Il était une fois une petite louve qui s’appelait Lili.
Lili, elle aimait les petites bêtes. Oui. Toutes les petites bêtes. Les coccinelles bien sûr (jolies), mais aussi les fourmis (intéressant), les puces (…), les poux (arg !), les punaises (beurk)… et même, oui, les araignées (brrrr…).
Évidemment, c’était génial quelque part. Quelque part… mais pas dans sa chambre. Parce que non, maman et papa loup n’étaient pas du tout d’accord pour qu’elle garde sa collection sous sa couette ni ailleurs dans la maison. Du coup, elle la gardait dans ses poils.
Alors vous allez me dire : « Hein ? »
Et je vais vous répondre : « Ben oui, dans ses poils ».
Lili les attrapait, les posait sur elle et évitait de se gratter pour ne pas les écraser. Quand certains réussissaient à s’échapper, pas grave, elle en attrapait d’autres. Elle esquivait le bain aussi, bien sûr (elle n’aurait pas voulu les noyer !), ce qui était relativement facile étant donné qu’elle avait deux frères et deux sœurs, et que c’était un peu dur de suivre pour ses parents qui prenait son bain quand.
Cependant, au bout d’un moment, elle se mit à sentir bizarre, loin de l’odeur de petite louve bien propre. En fait, elle sentait comme une punaise, une punaise venant de péter.
Mais surtout, il y avait les toiles. Bah oui, les toiles d’araignées.
Alors il faut savoir que Lili avait une superbe fourrure noire que tout le monde trouvait magnifique, et… avec les toiles d’araignées… sa fourrure devenait de plus en plus grise. Ce qui était tout de même un peu suspect. Malgré tout son amour pour ses petites bêtes, elle avait de plus en plus peur de se faire attraper et punir, voire de se faire envoyer au bain (l’horreur, parce qu’elle ne vous l’a pas dit, mais en plus, elle a peur de l’eau).
De plus, hormis tous ces fils de soie qui lui donnaient cet aspect grisâtre et sa peur qu’on découvre sa collection, elle se rendit compte qu’elle avait de plus en plus de petites bêtes à 8 pattes dans ses poils, mais que ses insectes (ses 6 pattes), et bien, eux, ils étaient de moins en moins nombreux : ils étaient mangés. Dévorés par ses copines arachnides.
Elle décida alors à contrecœur de passer l’aspirateur (non, elle n’aimait vraiment pas les bains ni les douches), et aspira presque toutes les araignées (et malheureusement aussi le reste de ses insectes).
Toutes, sauf une, qu’elle rata, car elle s’était glissée bien au fond de son oreille.
Et c’est depuis ce jour qu’elle a du poil gris dans son oreille droite. Ou tout du moins, c’est ce que tout le monde croit…
Une phrase me semble mal tournée. j'ai eu du mal à la comprendre surtout le quand à la fin (un mot en trop peut-être ?)
et que c’était un peu dur de suivre pour ses parents qui prenait son bain quand.
(mais en effet, un vivarium, ou simplement les observer dans la nature - c'est ma préférence - serait bien mieux... surtout pour les parents 🤣)
Tout ces contes sur les petits loup feraient effectivement un joli recueil
Merci :)
Alors vous allez me dire : « Hein ? »
Et je vais vous répondre : « Ben oui, dans ses poils ».
Ce morceau de dialogue est très bien posé, on se pose en effet la question : est ce qu'on a bien compris ? et la réponse est oui.
C'est une petite brisure de rythme, mais qui arrive à inviter le lecteur dans l'histoire. J'aime beaucoup.
- qui prenait son bain quand : il manque un petit morceau ?
A bientôt
Sinon pour "qui prenait son bain quand", je ne vois pas l'erreur, pour moi ça se dit (même si c'est très oral bien sûr) mais je me trompe peut-être ?
Les mômes vont adorer le coup de la punaise ! Je me vois tellement lire tes histoires à des tout-petits, avec les bruitage et tout. Si tu arrives à publier ton livre et que j’ai un lionceau, il sera dans sa bibliothèque !
Oh c’est vraiment trop mignon. Ah oui, c’est de l’argumentation et du commentaire de premier choix, one ne peut pas faire pire ! ^^ Bonne idée, Lili, le coup de l’aspirateur, mais pas certaine que ça aide pour l’odeur de punaise. ^^
Je me garde le reste pour plus tard. C’est franchement trop chou ^^
N'hésite pas à les lire aux petits de ton entourage en attendant ton futur lionceau 💜
Encore bien sympa, cette petite histoire de loup, même si ce n'est pas ma préférée, elle reste choupinoune -bien qu'un peu dégoutante, avoir des insectes partout sur soi... rien que de l'imaginer brr.
C'est vrai qu'elle n'a vraiment peur de rien cette petite louve (enfin, à part du bain) !
À part quelques tics de langage (sur lesquels je reviendrai plus bas), cette histoire est très chouette. J’aime bien la chute. :-)
Coquilles et remarques :
— et même, et oui, les A-RAI-GNÉES (brrrr…) [Répétition de « et » ; je propose « et même, oui, ».]
— Évidemment, c’était génial quelque part. [Virgule avant « quelque part ». Dans cette acception, c’est une impropriété (voir ici : https://www.academie-francaise.fr/quelque-part); mais tu l’utilises pour un jeu de mots...]
— Bah non, maman et papa loup n’étaient pas du tout d’accord / « Bah oui, dans ses poils » / Bah oui, les toiles d’araignées. [Il faudrait écrire « Ben non/Ben oui » ; actuellement, on voit souvent l’interjection « bah » là où on attendrait « ben ». « Bah » exprime plutôt le doute, l’étonnement ou l’indifférence, la désinvolture. « Ben », quant à lui, est une variante de « bien », souvent dans le sens de « eh bien ». Premier tic de langage.]
— Et du coup, elle la gardait dans ses poils / et du coup c’était un peu dur de suivre / du coup avec les toiles d’araignées [« du coup » devrait être suivi d’une virgule, voire placé entre deux virgules ; deuxième tic de langage]
— Et je vais vous répondre : « Bah oui, dans ses poils » [Il manque le point à la fin de la phrase.]
— Lili les attrapait, les posait sur elle, et évitait de se gratter [Pas de virgule avant « et ».]
— … et bien sa fourrure devenait de plus en plus grise / et bien… ils étaient mangés [« eh bien » les deux fois ; troisième tic de langage]
— De plus, hormis tous ces fils de soie qui lui donnait cet aspect grisâtre ET qu’elle avait peur qu’on découvre sa collection [qui lui donnaient / « et qu’elle » ne s’enchaîne pas bien avec ce qui précède parce que « hormis » doit être suivi de deux termes de même nature, ici deux substantifs ; je propose « et le fait qu’elle avait peur » ou « et sa peur »]
— mais que ses autres insectes / (et malheureusement aussi le reste de ses insectes). [Les araignées ne sont pas des insectes.]
Merci encore pour toutes ces remarques que je vais étudier attentivement (pour corriger, et essayer d'éviter à l'avenir, notamment pour les "tics" !) :)