Les mains de Sebastian quittèrent mes épaules. L’une se perdit sur ma nuque puis dans mes cheveux, pendant que l’autre glissait le long de mon dos jusqu’à ma taille. Ses lèvres jouèrent une seconde avec les miennes avant que sa langue ne glisse dans ma bouche. Elle s'enroula avec douceur autour de ma propre langue qui se montrait particulièrement coopérative. J’aurais voulu envoyer valser le script - auquel je m’accrochais toujours comme une noyée à sa bouée - pour passer mes bras autour de son cou et me rapprocher encore un peu plus de lui. Pourtant, au milieu des sensations délicieuses qui me chauffaient le ventre, surnageait un grand cri d’alarme. Dans un geste héroïque, je pris une grande inspiration et parvins à reculer la tête. Sebastian et moi restâmes un instant immobiles à nous regarder en chiens de faïence.
D’un coup, il me lâcha. Déséquilibrée, je fis un ou deux pas en arrière pour éviter de m’étaler.
« Esmé, je suis désolé! Je ne sais pas ce qui m’a pris… »
Il pressa ses tempes avec les paumes de ses mains. Nous étions à une seconde de la catastrophe totale. C’est alors que je me pliai en deux et me mis à rire bruyamment.
« Ah ben toi alors! Quand tu te laisses emporter, tu ne fais pas les choses à moitié! »
Le traitement par la blague, je ne voyais que ça pour sauver la situation.
« Tu… n’es pas fâchée?
— Fâchée? Pas exactement. Je dirai qu’à la place d’Audra, j’aurais envoyé valser ma virginité aussi. Sacré Derek! »
Je continuais à me bidonner en croisant très fort les doigts pour qu’il saisisse la perche. Il continua à me fixer quelques secondes. Son visage disait clairement qu’il se demandait si j’étais en train de me payer sa tête. Je baissai d’un cran mon hilarité forcée.
« Je t’assure, je ne suis pas fâchée. J’ai bien compris que tu t’étais laissé entrainer par le jeu.
— Oui. C’est exactement ça. Excuse-moi. J’ai oublié que je n’avais pas une actrice en face de moi. »
Une actrice? Ben mon vieux, si tu les embrassais comme ça les actrices, ça devait être chaud sur les plateaux de tournage…
« Pas de problème, vraiment. On n’en parle plus! »
Oh oui, pitié, arrêtons d’en parler!
« Très bien. Si tout va bien, alors… »
Sebastian tournicotait dans le salon, en se frottant le cou. Il finit par se rassoir dans le canapé de gauche. Je m’installai dans celui d’en face et recommençai à feuilleter le pavé du scénario, plus ou moins à la recherche d’une scène qui ne risquait pas de nous relancer sur un terrain glissant. Je glissai un regard en coin pour voir ce que fabriquait mon acteur. Lui aussi faisait mine d’étudier le texte d’un air pénétré.
« Au fait, tentai-je, tu sais où va avoir lieu le tournage exactement? Je n’ai eu aucune info là-dessus. »
Sebastian tendit la main vers la tablette.
« Je crois que j’ai reçu un mail avec des photos. C’est assez spectaculaire. Ah ça y est, j’ai trouvé. »
Je me levai pour aller m’assoir à côté de lui. Risque calculé, je voulais casser la gène entre nous. Faire comme si de rien n’était, si vous préférez.
« Waw! C’est magnifique!.
— Je crois que le propriétaire est un comte ou un duc, un truc du genre. Lui et sa femme nous loue l’intégralité de la propriété. L’avantage, c’est qu’on logera dans le château et pas dans un hôtel à l’autre bout de la région. »
Je lui donnai un petit coup de coude dans les cotes.
« Ça sent le vécu.
— Ouais. »
Il sourit. Un sourire sans embarras ni arrière pensée. Je soupirai intérieurement de soulagement. A priori, nous avions réussi à sortir de la zone de tempête. Je me calai confortablement contre les coussins du canapé. Un petit diner, une nuit de sommeil et l’affaire serait définitivement classée.
« Ah mince, fit Sebastian. Tu as une robe de soirée?
— Hein? Pour quoi faire?
— Je viens de recevoir un mail. Les studios ont organisé une soirée pour fêter le début du tournage. Je vais devoir trouver un costume. Et toi une robe, du coup. »
Retour dans la zone de tempête. Il était hors de question que je participe à une fête du studio.
« Euuuuuh... Je suppose que la fête est réservée aux VIP, non? Les grouillots comme moi ne sont pas conviés.
— Je n’ai pas de consignes interdisant d’emmener mon assistante. Ça t’ennuie vraiment de venir?
— Disons que ça ne m’enchante pas…
— Allez, Esmé. Je ne connaitrai pas grand-monde. Et j’aurai besoin de quelqu’un pour me tirer des griffes des raseurs. »
Il me donna un petit coup d’épaule, pencha la tête sur le côté avec le sourire mi-gentil, mi-canaille de sa photo de book. Je lui agitai mon index sous le nez.
« Ce serait pas ton sourire d’embobineur, ça?
— Pas du tout. C’est tout à fait naturel. »
Le sourire s’élargit. J’optai pour un compromis.
« Disons que je dois vérifier si… j’ai bien une robe mettable. Je te dirai. »
C’était un mensonge. J’avais une robe. J’avais même les chaussures qui allaient avec. Ce qui me manquait, c’est une information concernant la soirée. Une information qu’une seule personne pouvait me donner…
***
Qu’est-ce qui avait bien pu me passer par la tête? La minute d’avant, j’essayais de trouver le ton juste pour une scène essentielle de ce foutu film et d’un coup… ma bouche avait trouvé celle d’Esmé. J’avais complètement perdu le contrôle, emballé par la sensation de son corps contre le mien, de son odeur de cannelle et…
Je me massai les tempes avec un peu plus d’énergie que nécessaire. Il fallait que je me sorte ces idées de la tête. J’avais une chance de damné qu’Esmé ait choisis de prendre l’affaire à la rigolade.
« Tu as mal au crâne? Tu veux que je te laisse te reposer? » me demanda Jax.
Nous avions diné tous les deux. Esmé avait préféré abuser du room service dans sa chambre pour se reposer. Je craignais que ce soit un prétexte pour se tenir à bonne distance de moi, même si elle avait affiché une attitude tout à fait détendue après… l’incident.
« Non, ça va.
— Excuse-moi mais on ne dirait pas. C’est l’absence de ta nouvelle meilleure amie qui t’ennuie? »
Jax goba un grain de raisin en rigolant.
« Je crois que j’ai fait une connerie. »
Jax s’étrangla sur le fruit. C’était le genre d’annonce qui faisait frôler la crise cardiaque à n’importe quel attaché de presse.
« Quoi comme connerie?!
— J’ai embrassé Esmé. »
Il me regarda comme si je lui annonçais l’arrivée des extra-terrestres à Los Angeles.
« Tu déconnes?
— Non. On répétait une scène et… Je me suis laissé emporter. Je sais pas. Elle était dans mes bras et…
— Hopopop! Du calme! Elle a dit quoi? Elle était comment? Furax? Excitée? Dégoutée? Prête à t’épouser? »
Je réfléchis.
« Elle s’est marrée. Elle a dit que j’étais trop dans mon personnage. Et qu’on n’en parlait plus. »
Jax poussa un énorme soupir.
« Génial. C’est cool.
— Cool? Elle me prend pour un débile qui ne sait pas maitriser ses pulsions!
— Je vais être franc avec toi : on lui dit merci pour ça! Tant qu’elle ne te colle pas un procès pour harcèlement, je n’ai aucun problème avec le fait que tu passes pour un con. Désolé. Est-ce qu’au moins tu t’es arrêté là dans les mauvaises idées? »
J’hésitai avant de répondre d’un air piteux :
« Je lui ai demandé de trouver une robe pour venir à la soirée de début de tournage.
— T’es pas sérieux?
— C’était sans arrière-pensée! Je pensais qu’elle serait contente d’être invitée, que ça rattraperait… le reste. Mais en y réfléchissant, j’ai tourné ça comme…
— … un con.
— Merci. »
Jax tritura du bout de sa cuillère un reste de tarte aux pommes qui trainait dans son assiette. De mon côté, j’étais de plus en plus convaincu que je ne pouvais pas laisser les choses en l’état avec Esmé.
« Je vais lui parler.
— Quoi? Maintenant?
— Oui. C’est une fille intelligente. Et franche. Je veux qu’elle ait la possibilité de me dire en face s’il y a un malaise. »
Sans attendre, je me levai pour gagner la porte de communication entre ma suite et la chambre d’Esmé. Jax me fit de grands signes du bras pour me faire rebrousser chemin mais je n’y prêtai pas attention.
A première vue, la chambre d’Esmé était vide. Je me demandai où elle avait bien pu passer alors qu’elle nous avait dit qu’elle voulait se reposer quand une lumière dans la salle de bain attira mon attention. J’allais l’appeler lorsque que j’entendis des bribes de conversation.
« Je n’appelle pas jamais, Ashton. Je n’appelle pas souvent, c’est pas pareil. »
C’était qui cet Ashton?
« Oui, continua-t-elle, je vais bien. Non, mon immeuble pourri ne m’est pas tombé dessus au dernier tremblement de terre. Est-ce que je peux… »
Une pause.
« Oh ça va! Je m’excuse! Comment vas-tu Ashton? Et comment va Laney? C’est bon comme ça? »
J’aurais du rebrousser chemin et laisser Esmé à sa conversation téléphonique mais j’étais curieux de savoir pourquoi ce soudain besoin de discrétion. Elle avait déjà décroché plusieurs fois devant moi sans aucune gène pourtant.
« Hé bien je suis ravie de savoir que vous allez tous bien. Maintenant, je peux en venir à ce pourquoi je t’appelle? Merci. Alors, d’abord, tu devrais t’assoir. Si, assieds-toi. C’est bon? Okay. Je suis la nouvelle assistante de Sebastian Heart. »
Du milieu de la chambre où je me trouvais, j’entendis l’exclamation étouffée de son correspondant. Même si je n’avais pas exigé un secret absolu de la part d’Esmé, j’étais un peu déçu qu’elle balance la nouvelle à n’importe qui.
« Tu m’as trouée le tympan! Non, c’est définitivement pas une blague. C’est Penny Mitchell qui m’a embauchée. Je suis quand même étonnée que tu n’en aies pas entendu parler. »
Elle écouta la réponse et rit doucement.
« La prochaine fois, tu feras attention à qui elle embauche pour surveiller ses acteurs. »
J’eus un pincement au coeur. Si ce type avait un droit de regard sur qui Mitchell embauchait, c’était peut-être un des pontes du studio. Avec un peu d’abattement, je me dis qu’Esmé allait signaler ma conduite. Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je regrettais juste qu’elle ait fait mine de ne pas accorder d’importance à l’affaire pour mieux balancer dans mon dos.
« Ecoute, j’ai une question importante à te poser, Ash. Et, s’il te plait, contente-toi d’y répondre sans partir dans des commentaires inutiles. Où sont les parents en ce moment? »
A nouveau, j’étais complètement largué. J’étais si occupé à essayer de décoder la conversation d’Esmé que je n’avais même plus conscience que je n’avais rien à foutre là. « Les parents? » Cet Ashton était de sa famille?
« Non, je ne veux pas les voir. Surtout pas! Au contraire, je veux être bien sûre qu’ils sont à l’autre bout du monde. Sebastian m’a demandée de venir au pince-fesse d’ouverture de tournage. Si ELLE risque de se pointer, il faut à tout prix que je trouve une excuse pour me défiler. »
Elle?
« Non, je ne veux pas refuser d’office. Sebastian n’a pas l’air très fan des trucs publics non plus. Il a besoin d’un peu de soutien. »
Oh.
« Comment ça, ça t’étonne que je soies aussi prévenante! Je suis très prévenante, si je veux! En plus, je suis payée pour ça, je te rappelle. »
La dernière phrase piqua légèrement mon ego mais, dans l’absolu, j'étais plutôt touché par sa sollicitude… et très curieux des informations que j’avais réussi à glaner. Ne voulant pas forcer ma chance, je battis en retraite vers ma suite. Je refermai la porte sans un bruit.
« Alors? Qu’est-ce qu’elle a dit? »
La voix de Jax me fit faire un bond.
« Elle était au téléphone. J’ai attendu mais ce n’était pas le moment. »
Je commençais à devenir bon en mensonge. Je n’étais pas sûr d’aimer ça.
***
Cette nuit-là, je fis un rêve érotique avec Sebastian. Enfin, avec le Hunter. Qui essayait de me séduire avec une assiette de frites. Oui, je sais. Mon inconscient me pose question, des fois. Quoiqu’il en soit, ça se terminait - de façon assez confuse - avec un emboitement entre Sebastian et moi… et un réveil en sursaut, les joues en feu (entre autre). Mais à part ça, je prenais notre rapprochement involontaire avec beaucoup de recul. J’avais vu les photos de Jasmine, sans compter les autres filles qu’il avait côtoyé. Je n’avais pas vraiment la même carrosserie, si vous voyez ce que je veux dire.
Et puis, j’avais d’autres soucis. Ashton m’avait promis de se renseigner discrètement sur les projets parentaux et de me prévenir si la voie était libre pour les festivités prévues par les studios. Je vous ai dit qu’Ashton était mon frère ainé?
Bref.
Les jours suivants, j’appliquai consciencieusement mon programme de déni total. Ce qui parut bien fonctionner jusqu’au jour de l’essayage. En effet, que je me décide à l’accompagner ou pas, Sebastian était tenu de faire plus qu’une apparition à la soirée de début de tournage, vu qu’il en était la vedette. Pour cela, il lui fallait la tenue adéquate. Et donc des essayages pour retouches éventuelles. Pas question d’arborer un costume qui ne tombait pas à la perfection. Nous étions donc dans le showroom privé d’un couturier tendance, depuis déjà une bonne heure. C’était le troisième costume qu’il essayait. Aucun ne trouvait grâce à ses yeux. Le styliste et sa suite faisaient bonne figure mais je sentais qu’ils commençaient à s’arracher les cheveux intérieurement.
J’attendis qu’ils partent pour chercher de nouvelles propositions pour m’approcher de Sebastian.
« Qu’est-ce qui ne va pas avec celui-là? »
Il tira sur le pli du pantalon, puis sur la chemise.
« J’ai l’impression de déborder de tous les côtés. C’est trop serré. »
Il se détourna du miroir, ôta la veste du costume et la jeta sur un siège proche.
« Putain, Esmé, il faut que je reprenne les séances de sport quotidiennes. J’ai fait n’importe quoi ces derniers temps. Je dois perdre encore…
— On est là pour faire des retouches. Pourquoi tu ne leur as pas dit que tu pouvais pas respirer là-dedans. C’est facile à corriger.
— Pour qu’ils voient… »
Il passa sa main sous la chemise et pinça son ventre.
« Je peux? » fis-je en l’attrapant par le bras pour le faire pivoter à nouveau vers le miroir
Je me plaçai derrière lui et soulevai sa chemise. Il grimaça mais je tins bon. Je détachai même quelques boutons pour exposer son torse.
« Je peux comprendre que, pour le Hunter, il fallait que tu aies une plastique irréprochable. Mais là, tu vas jouer un type qui n’a jamais touché un instrument de musculation de toute sa vie. En plus, je ne crois pas que reprendre le sport comme un acharné pendant les quelques jours qui nous séparent du début du tournage soit très utile, mis à part pour te stresser. On avait de bonnes raisons de déblayer ton emploi du temps, non? »
Je posai la main sur sa hanche.
« Et puis, tu veux perdre quoi? Franchement? Tu n’es pas parfait, Seb, tu ne peux pas l’être. Et c’est très bien comme ça. Tu es très beau, un point c’est tout. »
Je restai un moment contre lui, la main toujours sur sa taille et la tête appuyée contre son bras. Je le regardais en train de s’examiner dans la glace. Soudain, nos regards se croisèrent dans le miroir et je réalisai que notre position pouvait être mal interprétée.
« Esmé, dit-il, pour revenir à cette histoire de baiser…
— C’est pas parce que je déboutonne ta chemise qu’il faut te faire des idées, essayai-je de plaisanter.
— Je ne voudrais pas que tu te sentes menacée d’une façon ou d’une autre parce que j’ai eu un geste déplacé. »
J’écartai un peu plus les pans du vêtement en riant.
« C’est vrai que je me sens drôlement menacée, là.
— Tu devrais peut-être. »
Son sourire m’indiqua qu’il tentait de plaisanter. Une petit étincelle dans son regard me suggéra qu’il était temps de mettre un terme à la blague.
« Est-ce qu’on peut revenir à tes complexes plutôt?
— Je ne suis pas sûr de préférer.
— Est-ce qu’il y a au moins un costume qui te plait dans le tas?
— Celui-là, je dirais.
— Parfait. Je vais aller terroriser les petites mains pour qu’elles l’ajustent. »
Je m’emparai de l’habit. Sebastian continuait à se scruter sans bienveillance dans le miroir. J’envisageai de finir de le déshabiller pour passer en revue tout ce que je trouvais définitivement sexy chez lui : sa nuque parfois habillée d’une chaine d’argent (alors ça, ça me tuait), ses mains à la fois douces et fortes, l’arrondi de ses fesses… Mais, vues les circonstances, c’était sans doute une mauvaise idée. Je soupirai discrètement.
« Je vais devoir me mettre à poils, dit-il.
— Euh… Pardon?
— Sur le tournage. Pour certaines scènes. Je fais quoi si le réalisateur trouve que…
— Tu m’appelles. Une pelle, un peu de chaux vive et le problème est réglé. »
Sebastian se retourna vers moi, un grand sourire sur le visage. Je préférai le voir comme ça.
« Trucider les gens ne peut pas être la réponse à tout.
— A Hollywood, si, souvent. »
Alors alors ! Très bon chapitre encore une fois ! J'ai beaucoup aimé la façon dont Esmé a calmé le jeu. Mais aussi, sa façon de rassurer Seb. C'est très agréable (à prendre avec des pincettes) de voir un homme avec des complexes sur son apparence. C'est toujours les femmes qui sont représentées comme gênée d'elles-mêmes !
Bien à toi,
Trisanna.
J'espère que ça rend l'histoire un peu originale :)
Alice
J’aime bien cette seconde incursion dans la tête de Sebastian. C’est appréciable de le retrouver comme narrateur. En plus, perso, je trouve pas si évident que ça de se glisser dans la peau de la gent masculine à la première personne, expérience faite !
Si ce n’est que c’est très vilain d’écouter aux portes, les mystères qui entourent Esmé s’épaississent. D’ailleurs, tu n’as eu de cesse de parsemer les chapitres précédents d’infos à ce sujet, disséminées par ci par là. Juste assez pour que ce soit intrigant… et frustrant !
Hum, je parie que Ash l’espion/informateur est son frangin. Les histoires de famille semblent compliquées… j’ai presque envie de dire : comme un peu dans toutes.
Le petit moment de complicité et de rapprochement autour du complexe était mignon. Même avec un ou deux kilos en trop, il est beau, et puis, ça n'en fait que plus à aimer ;-)
Je sens que je vais pouvoir préparer des pop-corn avant d’assister à la soirée.
A bientôt !
C'est vrai que ce n'est pas très simple de trouver un ton... masculin...? Mais, comme je l'aime bien Sebastian, je trouve que ce n'est pas si difficile de se retrouver dans sa tête. Avec Esmé, il a du boulot...
Hé hé, les histoires de famille, il n'y a rien de mieux pour compliquer la vie/les relations. Je crois que peu de personnes y échappent...
Merci pour ta fidélité et à bientôt <3
Alice