- Helen ! T'arrive pile à l'heure !
- Oui, bah j'ai failli pas pouvoir, Yann est venu en renfort parce que le patron est débordé du coup ! Faudrait savoir ce qu'il veut, soit il nous fait bosser aujourd'hui soit samedi mais pas les deux hein !
Gabriel s'assombrit.
- Yann est au courant que tu seras seule ici ?
- Nan j'ai dit que j'avais besoin de ma journée pour de l'administratif et que donc pas question que je fasse une croix sur mon jour de congé, faut pas déconner ! Bon, où est t-il ?
- Le bébé est dans sa chambre, là il dort.
- T'es con ! Je parlais de ton copain !
Helen en frétille d'impatience. Uzu qui arrive dans le couloir stoppe net sa course. Il assiste à la conversation, planqué derrière la porte.
- Tu d'vrais avoir une vie sexuelle toi aussi, ça t'réussit pas l'célibat, qu'est que ça peut t'faire mon copain hein ?
- Haaa ! Arrêtes tes bêtises, je suis simplement curieuse, tu m'en parles tellement !
Caché là, le japonais s'enorgueillit.
- Alors Gabriel parle de moi !
Un certain orgueil l’empourpre. C'est joyeux qu'il entre à son tour dans la salle.
- Ha bah j'te présente...
Le japonais, content, tend la main et se présente tout seul.
- Youzeu, enchanté !
Gabriel le fixe avec étonnement, son cœur manque un battement et il ne suit plus du tout le reste de la conversation.
- Comment a-t-il prononcé son prénom ?
Il se sent honteux et en colère.
Dix minutes qu'ils marchent côte à côte en silence en direction de la gare. Gabriel a l'air très sombre depuis son entrée dans la salle et Uzu n'en comprend pas la raison. Peut-être est-il arrivé un peu vite ? Gabriel a compris qu'il était caché pour écouter leur échange et ça ne lui a pas plu ?
- Tu es sûr de vouloir prendre le RER ? Tu ne veux vraiment pas tenter ma voiture ?
- Non...
- J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas à ta copine ? Qu'est ce que tu as ? Tu n'as pas l'air bien ?
- Pourquoi tu m'l'as pas dis ?
- Quoi ? J'ai pas dis quoi ?
- Ton PRENOM ! POURQUOI !? Pourquoi t'as pas dis que j'le prononçais mal ? J'ai l'air d'un con !
Uzu tombe des nues. C'est vrai qu'il s'est présenté lui-même à la copine, il ne s'attendait pas à une telle réaction.
- Ben, je n'ai pas trouvé ça grave. Au début je n'ai pas osé, je voulais pas te vexer, puis après... Ça n'a pas d'importance voyons !
- Bah bien sûr ! J'sors avec toi depuis des semaines et j'ai pas l'air du tout d'un débile de continuer d'prononcer ton nom comme... comme... un con ! Et tu crois que ch'uis pas vexé là ? Ça fait des jours qu'tu m'entends t'nommer d'une façon idiote et ça t'dérange pas de m'laisser avoir l'air d'un abruti ? Quand ta mère m'a appelé elle disait mon fils, ton père aussi ou un mot que j'ai pas compris en jap et moi ? Ils ont pensé quoi d'moi qui disais Uzu comme un con ?
- On s'en fout de mes parents !
- Hé ben pas moi ! Ch'uis censé être une personne importante au près d'toi, ch'uis discrédité là, j'me sens débile et en fait toi, tu t'en TAPES !
Uzu s'arrête sur le trottoir, laissant Gabriel avancer en hurlant quasiment, en pleine rue.
- Tout le monde nous regarde !
- J'm'en FOUUUUT ! Tout l'monde a dû s'foutre de moi sauf que là, ça t'dérangeait pas ! Alors oui vas-y, aie la honte en pleine rue !
- Je comprends pas en vertu de quoi tu tournes tout en drame ! T'es grave !
Il se fige un instant, se retourne et revient sur ses pas.
- Mais parce que c'est IMPORTANT pour moi ! Tu comprends pas ? T'as écouté tout c'que j'viens d'dire ?
- J'ai voulu te le dire au début. Puis j'ai pas trouvé ça important. Au final, ça me plaisait bien que tu ne me donnes pas le même nom que tout le monde, c'était un peu comme avoir un petit nom, que toi seul utilisais. Je suis désolé, je ne pensais pas que c'était si grave.
Gabriel reste coi un instant. Uzu a donc envie qu'il l'appelle par un petit nom particulier. Il se radoucit et baisse la tête.
- Il...il est joli ton nom, prononcé de la bonne manière. Pourquoi tu n'voulais pas qu'je l'dise bien ?
- Si tu préfères prononce le bien. Je n'ai rien contre ça.
- Oui, j'préfère. Et si tu réclames ton p'tit nom, j'dirais mon ange ça t'va mieux et j'aurais l'air moins con.
- Ok ça marche !
Uzu se sent fier d'avoir échappé au drame grâce à sa diplomatie. Il trouve tout de même que Gabriel en fait des tonnes pour pas grand chose.
*
Il se découvre totalement étranger au monde de Gabriel. Etranger avec cette Helen, étranger avec les membres du groupe et étranger au milieu de ce magasin. Le troisième depuis leur arrivée à Paris. Gabriel connait tout le monde, et tout le monde le connait. Il se rend compte à quel point il s'est trompé en l'imaginant seul dans la vie. Les vendeurs lui glissent des tapes dans le dos, certaines vendeuses se pendent littéralement à son coup, des clients le hèlent.
- Hééé ! Ça faisait un bail ! Comment tu vas ?
Ils ont pour le moment passé plus de temps à dire bonjour, parler de la pluie et du beau temps, qu'à faire réellement des emplettes. Il s'ennuie un peu et est déçu. Ils devaient sortir tout les deux, même si Uzu n'y a pas mis vraiment d'entrain, il se sentait content de passer cette journée avec lui. Là, il ne fait que suivre son amant tel qu'un petit chien suivrait son maître. On le "montre" à tout le monde et il a plus l'impression d'être une bête curieuse qu'autre chose.
- Là c'est mon shop' préféré ! dit-il au quatrième magasin. C'est là qu'on va trouver pour toi hi hi !
Après l'avoir présenté au directeur et aux vendeurs, il part au font du magasin avec l'un d'eux comme précédemment.
- J'vais t'trouver des trucs ! affirme-t-il, sûr de lui.
Uzu flâne dans les rayons, sans but, un peu perdu, quand une vendeuse l'interpelle. Sans doute la fille là plus bizarre qu'il ait jamais vue. La tête complètement rasée, sauf une frange de couleur rose, elle porte des clous argentés, six en tout, sur le haut du crâne. Tout en parlant, elle y visse des pointes de métal énormes formant bientôt une sorte de crête en acier chirurgical. Il remarque également des bosses anormales sur ses poignets et une barre qui lui traverse les deux joues, ce qui ne la gêne cependant ni pour parler ni pour mâcher du chewing-gum.
- Salut ça va ? T'as l'air paumé ici ! T'es le nouveau copain de Gabriel ? J'm'appelle Betty !
- Salut. Nan, je ne suis pas paumé, ça fait au moins quatre magasins dans le même genre, qu'on fait. À force ils se ressemblent tous.
- Haan ! Il te fait faire la tournée des grands ducs lol, ben dis donc, je suis impressionnée, je pensais pas qu'il nous présenterait un jour quelqu'un d'autre que Yann !
- Ça fait longtemps que vous le connaissez ?
- Moi ? Bof, deux ou trois ans, mais il parait qu'il traine ses guêtres ici depuis un bail au moins cinq ou six ans ! T'es le premier qu'il ramène là. Yann lui, était venu tout seul, faire une de ses crises de jalousie, mort de rire, y craint c'te folle !
- Ha ? Il n'a présenté personne d'autre ?
Il est enchanté, entre le fait que Gabriel parle de lui à ses collègues de travail et ça, il se dit qu'après tout ça vaut bien de supporter de le suivre toute la journée.
- Et donc ? Entre vous c'est du sérieux ?
Un autre vendeur vient la couper.
- Betty laisse ce pauvre gars tranquille ! On peut t'être utiles ? Tu veux voir quelques modèles ? J'ai cru comprendre que vous veniez pour toi, non ?
- Heu... En fait, je n'ai pas l'habitude de ...
Il tire sur sa tenue. En y réfléchissant, en dehors de quelques rares chemises, c'est toujours sa mère qui lui achète ses vêtements.
- Cherche dans les rayons, choisis d'abords les tissus, t'es un mec qui est réceptif à ce genre de chose, j'le sens, choisis le tissu puis la forme. Je t'aide ?
La demoiselle se penche au dessus du comptoir, laissant ses seins légèrement déborder de son décolleté, observant Gabriel à l'autre bout du magasin.
- Si tu le laisses faire, il va vous saper à l'identique ! ajoute-t-elle en mâchant son chewing-gomme, la bouche ouverte.
- Quelle étrange fille.
En fin de compte il est bien content qu'elle soit venue lui parler. Elle a raison en plus, la première chose qu'il vérifie quand il choisit une chemise c'est bien le tissu. Il a une préférence pour la soie, nul doute qu'il ne trouvera pas ça ici.
- Voyons, pour toi, je vois bien de la panne de velours ou du tissu moiré.
Il la suit dans une autre salle, l'ambiance y est feutrée et les vêtements contrastent avec ce qu'il a vu dans le reste du magasin. Au loin les tubes de plastic et le vinyle, derrière lui le cuir et la toile coton remplie de ceintures, pas de latex, pas de boucles ni de chaines, il entre dans un monde de raffinement extrême.
- Humm, avec une chemise et une veste cintrées, que dis-tu de ça ? Une chemise en moirée avec un jabot en dentelle et une veste en velours, non ?
Il repense à la discussion s'étant déroulée un peu plus tôt devant le miroir de la chambre.
- Vous trouvez que ça me correspond ? questionne-t-il, un peu inquiet.
- Pas toi ? Lui répond-t-elle, par une question, en claquant sa bulle de chewing gomme.
En regardant derrière elle, il aperçoit une chemise plus jolie que celle proposée.
- Et celle là ?
- Haaa ! Monsieur a du goût ! C'est du satin brodé, une jolie chemise en effet, je matte si j'ai ta taille !
Pendant qu'elle cherche, il continu à trainer dans les rayons et remarque un pantalon très serré, conçu dans un velours noir semblable à celui de la veste avec en plus des surimpressions de velours rouge, des sortes de bouquets de fleurs de lis. Il en choisit un qu'il estime à sa taille. Il se sourit à lui-même, c'est bien la première fois qu'il trouve agréable de faire les boutiques.
- Hooo ! Ouééé ! Ce pantalon est impec ! Je ne me souvenais même plus qu'il en restait ! Tien j'ai trouvé la chemise que tu voulais ! Essaie tout ça là-bas. Je vais dire à ton chéri que tu es ici !
Il entre dans la cabine et déplie les vêtements. N'est-ce pas de trop ? Tout compte fait, il n'est plus très sûr. Une chose est certaine, il lui sera impossible de sortir habillé de la sorte dans la rue. Mais après tout, il s'agit d'une tenue de scène. De la scène... Va-t-il jamais en faire ?
- Bon, essayer ça ne coûte rien ! se dit-il.
Il enfile le pantalon, très agréable à porter en outre. Il a l'impression d'une deuxième peau, ça tient chaud. Lui qui d'ordinaire n'aime pas trop la finesse de son corps, il doit s'avouer que ça lui va plutôt bien, très bien même, en fait. Il se surprend à s'admirer, de la même manière que le fait si souvent Gabriel. Le réaliser l'amuse.
- Humm le pantalon passe très bien pour sortir après tout. Tout seul avec un haut "normal".
Il enfile cette magnifique chemise. Elle à l'air d'avoir été faite sur mesure, il n'aurait pas fallu quelques grammes de plus.
- La classe ! murmure t-il tout bas.
- Bon là certes, je n'envisage même pas mettre un pied dehors avec les deux, j'oserais jamais. Je me ferais bien trop remarquer !
La veste donne la note finale en atténuant un peu l'effet de la chemise, cintrée, en panne, bien coupée, assez sobre.
- En fait ça aussi je pourrais le mettre en d'autres occaz'.
Il réfléchit.
- Pour un peu, avec la veste la chemise passerait.
En fin de compte il n'arrive plus à cesser de se regarder, son sourire ne parvient pas à s'effacer.
- Mon côté artiste sombre ! haha ! Habiller ma maigreur pour que ça devienne joli.
- Youzeu ?
Il sursaute. Fait étrange : entendre son prénom correctement prononcé par son amant !
Il sort la tête de derrière le rideau.
- Je suis là !
- T'as trouvé des trucs ? T'sais dans s'coin du magasin c'est...
Il sort et Gabriel laisse sa phrase en suspend.
- Comment tu me trouves ?
- Heu...
Il va se poster devant un grand miroir en pied lui tournant le dos. L'autre en profite au passage pour remarquer à quel point ses fesses sont bien moulées dans le pantalon, lorsque de celui-ci relève les pants de sa veste.
- Haaan !
- Au départ je me suis dit que jamais j'arriverais à sortir comme ça et tu veux savoir ? Ben j'ai plus du tout envie de les enlever ! En fin de compte c'est pas trop choquant si ?
- Bah...
Il fini par se retourner, l'expression de Gabriel est curieuse et il ne parle que par onomatopées.
- Il y a un problème ? Ça ne te plaît pas ? J'ai l'air de quoi ?
- Tu es... MYSTIQUE !
Il ne réussit plus à se détourner de lui, si seulement ce beau gosse savait à quel point il fait battre son cœur avec les cheveux lâchés et cette tenue faite pour lui.
- Tellement beau, si magnifique, comment j’vais lui dire qu'il peut pas garder ces fringues ? Ch'ais pas quoi te dire, ni comment, y'a pas d'mots pour dire à quel point tu es wouaaa! Mais...
- Mais ? Tu crois que je ne pourrais pas sortir ainsi dans la rue ? C'est ça ? J'ai hésité c'est vrai. Tu crois que c'est trop ? Que c'est pas moi ? Cette histoire d'intérieur à l'extérieur, j'ai bien compris le principe mais c'est quand même un peu compliqué.
Il fait une petite grimace des plus mignonnes, ses lèvres remontées, son menton fripé et l'autre en a le cœur serré.
- Nan, c'pas ça. Sûr, si un jour tu sors comme ça, j'vais mourir d'jalousie dès qu'un con ou une connasse t'reluquera ! Mais... C'pantalon, il coûte cent soixante douze euro et la veste...
- Hein ? !
Il n'a pas eu l'idée de vérifier les prix.
- La veste coûte le double et la ch'mise est à soixante dix. J'ai assez pour t'offrir un des trois, en r'vanche, j'ai pas assez d'tune pour m'permettre de mettre plus, ch'uis vraiment désolé, c'est d'ma faute j'ai voulu...
- Nan.
Il se retourne, une fois de plus, face au miroir.
- Je peux très bien m'offrir le reste seul !
- Heu, t'es certain ? C'toi qui voulais pas dépenser.
- Je ne me suis jamais senti aussi bien dans des fringues et puis, pour dire comme toi, je suis beau, non ? Je me plais en tout cas, ha, ha ! Enfin, si tu dis que ça ne me va pas...
- Nan ! Ça t'va !
Il s'approche de lui et l'étreint.
- J’r'grette un peu, ch'uis en train de t'faire faire des folies.
- Ce sera pas la première fois, blague-t-il, un bout de langue sortie.
- Là coco, tu déchires grave ! Hein, Gab ? Dis-lui que c'est la perfection incarnée ton mec ! annonce Betty en les rejoignant.
- Ouais, les prix aussi déchirent grave, Betty !
- Héééé ! C'est pas moi qui les fixe, p'tit gars. Pis ton homme il vaut bien ça, non ? T'allais pas lui mettre n'importe quoi sur son p'tit cul ! Bon si vous prenez l'ensemble c'est peut-être possible de vous faire une remise, je vois avec le patron, vous décidez quoi ?
- On prend tout ! A votre avis, je risque rien à sortir dans cette tenue ?
- Tu vas faire une émeute, lol ! Allez vas-y, jette-toi à l'eau, ton mec te protègera ! Ha, ha, ha !
*
Instinctivement, sans même s'en rendre compte, Uzu attrape sa main au sortir du magasin pour faire son entrée dans le monde des gens marginaux (look) en ayant son amant en guide et protecteur. Il est intimidé. Assumer le regard des gens n'est pas facile, lui si effacé d'ordinaire. Par contre avoir cette allure et choquer un peu se révèle fort grisant également. Gabriel, quant à lui, prend cette main de la même manière qu'il tiendrait Hugo dans ses bras, un brin protecteur, un peu attendri, légèrement anxieux. Pourtant leur look les ferait en fin de compte bien moins remarquer s'ils ne se tenaient pas ainsi.
- Héé ! Les pédés, au bûché !
Si Uzu espérait baisser la tête et accélérer le pas, ce n'est pas du tout la réaction de Gabriel qui s'arrête net et se retourne.
- T'as un problème, connard ?
Derrière eux trois hommes, autour de la trentaine.
- Ouuuu ! Elle se l'a joue, la tapette ! Ouais, j'ai un problème avec les enculés, viens que je t'enfile, ma mignonne !
Et là, réaction inattendue, Gabriel pique un fou rire.
- Ha, ha, ha ! Nan, laisse tomber, t'as vu ta gueule ? S'pèce de r'foulé !
Après un léger flottement, le provocateur, sans un mot, se rue sur lui et ils tombent tous deux violement sur le bitume. Gabriel lâche du même coup la main de son chéri.
- Espèce de... Je vais te la foutre, salope !
Uzu se retrouve tétanisé, son souffle se coupe et tout commence à tourner. D'autres voix reviennent dans sa tête et d'autres images se superposent. Sans vraiment se rendre compte de ce qu'il fait, il se jette dans la mêlée à terre et frappe l'assaillant, de ses poings d'abords, puis de la tête, des pieds. Il perçoit bien légèrement quelques châtaignes dans son dos, balancées par les deux autres, venus à la rescousse du premier, mais son esprit est ailleurs.
La violence de ses coups fait reculer un des comparses, de peur. L'autre tente de l'assommer, Uzu se retourne et lui saute à sa gorge, laissant le premier gisant dans une marre de sang. Gabriel est horrifié de voir son amant grimaçant, frapper et frapper, sans s'arrêter.
- UZUUUU arrête ! Arrête, il a son compte !
Il tente de s'interposer, mais prend un coup également. Du coude, le japonais le repousse violemment et il recommence à frapper de plus bel, le visage à terre, qui n'en est déjà plus un.
- Youzeu, j’t'en pris ! Arrête ! Arrête, mon amour, c'est fini !
Ouais, en effet, le traumatisme est encore là, nettement. Ça va mal finir, ça ! Les pauvres ! Tout allait si bien. C'est vrai, je m'y croyais. Je voyais déjà Uzu au micro avec sa belle tenue et chantant comme un dieu... bah merde alors !
Bon tu n'as pas fais de commentaires sur leur dispute du début sur le prénom de Uzu, je suis déçue :p cette scène m'avait amusé à décrire aussi stupide soit la réaction de Gabriel.Bon c'est sûr par rapport à ce qu'il se passe après c'est un peu léger pour être noté ^^"
Uzu pète un câble, clairement, quand on sait ce qu'il a vécu ça se comprends. Comme je dis, il est fragile. Psychologiquement atteints le pauvre gars ! Presque dangereux d'ailleurs.