Mon lycée sans Hippolyte

Notes de l’auteur : En 2015, l'autrice J.K.Rowling n'a pas encore révélé ses opinions transphobes. Beaucoup de millenials, comme Hippolyte, sont encore immergés dans l'univers, portent les couleurs de leurs maisons à Poudlard et participent aux événements organisés, notamment à l'Université. Il était important pour moi de retranscrire aussi cette partie d'un'e lycéen'ne il y a dix ans.
Pour autant, parce que le sujet est sensible, les références restent limitées. Trans Rights are Human Rights, et je condamne toute position transphobe, validiste et raciste de l'autrice.

Trigger Warnings de chapitre : racisme ordinaire

Aurèle

 

Lundi 7 Septembre 2015

Hippolyte n’est pas là. Pour la première fois de mon existence, je me réveille et mon frère ne reviendra pas à la maison ni ce week-end, ni ce mois-ci.

Je masse mes bras fourbus par le déménagement de samedi. Je devrais être heureux d’avoir un peu de place pour exister. Mon aîné est cool, mais il parle fort, met sa musique fort, et dans l’ensemble, charme tout le monde de sorte à ce que la pièce oublie mon existence.

Sauf que lui, jamais. Hip se tourne systématiquement vers moi lorsqu’il sort une blague, demande mon avis dans toute conversation, bref, me ramène au centre de l’attention. Difficile de lui en vouloir, dans ces conditions.

Je l’envie un peu. Mention bien au bac, accepté à la Sorbonne lors du deuxième round d’Admission Post Bac, parti pour des contrées parisiennes et une ville où les magasins ne sont pas fermés à partir de dix-neuf heures trente. Heureusement, il y a sa chambre d’étudiant au CROUS qui me passe l’envie de quitter nos parents pour l’instant. Entre la moisissure au plafond, la salle de douche minuscule et la cuisine partagée avec tout l’étage, j’étais un peu dubitatif. N’empêche, Hip a soupiré d’aise une fois qu’on a terminé de monter les cartons et qu’il a pu commencer à s’installer. Il a dormi dans sa chambre, on est repartis en train, revenus le lendemain. Vu le prix des hôtels sur Paris, ça revenait moins cher de faire l’aller-retour. J’ai fait mes devoirs dans un TER sans table. D’après les parents, c’est simplement le début de l’année donc ça passe.

Il est cinq heures du matin, ça pique. Le prix à payer tous les lundis quand on vit en internat parce que le lycée le plus proche est à cinquante minutes de bus (et le mien plus loin encore). L’année dernière, au moins, Hip faisait le trajet avec moi. Il me laissait finir ma nuit sur son épaule le lundi matin, c’était cool. Je n’avais pas à craindre de me réveiller et d’avoir dépassé l’arrêt. Deux frères en internat, même à un étage différent, c’était classe. Une fois, il m’a convaincu de me planquer pour sécher les cours et passer la journée à déambuler dans l’internat désert. Il m’a mis sous son lit, et je crois qu’il a bidouillé un panneau Hors Service pour des toilettes. On s’est éclatés, même si ça n’a pas été au goût des parents. Personne n’a su qu’on avait réussi l’exploit, on ne voulait pas se faire virer, mais on a disparu des radars pour une journée et ils ont un peu flippé. Hip leur a dit qu’il m’avait emmené faire l’école buissonnière pour visiter la vieille ville et qu’on ne pouvait pas retourner tout de suite au lycée comme ils l’exigeaient vu qu’on s’était perdus.

Du coup, dans les dernières semaines, on a véritablement séché pour visiter la vieille ville. De toutes façons, les cours des secondes s’arrêtent début juin, donc bon. J’aurais bien aimé tenter le lycée de nuit. Se planquer dans les toilettes, et s’y laisser enfermer. Prévoir couvertures et en-cas dans nos casiers. Mais si on sèche l’internat, pour le coup, tout le monde s’affole. Sans compter qu’ils mettent les alarmes et qu’au moindre mouvement, on se fait griller. Dommage. Hip m’a dit qu’il verrait si c’est possible de tenter ça à la Sorbonne, que ce serait classe, qu’il m’emmènerait pendant mes vacances, vu qu’on n’est plus sur la même zone.

Valise : prête. Draps, DVDs, vêtements, chargeurs de tel et de DS, jeux… L’avantage de Paris, c’est ses boutiques d’occasion. J’ai trouvé une 3DS et Pokémon Rubis Omega. Bon, les Pokémon ne baissent pas vraiment de prix avec les années mais ça fait longtemps que je me suis lassé de refaire Platine, Heartgold et Noir & Blanc à l’infini. J’aime bien N, mais je crois que j’ai entraîné tous les Pokémon de la cinquième génération.

J’ai pas encore d’ordinateur portable. Ceci dit, Ezri a dit qu’il apporterait le sien, donc on devrait pouvoir mater des films.

oOo

Il fait sacrément froid, et la grille du lycée vient tout juste d’ouvrir. Saleté. On place les valises dans le local et on attend de pouvoir rentrer en cours. Je n’aurais pas dû laisser ma DS dans ma valise, flûte. J’attends Ezri tout en envoyant un message à Hippolyte. Ce saligaud a sa pré-rentrée aujourd’hui, à neuf heures. Quand il se réveillera, je serai déjà debout depuis trois heures.

Les trois notes de la sonnerie retentissent. Et… c’est parti pour une semaine.

 

Dans la queue du self, j’ai un peu le blues. Il est midi dix, toutes les options théâtres se sont précipités pour manger vu qu’on reprend à treize heures. Évidemment, on attend quand même : non seulement beaucoup de lycéens ont cours entre midi et deux, mais en plus personne ne contrôle combien de temps on a pour manger, donc si certains veulent être des crevards et nous griller une place, ils peuvent. Je suis tout seul pour attendre. Hip ne mangera plus avec moi. Il neplus se foutra de ma gueule avec ses copains. Merde, ça saoule. Il me manque sacrément, alors que je l’ai vu hier, et à qui je pourrais admettre que je tire une tronche de dix pieds de long parce que mon grand frère est parti à Paris la veille ?

Ezri est sorti un peu plus tôt, il m’aperçoit et fait signe de le rejoindre. Je grille donc deux-trois groupe dans la queue, ce qui est appréciable, même s’ils m’invectivent. Désolé hein, mais je dois encore me changer après parce qu’il est hors de question que je fasse du théâtre en jean slim. J’avais zappé ça, à cinq heures du mat, quand j’ai pris ce qu’il restait dans mon armoire. Heureusement que j’ai un sac de sport dans mon casier.

On passe devant les entrées et on échange un regard entendu. Bon, ben ce sera chou rouge hein. C’est amer, mais on crève la dalle, et l’autre proposition, c’est du saucisson avec du beurre. Poulet pour moi, végé pour Ezri parce qu’il ne reste que des crèmes desserts et qu’elles sont au lait. Les agents de cuisine les ont gentiment décorées avec des copeaux de chocolat. Mon ami prend du pain pour compenser. On s’installe à une table, à côté d’autres premières que je ne connais pas mais qui saluent mon ami d’une main absente.

— Ça donne quoi, ces premiers jours en L ?

— Ça donne que, comme l’année dernière, je ne connais absolument personne dans ma classe et que je me sens con quand je cherche où m’asseoir. Ah, et que quand elle a lu mon nom, la prof d’histoire a fait une grimace compatissante. Elle m’a pris à part pour me dire que le programme en première portait en grande partie sur le fascisme et la Seconde Guerre Mondiale et que surtout, je pouvais quitter son cours, si ça n’allait pas. La vache j’ai pas hâte d’atteindre cette partie, tous les regards vont être rivés sur moi. J’ai pas particulièrement envie d’être le Juif de la classe.

Ouais, je connais. Et mon ami le sait, puisque son soupir de dépit est solidaire avec moi. J’ai été le Noir de l’école toute la maternelle et le primaire. Au collège, je suis devenu le Noir de la classe. Au lycée, y a plus de mixité, ça fait du bien. Reste qu’on me demande régulièrement de quelle origine je suis. Française, merci.

— Ne t’inquiète pas, si besoin, on remettra le prof à sa place, dit la fille à côté de nous.

Ezri et moi la regardons, yeux ronds. D’accord, on entend forcément les conversations des autres à cette distance, mais depuis quand on s’en mêle ?

— On a l’habitude, Youma et moi. Et toi aussi, sans doute.

— Charlotte, souffle son amie, embarrassée.

Très délicat de sa part de faire un commentaire sur ma couleur de peau. Et non, avoir une amie Noire ne suffit pas à l’autoriser. L’importune jette une œillade curieuse à cette dernière, sourcils froncés, comme pour comprendre où elle a été raciste. T’inquiète, je vais t’expliquer.

— Ça doit être bien de pouvoir sortir de chez soi et de ne pas penser à sa couleur de peau, lâché-je.

Ses joues pâles s’empourprent violemment. De nouveau, elle coule un regard peu assuré vers Youma, qui secoue la tête :

— Ils étaient en train de discuter de façon privée. Ils n’ont vraisemblablement pas envie que tu t’en mêles.

— Oh ! Je suis désolée. C’est juste… le genre de choses qui me tiennent à cœur.

— Quel genre ? m’informé-je. Prendre la défense des pauvres petits racisés opprimés ?

Charlotte tord nerveusement ses mains, agite ses jambes, attends que son amie transcrive son ressenti à sa place. Ben voyons. C’est pas parce que tu trouves une personne racisée qui n’est pas consciente de participer à sa propre oppression systémique que tu as raison, ma grande.

— N-non. Euh. Désolée, j’ai été maladroite. Et… impolie ?

De nouveau, elle se tourne vers Youma, qui se mordille la lèvre pour éviter de rire. Parfait si tu trouves ça drôle, hein.

— Aurèle, t’as pas commencé à manger et il reste vingt minutes, me signale calmement Ezri.

Comme j’ai la dalle et que je n’ai pas que ça à faire d’éduquer les gens, je me concentre sur mon repas avec férocité. La fille s’est levée d’un bond pour aller quelque part, chercher de l’eau je crois. Je roule des yeux à l’intention d’Ezri, qui m’offre un rictus.

— Tu penses qu’on aura qui, comme intervenant cette année ?

J’aime le théâtre. C’est ma soupape de décompression, même si je la prends très sérieusement, au contraire d’Ulysse, notre troisième camarade de chambre. J’adore apprendre un nouveau vocabulaire, une nouvelle histoire –même si pitié, plus de Théâtre Grec cette année ! Pitié ! L’année dernière, on a quasi-étudié que ça. Alors oui, les Labdacydes et les Atrides, les origines de tout au théâtre d’Epidore c’est intéressant, mais est-ce qu’on peut changer de disque ?

Cette fois, notre prof, c’est aussi celle qui nous donne les cours de maths et c’est très bizarre, vu comme elle est stricte, froide et efficace en classe.

— J’aimerais bien avoir Antonia, dit lentement Ezri.

— Oh. Elle est chouette mais… j’espère que ce sera Augustin.

Mon ami me dévisage, interloqué.

— Tu es sûr ? Tu ne l’as rencontré que deux fois. Tu aurais vraiment préféré être dans son groupe, l’année dernière ?

Les secondes théâtre sont traditionnellement divisées en deux classes. Ezri était dans celle dont s’occupait Augustin ; Ulysse et moi avions Antonia. Le soir, tous les deux, on comparait nos sessions. On faisait nos analyses de spectacle ensemble, aussi. Un jour on a rendu la même, et vu que c’était deux profs différents, ils s’en sont pas aperçus. J’ai eu quatorze, et Erzi, onze. Ça nous a foutu en boule, du coup on a abandonné.

— Je crois, oui. Je sais que tu le trouves trop rigide.

Mais justement. Il y en a à qui ça ferait du bien.

Ca sonne, on a à peine terminé de manger. Je fourre du pain dans mes poches en vérifiant que les surveillants ont le dos tourné, et je jure parce que, hors de question d’arriver à la bourre en théâtre, mais c’est un peu tôt dans l’année pour se dessaper devant tout le monde, Mme Witek comprise. Je ne connais pas la moitié des inscrits. Ce sera en slim, et je vais douiller dès qu’il va falloir faire le moindre mouvement ample, avec le denim qui rentrera dans ma peau.

oOo

Madame Witek est ponctuelle, mais étrangement plus accessible que durant l’heure de maths ce matin. Elle nous sourit, ouvre la porte, salue chacun d’entre nous par son prénom et utilise le tutoiement pour briser les barrières. Elsa sursaute, rosit, crispe ses doigts sur la bandoulière de son sac. Elle n’est pas du tout habituée à l’ambiance de cette salle où les barrières tombent. Ce doit être la première fois de sa vie qu’elle fait du théâtre. Comme elle n’est pas la seule dans ce cas, on commence par rappeler les bases. On se met sur le plateau –faut pas rêver, y a pas d’estrade ou de scène hein, c’est une délimitation symbolique. J’ai halluciné au retour des vacances en voyant qu’ils avaient enfin mis un tapis de danse noir au sol plutôt que le carrelage dégueu qu’on avait avant, c’est déjà un grand pas.

Premier exercice : l’occuper, ce tapis. Marcher sans rester groupés, faire en sorte qu’il respire, qu’il n’y ait pas de trous, que ce soit fluide. On croirait pas, mais c’est la base. Je pense aussi que ça permet de voir où en est chacun. Elsa est tendue par exemple, un peu perdue mais appliquée. Ulysse balance les bras de façon assurée, un grand sourire sur le visage. Shana reflète son attitude, quoi que moins envahissante physiquement. Océane garde la tête haute, ne détourne pas les yeux, ne desserre pas les mâchoires.

— Aurèle, tu es avec nous ?

Oups. Je hoche la tête, sans un mot, me concentre. Pas d’excuses, juste de l’efficacité.

Deuxième exercice : les balles invisibles qu’on se lance. Un classique mais que j’adore, parce qu’il est absolument injouable en dehors de ce cadre. Troisième exercice, on se met par binôme et on ferme les stores. Le but va être d’en avoir un qui, yeux ouverts dans la pénombre, guide l’autre les yeux fermés en le tenant par la main. Mme Witek commence fort, il faut avoir sacrément confiance en l’autre pour lui confier notre bien-être à l’aveugle. Spontanément, je me dirige vers Océane. Son visage se ferme tellement que j’abandonne avant de l’avoir atteinte. Je comprends. On ne peut pas dire que ça me fasse plaisir, ni même qu’aucune honte ne vient remuer mon estomac, mais je comprends. Bon. Ulysse est avec Shana, Elsa a été prise sous l’aile d’une fille appartenant au groupe de rôlistes régulièrement assis derrière le CDI avec divers manuels et fiches de personnages. Elle a les poches qui débordent de dés de toutes les formes et toutes les couleurs... Je pourrais me mettre avec Ezri mais ce ne serait pas drôle, le but c’est d’installer la confiance dans un groupe qui se connaît à peine ; lui, je lui fais déjà confiance les yeux fermés. Je propose à une Léanne, une première L dont j’ai juste retenu le prénom et la décontraction sereine affichée au premier cours. Fort heureusement, elle semble dans le même état d’esprit que moi et accepte immédiatement.

Hippolyte va suivre des cours de sociologie : il n’aura qu’à venir faire son stage ici tiens. C’est très révélateur, ces premières semaines, ces premiers contacts. Je me laisse entièrement guider par Léanne, un peu moins détendu que je le voudrais. Les yeux fermés, j’ai du mal à trouver mon équilibre, malgré sa main dans la mienne. Et les distances paraissent beaucoup, beaucoup plus longues.

oOo

Une fois à l’internat, je m’effondre sur mon lit sans y avoir encore mis les draps. Hip m’a envoyé des messages dans la journée, j’ai même pas eu le temps d’y répondre. Il a l’air content, j’ai même quelques photos de l’intérieur de la Sorbonne. Classe. Il n’a pas encore été voir « si la bibliothèque ressemblait effectivement à celle de Poudlard », ce qui est une honte à son statut de Serdaigle d’après lui. Est-ce que j’ai bien mangé, en bon petit Poufsouffle ? C’est cool, il a repéré plein de gens avec des écharpes Harry Potter...

Ça ne devrait même pas m’étonner qu’il utilise ce bouquin pour me raconter son premier jour de fac. Vu qu’il me manque et que j’apprécie les photos (même si elles bouffent la mémoire de mon tel), je lui parle un peu de ma journée et de la fille de ce midi que je classe comme Gryffondor. Ça le fait rire.

Mais bon, Harry Potter… tout le monde prône les messages d’amour du bouquin, n’empêche que l’esclavagisme y est quand même encensé. Sans compter les persos racisés. Cho Chang, quoi. Et pourquoi pas Tchin Tchan, tant qu’à pas se creuser la tête. Sans compter ce personnage Noir à Serpentard dont la mère est… Une veuve noire ayant assassinés ses maris pour se faire du pognon. Merci pour la représentation, mais la prochaine fois, tu peux éviter.

Je soupire et m’installe à mon bureau. Disons qu’à l’internat, le wifi n’est pas une distraction. Je vais avancer mes devoirs avant de me plonger dans Pokémon.

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itchane
Posté le 14/10/2024
Hello RedFeather !

Je découvre ce nouveau personnage, Aurel, qui est très différent des deux autres. Certes son frère lui manque, mais il est bien intégré dans le lycée, semble plutôt bien à sa place, a déjà un/des amis, est à l'aise à l'oral. On est très loin du profil des deux précédents.

C'est agréable d'avoir comme cela des personnalités très différentes en personnages. Ils ont en point commun le théâtre si j'ai bien compris, La Elsa cité est donc celle que l'on connait ?
J'ai hâte de voir si l'histoire les fera évoluer tous les trois ensemble : )

Pour les remarques, je me suis un peu perdue au tout début, car tel qu'écris, j'ai cru que Hippolyte et "l'ainé" étaient la même personne. Ce début de texte est donc un peu confus, je me demande s'il ne faudrait pas mieux préciser l'ordre des garçons , car il y en a trois donc, c'est bien ça ?

Il y a une autre phrase qui m'a un peu perdue aussi, mais moins grave c'est "Évidemment, on attend quand même : non seulement beaucoup de lycéens ont cours entre midi et deux, mais en plus personne ne contrôle combien de temps on a pour manger," > le fait que les lycéens ont cours, c'est pour cela qu'il faut se dépêcher à la cantine, c'est bien ça ? J'ai du relire la phrase plusieurs fois pour bien la comprendre...

Il y a une petite coquille aussi qui traine dans la phrase : "Il neplus se foutra de ma gueule avec ses copains."

Et enfin la phrase "Poulet pour moi, végé pour Ezri parce qu’il ne reste que des crèmes desserts et qu’elles sont au lait." que je n'ai pas comprise. Je ne perçois pas le rapport entre le végé et les crème desserts... cela sous entend quoi, qu'il est vegan d'habitude ? Je ne suis pas sûre d'avoir compris.


Mais c'est tout pour les remarques. Je trouve que ce personnage est lui aussi très mature pour son âge, mais en plus virulent et extraverti que les deux autres. Cela se sens bien à l'écriture, c'est super !
J'ai hâte de le voir évoluer dans ce lycée lui aussi : )
RedFeather
Posté le 22/10/2024
Hello Itchane !

En effet, Aurèle est très différent, je suis soulagé'e de voir que l'effet est réussi !
Tu as tout à fait raison, les trois personnages ont en commun le théâtre, et ils feront donc quelques apparitions les uns dans les chapitres des autres. Elsa est donc "nôtre" Elsa, pas encore très à l'aise, et dans la même classe de Première S qu'Aurèle, d'ailleurs !

Concernant les remarques, je vais devoir corriger rapidement ce chapitre si je ne veux pas que les lecteur'ices soient perdu'es !
° Hippolyte est bien l'aîné, il n'y a que lui et Aurèle. Je vais relire pour que ce soit bien clair.

° Effectivement, toute seule, je vois le souci de la phrase. En fait, certains ont cours à treize heures (donc doivent se dépêcher), d'autres à quatorze heures... Mais il n'y a pas d'ordre de priorité, donc ceux qui ont deux heures pour manger peuvent tout de même "griller" la place (et le temps donc) de ceux qui reprennent plus tôt. Ca agace Aurèle, qui trouva ça injuste.

° Merci pour les coquilles !

°Ah, cette phrase c'était le crash-test, voir si ça passait. Ni Aurèle ni Ezri ne prennent de saucisson, parce qu'ils ne mangent pas de porc mais que je voulais le faire passer de façon subtile.
Le fait que Ezri ne puisse pas manger de viande s'il mange du lait signifie qu'il est Juif pratiquant. Ceci dit, il faut peut-être bien connaître la culture et les coutumes Juives pour le savoir. Aurèle est Musulman, donc il peut mélanger les deux.
Mais je voulais vraiment que ce soit du "en passant", tu sais ? "C'est normal, et on ne s'attarde pas dessus mais ça envoie le signal aux lecteur'ices." Un peu raté du coup --'

Merci beaucoup de ton retour !
C'est amusant, je n'aurais pas dit d'Aurèle qu'il était exceptionnellement mature, mais réflexion faite, tu as raison. D'un autre côté... Eh bien certaines choses l'ont fait grandir l'année précédente, comme tu ne tarderas pas à t'en apercevoir !

Le prochain chapitre est un peu particulier puisque nous accueillons... le point de vue d'un professeur ! Aristide est rare, mais je voulais un pied dans le monde des adultes, alors voici son incursion dans le quotidien du lycée !

J'espère que Les Jours Assis continuera de te plaire, en tout cas je suis heureux'e de te voir enthousiaste !
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