-Ces cartons sont vraiment abîmés.
-Oui, fit Louis, j'ai craint qu'ils ne tiennent pas.
Sur les consignes de Christine, il sortit doucement le contenu d’un premier carton :
-On dirait qu’on a de la chance, sourit-elle avant de prendre une feuille jaunie qu’elle déplia précautionneusement. Qu’est-ce que c’est ?
-On dirait un dessin, remarqua-t-il.
-C’est amusant. Je pensais ne trouver que des vieux journaux… Mais, il semblerait que quelqu’un ait fait des dessins, remarqua Christine en dépliant d’autres feuilles sur lesquelles apparaissaient de nombreux visages.
-Et ils sont plutôt réussis, ajouta le jeune homme en voyant des esquisses de bras, de jambes et différentes expressions.
-Très réussis, même. Regardes moi ça…
Ce-disant, Christine déplia une grande feuille sur laquelle on voyait plusieurs personnes. Des femmes, des enfants, des hommes qui souriaient.
-Incroyable, murmura-t-elle. Aucun d’eux n’a la même expression.
-Ni le même âge, ajouta Louis. Certains ont une barbe grisonnante quand d’autres ont juste l’air mal rasé. C’est bluffant.
-Je serais curieuse de savoir qui a réalisé ces portraits…
-On dirait qu’il y a une signature dans le coin, remarqua-t-il soudain.
Curieuse, Christine posa doucement la feuille sur la table avant d’aller dans le salon et d’en revenir avec une loupe :
-C’est presque effacé, fit-elle, penchée sur le dessin, mais je vois un « 18 » et un « 6 ». Et des lettres : g.e.l.i.n. Je n’arrive pas à lire le reste…
-Je peux ? demanda Louis.
Se penchant sur la feuille, il ne put malheureusement déchiffrer plus, hormis, peut-être un « s » et ce qui pouvait être un « t »,un « l » ou un « i ».
-Bon, on reviendra dessus plus tard, décida Christine. Voyons le reste. Il nous aidera peut-être à savoir qui est notre artiste.
Louis acquiesça. Ils vidèrent, avec précaution, le reste du carton. Mélangées aux nombreux dessins se trouvaient aussi les vieux journaux convoités et des photos. Certaines, comme celle tenue par Christine était en noir et blanc aux bords découpés, mais d'autres étaient en couleurs, sans doute des années 70-80 au vu des habits et des coupes de cheveux.
L'une d'entre elles, en noir et blanc, attira l'attention de Louis. On y voyait une dizaine de personne autour d'un cercueil. Il s'en saisit et la retourna : Enterrement de Joseph Lesellier, 1860.
-Ça alors ! s’écria Christine en la voyant. Prendre un cercueil en photo, je trouve ça un peu …
-Malsain ? suggéra Louis.
-Heu oui, répondit-elle avant de retourner la photo et de lire l'inscription. Oh, c'est la mort d'un de mes arrière-grand-père.
Louis sauta sur l'occasion :
-Il est mort ici ?
-Non, répondit-elle, il a fait une attaque dans un de ses champs, mais comme de coutume, son corps a du être exposé dans sa maison pour la veillée mortuaire… et sans doute dans cette pièce.
« Génial, pensa Louis. Si ça se trouve, c'est l'arrière grand-père qui est venu me voir."
Une question se posait. Une attaque était-elle considérée comme une mort brutale ? Certes, ce n'était pas un meurtre, mais néanmoins le défunt n'avait sans doute pas eut l'occasion de faire ces adieux ou de révéler ces dernières volontés. Mais cela suffisait-il à en faire un fantôme ?
-Il devait le sentir venir, continua Christine, puisqu'il avait fait venir son notaire deux jours avant.
-C'est vrai ?
-Oui, j'ai retrouvé, il y a quelques années, un journal intime, sans doute celui de son épouse, Ernestine.
-Vous croyez que je pourrais le voir ? osa Louis.
-Si tu veux, mais je te préviens, il y a une dizaine de carnets et l'écriture n'est pas facile à lire.
Et puis, ils sont plutôt tristes.
-Ah bon ?
-Oui, ils ont eu une fille appelée Angeline, sans doute notre mystérieuse artiste maintenant que j’y pense…
-Qu’est-ce qu’elle est devenue ? demanda Louis, curieux.
-Malheureusement, elle est décédée alors qu'elle avait à peu près ton âge. Renversée par une voiture à cheval en revenant du village. Après cet accident, Ernestine n'a plus beaucoup écrit pendant plusieurs mois avant de reprendre, mais de façon lugubre.
-Comment ça ?
-C'est comme si elle parlait à sa fille, elle lui demandait pardon. La pauvre femme avait du perdre la tête. D'ailleurs son mari et son fils ont du la faire interner.
-Un fils ? Ils avaient eut un fils ?
-Evidemment, sinon, je ne serais pas là, fit-elle avec un sourire. Il s'appelait Siméon, c'était le petit frère d'Angeline.
Christine se tut. La laissant à ses pensées, Louis réfléchit. Et si, à défaut du grand-père, c'était Angeline, le fantôme ? Morte accidentellement à dix-sept ans, elle devait avoir des choses à terminer… Un instant, Louis espéra revoir cette entité, mais cela ne dura pas. Il jeta un regard en coin à la porte privée, espérant que ses pensées n'ait pas alerté l'esprit. Ne sachant trop comment cela marchait. Fallait-il qu'il y pense ? Non, certainement pas. Il n'avait évidemment pas pensé à recevoir la visite d'un fantôme sous la douche, surtout celui d'une fille.
-On continue ?
Tiré du fil de ses pensées, Louis se remît au travail, cherchant des photos d’Angeline. Mais, il fit chou blanc. En revanche, il découvrit de nombreux dessins représentant la vie de l’époque : ouvriers aux champs, préparation des repas, une calèche dans la cour, les membres de la famille, etc... Certains portaient une légende : Maman et Madame Vrillon, Père surveillant les ouvriers, Siméon et sa toupie.
-Il y a pas mal de dessins.
-Et ce n'est que le premier carton…, plaisanta-t-elle.
-On a aussi des photos, remarqua Louis. Là, on a les travaux des champs. Les femmes qui apportent leur déjeuner aux hommes ; ici, on dirait que ce sont des travaux de coutures et toujours aucune trace d’elle.
-Oui, mais regarde bien. On dirait qu’il y a plusieurs années d’écoulées entre les dessins et les photos. Tu vois sur celle-ci, on a le kiosque. Il n’apparait nulle part avant.
-Exact.
-Je n’en reviens pas qu’on ait autant de photos, constata Christine. A l'époque, tu ne prenais pas autant de photos qu'aujourd'hui. C'était un long processus durant lequel il ne fallait surtout pas bouger. Ça ne s'appelait même pas "photographie" à ce moment, mais je ne sais plus le nom.
-Un daguerréotype, fit Louis,.
-C'est ça, dis donc, tu m'épates, là !
Il sourit, modeste.
Le reste de l'après-midi s'écoula sans que les parents n'interrompent le travail ou qu'Ethan ne vienne redemander des explications. En revanche, Louis savait pourquoi Ophélie n'était pas revenue le voir, sans doute attendrait-elle qu'ils soient seuls…
« C'est amusant comme les choses changent, pensa-t-il, il y a quelques jours, être seul avec Ophélie ne m'aurait pas déplu, aujourd'hui, je préférerais éviter. Mais qu'est-ce que je peux lui dire qui expliquerait ma réaction de ce matin ? Au mieux, elle va me prendre pour un gamin immature qui flippe pour rien ; au pire, je passe pour un crétin qui croit aux fantômes. Bon, maintenant, j'y crois, mais enfin… ».
Le dilemme se posait vraiment et autant avant ça n'aurait pas changé grand-chose. Les filles et Louis, cela avait toujours été des moqueries, dernier exemple en date : Chloé. Pourtant, la réaction d'Ophélie l'avait troublé. Elle aurait pu lui reprocher d'être parti en courant de la salle de bains en la laissant en bazar, l'eau en train de couler, mais non, elle était venu le voir, l'avait réconforté et cherché à l'aider. La proximité de la jeune fille dans la salle de bains, ses très beaux yeux verts braqués sur lui, la douceur de sa peau quand elle lui avait passé un verre d'eau et celle de sa voix, son parfum léger, non, vraiment, en dehors de la situation, il aurait été très heureux de vivre un tel moment avec elle.
Il savait néanmoins qu'elle n'allait pas le lâcher comme ça. Sans trop la connaître, il apparaissait évident à Louis qu'elle avait du caractère et de la suite dans les idées.
-Hello ! fit soudain Ophélie avec un sens parfait de l'à-propos.
-Ça va, ma chérie ?
-Oui, on s'est promenés avec Ethan et tes parents, fit-elle. Et vous ? Toujours dans la poussière ?
-Oui, mais nous allons arrêter. Je te remercie Louis, mais nous avons largement dépassé ce qui était convenu avec tes parents. J'espère qu'ils te laisseront m'aider demain.
-Sûrement, répondit Louis. Ils aboient plus qu'ils ne mordent et puis, ils savent que ça me passionne.
-Et, je trouve ça très bien. Au lycée, tu dois très bien t'en sortir.
-En français et en histoire, oui. Les autres matières, moins.
-Plus dur ?
-Honnêtement, c'est surtout du manque d'intérêt. C'est mon principal problème. Quand quelque chose m'intéresse, je m'y mets à fond, en revanche, quand ça me plaît moins…
-Heu, Louis, fit soudain Ophélie, je peux te parler en privé ?
Stupéfait qu'elle demande à le voir comme ça, devant sa mère, Louis n'eut pas le temps de trouver une bonne excuse pour refuser ou reporter cette discussion qu'il craignait. Il dût accepter.
Les deux jeunes gens ressortirent et croisèrent Ethan et leurs parents :
-Vous ressortez ? demanda t-il.
-Oui, répondit simplement Ophélie.
Naturellement, il leur emboîta le pas, mais la jeune fille se retourna :
-Désolée, mais je voudrais parler à Louis seul à seule.
Muet d'étonnement, Ethan resta un instant figé dans la cour avant de regagner la maison. Au moment de rentrer, il ne put s'empêcher de se retourner pour voir son frère et Ophélie gagner le fond du jardin. Mais bon, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, quoiqu'elle lui veuille, ça n'allait pas ruiner leur rapprochement…Néanmoins le brutal intérêt de la jeune fille pour son cadet l'intriguait.
Pendant ce temps, Louis et Ophélie marchait en silence. Le jeune homme cherchant désespérément une bonne excuse à sa panique du matin. Mais rien ne venait.
-Je t'écoute, fit-elle soudain.
Pas de préambule, au moins, elle attaque direct, songea t-il.
-Je… Ce n'est rien, j'ai cru entendre un bruit et…
-Ok, l'interrompit-elle d'une voix ferme en se plaçant devant lui, on va mettre les choses au point. J'ignore ce que tu as vu ce matin, mais je sais que t'étais en pleine panique et que pour se retrouver dans cet état là, il ne faut pas simplement un petit bruit que tu aurais "cru" entendre ! T'étais vraiment terrifié et je veux savoir pourquoi.
Louis soupira :
-Je ne sais pas ce que j'ai vu, ok ! Et si j'essaie de te le décrire, tu n’y croiras pas !
-Louis, je sais qu'on n'a pas vraiment eut l'occasion de faire connaissance tous les deux, mais il me semble évident que tu n'es pas du genre à t'enfuir en courant pour un petit bruit. Et je t'assure que jamais je ne te prendrais pour un imbécile.
-Tu ne pourras pas me croire, même moi qui l'ai vu, je…
-Arrête de tourner autour du pot et explique-toi !
Louis s'éloigna de quelques pas, la tête vide :
-J'ai vu un fantôme, murmura t-il.
-Quoi ?
Il se tourna vers elle :
-Je te dis que j'ai vu un fantôme !
La jeune fille le fixa, silencieuse, pendant un long moment. Louis aussi la regardait, tentant de déterminer à quel moment elle allait partir en courant demander une ambulance. Mais, elle le surprit :
-De quoi il avait l'air ce fantôme ?
-Tu… me crois ?
-Réponds.
-En fait, je ne l'ai pas vu… lui. En revanche, j'ai vu ces mains sur la vitre de la douche, enfin, ses empreintes.
-Tu as vu des empreintes de mains sur la douche. Tu es sûr que ce n'était pas les tiennes ?
Il lui jeta un regard noir :
-Oui, j'en suis sûr.
-D'accord, d'accord, fit-elle en levant les mains. Continue.
-Au début, je n'en ais vu qu'une qui a glissé vers le bas avant de s'effacer. Et puis, elle est réapparue un peu après avant de se multiplier. Il devait y avoir une centaine d'empreintes qui sont toutes apparues quasi en même temps. Avant de disparaître. Au début, j'étais comme paralysé tellement j'avais la trouille, mais dès que les empreintes ont disparu, j'ai pu sortir de la douche et c'est là que je l'ai senti.
-Quoi ?
-Un courant d'air froid, glacial même, juste devant moi. Comme si une personne se tenait là, à ta place.
D'avoir tout dit à voix haute soulagea Louis, restait à connaître la réaction d'Ophélie.
-Ok, joli. Je reconnais que t'as une belle imagination.
Sur ce, elle se détourna, visiblement en colère.
-Ophélie ! cria Louis.
Elle s'arrêta et revint vers lui :
-Tu pensais quand même pas que j'allais gober une histoire pareille ! Qu'est-ce que tu crois ? Que parce que je vis à la campagne, je suis prête à croire tout et n'importe quoi !
-Non, pas du tout, je … te jure que…
-C'est bon, fit-elle, laisse tomber.
Là-dessus, elle repartit toujours aussi en colère, laissant Louis complètement désemparé. il savait néanmoins que ce genre de réaction était prévisible, restait à savoir si elle allait raconter sa panique à sa mère ou à ses parents. N'osant pas rentrer, il fit quelques pas, marchant au hasard avant de se retrouver près du vieux banc. Machinalement, il passa ses doigts dessus. C'est là qu'un curieux bruit se fit entendre, comme un rire, un rire étouffé. Il y avait quelqu'un.
-Qui est là ? fit-il.
-Shhh, entendit-il distinctement tout près de lui, ce qui le fit sursauter.
Personne, il n'y avait personne.
-Ethan ? C'est toi ?
-Tais toi, on va nous entendre…
La voix était nette, quoique chuchotée et toute proche de lui, vraiment très proche. Louis pivota sur lui-même, scrutant les arbres traversé par le soleil. Mais personne ne pouvait être cachée là sans qu'il ne le voit.
-C'est pas drôle, fit-il alors que sa voix commençait à trembler.
-C'est trop risqué de se voir ici, reprit la voix. Tu pourrais avoir des ennuis…
La teneur de la voix surprit et effraya Louis. Là, c'était clair, ce n'était pas une blague et la voix, il le remarquait seulement, était féminine et venait apparemment du banc lui-même. Ce ne pouvait donc être Ethan. Peut-être Ophélie ? Non, c'était stupide, il l'avait vu repartir vers la maison et il lui aurait été impossible de se trouver au bosquet avant lui sans qu'il ne la remarque.
-Je dois rentrer sinon père risque de remarquer mon absence.
Là-dessus, Louis entendit des pas. Quelqu'un courait en s'éloignant du banc, sauf qu'il n'y avait personne.
Le cœur battant à toute allure, Louis retourna à la maison aussi vite qu'il le put. Décidément, il était poursuivi ! Où qu'il aille, le fantôme le suivait.
Il rentra précipitamment, refermant la porte derrière lui un peu trop fort… sous les yeux étonnés de ses parents, de Christine, de son frère et d'Ophélie, tous à table, qui le dévisageaient.
-Désolé, fit-il penaud et gêné.
-Ce n'est pas la peine de claquer la porte aussi fort, le rabroua son père.
-On vient de commencer, le rassura Christine.
Encore effrayé de ce qu'il venait de vivre, il resta debout, sentant les regards inquisiteurs sur lui.
-Ça va, Louis ? demanda sa mère.
-Oui, oui, fit-il en parvenant enfin à aller s'asseoir.
Ce faisant, il essaya d'éviter le regard d'Ophélie, braqué sur lui.
Pendant le repas, Louis ne put que grignoter, l'esprit envahi de craintes et de questions. Aussi effrayant que cela avait été, il se posait beaucoup de questions sur les choses auxquelles il était confronté depuis le début de la journée. Et une part de lui voulait le comprendre. D'accord, il avait eut peur, mais ces manifestations signifiaient-elles que le fantôme voulait communiquer avec lui ? Et si oui, pourquoi ? Après tout, la maison était occupée, pourquoi ne pas communiquer avec ses habitants plutôt qu'avec lui qui n'était là que quelques jours et qui aurait sûrement préféré ne rien voir… et ne rien entendre.
Pourtant, plus il y réfléchissait, plus quelque chose le chiffonnait. L'apparition de ce matin avait été plutôt brutale, tandis que ce qu'il avait entendu était plus "doux". Bien que tout aussi flippant. D'ailleurs, ce qu'il avait entendu était surprenant. Apparemment, cette voix fantôme devait se trouver avec quelqu'un qu'elle n'avait pas le droit de voir. De plus, ce qu'il avait entendu "sinon père risque de remarquer mon absence", était une ancienne tournure de phrase. Restait à savoir qui était cette "fille" et à qui elle parlait. Mais Louis en avait-il réellement envie ? D'un côté, non, sûrement pas. De l'autre, le mystère restait captivant. Pourtant, il ne se sentait pas d'aller à la rencontre de ces choses. Par deux fois, cela était du au hasard, mais quand à aller au devant de ces manifestations…
Il fut soudain poussé du coude, ce qui le fit revenir au présent. Tout le monde le regardait encore.
-Heu oui, fit-il.
-Christine nous disait à que point tu l'avais aidé, fit sa mère.
-Ah merci.
-Je crois qu'il était en pleine rêverie, ironisa son frère.
-Ethan…, fit son père.
Son frère sourit mais n'ajouta rien.
-Tu n'as rien mangé, remarqua Christine, tu n'aimes pas ?
-Si, si, c'est très bon, fit-il en avalant une bouchée de ratatouille devenue tiède.
Espérant ne plus attirer l'attention, Louis termina rapidement son assiette. Puis, tentant de faire abstraction de ses pensées, il termina son repas avant d'aider à la vaisselle.
Mais, ce soir là, alors qu'ils jouaient aux cartes, Louis ne put s'empêcher de sentir comme un frisson dans le dos. Il se sentait observé par quelque chose qui restait en dehors de la lumière, sans savoir si c'était réel ou un simple effet de son imagination. L'obscurité du dehors le terrifiait et il évitait autant que possible de la regarder. Il ne s'était jamais senti aussi peureux, et après la journée qu'il venait de vivre, il appréhendait d’autant la nuit à venir, le silence et l'obscurité.
L'environnement idéal pour un fantôme.
Je ne sais pas pourquoi, mais je m'attendais à ce qu'Ophélie soutienne Louis, mais en fait elle s'énerve carrément xD tant pis, il devra continuer à enquêter seul...
Le prochain chapitre promet d'être génial, avec la montée en suspense que tu crées à la fin de ce chapitre-ci. Louis va se retrouver seul, dans son lit, la nuit, acculé par un fantôme...frissons garantis !!
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Je continue à vraiment apprécier ma lecture, merci et bravo pour ce chouette texte ! Je repasserai le weekend prochain;-)
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REMARQUES
vraiment abîmés → abimés
Regardes moi ça… → Regarde-moi ça
d'un de mes arrière-grand-père. → Je mettrais arrière-grand-père au pluriel ici
le défunt n'avait sans doute pas eut → eu
Et puis, ils sont plutôt tristes. → petit détail : cette phrase suit une mise à la ligne, alors qu'elle appartient à la réplique de Christine, du coup, on a l'impression que c'est le début d'un paragrpaphe, alors que non
ont dû la faire interner → dû
Louis se remît au travail → remit
Il dût accepter. → dut
Louis et Ophélie marchait → marchaient
j'ai vu ces mains → ses mains ?
Tu es sûr que ce n'était pas les tiennes → n'étaient
sans qu'il ne le voit. → voie
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Bon dimanche et à bientôt !
Jowie
Oui, Ophélie s'énerve vite et fort, mais n'est-ce pas la réactiuon normale quand on vous dit avoir vu un fantôme ? Oui, elle a bien vu qu'il était terrorisé, mais croire au fantôme... Pour l'instant, notre Louis va devoir continuer en solo...ce qui devrait aussi l'aider à s'ouvrir et à oser.
Bon, bah, j'espère que ce prochain chapitre te plairas avec la direction que j'ai pris.
En tout cas, ça me fait vraiment plaisir de te voir si enthousiaste.
Bonnes vacances et à bientôt !