Pierre-Joseph Proudhon est un philosophe et théoricien politique français (1809, 1865), auteur de plus de soixante ouvrages. Seul théoricien révolutionnaire du XIXe siècle à être issu du milieu ouvrier, il est aussi polémiste, journaliste, homme politique, sociologue et économiste.
Il est un des pères de nouveaux concepts politiques comme le fédéralisme, le mutualisme, le syndicalisme ouvrier et l’anarchisme. Il mène une vie difficile, car en s’opposant aux pouvoirs et idées en place, il est à de nombreuses reprises emprisonné pour ses écrits et doit s’exiler plusieurs années en Belgique.
En 1840, dans Qu’est-ce que la propriété ?, il rend célèbre la formule « La propriété, c’est le vol ». Pour lui, dans une entreprise, parce qu’ils œuvrent ensemble, les ouvriers produisent plus que s’ils travaillaient chacun seul. Pourtant le propriétaire capitaliste ignore cet apport dans la rétribution qu’il verse à chacun. C’est un vol, car c’est l’appropriation par un individu de ce travail collectif.
Précurseur des mouvements libertaires, Proudhon est le premier en 1840 à se déclarer partisan de l’anarchie entendue en un sens positif. Il défend la liberté individuelle contre toute force dominante : l’Église, la religion et toute espèce de dictature. Pour lui, l’individu ne doit jamais être sacrifié à l’intérêt général. On lui reprochera cependant sa misogynie, qu’il manifeste par des déclarations sur l’infériorité des femmes et son opposition au suffrage universel.
Quant à ses motivations profondes, c'est encore plus délicat à évaluer ou retranscrire. Je dirais qu'à l'époque, protéger la classe ouvrière et la défendre, c'était quand même sacrément nécessaire...
C'est difficile de décrire quelqu'un en une page (c'est l'idée), sans trop déformer. il y a forcément des choix... et en gros, plus c'est court, plus ça prend de temps...
et si je mettais : On lui reprochera cependant son racisme et également sa misogynie, qu’il manifeste par des déclarations sur l’infériorité des femmes et son opposition au suffrage universel.
Enfin au final je sais pas trop, ta notice est très bien comme ça, et comme tu l'as dit dans d'autres commentaires, ce n'est pas forcément nécessaire d'approfondir la description vu que c'est un livre jeunesse :)
Je trouve cette phrase "Pourtant le capitaliste rétribue chacun individuellement et donc « vole » ce surplus de valeur produit collectivement." un peu complexe pour les plus jeunes (ou les vieilles comme moi qui sortent d'une journée de télétravail particulièrement aliénante). Le "surplus de valeur" est probablement trop abstrait, plus encore lorsqu'on sait que le collectif était sous-payé.
Je comprends l'idée, mais je me dis que c'est probablement parce que j'ai étudié Proudhon. Je ne sais pas.
Pardon pour ce commentaire décousu qui n'apporte aucune solution, seulement une impression.
C'est parfait ! Et franchement, en seulement 45 minutes, BRAVO !