Lorsque je ressortis de ma chambre avec mon sac, mes deux fouineurs s’entendaient comme larrons en foire. Avec le salon de tatouage, Jared n’était jamais à cours d’anecdotes, même si je le soupçonnai d’avoir balancé discrètement certaines de mes frasques les moins glorieuses à Sebastian. Bah! Avec ce que je lui avais moi-même raconté, il savait à peu près à quoi s’en tenir.
« Tu es prêt à décoller? demandai-je.
— Quand tu veux. »
Il se leva du canapé, suivi de Jared qui le prit par le bras pour lui chuchoter assez fort pour que j’entende :
« Assure-toi d’avoir toujours du café en réserve. Ne te mets jamais entre elle et sa bouffe et surtout, SURTOUT, ne la laisse jamais coller ses pieds froids contre toi quand vous regardez la télé!
— Noté, répondit Sebastian d’un air pénétré.
— Bande de crétins. »
Je me dirigeai vers la porte, le menton levé avec un mépris souverain. Jared me rattrapa pour me coller un baiser sur la joue. Je lui tirai la langue et nous voilà partis. C’était étrange de me dire que nous n’allions plus nous voir tous les jours pendant des semaines. J’eus comme un petit pincement au coeur que j’évacuai en vitesse. Ce sentimentalisme ne me ressemblait pas.
De retour à l’hôtel, mon installation fut aussi rapide qu’efficace. Je n’eus qu’à brandir mon appartenance aux studios pour qu’on me déroule le tapis rouge jusqu’à ma nouvelle chambre, bouquet de fleurs sur la table et chocolat sur l’oreiller. Je déverrouillai tout de suite la porte de communication avec la suite de Sebastian mais décidai de le laisser tranquille un moment.
Me concernant, niveau tranquillité, ce fut raté. Dix minutes après mon arrivée, un Jax légèrement survolté toqua à ma porte.
« Qu’est-ce qui s’est passé depuis hier! Sebastian me sort qu’il s’est payé la cuite du siècle mais que tout va bien! Qu’il a passé sa journée à glander à la campagne! Tous ses rendez-vous sont passés à la trappe! »
Je levai la main avec autorité.
« Jax, je t’encourage à te calmer, tu vas faire un AVC. Maintenant que Sebastian s’est payé le fond de la piscine, il remonte. Je préfère te prévenir, nous allons faire quelques changements dans son emploi du temps et…
— Mais pour qui tu te prends?! Tu ne le connais que depuis une semaine et tu crois savoir ce qui est bon pour lui?! On va voir si tu fais toujours la maligne quand j’aurais appelé Penelope Mitchell pour lui raconter qu’il s’est cuité alors que tu devais le surveiller! »
En effet, s’il allait au bout de sa menace, je risquais de me faire virer à une vitesse stratosphérique. La moutarde commença à me monter au nez même si j’avais poussé le bouchon un peu loin. Au moment où j’allais répliquer (et probablement aggraver mon cas…) la porte de communication s’ouvrit pour laisser entrer Sebastian.
« Calme-toi Jax, s’il te plait. Ce n’est pas la faute d’Esmé.
— Si, intervins-je. Il a raison. J’ai été condescendante à vomir. C’est un sale penchant, je ne m’en rend pas toujours compte. Je m’excuse, Jax. »
Ce qui lui coupa le sifflet. Sebastian invita son ami à le suivre dans sa propre chambre. En partant, il m’adressa un petit signe de tête.
« Tu amènes la tablette de l’enfer d’ici une heure. On remettra l’agenda à jour en dinant.
— Bien, patron. »
J’aimais bien ce petit côté autoritaire. Pour une fois que ce n’était pas moi qui donnais des ordres…
***
Une heure plus tard, je passai la tête par l’entrebâillement de la porte pour considérer la situation. Jax et Sebastian étaient assis côte à côte sur un des canapés, l’air relativement détendus.
« Je peux revenir plus tard si vous préférez, dis-je.
— Non, c’est bon Esmé, tu peux venir. Tout va bien. »
C’était Jax qui m’avait répondu. Je m’installai en face d’eux sur le second canapé et posai la tablette sur la table basse.
« Seb m’a expliqué comment tu t’étais occupée de lui hier et aujourd’hui. Je suis désolé de t’être tombé dessus mais j’ai tourné en rond toute la journée en vous attendant alors… »
Il conclut sa phrase sur un geste vague de la main.
« Ça ne t’ennuie pas si Jax reste avec nous pour repasser l’emploi du temps? J’ai besoin de lui pour évaluer la priorité de certains rendez-vous.
— Hem, Sebastian, je te rappelle que tu es mon patron. Tu fais quoi si je veux le mettre dehors…? »
Après ça, l’ambiance se réchauffa de plusieurs degrés. Visiblement, la colère de Jax retombait aussi vite qu’elle montait, nous étions à nouveau bons copains. Entre deux grignotages de sandwiches, l’agenda de Sebastian subit un nettoyage drastique. Les entraînements quotidiens passèrent à un jour sur deux. Nous ne gardâmes qu’une seule rencontre avec la nutritionniste avant le départ pour l’Angleterre. La psychologue fit débat. Sebastian était prêt à laisser tomber mais Jax et moi le poussâmes à conserver un rendez-vous hebdomadaire (au lieu de trois). De même, notre acteur était tout à fait disposé à tailler dans le vif concernant les relations publiques. Jax dut négocier pied à pied pour certains engagements mais lâcha du lest pour d’autres. Au final, nous nous retrouvâmes avec un superbe tableau où les cases colorées laissaient la place à des plages blanches toutes à la disposition de Sebastian. Il me désigna la journée du lendemain du doigt.
« Il faut qu’on se mette au script dès demain. Je n’ai rien fichu. J’avais quelques idées pour mon personnage mais j’étais tellement à la ramasse qu’il va falloir que je reprenne tout depuis le début.
— Il nous reste plus d’une semaine, ne t’inquiète pas. »
Sur ces paroles rassurantes, je baillai à m’en décrocher la mâchoire. Sebastian se passa la main dans les cheveux, l’air lui-même pas très frais.
« Je crois qu’on en a assez fait pour ce soir. Je vais me coucher.
— Tu comptes rester dans ton lit ou je dois camper devant ta porte? » le taquinai-je.
Il se leva, contourna le canapé et me lança un curieux sourire en coin.
« Quitte à me surveiller, tu devrais peut-être t’installer directement dans mon lit. »
Et il me planta là. Ha! Je me tournai vers Jax qui regardait la moquette avec beaucoup de concentration.
« Il déconne souvent comme ça?
— Je ne suis pas sûr qu’il déconnait. »
Sur ce, lui aussi fila sans demander son reste.
Allons bon.
***
La petite blague innocente de Sebastian avait lancé mon imagination débridée dans une direction que je préférais ne pas trop explorer. Je me tournai et me retournai un bon moment dans mon lit avec des images inavouables plein la tête. Sebastian, nu sous les draps. Le poids de son corps sur le mien. Ses lèvres… Aaaah! Stop!! Esmé arrête!! Je me redressai en envoyant valser la literie. Assise, les sourcils froncés par la concentration, je décidai d’utiliser une manoeuvre qui avait déjà fait ses preuves. Je visualisai.
Tu veux coucher avec Sebastian? Parfait. Pourquoi pas. Allons-y. C’est torride. C’est génial. Tu prends ton pied. Et ensuite? Ensuite, il y a le lendemain. L’embarras. L’inévitable discussion sur le thème « qu’est-ce qu’on fait maintenant? » Le malaise éventuel, l’équilibre que vous avez péniblement mis en place, explosé. Mets dans la balance aussi la fragilité émotionnelle de Sebastian. Tu vois? Le baromètre de la catastrophe potentielle commence à trembler.
Et tu veux que je te dise? Allons plus loin. Pourquoi pas une vraie relation? Il est sexy, gentil, drôle… Tout pour plaire. Tu te vois le présenter à la famille? A ta mère? Quelle idée merveilleuse. Tu SAIS ce qu’elle va dire. Un truc du style « ma chérie, avec ton physique à la Botticelli, vous formez un couple SI inattendu! » Et tu sais très bien ce qu’elle pense des nymphes de Botticelli : elles ont du cul, du bide et la chair molle de celles qui ne trainent pas leur boule à la salle de sport quatre fois par semaine. Ta mère, cette professionnelle de la vacherie camouflée en compliment.
J’arrêtai là l’exercice. L’estomac retourné et au bord de la crise de panique. Je n’avais jamais trouvé mieux pour calmer mes instincts sexuels. Je me passai un peu d’eau sur le visage pour finir de me calmer et retournai me coucher. Je finis par m’endormir pour quelques heures.
***
Le lendemain, j’avais retrouvé mes esprits. J’étais prête à attaquer notre nouveau rythme et Sebastian aussi semblait dans de bonnes dispositions. La matinée passa comme un éclair, occupée par un tour à la piscine de l’hôtel et une séance de photos que Jax avait tenu à conserver. Mais l’après-midi était toute à nous… et au scénario du Film.
« Retour à Cliff View » se déroulait en Cornouailles, dans l’entre-deux guerres principalement. Le lecteur suivait le destin de Derek Loyd, un jeune homme issu d’un milieu modeste, qui gravissait l’échelle sociale jusqu’au sommet. Bien sûr, l’histoire n’était pas dépourvue de romance. Derek était partagé entre deux femmes : Katarine, son amie d’enfance qu’il finissait par épouser, et Audra, la fille du Lord local avec qui il entretenait une relation aussi passionnée que sans espoir.
« Tu as lu le bouquin? demandai-je à Sebastian.
— Non. Je l’avais fait pour Hunter et j’ai passé mon temps à m’engueuler avec le réalisateur parce que ma vision du personnage n’était pas raccord avec la sienne. Cette fois, je me concentre sur le scénario du film uniquement. »
Ça se tenait. Nous feuilletions le script depuis déjà presque une heure et je ne le trouvai pas aussi mauvais que je le craignais.
« Et toi, reprit-il, tu l’as lu?
— Hmmm. Au moins trois fois. Ma grand-mère adorait ce bouquin. Je crois même qu’une édition dédicacée par l’autrice traine dans la bibliothèque familiale.
— Et alors? Tu en penses quoi? »
Je relevai le nez de la liasse de papier.
« Hé bien, je dirais qu’ils ont plus ou moins gardé les grandes lignes. Mais ils se sont vraiment concentré sur le triangle amoureux. Du coup, ils passent à la trappe une bonne partie des sous-intrigues qui faisaient l’intérêt du livre. Le côté ascension sociale de Derek est expédié en vitesse aussi, c’est un peu dommage. Ils le font revenir des années plus tard, riche, pour se confronter à Audra alors qu’il y a plein d’étapes intermédiaires dans le bouquin… Qu’est-ce que j’ai dit? »
En face de moi, Sebastian riait doucement.
« Je ne m’attendais pas à une critique littéraire, fit-il.
— Désolée, c’est l’écrivain qui parle.
— C’est ce que tu fais quand tu gribouilles dans ton carnet? Tu écris des scénarios?
— Plus ou moins.
— Tu me les ferais lire?
— Grmblmblm. »
Vu mon enthousiasme, il n’insista pas. Je n’avais aucun problème pour faire lire mes textes à des professionnels capables de pointer mes éventuelles erreurs pour me faire progresser. Par contre, les montrer à des personnes proches de moi restait un calvaire. Faire carrière dans le domaine - et surtout dans l’anonymat le plus complet - était le seul projet qui me donnait envie d’avancer et, pensais-je, qui me permettrait de faire mes preuves seule, sans piston. Du moins, je l’espérais. Bref, faire lire mes oeuvres à des personnes qui me connaissaient m’exposait un peu trop. Même Jared n'avait jamais eu cet honneur.
« Le focus sur l’histoire d’amour est un parti pris des studios, reprit Sebastian. L’idée serait d’arriver au même niveau que « Roméo et Juliette » ou « Sur la route de Madison ».
— C’est triste quand même. On dirait qu’il faut qu’une histoire soit foireuse pour qu’elle devienne légendaire…
— Foireuse?
— Tu veux que je te rappelle commence finissent tes exemples?
— Et la passion, la quête de l’amour absolu, tu en fais quoi?
— Tu veux que je te rappelle comment finissent tes exemples? Et Moulin Rouge? Antoine et Cléopatre? Titanic? Westside Story? Brokeback Mountain? Love story?
— Stop! Stop! Pitié, c’est bon j’ai compris. »
Il se renversa dans le canapé, hilare.
« Qu’est-ce que tu fais de tous les films où l’histoire finit bien?
— Comédies romantiques. Pas réalistes pour deux sous. Tu ne veux pas travailler plutôt? »
Je lui frappai la cuisse avec mon exemplaire du scénario. Il reprit son sérieux et pendant un moment, nous étudiâmes un passage après l’autre. Je me révélai particulièrement nulle quand il s’agit de lire les dialogues entre Derek et Audra à haute voix.
« Esmé, j’ai l’impression que tu lis un livre de cuisine.
— Je n’y peux rien! Je ne peux pas blairer Audra. Je ne comprends vraiment pas ce que Derek lui trouve.
— C’est la scène qui fait tout basculer. Fais un effort.
— Parce qu’ils couchent ensembles pour la première fois? Dans le bouquin, c’est pas du tout ça qui fait basculer…
— Rahhh! Esmé! Je relis pas le bouquin! J’essaie de rendre crédible le fait que ces deux-là se sautent dessus justement à ce moment-là! Et, pour le moment, je n’y arrive pas!
— Ça va! Ça va! Pardon! Je me mets dedans! Bon. Derek a trouvé un boulot à Londres. Il va quitter la région pour une durée indéterminée et il tente un coup de poker. Audra et lui se tournent autour depuis des années, il y a eu échange de baiser… Il vient lui demander de partir avec lui. Vas-y! »
Cette fois, j’arrivai à mettre un peu de conviction dans les répliques d’Audra mais Sebastian restait dubitatif, non pas concernant ma prestation mais sur la scène en elle-même.
« J’ai du mal à comprendre pourquoi il s’enflamme à ce moment là en particulier.
— Parce que ça fait des années qu’elle le chauffe à blanc?
— Esmééééé… »
Il soupira lourdement.
« Non mais je dis pas ça pour rire! Regarde! »
Je me levai et attrapai son bras pour le forcer à se mettre debout devant moi.
« Derek lui déballe ses tripes, il met cartes sur table. Audra, elle, reste toujours dans le contrôle. Elle se fait prier, tout ça. Derek lui brosse le tableau de la vie qu’elle aura sans lui, sans la passion qui les transporte. Alors, elle craque, elle dit okay, partons, soyons fous. La fille de tes rêves lâche tout pour toi, tu fais quoi? Tu l’embrasses, non? »
Sebastian avait pris un air particulièrement concentré. Pendant que je parlais, je tapotai son torse du doigt pour appuyer ma démonstration. Il opina du menton.
« Je l’embrasse… Et si je lui cours après depuis des années, il y a des chances pour que je perde le contrôle…
— Voilà! »
Il s’éloigna du canapé pour se mettre à faire les cent pas dans le salon. C’était assez fascinant de le regarder travailler. Au fur et à mesure qu’il entrait dans la peau de Derek, Sebastian bougeait différemment, plus nerveusement. Il parvenait à durcir ses traits, sa mâchoire se crispait, ce qui donnait à son visage une expression vraiment particulière. De plus, il avait pris des cours avec un coach spécialisé dans la réduction d’accent pour effacer son anglais de new-yorkais pur jus. S’il avait encore des doutes sur ses talents d’acteurs, moi, j’admirai la prestation. La voix rauque de Derek dans le corps de Sebastian me faisait passer des frissons dans le bas du dos.
Sebastian se passa les deux mains dans les cheveux, comme pour effacer les dernières traces de sa personnalité de sa tête. Puis, il me fit un petit signe de la main pour me demander d’approcher, sans me regarder. Le script à deux mains, je me plantai devant lui.
« Vas-y, » ordonna-t-il.
J’opinai mais il ne le vit pas, le regard toujours fixé sur le sol. Je me mis à lire.
« Tu es fou d’être venu ici, Derek! Si mon père nous surprend… »
D’un coup, Sebastian planta ses yeux bleus dans les miens.
« Je pars demain, Audra. Pour de bon. Je suis venu te demander de partir avec moi. »
Je restai muette une seconde, paralysée par le regard intense de Sebastian… et la voix rauque de Derek. Je m’efforçai de me reprendre.
« Euh… Partir avec toi? Que pourrais-je y gagner? Vivre une vie de misère dans un taudis de Londres? Tu ne sais pas ce que tu me demandes, Derek! »
J’avais baissé les yeux sur le script pour reprendre le fil du dialogue. Sebastian (Derek?) fit les deux pas qui nous séparaient et me saisit par les épaules pour me plaquer contre lui. La grosse liasse de papier se retrouva coincée entre nous, et moi je réprimai un hoquet.
« Tu préfères vraiment t’enterrer à Cliff View pour le reste de ton existence? Epouser un crétin au portefeuille bien garni pour assurer ton train de vie? Tu crois que tu vibreras autant qu’avec moi, Audra? Tu crois que tu vivras?! »
Je m’accrochai désespérément à la suite du dialogue. J’essayai de reculer un peu pour pouvoir lire la phrase suivante mais Sebastian me tenait fermement. Je pouvais difficilement éviter de penser au contact de mon ventre contre le sien, à la pression de ses mains… et à la façon dont il me regardait. Je finis par réussir à sortir une approximation de la phrase suivante.
« Non. Je serai morte à l’intérieur, je le sais. D’accord, je pars avec toi. »
J’avais expédié la tirade originale d’Audra parce que je commençais vraiment à avoir très chaud. Ensuite, venait le baiser mais Sebastian n’allait pas… Il se pencha vers moi. Ses lèvres se collèrent aux miennes.
Okééééééé. Ne panique pas. Baiser de cinéma classique, les lèvres se chevauchent. On pousse juste un peu loin la Méthode (1).
Attendez!
Depuis quand on met la langue dans un baiser de cinéma??
MAIS?!
1) La Méthode ou système Stanislavski consiste (vraiment en très résumé) pour l’acteur à s’imprégner totalement de son personnage en expérimentant les situations dans lesquelles il se trouve.
Une Esmé forte qu'on découvre un peu plus mignonne. Et un Sebastian affirmé, taquin et sexy. J'adore.
Vivement la suite !
Bien à toi,
Trisanna.
Et oui, la balance commence à s'inverser un peu ^^
A bientôt
Alice
Ah ! Mais cette fin ! J’étais à deux doigts de passer tout droit et de cliquer sur suivant, heureusement, j’ai de bons freins xD
Ai-je déjà mentionné que Jared me faisait bien rire ? Esmé n’aurait pas dû aller à l’hôtel, une coloc à trois, ça aurait été beaucoup plus fun.
Il faut reconnaître une chose à Esmé, c’est qu’elle ne se voile pas la face ! En interne du moins (cette technique x) ). Dans la réalité, c’est une autre paire de manches.
Maintenant, à moins qu’une autre inondation ne survienne dans les prochaines minutes et ne m’empêche de lire la suite comme prévu, je vais découvrir si elle a décalqué ce pauvre Seb dans le mur ou si elle le prend à la légère parce que Monsieur l’acteur est un peu trop dans son rôle. Maiiiiiiiis dans tous les cas, ça ne pourra pas la laisser indifférente !
hé hé! Je suis sadiquement ravie que cette fin fasse son petit effet :D
Une colloc aurait pu être intéressante, oui. Surtout dans le sens où Jared aurait sans doute été sur les rangs pour séduire Sebastian. Tout cela aurait pu devenir un peu confus @_@ (Mais drôle. Mais confus :D)
Esmé regarde les choses en face quand ça l'arrange. Elle a, au final, pas mal de barrières à faire tomber...
Ah c'est sûr qu'après une surprise pareille, elle ne peut pas rester de glace :'D
Alice
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Help.
J'adore ce chapitre.
Vraiment.
J'aime beaucoup la façon dont il s'articule autour de 3 situations charnières, le basculement de la fin... j'ai hâte de savoir si Esmée va lui en retourner une, ou si elle va se laisser charmer (même si bon, on se doute bien qu'avec son monologue d'avant, elle ne vas pas craquer si vite).
J'ai aussi beaucoup aimé les chapitres précédents : le changement de point de vue se fait de façon fluide, même si lire l'intitulé de chapitre (chose que je fais trop souvent xD) on voit tout de suite que c'est Sébastian qui a la parole et plus Esmée. La façon dont tu sèmes des petits bouts de background de tes personnages un peu partout est vraiment très chouette aussi =D je ne suis pas impatiente de rencontrer la mère d'Esmée xD mais je suis impatiente d'en apprendre plus sur elle et son passé !
Mais je te laisse juge dans le chapitre suivant (que je vais poster de ce pas) ;p
Je suis très contente que tu aies vu la différence quand Sebastian a la parole. C'est un truc qui me posait question. j'avais un peur d'avoir le même "ton" pour les deux.
Quant à la reine-mère, elle finira par pointer son nez @_@
Merci pour ton commentaire <3