- C’est une blague, tu massacres un enfant et tu me demandes un salaire ? Elle me répondit :
- Non je ne plaisantes pas, et puis, puisque j’ai le rôle de la méchante de l’histoire, autant me comporter comme telle. Elle continua : « mais si tu souhaite mourir… elle sortit son kukri et tâta le tranchant du bout du doigt. Je fini par dire :
- Entendu. Elle m’avertit :
- Bien, mais saches une chose, si tu tentes de me t’échapper ou que tu y réussis… je te retrouverai, je me rendrai en Dlaxiglax si il le faut pour pactiser avec son empereur lui-même pour te localiser et saches une chose… pour la première fois de ma vie, je ne tuerai pas rapidement et au contraire, tu souffriras, fort, et longtemps. Compris ? J’acquiessai avant de me relever. Elle m’ordonna :
- Suis moi. Sur ce elle partit dans le couloir vers la droite avant d’entrer dans une salle par ce qu’il restai d’une porte. Au fond, un placard, elle ouvrit la porte avant de le faire signe d’y entrer. Je fit un pas et le plancher du placard se brisa sous mes pieds. J’hurlai de surprise avant de sombrer, dans le noir le plus total, je compris quand j’entendis Aïda chuter à côté de moi, elle nous faisait passer dans une autre dimension. Après quelques instant dans le noir, j’atterris sur une terre en roche volcanique d’où s’échappait des volutes de fumées. Aïda atterri avant de me dire :
- Nous sommes à Dlaxiglax, terre de la désolation et surtout, des démons. Elle se tourna pour voir un point derrière moi, elle me dit :
- A présent tournes toi. J’obéis, ce que je découvris me stupéfia : derrière moi ce trouvai un volcan jusque là pas de surprise sauf que ce volcan était sculpté, une immense tête trônait au sommet, sculpté dans la pierre,celle-ci représentait un démon, autours de la bouche, d’immense mandibule d’insecte, des yeux rouges ardents et surtout, une geule édentée. Une ouverture béante en travers du volcan. Il faisait chaud,je commençais à suer. Aïda me saisit par le bras. Je sentais sa sueur au travers sueur de ses mitaines. Elle avança et me tira à sa suite. Je protestai :
- Eh ! Où est ce que tu m’emmènes ? Elle s’arrêta, se tourna vers moi, sans lâcher mon bras et me dit :
- Tu préfères que je te laissa là, je suis sur que les démon errant se ferrai une joie de te mettre la main dessus. Elle me lâcha le bras , se tourna et commença à s’en aller. Après un instant d’hésitation, je me dis qu’elle était sans doute capable de me laisser là et courut quelques mètres afin de la rattraper. Elle se retourna et me dit :
- Ah, tu viens finalement. Tu es sur hein ? Par ce que te laisser ici me va tout aussi bien. Je répondis :
- C’est bon, je viens. Elle me saisit le bras et me dit : « cale ton pas sur le miens, baisse la tête et ne parles que si l’ont te l’ordonne, ah, et le plus important, n’hausse jamais la voix. Cela pourrait te coûter la vie. Elle se mis en marche et je la suivie. Elle s’engouffra dans l’ouverture. Nous avançâmes dans un couloir faiblement éclairé et arrivâmes devant un croisement. Aïda s’arrêta et me demanda :
- Où ont tournes d’après toi ? À droite ou à gauche ? Je dis ( complètement au hasard )
- À droite. Aïda répondit, sarcastiques,
- J’ai le plaisir de t’annoncer que nous sommes mort ! Si je t’écoutais bien entendue. Je soupirai :
- À gauche alors, j’avais une chance sur deux non ? Elle eu un hoquet moquer avant de répondre :
- Toujours pas. Elle le lâcha le bras et s’approcha du mur avant de le frapper, j’entendis que ça sonnais creux. Un grognement mi-humain mi animale retentit de derrière le mur. Aïda hurla :
- Parle français, abrutis ! Il y eu un court silence puis une voix nasillarde :
- Mes excuses Aïda, prophète sanglante, je ne savais pas que c’était vous. Elle dit sèchement :
- Au lieu de te confondre en excuses ouvre la porte immédiatement et je ne parlerai pas de cette incident à l’empereur. Après seulement quelques secondes le mur coulissa révélant un passage. Aïda me fit signe de la suivre. J’obéis. Elle me demanda :
- - Tu te souviens bien des consignes que je t’ai donné ?
- Oui.
- Parfais, dans ce cas allons y. Elle me saisit une nouvelle fois le bras avant de se mettre en marche. Elle s’arrêta un instant, se tourna vers moi avant de me saisir doucement les cheveux avant de, doucement là aussi, me baisser la tête puis de se tourner et de se mettre en marche. Suivant sa consigne je calai mon pas sur le siens. Je vis défiler un sol d’abord grossier fait en roche puis, de pavés taillés dans de la roche volcanique. Des pas résonnaient à droites et à gauche de moi. Des pas parfois lourds, parfois légers. Je sentis sans avoir besoin de regarder des regards intrigués se poser sur moi. Des murmures aussi, je distinguai des bribes : « qui est-ce… humain…faim…belle âme…pas l’air en forme… » je continuai sans lever la tête. Aïda s’arrêta alors brusquement et je manquai de la percuter. Malgré sa consigne je levai la tête et vit une créature tout droit sortis de mes cauchemars : elle mesurait au moins trois mètres, elle n’avait pas de peau si bien que l’on voyait sa chair, j’eu un haut le cœur sans pour autant vomir. Il avait une orbite vide, avec du sang qui coulait de celle-ci. Un creux en guise de bouche, il avait en revanche de la peau sur le visage ce qui le rendait encore plus terrifiant. Il jeta un coup d’œil par-dessus l’épaule d’Aïda et son regard me traversa, il me regardai ! De son unique œil. Il me dit :
- Comment t’appelle-tu ? Fidèle à la consigne d’Aïda je ne répondis rien. Il m’ordonna alors :
- Parle ! Je n’eus pas d’autre choix que d’obtempérer.
- Je m’appelle Tom. Il sourit, se pourlécha d’une langue fourchue ce qui ressemblait à des babines avant de me dire d’une voix mielleuse :
- Eh bien Tom, je pense que nous avons beaucoup de choses à nous dire…