-Moi ? Tu es …sûre ?
-Certaine, oui, fit-elle en souriant.
-Je ne sais pas si c’est une bonne idée… Je…
-Quoi ? Tu ne veux pas ?
-Je ne sais pas danser, je…
-Louis, intervint son père, quand une fille te propose d’être son cavalier, tu acceptes.
Sur ce, ils les laissèrent, non sans quelques sourires entendus, tandis qu’Ophélie s’approchait :
-Ça t’ennuie ?
-Non, bien sûr que non, répondit Louis, avec un terrible nœud dans l’estomac. Mais… je pensais que… tu irais avec Ethan, alors…
-C’est de ça que je voulais lui parler tout à l’heure. Lui dire que ce ne serait pas lui mon cavalier.
Louis craignait la réaction de son frère, mais d’un autre côté, se refusait à laisser passer une telle chance. Sans compter qu’il en avait assez de toujours être celui qu’on mettait de côté, assez de regarder les autres profiter de la vie.
Il se tourna vers elle :
-D’accord, répondit-il d’un ton qu’il espérait ferme malgré un stress qui commençait à monter. Je serais ton cavalier.
-Parfait, fit-elle avec un grand sourire. Et puis, comme de toutes façons, on ne pourra rien faire pour Angeline et Sylvestre avant deux jours… autant profiter un peu l’un de l’autre.
Louis ne put que sourire, encore très angoissé tant par peur de la réaction de son frère, que par le fait de commettre un impair avec Ophélie qui, elle, semblait ne pas voir la stupéfaction du jeune homme.
Son stress s’atténua pendant la journée où, curieusement, il n’eut aucune remarque d’Ethan…qui ne lui adressa d'ailleurs pas du tout la parole. Sa sourde angoisse remonta au fur et à mesure que tous se préparaient pour le feu.
Surtout, quand il la vit.
Louis sentit alors son cœur se décrocher. Vêtue d’une robe noire légèrement décolleté qui laissait ses bras et ses jambes nus, elle portait une paire de sandales noires laissant apparaître ses ongles vernis. Ses longs cheveux avaient été bouclés et laissés libres, auréolant son visage légèrement maquillé. Pour tout bijou, une simple chaînette d’argent et un doux parfum. Elle s’était faite belle, pour lui.
« Ce n’est pas possible, songea Louis, je vais me réveiller. »
Lui ne se sentait définitivement pas à sa hauteur. Il ne portait que la chemise et le pantalon qu’il avait pour aller au couvent.
Mais elle ne semblait pas du même avis et vînt, très naturellement, prendre son bras avant de déposer un léger baiser sur sa joue.
-Ophélie, tu es superbe, fit la mère de Louis.
-Merci, je voulais faire honneur à mon cavalier.
-C’est réussi, fit son père.
-On dirait Isis, murmura Louis d’une voix à moitié étranglée, émerveillé.
-Qui ? demanda sa cavalière.
-Isis, la déesse égyptienne de la musique… et de l’amour, osa t-il un ton plus bas.
-Encore dans ses vieilleries ! railla Ethan, visiblement furieux d’avoir été mis sur la touche.
-C’est la première fois qu’on me compare à une déesse, fit Ophélie, ravie et souriant de plus belle.
Vexé, Ethan n’ajouta rien.
-Bon, allons-y, fit Christine.
Ayant décidé de se rendre à la ville en voiture, Louis monta évidemment avec Ophélie et sa mère, tandis qu’Ethan dut aller avec ses parents, ce qui, au vu du regard qu’il lui avait jeté, ne devait pas être à son goût.
Une fois arrivés, ils se trouvèrent une place et durent patienter une bonne heure avant le spectacle. Heure qu’Ophélie passa en tenant le bras de Louis, aux anges. Ils ne se parlèrent pas.
Louis continuait de se poser des questions : Leur baiser n’était-il vraiment dû qu'à l’émotion ? Le fait qu’elle ait voulu qu’il soit son cavalier signifiait-il qu’elle… Non ! Et pourtant ! Il fallait admettre que depuis leur journée à Mende et le baiser au cimetière… Non, bien avant ! Le lac ; le fait qu’elle demande à ce qu’il lui mette sa crème solaire, geste hautement intime ; les discussions qu’ils avaient eu quand elle disait l’admirer. Etait-ce des signes qu’il n’avait pas su ou plutôt osé voir ? Sans compter qu’elle l’avait choisi lui, en lieu et place de son frère, pour aller au feu et surtout au bal !
Pris séparément, oui, il aurait pu penser qu’il se montait la tête, mais, mis bout à bout, cela devenait bien plus convaincant.
Sortir avec Ophélie. Un Everest infranchissable, surtout pour un garçon comme lui, mais il ne pouvait plus ignorer tous ces signaux… Il lui jeta un bref regard qu’elle lui rendit, souriante, en lui serrant plus fort le bras. Son cœur fit un nouveau bond. Comment pouvait-on l’interpréter autrement que de la manière dont il en rêvait ? Pourtant, au fond de lui, sa petite voix défaitiste lui rappelait aussi l’ambiance lors du trajet de retour de Mende, le fait qu’elle ne prenne pas sa main comme ce jour-là et évidemment le baiser dont elle n’avait plus reparlé. Evidemment, d’un point de vue purement objectif, il y avait bien plus de points positifs que négatifs, mais Louis hésitait encore à y adhérer. C’était bien trop gros à admettre et à accepter…
Soudain, les lumières s’éteignirent tandis qu’un brouhaha d’excitation gagnait la foule. Soudain, une fusée s’élança vers le ciel avant d’exploser dans une magnifique gerbe dorée. Quand la détonation retentit, Ophélie se pressa contre lui, augmentant le trouble de Louis, mais le faisant sourire.
Durant tout le spectacle, elle ne se détacha pas de lui. Son doux visage illuminé par les fusées que Louis ne regardait même plus. Il avait l’impression que chaque explosion faisait écho aux battements de son cœur. Que les gerbes scintillantes reflétaient son état d’esprit et sa joie d’être là, ce soir, avec elle à son bras.
A la fin du spectacle, la jeune femme passa un bras autour de la taille de Louis avant de l’embrasser sur la joue et de poser, un bref instant, sa tête sur son épaule. Un signe évident que Louis ne pouvait plus ignorer.
Elle l’entraîna ensuite vers le lieu du bal, à travers la foule, suivit d’Ethan.
Un bon nombre de personnes étaient déjà là, de tous les âges. Un homme, micro en main, s’avança alors au milieu de la piste :
-Dans la tradition du bal des Jeannettes, je vais demander à toutes les jeunes filles de s’avancer avec leur cavalier pour ouvrir le bal.
Là-dessus, il se recula tandis que les premières notes se faisaient entendre. Ophélie tira Louis par la main. Nerveux à l’idée de lui faire honte, il allait lui rappeler qu’il ne savait pas danser quand elle le rassura :
-Ne t’inquiète pas. Laisse toi aller.
Elle se mît à danser à quelques centimètres de lui, sans qu’il ne puisse la quitter des yeux. Louis essaya de suivre les mouvements gracieux de sa cavalière, mais avait la fâcheuse impression d’être plus proche du sac à patates que du danseur accompli.
-N’essaies pas de me suivre, lui indiqua-t-elle, le voyant en difficultés. Suis la musique, fais-toi porter par elle.
Conformément à ses habitudes, Louis exécuta soigneusement les directives de sa professeur et moins de cinq minutes plus tard, le miracle se produisit. Ils étaient synchrones. Il dansait véritablement avec Ophélie...sans trop savoir comment il faisait. Contrairement à ses craintes, cependant, personne n’eut l’air de les regarder bizarrement. Sauf son frère, accoudé au bar, les yeux rivés sur eux, dont il tenta de faire abstraction.
Malheureusement, juste quand il parvenait à se laisser totalement emmener par la musique, celle-ci s’interrompît avant de reprendre sous une forme plus lente. Ophélie se rapprocha soudain de Louis et noua ses bras autour de son cou. Malgré lui, il eu un mouvement de recul. Ophélie sourit et, sans défaire l'emprise de ses bras, lui murmure :
-C'est un slow, tu es mon cavalier, je te rappelle.
Mort de trac, il se rapproche à son tour et ose l’enlacer. La tenir à nouveau dans ses bras est toujours aussi incroyable, pourtant il sent confusément que c’est différent de l’autre fois. Son parfum, son odeur aussi, mêlé à celle de sa transpiration lui donne une allure animale, presque féline.
Il espère qu'on ne les observe pas en ce moment, sinon son frère ne manquera pas de se moquer de lui. Il relève le menton pour voir ce que ce dernier fait. A-t-il encore les yeux fixés sur eux ? Non, il est toujours accoudé au bar, mais discute avec deux jeunes femmes. Ophélie se méprend et interprète le fait qu'il se soit redressé comme une invitation. Elle le regarde tendrement et approche son visage plus près encore. Louis ne sait que faire, mais déjà sa cavalière entrouvre les lèvres et les pose sur les siennes. Sans réfléchir, il y répond maladroitement par un baiser timide et gauche, se trouvant ridicule. Elle va penser qu'il ne sait pas s'y prendre. Mais, la jeune femme se fait plus entreprenante et se presse contre sa poitrine, lui attrape la nuque et ne lui laisse pas d'autres choix que de répondre plus franchement à son baiser.
Mais, Louis est soudain pris entre un sentiment de joie immense et d'effroi qui lui fait rompre le contact. Ils sont au beau milieu de la piste de danse… Qu'est-ce que tout le monde va dire ? Elle a 20 ans, jamais il n'aurait cru pouvoir l'intéresser. En général, les filles trouvent les garçons de leur âge puérils… Avec trois ans de moins, il croyait n'avoir aucune chance ! Mais les caresses d'Ophélie dans ses cheveux, ses yeux doucement posés sur lui finissent par balayer ses craintes et leurs lèvres s'unissent à nouveau.
Leur baiser sembla durer une éternité. Pour Louis, ce fut comme s’il était passé en pilotage automatique. Il ne veut plus réfléchir et profite de ce miracle. Au bout d’un moment, elle rompt le contact et pose ses si beaux yeux sur lui :
-Louis, fit-elle soudain, je sais que notre baiser à Mende t’a déconcerté. Ç’a été le cas pour moi aussi. Tu dois essayer de comprendre que j’étais très émue par la tombe d’Angeline. Surtout avec ce qu’on a découvert. Je me suis abandonnée dans tes bras, sans vraiment en être consciente, même si je ne le regrette pas. Ce baiser-là, en revanche, était parfaitement conscient et volontaire. Voir Angeline m’a permis de te découvrir et de te regarder autrement que comme le petit frère d’Ethan. J’apprécie vraiment le temps qu’on passe ensemble. J’aime être avec toi et je veux que ça continue.
La déclaration si franche le perturba. Troublé, encore sous le coup de l'intense émotion de ce baiser et de sa déclaration, il osa lui sourire en retour et, enfin, lui répondre d'une voix étranglée :
-Moi, j'aime tout le temps qu'on passe ensemble et, moi aussi, je ne rêve que d'une chose, que ça continue...
Ophélie lui sourit, tandis qu'il se sent stupide. Il n'a fait que répéter ce qu'elle a dit ! Avec tous les livres qu'il a lu, il aurait pu trouver mieux ! Il...
Souriante, Ophélie l’embrassa à nouveau, doucement, tendrement avant de poser sa tête contre le torse du jeune homme, coupant le fil de ses pensées défaitistes. Rassuré et emerveillé de la sentir dans ses bras, Louis la couvait du regard. Sa petite amie. Qu’il était doux de l’embrasser, de sentir son corps blotti contre le sien, son cœur faire des bonds, … Jamais il n’avait été si heureux.
Le reste de la soirée se déroula comme au ralenti, dans une volupté cotonneuse. Le temps s'est figé, tout comme les gens autour d'eux. Ça a été pour Louis la plus belle nuit de sa vie. Plus rien ne comptait, il n'y avait qu'Ophélie et lui. Au début, ils ne se sont rien dit ; ils se sont seulement embrassés. Longuement. Et enlacés. Puis, ils se sont éloignés de la fête et se sont contentés de marcher tranquillement, lentement, main dans la main, se promettant que, désormais, cette nuit serait la leur.
Puis, ils se sont décidés à rentrer. Voulant profiter d'eux, ils marchent tranquillement main dans la main. Ils ne se parlent pas, mais leurs regards se croisent souvent et ils se sourient. Pour Louis, c'est un moment parfait.
Soudain, alors qu'ils approchaient de la maison, Ophélie s'arrêta brusquement. Louis la regarda :
-Ça ne va pas ?
La jeune femme regarda autour d'elle semblant chercher quelque chose :
-Je… Tu ne sens pas ?
Louis réalisa qu'effectivement il sentait bien quelque chose. Une odeur qu'il connaît bien mais qui semble plus légère que d'habitude :
-Le parfum !
Ils se regardèrent, inquiets. Ophélie se souvînt de la description qu'a faite Louis sur la visite de Sylvestre et n'a aucune envie d'y assister. Le jeune homme aussi s'inquiète. Sans s'être montrée franchement hostile, l'apparition ne fait pas vraiment dans la douceur comme Angeline !
-Tu crois qu'on… va le voir ? lui demande-t-elle d'une petite voix en se blottissant contre lui, les yeux fermés.
Louis ne peut se réjouir qu'elle revienne dans ses bras, trop soucieux et incapable de répondre.
Le parfum les enveloppe maintenant. Avant de se modifier. Ophélie plonge le nez dans la manche de Louis, les sourcils froncés :
-C'est horrible, ça sent mauvais.
De plus en plus nerveux, Louis la serre contre lui. Cette seconde odeur, il la reconnaît également. C'est la même que lors de la visite de Sylvestre. Cette puanteur de vase et de boue qui prend le nez et imprime un goût affreux sur sa langue.
Brusquement, l'odeur disparaît. Louis se détend un peu. Est-il parti ? Ophélie relève elle aussi la tête.
-Il est parti ? On ne sent plus rien.
-Je…, commence Louis avant de s'interrompre les yeux fixés sur une forme évanescente à une dizaine de mètres devant eux sur le bord du chemin. Non, il est là.
-Quoi ? s'écrie-t-elle. Où ?
-Devant nous.
Ophélie redresse la tête et voit aussi l'apparition. La silhouette, fluctuante comme Angeline, est assise, jambes repliées, les coudes sur les genoux et le menton sur les bras. Il semble triste.
Louis le regarde. Il envisage de se rapprocher, mais Ophélie est bien trop terrifiée. Il ne peux pas lui imposer ça. D'autant qu'il n'a pas non plus très envie d'assister à une seconde scène.
Pourtant l'esprit ne bouge pas.
-Sylvestre ! ose soudain Louis d'une voix qu'il aurait voulu plus ferme.
-Qu'est-ce que tu fais ? T'es dingue ! murmure Ophélie.
Louis ne sait pas pourquoi il a appelé et ne peux répondre à la jeune femme. Il espère même que l'apparition ne l'a pas entendu. Malheureusement, celle-ci se lève doucement et se tourne vers eux.
-Oh non, fait Ophélie qui replonge son visage contre le torse de Louis qui ne peut détacher ses yeux de Sylvestre mais qui entoure la jeune femme de ses bras pour la protéger. Le fantôme se rapproche en flottant quelques centimètres au dessus du sol, les mains jointes, en les enveloppant d'un froid pénétrant et glacial.
Pour Louis, c'est l'horreur.
Il ne l'avait pas vu jusque là, mais le visage de Sylvestre n'a plus rien d'humain. Ses joues sont fendues en deux comme lors de son cri silencieux, ses yeux sont couverts d'un voile grisâtre et pour l'un d'eux n'a plus de paupières révélant un globe oculaire, il n'y a qu'un trou béant à la place du nez d'où s'échappe un léger sifflement, sa bouche édentée n'a plus de lèvres et sa peau part en lambeaux dévoilant par endroit le blanc du crâne. Ses vêtements sont curieusement trempés et dégouttent au sol.
Devant un tel spectacle, Louis tremble de peur et Ophélie de froid.
L'esprit, comme la veille, le regarde un moment avant de s'évaporer.
Le rythme cardiaque de Louis revient à une allure normale tandis qu'Ophélie ose se détacher de lui :
-Il est parti ? murmure-t-elle d'une petite voix.
Encore tremblant, le jeune homme tomba à genoux, la gorge serrée, accompagné d'Ophélie, en larmes, inquiète, qui lui caressait l'épaule.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que la relation entre Louis et Ophélie avance très vite. Je n'y pensais pas trop avant, puis je me suis souvenue que Louis et sa famille ne passent qu'une semaine dans la région. Si Ophélie avait été attirée par Louis seulement et depuis le début, pas de problème ; je veux dire, ils ont passé beaucoup de temps ensemble. Par contre, Ophélie était d'abord intéressée par Ethan. Vu qu'elle met ses sentiments dans ses relations, je ne sais pas si c'est humainement possible de passer d'un garçon à l'autre si rapidement ?
Je suis consciente que mes deux derniers commentaires sont peut-être un peu plus piquants que d'habitude, mais crois-moi, c'est justement parce que j'apprécie ton histoire que je trouve très important de te donner un avis franc ! J'espère que mes remarques pourront être un minimum utiles:)
En tout cas, c'était chouette de voir Louis au bal, faisant face à un nouveau challenge et il ne s'en est pas mal sorti ! J'espère que ça va l'aider à prendre confiance en lui:)
La fin a dû être terrifiante pour notre fameux duo ! D'ailleurs, en lisant que Sylvestre était trempé en permanence et que ses joues étaient fendues, je me suis demandée s'il avait cet aspect-là dû à la façon dont il est mort... est-ce qu'il s'est suicidé en se noyant ? Ou alors, est-ce que le père d'Angeline l'a noyé ? Dans tous les cas, j'ai les frissons !
<br />
À la semaine prochaine ! ^^
<br />
REMARQUES
comme de toutes façons, → de toute façon
une robe noire légèrement décolleté → décolletée
vînt, très naturellement, prendre son bras → vint
Elle l’entraîna ensuite vers le lieu du bal, à travers la foule, suivit d’Ethan. → suivie d'Ethan
Laisse toi aller. → laisse-toi
-N’essaies pas de me suivre → n'essaie
Elle se mît à danser → mit
elle rompt le contact et pose ses si beaux yeux sur lui : → Je chipote, mais le « si » est très subjectif pour un narrateur neutre. Si c'était du discours indirect libre ou clairement les pensées de Louis, je pense que ça m'aurait moins surprise.
Ophélie se souvînt de la description qu'a faite Louis → souvint
il a appelé et ne peux répondre à la jeune femme → ne peut
Oh non, fait Ophélie qui replonge son visage contre le torse de Louis qui ne peut détacher ses yeux de Sylvestre mais qui entoure la jeune femme de ses bras pour la protéger. → cette phrase est très longue, surtout à cause de la répétition de « qui ». La diviser en plusieurs parties ferait l'affaire ^^
Jowie
Pour ce qui est du bal, non, ophélie n'avertit pas Ethan. Si celui-ci n'est pas content, c'est parce qu'Ophélie choisit Louis comme cavalier et qu'il se retrouve sur la touche alors qu'au début du séjour, il semble avoir partie gagnée avec elle (c'est ce qu'il croit). Quant à Louis, cette fois, tout est très clair. Et oui, je trouve aussi qu'il ne s'en sort pas mal ;)
J'ai voulu que Sylvestre ait cet aspect effrayant pour trancher avec les apparitions toute en douceur d'Angeline d'où cette rencontre terrifiante. Son aspect est simplement dû à la décomposition de son cadavre dans l'eau.
Merci et à la prochaine !
C'est vraiment touchant comme mise en couple ! Perso je pense que s'avouer des sentiments avant un baiser c'est mieux, mais on dirait que tout le monde fait l'inverse ^^'
ceci étant, Ophélie n'aime pas Louis, de même que lui ne l'aime pas : ils sont amoureux, nuance ! (oui je chipotte, j'ai dans l'idée et dans l'expérience qu'on ne peut aimer une personne que si on la connait vraiment, sinon c'est juste de l'attirance physique et mentale). Mais bon, tes personnages sont jeunes donc c'est bien normal qu'ils ne réfléchissent pas jusque là u_u
la soirée manque un peu de description d'environement; je ne doute pas que Louis n'a d'yeux que pour Ophélie, mais pas exemple, ce serait encore plus évident si tu décris un environnement beau et enchanteur (comme tu l'as fait pour les feux d'artifices)
par contre ... ils sont venus en voiture et ils rentrent à pieds ?
Je suis content d'avoir réussi ce chapitre et cette mise en couple... En temps normal, je serais d'accord avec toi, mais (et j'espèrais que ce serait clair...), Ophélie s'est méprise sur le geste de Louis. Elle a cru qu'il allait prendre l'initiative de l'embrasser alors que lui au final surveillait son frère.
En revanche, leur second baiser vient bien après qu'ils se soient avoués leurs sentiments... Après oui, ils sont "juste" amoureux (je comprends parfaitement la nuance), mais au début d'une histoire est-ce qu'on ne croit pas avoir trouvé la perle rare ? D'autant que leur enquête leur a permis de mieux se connaître.
Pour la soirée, j'ai effectivemment voulu mettre l'accent sur les ressentis de Louis lors de cette soirée dont il se souviendra en occultant le décor. Je craignais, à tort apparemment, que ça n'alourdisse la scène...surtout avec les feux juste avant.
Pour ta question, j'ai pensé que marcher quelques kilomètres ne les gêneraient pas puisque cela leur permets de profiter un peu de leur couple. Moi, perso, ça ne me dérangerais pas le moins du monde au contraire ;)
Merci encore de ta fidélité, c'est super motivant d'autant qu'on arrive à la fin...