On peut faire beaucoup avec la haine mais encore plus avec l'amour

Notes de l’auteur : Vous êtes prêts ? Révélations dans 3, 2, 1...

-  Établissez un périmètre de sécurité ! ordonna Jo aux agents qui l'accompagnaient. Et interdisez tout accès à l'Opéra !

Le souffle coupé, Max arriva à sa hauteur :

- Elle est là-haut depuis une demie heure. Pas d'otages mais elle est armée.

- On y va tous les deux, annonça Jo, contenant l'adrénaline qui bouillonait déjà dans son sang.

Ils empruntèrent le monte charge qu'ils connaissaient déjà et arrivèrent sur le toit. Jo porta la main à ses yeux, éblouit par le soleil qui projettait ses rayons menaçants sur le sol blanc.
Sans se concerter, les deux coéquipiers sortirent leur arme d'un mouvement coordonné. Ils avancèrent sans précipitation vers la silhouette fluette qui se détachait devant eux.

Ollia Lehias se tenait debout, au centre du marquage tracé autour du corps de Pierre Lehias lors de sa découverte. Ses cheveux lisses étaient toujours aussi impeccables, sa robe noire soulignait ses courbes avec véhémence, ses pieds nus se cambraient sous la chaleur du sol. Seul son visage détonnait avec son allure aussi délicate qu'à l'accoutumée. La mâchoire serrée et les yeux noyés de haine, ses traits sculptaient son anéantissement intérieur. En la voyant, Jo cru voir le double maléfique d'une femme qu'il avait trouvé "assurément jolie".

- N'avancez pas ! hurla-t-elle en voyant Jo et Max approcher. N'avancez pas ou je m'ouvre les veines !

En criant ces mots, elle porta la lame de son couteau à la base de son poignet, là où prenait racine la tige de sa rose noire tatouée.

Jo réagit immédiatement. Il posa son arme au sol et leva les mains en l'air en signe de paix. Il avança de quelques pas, le sang cognant dans ses tempes, pendant que Max était toujours en retrait, son arme braquée sur Madame Lehias.

- Je voulais le faire en bas, lança-t-elle en montrant la lame de son couteau posée sur sa peau vulnérable. Là où Elysa est morte, mais il y avait trop de monde !  

Elle essuya les lourdes larmes qu'elle laissait enfin échapper.

- Je ne voulais pas... Elle...

Cette fois, le visage d'Ollia Lehias n'était plus seul traitre de ses sentiments, son corps tout entier se plia sous le poids de son accablement, anéanti.

- Vous nous racontez ce qui est arrivé ? proposa Jo d'une voix qu'il parvint à rendre sécurisante malgré le pressentiment tenace qui enserrait ses tripes. 

Elle se redressa, tourna les yeux vers lui et reprit sa contenance habituelle.

- Je... J'étais folle d'Elysa, avoua-t-elle avec une lueur d'innocence dans les yeux. 

Jo fit un pas de plus, sans dire un mot pour ne pas la brusquer. 

- J'étais folle d'Elysa ! répéta-t-elle en se redressant et en portant son regard vers le ciel, libérée de ne plus se taire. Mais Pierre en était aussi raide dingue, il fallait que je fasse quelque chose.

En disant cela, elle se mit à marcher, sans but précis, sans doute pour clarifier ses idées. Jo s'approchait toujours quand elle continua : 

- Il y a quelques temps, j'ai demandé à Arthur Zyka d'embaucher Elysa et son assistante. Je l'ai menacé de révéler ses petites magouilles s'il ne le faisait pas. Je me suis dit que si Elysa partait en tournée, elle oublierait Pierre et inversement. 

- C'était vous l'assistante ?

- Oui... Elysa ne savait pas que j'allais partir avec elle, j'aurais trouvé un prétexte à ma présence en temps voulu.

- Mais Pierre a tout découvert, déduit Jo.

- Pas vraiment. Il ne savait pas que j'étais à l'origine de cette embauche. Mais Il ne voulait pas qu'Elysa parte avec un type comme Zyka...

L'altercation entre le metteur en scène et Piere Lehias, ainsi que le chèque donné faisait enfin sens pour Jo : 

- Vous saviez que Pierre avait payé Zyka pour qu'il renonce à ce contrat ?

- C'est vrai ? s'étonna-t-elle dans un léger éclat de rire. Non je ne savais pas. Mais je me doutais que Pierre ferait tout pour garder Elysa près de lui.

- Et le mot de menace, c'était vous ?

Elle se tourna légèrement vers Jo qui ne se tenait plus qu'à quelques mètres d'elle et baissa la tête pour confirmer.

- Elysa m'avait confié que Zyka s'était bien approché d'elle mais qu'aucun papier n'avait été signé. Elle ne se réjouissait pas trop vite, ce type pouvait changer d'avis au dernier moment. Alors, après une représentation, je lui ai glissé un joli mot pour lui rappeler notre accord. Et ça a marché ! Il n'en a pas fallu plus pour que ce crétin accepte de l'embaucher et lui fasse enfin signer un contrat !

La douceur, venant à peine de reprendre sa place sur les traits d'Ollia Lehias, se volatilisa à nouveau, remplacée par une expression dure et impitoyable. Remarquant que Jo n'avait qu'à tendre le bras pour la toucher, elle lui cria :

- Reculez ! 

Il obéit tout en restant concentré sur chaque geste de cette femme qu'il ne parvenait pas à cerner. Pour lui, elle revêtait deux masques de couleurs différentes, interchangeables à souhait, ou malgré elle. Le noir, déchiré, intransigeant et redoutable, se confrontait au blanc, pur, sensuel et entier. Jo s'en méfiait, l'un pouvait prendre le pas sur l'autre et l'anéantir au moindre relâchement.

- Reculez encore, dit-elle consciente qu'elle avait baissé sa garde aux côtés du flic. 

Pour qu'il s'exécute plus rapidement, elle porta son couteau à sa gorge. Son coeur palpitait sous sa peau couleur de lys. Un seul geste et la fine lame cueillerait sa vie.

Une fois Jo suffisamment loin, elle abaissa son arme. 

Il ne sut pas si c'était la peur qu'elle mette fin à ses jours devant lui, la tension planant au dessus d'eux ou encore la sensation d'injustice qu'il avait éprouvé en découvrant Elysa morte, mais Jo sentait un feu trépigner dans ses entrailles. Un long serpent glissait sous sa peau et remontait le long de sa gorge, prêt à cracher son venin. Il avait envie de provoquer cette femme.

- Elle voulait vous fuir, prononça-t-il d'une voix monocorde mais pinçante. 

Il parvint à maîtriser ses paroles au dernier moment, avant qu'un déferlement de mots n'échappe à son contrôle. 

- Elle était allée voir une voyante pour trouver une solution à l'impasse dans laquelle vous la poussiez, continua-t-il sur un ton plus serein mais rempli de reproches. Elle avait peur de vous et de votre réaction si elle s'autorisait à aimer Pierre. Au début, elle avait peut-être peur de vous blesser, peur que vous vous sentiez abandonnée. Puis j'imagine qu'elle a deviné de quoi vous étiez capable. Elle allait partir avec Zyka pour protéger Pierre de votre jalousie, elle allait fuir. Sans savoir qu'elle tombait dans votre piège...

Ollia Lehias éclata d'un rire cristallin qui refroidit immédiatement le feu qui brûlait en Jo. Il se ressaisit, professionnel, et jeta un coup d'oeil à Max, toujours en position de tir, pour se rassurer. Le rire ne cessait de résonner sur le toit blanc, alimenté par la fatigue et la détresse de sa propriétaire. Quand elle s'arrêta, elle lança, malicieuse :

- Ou peut-être qu'elle voulait fuir pour ne pas faire souffrir Pierre en m'aimant ! Vous n'y avez pas pensé hein ?! Le problème, son impasse comme vous dites si bien, c'est qu'Elysa nous aimait tous les deux. J'allais lui permettre de ne pas avoir à choisir. 

Elle accéléra son pas qui, jusque là, était plutôt lent et dénué d'objectif. Elle se retrouva en deux mouvements à l'endroit où Pierre Lehias avait été retrouvé. 

- Faire croire que Pierre s'était suicidé, désemparé de la voir partir avec ce Zyka, ça aurait marché non ? demanda-t-elle cyniquement aux deux coéquipiers sans attendre de réponse. 

- Donc c'était un meurtre prémédité, conclut Jo. 

Son instinct l'avait abandonné pour la première fois. En temps normal il aurait soupçonné Ollia Lehias bien plus tôt. Mais cette fois, il s'était laissé avoir... Tous ses tourments n'avaient pas refait surface depuis des années et voilà qu'ils étaient sortis de leur enfouissement dans lequel il était parvenu à les enfermer, ralentissant ses réflexes de flics. Il tentait ainsi de se trouver une excuse mais, au fond, il savait qu'il avait merdé sur cette enquête, vraiment merdé.

- Bien sûr ! avoua Ollia Lehias sans scrupules. Je savais que Pierre et Elysa faisaient des photos dimanche matin. Je les ai suivi et j'ai attendu qu'ils aient fini, là, derrière la porte où se trouve votre collègue.

Elle regarda vers Max sans le voir et poursuivit :

- C'est moi qui ai volé l'arme quand Pierre était militaire. Elle devait servir à le faire renvoyer de l'armée. Vous comprenez, nos parents étaient si fiers de lui qu'une erreur de sa part leur aurait fait comprendre que lui aussi avait des failles. Mais bref, passons. J'ai gardé le flingue pendant des années après ça et heureusement ! Il m'a bien servi...

 - Vous avez tiré de sang froid ? demanda Jo, glacé par cet aveu dénué de remords.

- Oui. J'ai enveloppé l'arme dans un tissu pour ne pas laisser d'empreinte, je me suis placée derrière lui et j'ai tiré. Mais je sais ce que vous avez trouvé chez moi la première fois que vous êtes venu. Ma seule erreur a été de tirer sur sa tempe droite alors qu'il était gaucher... Tant pis, ça devait être comme ça...

- C'était votre frère ! 

-  Ne me jugez pas ! s'emporta à nouveau la jeune femme, les cheveux décoiffés par la brise chaude. Vous ne savez rien ! Pierre a toujours été parfait. C'est toujours lui qu'on félicitait pour les bonnes notes alors que moi je n'étais que moyenne. Lui qui a suivi la carrière que nos parents souhaitaient alors que moi je ne savais pas ce que je voulais. Toujours lui qui savait saisir les bonnes occasions alors que je fonçais toujours dans le mur. Toujours lui qui ramenait des petites amies adorables à la maison alors que je rêvais de faire pareil ! Mais non, impossible ! Vous imaginez, dire a mes parents que j'étais homo ?! Déjà que j'étais la petite fille ratée par rapport au grand frère parfait... C'est pour ça que j'ai volé son arme ! Pour qu'il se fasse virer ! Un faux pas pour que papa et maman voient qu'il n'était pas mieux que moi. Si nos parents savaient qu'il était devenu photographe...

Elle prononça cette dernière phrase avec un sourire de triomphe s'affichant sur toute la largeur de son visage puis reprit malgré son essoufflement : 

- J'ai toujours été cette ombre effacée que personne ne remarquait, même pas les parents... C'est Elysa qui m'a aidé à m'ouvrir, à devenir celle que vous connaissez. Alors quand j'ai compris qu'il allait aussi me la prendre... Au début, je voulais juste les éloigner mais ça n'aurait pas suffit, il aurait toujours fini par la retrouver alors.... Alors...

 - Vous l'avez tué, compléta Jo le souffle coupé.

Elle baissa la tête, comme si finalement elle regrettait, et parut se perdre dans la contemplation de l'empreinte indélébile tracée quelques jours plutôt autour du corps de Pierre Lehias. Mais regrettait-elle vraiment la mort de son frère ? Jo percevait plutôt un soulagement, une délivrance chez la jeune femme depuis son acte. Elle avait enfin réalisé ce qu'elle avait toujours souhaité : éliminer celui qui lui faisait de l'ombre et l'empêchait de s'accomplir. C'est Elysa Lebon qui lui en avait donné la force, c'est pour elle qu'elle en était arrivée là.

Ollia Lehias finit par reprendre sa marche en confiant : 

- Avant Elysa, j'avais rien... En la perdant... Si elle partait avec Pierre, j'avais peur de retrouver ce moi que j'étais avant et que je ne supporte pas. Cette petite femme fragile, fade, qui n'a aucune personnalité et n'est capable de faire aucun choix... Je ne me pardonnerai jamais ce que je lui ai fait ce jour sur le toit.

Elle se dirigea vers les statues gardiennes tout en poursuivant :

- Après leur séance photo, je croyais qu'Elysa était partie, il y a une autre porte derrière la cheminée là-bas, indiqua-t-elle en la montrant du doigt. Mais elle était juste allée chercher son sac et en entendant le coup de feu, elle est revenue voir ce que faisait Pierre.

Elle se retourna pour faire face à Jo. Des larmes incontrôlables s'échappaient de ses yeux profonds et sinuaient jusque dans le creux de son cou.

- Elle m'a vue placer l'arme dans la main de Pierre... Son regard était... Elle m'a regardée avec tant de dégoût ! J'étais devenue un monstre...

La bouche d'Ollia Lehias se tordit en une grimace de douleur. Une ride se creusa sur son front lisse, trace indélébile de ce chapitre.

- Je me suis approchée d'elle pour tenter de lui expliquer, je lui ai tout avoué, pourquoi j'avais fait ça... Elle ne voulait rien entendre... J'ai essayé de la raisonner, de me faire pardonner et... Plus j'avançais pour me rapprocher d'elle, plus elle reculait. Elle me criait qu'elle ne voulait pas que je la touche, qu'elle me détestait... Et à force de reculer, elle...

Ollia Lehias regarda tristement le rebord du toit. Une partie, plus basse que le reste, arrivait à mi-jambe de celui qui s'en approchait.

- C'était un accident... Mais elle est tombée à cause de moi ! Je suis descendue en courant, je voulais voir si elle respirait encore mais... Mais je l'ai tuée... Elle a atterri dans une position horrible, sa nuque était brisée... Je... J'avais tellement honte de moi, je l'aimais tant...

La jeune femme se tut un instant, calmant les hoquets que provoquaient ses larmes incontrôlées. 

- J'ai remis son masque sur ses yeux et l'ai allongée plus confortablement, comme si elle s'était simplement endormie. Je lui ai dit que j'étais désolée, que j'avais fait tout ça pour nous. Je l'ai lâchement abandonnée sur les marches quand Zyka est sortit de l'Opéra, pour qu'il ne nous voit pas.

- Vous l'avez dit, c'était un accident, tenta Jo pour soutenir la jeune femme. Venez, je vais vous aider.

- Ahaha ! On dirait une pièce tragique. Allez-vous être le héros et sauver la jeune fille en détresse, commandant ? reprit-elle en ne se préoccupant pas du flot de larmes qui s'échappait de ses yeux noirs et en retrouvant son ton cassant.

Elle reprit sa marche désordonnée. Ses allers et retours traçaient un sillon invisible sur la largeur du toit. Ollia Lehias réfléchissait. Jo savait qu'elle n'était pas montée là par hasard, elle l'avait attendu pour tout avouer avant de prendre une décision.

- Vous connaissez Le lac des cygnes, commandant ?

Jo ne s'attendait aucunement à cette question. Il hocha la tête sans baisser sa vigilance.

- Vous préférez quelle fin ?

- Quand l'amour d'Odette et du prince Siegfried vainc le sorcier, choisit-il, prit au dépourvu.

- Vous êtes bien romantique, lança-t-elle avec un soupçon de regret dans le regard. Mais on n'a pas de sorcier dans notre histoire ! À la rigueur, on a une voyante mais c'est tout.

Elle avait prononcé ces derniers mots avec mépris, comme si elle dédaignait sa propre vie.

- J'aurais pu choisir la fin où Odette s'envole sous la forme d'un cygne et Siegfried est abandonné dans le chagrin et la douleur, continua-t-elle en faisant semblant d'hésiter. Mais je n'ai pas la force de continuer seule.

Elle fit les derniers pas qui la séparait de Jo et s'arrêta à deux mètres de lui. D'une voix plus douce et chaude, elle murmura :

- Il y a une fin moins connue mais qui correspond mieux pour conclure cette enquête.

Ennivré par le parfum de lys qui se diffusait maintenant sur l'ensemble du toit, Jo ne bougea pas.

- Je préfère quand Siegfried court jusque dans le lac et supplie Odette de le pardonner. Les eaux montent et les engloutissent tous les deux.

En un mouvement, elle tourna le dos à Jo, jeta son arme sur le sol et se précipita vers le rebord du toit. Jo eu à peine le temps de la voir se faufiler entre deux statues qu'elle se jetait à bras ouverts dans l'océan d'incertitude qu'était la mort.

Max courut vers le rebord du toit, sortant Jo de sa torpeur. Traînant sa jambe derrière lui, il finit par rejoindre son collègue. Il posa sa main libre sur la pierre brûlante et regarda vers le sol : les ailes noires d'Ollia Lehias ne s'étaient pas déployées à temps.

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Lunatique16
Posté le 10/09/2020
Wow ! Mais quelle conclusion magistrale !
Maintenant que j'ai lu ce chapitre tout devient plus clair. J'avais un doute sur Ollia et sa relation avec Elysa et au début de ce chapitre je ne comprenait pas sa réaction, pourquoi avoir fait ça ? Comme Jo, je n'avais pas vu l'ombre dans les yeux d'Ollia. Maintenant tout est clair. Ollia était une âme brisée bien avant sa rencontre avec Elysa. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'elle n'explose. La rancune et la jalousie qu'elle éprouvait pour son frère étaient bien trop grande, trop présente et depuis trop d'années.
Ce chapitre était vraiment à la hauteur, une conclusion magnifique bien que tragique ! La détresse d'Ollia et sa colère étaient extrêmement bien écrit.
C'est juste désolant de se dire qu'elle a choisie la fuite ainsi, même si c'était plus ou moins prévisible avec son psychisme. Et je me doute que Jo va s'en vouloir pendant un moment de n'avoir pas réussi à la sauver elle non plus.
J'ai mit un peu plus de temps à le lire, pas mal de choses m'ont dérangées et je crois bien que, une fois que j'aurais finit de lire ton histoire, je vais la relire en entier, rien que pour le plaisir ^^

Alors à très bientôt !
booksdamadeus
Posté le 18/09/2020
Coucou !
Oh ! Magistrale ? Carrément ? :Je voulais en effet que les révélations soient un peu dans une ambiance dramatique, comme à l'opéra hihi ;) Je suis contente si tu as ressentis cette atmosphère.

En effet, les indices laissés ne permettaient pas au lecteur de deviner tout le passé d'Ollia et le mobile du meurtre. C'est exactement ce que tu dis sur elle : elle a de la rancune et de la jalousie vis à vis de son frère. Il ne fallait qu'une petite goutte pour faire déborder le vase déjà bien rempli.

Il y a des choses qui t'ont dérangées dans ce chapitre ? N'hésite pas à me dire.
J'espère que tu auras plaisir à la relire ! À très vite
haroldthelord
Posté le 26/08/2020
salut,
superbe chapitre comme toujours avec toi, j’ai adoré le parallèle avec le lac des cygnes et les fins différentes que l’on ne connaissait pas.
Bravo.
booksdamadeus
Posté le 28/08/2020
Coucou !
Merci pour ton commentaire !Je suis contente que le parallèle t'ai plu ! J'ai essayé d'en glisser quelques uns tout du long pour rappeler l'ambiance de l'opéra et du théâtre.
À très vite pour la suite
Visaen
Posté le 17/08/2020
C'était en effet un suspect mais le motif, je ne l'avais pas deviné. Je m'étais perdue avec les différents indices, aussi perdu que Jo !
Mais c'était bien joué de présenter ce meurtrier une première fois comme médiateur pour l'indice de l'arme dans la main droite. On ne reste pas sur la scène et on l'oublie assez vite. Puis la deuxième fois l'implication de Ollia dans cette histoire de harcèlement permet de balayer les soupçons résiduels s'il y en a, sur elle.
Je me demande une chose : Est-ce que l'enquête, ou le personnage de Jo, a permi réellement de faire avancer l'enquête ? C'est parce qu'il a acculé Ollia qu'elle s'est révélée ou elle l'aurait fait quand même ? J'ai l'impression que Jo a subi une enquête où il n'a eu aucun poids. Je me demande comment va s'achever l'histoire et ce qu'il en tirera. ça promet d'être une fin dramatique. Tu ne vas pas oser, si ? :o
booksdamadeus
Posté le 20/08/2020
Oui, on voit Ollia Lehias au début, on l'innocente après l'histoire de harcèlement mais finalement c'est bien elle.

Je n'ai pas précisé mais lorsqu'Arthur lui parle de lys, Jo pense tout de suite à elle. Il l'appelle pour la convoquer et c'est là qu'elle se sent acculée et se rend sur le toit pour tout expliquer à Jo, pour se confesser d'une certaine façon ;)
Il a en effet un peu subi l'enquête parce qu'elle fait rejaillir des choses qu'il avait bien enfoui en lui. L'enquête l'a pourtant porté, il a été touché par les différentes protagonistes mais trop de choses se déchênaient en lui.
Et bien la fin est écrite mais je ne sais pas si j'en suis satisfaite. J'espère avoir ton avis, toi qui as tout lu de cette petite histoire (et je t'en remercie encore !).
À très vite pour la suite !
lizzy
Posté le 16/08/2020
Ouah, mais?.?.?
Je n'aurais jamais deviné la fin, le ressenti de cette femme, au final brisée à l'intérieur d'elle même. J'aime toujours énormément la manière dont tu as écrit la scène, avec le lac des cygnes, c'est poétique et magnifique. J'aime en général énormément ton écriture, qui est très douce et travaillée.
booksdamadeus
Posté le 16/08/2020
Ohhh merci !!
Je suis contente que tu n'ai pas deviné cette fin ! Sinon ça aurait été raté ;) Oui c'est ça, elle est complètement brisée, détruite et n'a donc plus d'autre solution.
Et merci pour l'écriture ! J'essaye de chercher les mots au plus juste (mais va quand falloir une phase de réécriture ^^).
A bientôt pour les derniers chapitres !
Zoju
Posté le 14/08/2020
Salut ! C’était donc bien la sœur de Pierre qui était la coupable. On a dans ce chapitre le lien entre les différents éléments dissimulés un peu partout dans les autres chapitres. En tout cas, le dénouement est bien mené et on comprend tout de suite le déroulement des révélations. J’ai trouvé la fin assez poétique pour quelque chose d’assez tragique. Ollia est une personne assez complexe. Personnellement, j’ai un peu du mal à me positionner face à elle même si ce qu’elle a commis n’est pas acceptable. C’est triste de voir les membres d’une même famille s’opposer. Je dois t’avouer que je me pose des questions sur la relation entre Pierre et Ollia. Car dans ton texte, on peut y voir une sorte de jalousie de la part de la sœur, mais du côté du frère aucune idée. À part qu’il semblait voir qu’il y avait un problème avec sa sœur. Quoi qu’il en soit, c’est un bon dénouement. Curieuse de voir la suite ! :-)
booksdamadeus
Posté le 15/08/2020
Coucou !
Merci pour ton avis ! J'avoue que j'avais pas mal de doutes concernant ce chapitre (c'est là que tout fait sens et si le lecteur ne comprend pas tout, c'est raté ^^). Donc je suis contente que le déroulement soit compréhensible !
La fin va bien avec Ollia, poétique mais tragique. Elle est toujours entre deux, elle n'est ni tout l'un, ni tout l'autre. Je comprends que tu aies du mal à te positionner face à elle, on aurait presque pitié d'elle mais en même temps elle est une meurtrière...
Et bien la relation entre Pierre et elle ne sera pas connue de Jo donc par le lecteur non plus... Mais je peux te dire que lui l'aimait beaucoup et tentait de la protéger même s'il comprenait qu'elle lui en voulait pour plusieurs choses qui n'étaient pas de son fait.
A bientôt pour la suite (2 petits chapitres ^^) !
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