rowan lui avait assuré qu’avec le temps, petit à petit il aurait toutes les connaissances et les souvenirs de son espèce, qu’il se devait d’être patient, mais un détail le retenait. Qu’allait-il bien pouvoir découvrir d’autre?

Les nuits suivantes le jeune Esprit prenait plus d’assurance encore, découvrait la vie qui s'animait dans la forêt, les animaux, les autres esprits dont il apprenait leurs noms et d’où ils étaient issus. Ses expéditions le menaient bien souvent sur les contrées des loups où il apprenait à leurs côtés les codes et leur manière de communiquer, mais aussi, leurs secrets, leur histoire depuis le début des temps et pour Loup ce n’était que tristesse et désolation. Pourtant à chaque fois qu’il les quittait il se sentait plus fort, mieux armé et préparé à ce qu’il voyait comme son destin. Rowan ne l’entendait pas de cette oreille, bien qu’il lui laissait le temps, il se devait de le préserver pour le mettre sur la bonne voie, sa voie.

La nouvelle de l’arrivée de Loup avait mis le feu aux poudres, l’esprit du dernier chêne vivant, celui qui devrait redonner toute sa splendeur à la forêt et à ses arbres majestueux. Certains jugeaient le nom de ce dernier. Pourquoi une référence à ces animaux? Pourquoi Rowan avait-il laissé faire ça? Pourquoi le laisser vagabonder avec la meute au lieu de se préparer à son futur rôle? Les questionnements allaient bon train mais le Grand Esprit luttait pour les faire taire; pour lui rien n’arrivait par hasard et il savait ce qu’il adviendrait. Certes, c’était une grande première que de laisser un esprit végétal porter le nom d’un animal mais l’esprit des Loups avaient rendu son dernier souffle et nul ne savait combien de temps il faudrait pour que la Lune n’accepte qu’un autre ne vienne les rejoindre et puis, Loup semblait avoir des atomes crochus avec eux et il pouvait être une sorte de lien indéfectibles entre eux. C’était amplement suffisant.

Les saisons passaient et avec elles tout un chacun au cœur de la forêt voyait ce qui s’y déroulait, les bourgeons, les naissances des petits, la venue des hommes. Le chêne de Loup étant isolé dans le royaume des Esprits, il avait dû au fil des mois apprendre à le quitter pour se loger ailleurs pour pouvoir découvrir par lui-même la réalité telle qu’elle était. Il était ardu pour lui de se cloîtrer au cœur d’une feuille ou d’une arbre qui n’avait pas la même forme que le sien mais c’était là la condition pour découvrir le monde comme tous les autres et ce n’était en rien une mauvaise chose. Tous les esprits des végétaux avaient cette faculté, et si l’arbre, la feuille ou la fleur qu’ils convoitaient pour une journée était exempt de toute présence, libre à eux de se l’approprier. La règle était simple selon Rowan, ils devaient se muer en ombre et parvenir à la faire tenir exactement dans le réceptacle choisi et n’en pas bouger jusqu’à la nuit tombée. Pas toujours si simple mais avec le temps, tout était possible.

Cette journée d'Été fut des plus laborieuses pour lui. Le soleil qui cognait, la chaleur étouffante, les cris et les vibrations émises par les humains lui étaient insupportables. De là où il était, Loup  les avait vu briser des branches sans aucune gêne pour se battre avec, arracher des morceaux d’écorces et tenter d’écraser les insectes qui y vivaient en hurlant que c’était "dégoûtant", jeter des immondices comme s’il s’agissait là d’un acte banal sans conséquences. Mais si la colère de l’Esprit était bien réelle, il dût se rendre à l’évidence. Certaines choses s’étaient déroulées sous ses propres yeux et il ne comprenait pas. Il s’agissait de la même espèce que les assassins des loups ou de ceux qui cassaient tout mais ceux-là lui semblaient différents.. Leurs voix calmes et posés, ils semblaient même expliquer à leur progéniture comment reconnaître les différents arbres ainsi que les fleurs, les traces du passages des animaux et leurs excréments, ce point était un peu étrange à son goût mais il passait outre. Dans leurs paroles un mot revenait à plusieurs reprises : “respecter”. Ils devaient respecter la nature, respecter les animaux. Respecter signifiait ne pas arracher les fleurs, ne pas casser les arbres, ne pas chercher à toucher les animaux, ni leur faire du mal, ne pas détruire leurs demeures. Respecter, c’était observer en silence, sourire en voyant au loin un oiseau qui se posait dans son nid, sourire en entendant les bruits des animaux et chercher à les reconnaître. Pour Loup tout ceci était effarant, une même espèce, deux modes de vie.

A la tombée de la nuit, alors que le silence était enfin revenu depuis quelque temps déjà, la brise du vent vint le tirer d’un petit somme bien mérité. Quittant la feuille qui lui avait servi de refuge, Loup prenait le temps de la remercier avant de regarder les autres Esprits venir se détendre. Son regard avait été captivé par une petite violette écrasée par la lourdeur des pas d’un homme. Alors qu’il cherchait à la relever, une voix à la douceur surprenante l’avait stoppé net.

“Rowan viendra la sauver, il nous sauve toujours.”
- Comment? Elle ne bouge même plus! S’étonna Loup en relevant les yeux vers son interlocutrice.
- Il est notre Père à tous, il ne pourra pas tolérer ce qui lui est arrivé. Assura l’esprit qui lui faisait face.
- Et toi tu es? Questionna l’esprit du Chêne sans chercher à dissimuler une pointe d’agacement.
- Isla. Enchantée. Je fais partie des esprits des Jacinthes. Oui, nous sommes un peu nombreux mais notre colonie est discrète. Et tu es Loup, je me trompe? Reprit-elle sans le quitter des yeux.

L’esprit marmonnait doucement. Comment pouvait-elle se tromper? Mais sans le savoir, elle avait soulevé en lui un point important qui lui apportait de nouveau une multitude de questions, dont une primordiale. Où étaient les autres esprits des chênes? Ou plutôt, y’en avait-il d’autres? L’air renfrogné qu’il arborait aurait eu de quoi inquiéter Isla mais, née un peu avant ce dernier, elle avait pu assister de loin à son baptême. Timide et discrète, elle avait pris le parti de ne pas se mettre en avant surtout lorsqu’elle avait entendu les murmures des uns et des autres qui s'inquiétaient de son nom et des devoirs qui seraient un jour les siens. A ses yeux, elle n’était rien comparé à lui et si ses ancêtres lui avaient beaucoup parlé de l’histoire des chênes, elle redoutait de faire un jour, une gaffe qui mettrait tout le travail de Rowan à mal. Ils étaient jeunes et avaient de longues années devant eux, elle considérait qu’il avait tout le temps de se soucier de son destin. Son souffle et son parfum embaumaient l'air d’une douce odeur fleurie, enchanteresse, ainsi Loup revenait lui faire face une nouvelle fois tout en affirmant.

“C’est bien moi, je ne dois pas être difficile à remarquer.”
- En effet, tu es unique, et c’est un privilège que de pouvoir te tenir compagnie. J’ai entendu dire que tu n’étais pas au chêne aujourd’hui. Était-ce un choix? Le questionna-t-elle en se rendant compte, trop tard, de l’inconfort que pouvait produire ses mots.
- Je voulais voir les hommes, ils sont si…Rétorqua Loup après avoir eu un moment d’absence fasse à ses paroles qui faisaient bouillir ses pensées.
- Fascinant? Sourit-elle alors.
- Abjects! Railla Loup avec une expression nette de dégoût.
- Je te trouve bien dur avec eux. Ne les condamne pas ainsi. Ils ne sont pas tous mauvais. C’est comme partout il y a des méchants et des gentils! Souligna la jeune Jacinthe en cherchant désespérément une issue favorable à cette conversation qui la mettait mal à l’aise.
- La tendance va aux méchants alors. Regarde autour de toi, ce qu’ils font. Ils n’ont qu’un seul mot d’ordre, détruire. Trancha Loup implacable.

Isla encaissait difficilement ses mots. Si jeune et néanmoins son mental trahissait la dure loi de la vie. Son regard vint se glisser vers le sol qui tremblait. Cela ne pouvait signifier qu’une chose,  le Grand Esprit était en chemin et sûrement que lui saurait faire entendre raison à son fils. Comme à chacune de ses arrivées, le silence régnait, Rowan relevait inlassablement les plantes qui avaient été malmenées par l’Homme et enfin, il s’approchait de ses enfants.

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Isahorah Torys
Posté le 16/02/2023
hello ! Me revoici après un petit moment d'absence. Alors, pour ce chapitre on découvre Loup, son passé, ce qui fait ce qu'il est. C'est très important comme passage, c'est ce qui nous permet de créer du lien avec les personnages.

Maintenant, j'ai une remarque que je ne t'ai pas encore soumise, mais je trouve le moment opportun puisque je n'ai que ça à te dire. C'est le fameux conseil : show, don’t tell

Tu es beaucoup dans la narration depuis le début de ton histoire et tes dialogues font office de liens entre toute ta narration. Montre nous plutôt que nous raconter. il faut qu'on puisse ressentir les émotions des personnages comme si nous étions à l'intérieur et non pas à l'extérieur ^^

je crois que c'est l'un des conseils en écriture qui est le plus difficile à appréhender, à comprendre ^^ Ce n'est pas facile de mettre en pratique... j'en sais quelque chose mdr
Elly Rose
Posté le 17/02/2023
Hello Isahorah,
ça me fait énormément plaisir de te retrouver ici! Je viens de voir par la même occasion que tu as posté un nouveau chapitre, je vais aller le lire de ce pas!

Je prends vraiment bonne note de ton conseil, même si pour le moment je ne sais pas vraiment comment le mettre en œuvre. Il va falloir que je me penche sérieusement sur ce sujet! Si tu as des petits conseils techniques j'en serais vraiment preneuse!
Je te remercie sincèrement pour tous les conseils que tu m'apportes depuis le début qui me permettent d'évoluer!
Isahorah Torys
Posté le 17/02/2023
Si tu veux, pour mieux comprendre, j'ai un lien que je peux t'envoyer et qui simplifie bien le concept. Après je ne te cache pas que c'était difficile de le mettre en pratique pour ma part, mais plus on y travaille et plus on comprend la nuance. C'est une habitude à prendre. je t'envoie ça par mp... si tu ne le reçois pas. Dis le moi, je t'enverrai le lien demain en mp sur le forum ;)
Elly Rose
Posté le 18/02/2023
Un petit coucou.
Du coup je ne vois pas le mp donc je veux bien recevoir le lien en mp sur le forum.
Merci d'avance à toi
Syanelys
Posté le 08/01/2023
Coucou, mère de Florie !

J'ai beaucoup aimé le cheminement autour de Loup. On sent que tu es très attachée à l'enfant du Chêne. Ses échanges avec Rowan sont apaisants et révélateurs d'une nature immuable. Il se nommera Loup, s'il le désire, mais sa nature ne changera pas.

Sera-t-il accepté par Tarok, l'alpha ? J'aime beaucoup cette poésie que tu insufles dans ces différents dialogues.

Mais je ne sais pas pourquoi, mais ma préfèrence ira du côté de la Jacinthe. Isla, très calme, très douce. On sent qu'elle sera la médiatrice du trio.

Continue comme ça !
Elly Rose
Posté le 08/01/2023
Coucou,
Alors oui, je plaide coupable! Je suis vraiment très attachée à Loup (sûrement à cause de son côté élément perturbateur!

Pour ce qui est de son acceptation par Tarok, je te laisserai le découvrir petit à petit !

Je conçois tout à fait la préférence pour Isla parce qu'on a tous besoin d'une Isla dans nos vies!
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