Le sang gicla lorsqu’elle retira son kukri laissant une entaille béante dans la gorge de l’enfant, incapable d’en supporter davantage, je sentis un jet de bile acide me brûler la gorge avant de se répandre au sol.
- Salis pas le sol comme ça sérieux. Je massacre un gosse pour te sauver et tu me remercie comme ça ? D’après toi, c’’est qui qui nettoie le sang après ? C’est moi ! Toi, qu’est ce que tu fais ? Tu gerbes ! C’est moi qui vais nettoyer la bile tu sais ?
- Comment peut tu rester aussi froide alors que tu viens d’assassiner un enfant de quoi, cinq ans ? Elle me corrigea :
- Six. Je gémis :
- C’est pas mieux ! Tu restes froide alors que tu viens d’assassiner un enfant de six ans, je croyais que tu culpabilisais ? Elle répliqua :
- Je culpabilise, c’est vrais, mais c’est une vie pour une vie, dans ton état, les hôpitaux n’auraient servi à rien, ils auraient tout juste pu atténuer un peu tes souffrances, tu sera mort dans environs quatorze heures. Mais je te laisses le choix, vivre ou mourir ? Moi je n’hésiterai pas mais remarque, je ne suis qu’une égoïste, elle anticipa la question qui me brûlait les lèvres et y répondit : « pourquoi je t’aide ? Et bien, disons que ça m’allège un peu la conscience, mais ne cherche pas de logique, massacrer un gosse pour sauver quelqu’un. J’avais de plus en plus de mal à parler mais dit quand même :
- Ce gamin doit avoir une famille, ils vont espérer toute leurs vie le voir revenir. Elle me répondit, impassible :
- C’est un orphelin, il ne manquera à personne. Un évènement me revint alors à l’esprit :
- Et cette homme dans la trentaine que j’ai trouvé suspendu aux câbles électriques ? Hein ? Quelles explication à tu à me donner sur ce coup là ? Une expression de surprise qui ne paraissait pas feinte traversa son visage un instant, un seul rapidement remplacé par son habituel expression impassible, même quand elle pleurait elle était impassible. Elle me dit, un timbre de surprise dans la voix :
- Je n’ai pas tué d’homme dans la trentaine, les seul personne que j’ai tué sont ce gamin et une femme qui m’avait découverte seule alors que j’avais seize ans, elle m’a dit qu’elle allait appeler les flics ce qui m’aurai pas faciliter la vie. Mais je n’ai jamais tué d’homme adulte, de plus, quand je tue quelqu’un je fais ça simplement et rapidement, je ne le fais pas souffrir et je ne le fais pas de manière spectaculaire, je vise de manière à tuer sur le coup sans souffrance. Je hochai la tête, pensif, son explication, bien qu’étrange, tenait la route, si ce n’était pas elle, qui était responsable de la mort de cet homme ? Je ne formula pas mes doutes à voix haute mais les garda dans un coin de ma tête. Elle me dit :
- Bon, fini de discuter ! Il faut quand même que le sacrifice de ce gosse serve à quelque chose. Ça va faire mal mais après tu ne souffrira plus de tes blessures. Elle prit un verre posé sur un replat en pierre avant de la remplir du sang de l’enfant qui avait coulé tout autour de sa plaie depuis le coup porté par Aïda. Elle me la tendit et me dit :
- Bois. Je la dévisagea avant d’observer le verre, interloqué et demandai :
- Je vais pas boire du sang, je suis un humain, pas un vampire ! Elle me dévisagea de nouveau, l’air cette fois légèrement agacée et me répondit, un léger timbre d’impatience dans la voix :
- Je te l’ai déjà dit : une vie pour une vie. J’ai prise la vie de cet enfant, en absorbant un peu de son sang, tu va absorber son énergie vitale et ainsi tes plaies vont se refermer et tes forces te revenir. Tu comprends ? Alors fais moi plaisir, ne rend pas la destruction de mon esprit par le meurtre d’un gosse vain et bois ce verre, cul sec. Je réfléchis, si elle disait vrai je me sentirais mieux et n’aurai plus mal, car oui, les vagues de douleur continuaient à me tancer, toujours plus violente, m’arrachant par moment des glapissements de douleur. D’un autre côté, elle pouvait mentir et chercher à m’empoisonner. Toutefois cette option me paraissait improbable, au vu de mon état elle n’aurai aucun mal à me tuer, ou, plus simple, elle aurait tout simplement pu profiter de mon inconscience dans la grotte pour m’égorger. J’étais complètement perdu, en l’espace de quelques heures toute ma perception de notre monde, tous ce qu’ont m’avait appris, inculqué, tout ce retrouvaient remis en question. Après réflexion, je conclus qu’Aïda n’avait pas tort, l’instinct de survie fait des merveilles vous savez ? Dans quelques heures tout au plus je serai mort, et ça, les hôpitaux ne pourraient rien y changer. Je décidai donc, qu’il était préférable de surmonter ma peur et mon dégoût afin de survivre. Je pris avec difficulté le verre des mains d’Aïda et le portail à mes lèvres. Elle me saisis délicatement le poignet et me dit :
- Oh, une dernière chose, essais de ne pas te péter les cordes vocales et de ne pas me péter les tympans en hurlant de douleur. Elle recula d’un pas et continua : « vas-y, tu peut boire. ». J’hésitai encore un instant avant de porter la coupe à mes lèvres et de boire le sang. Dis comme ça sa peut sembler étrange. Le sang avait un goût métallique. À l’instant même où la dernière goutte de sang coulait dans ma gorge, le verre m’échappa et se brisa en tombant au sol dans un bruit sourd. Mon corps fut soudain parcourut de spasmes et j’eu la sensation d’être brûlé de l’intérieur. Incapable d’esquisser le moindre geste et de produire le moindre son la sensation de brûlure s’intensifia encore et encore jusqu’à devenir insupportable. Je voulais hurler mais je ne le pouvais pas, ma bouche semblait scellé avec de la cire. La sensation de brûlure s’intensifiait encore avant d’être d’un coup remplacé par une sensation de froid, le choc thermique fut violent et ma bouche semblait soudain descellé et, malgré la consigne imposé par Aïda, j’hurla. Le froid fut bientôt remplacé par des vagues de douleur tellement violente que j’en tomba à genoux. Ma vision se flouta avant de virer au noir et d’un coup je n’eu soudainement plus conscience de ce qui m’entouraient. La douleur disparu alors petit à petit et la vie me revins. Aïda s’accroupit à côté de moi avant de me prendre le bras entre ses mains et de l’examiner. Elle décréta :
- Tes blessure se sont refermés. Je baissai les yeux vers mon bras, il semblait que je n’avais jamais subis la moindre blessure, pas la moindre cicatrice, rien ! Je contemplai mon bras, les yeux écarquillés, il y avait à peine une minutes je pissai le sang et était au bord de la mort. Tandis qu’elle le lâchait le bras je décréta que avec ce que j’avais vu, plus rien ne m’étonnais. Je me levai et dis :
- Merci pour ton aide, maintenant je vais rentrer chez moi, je me dirigeai vers la sortie quand je sentis sa main se poser sur mon épaule. Elle le dit, un ton mélangeant, tristesse, colère et… menace :
- Tu n’as pas compris je crois, je n’ai pas fais ça gratuitement, il faut me payer un dû. Inquiet, je demanda :
- Tu veux combien ? Ce à quoi elle répondit, plus détendu cette fois, un léger sourire au coin des lèvres :
- Je ne veux pas d’argent. Je demandai :
- Tu veux quoi alors ? M’attendant au pire je serrai les dents. Elle me dit, dans un murmure quasi inaudible qui me força à rapprocher mon visage du sien pour l’entendre :
- Moi, je veux que tu me payes en temps, au temps que je t’ai fais gagner sur ta vie, sachant que tu à.., vingt-et-un ans c’est ça ? Elle n’attendit pas ma réponse et continua : « oui c’est ça, et bien, je vais prendre une moyenne, sachant que un homme vit en moyenne quatre-vingt ans, il te reste soixante ans à vivre d’après la moyenne, et en arrondissant à la dizaine supérieure je t’ai sauvé soixante ans de ta vie, tu vas donc rester soixante ans avec moi. Voyant que je m’apprétai à protester elle posa son index sur mes lèvres et me fit :
- - Chut ! Si tu refuses je peut aussi t’enlever tes soixante ans de moyenne. En disant ceci elle posa sa main sur le manche de son kukri. El,e retira la main de mes lèvres puis, du manche de son kukri. Je m’imprégnai de ses paroles, les yeux écarquillés, j’avais survécu, mais à quel prix ? Celui de ma liberté ? Je me retrouvai embarqué dans une histoire ou je n’avais jamais souhaité mettre le nez.
Le sang gicla lorsqu’elle retira son kukri laissant une entaille béante dans la gorge de l’enfant, incapable d’en supporter davantage, je sentis un jet de bile acide me brûler la gorge avant de se répandre au sol.
- Salis pas le sol comme ça sérieux. Je massacre un gosse pour te sauver et tu me remercie comme ça ? D’après toi, c’’est qui qui nettoie le sang après ? C’est moi ! Toi, qu’est ce que tu fais ? Tu gerbes ! C’est moi qui vais nettoyer la bile tu sais ?
- Comment peut tu rester aussi froide alors que tu viens d’assassiner un enfant de quoi, cinq ans ? Elle me corrigea :
- Six. Je gémis :
- C’est pas mieux ! Tu restes froide alors que tu viens d’assassiner un enfant de six ans, je croyais que tu culpabilisais ? Elle répliqua :
- Je culpabilise, c’est vrais, mais c’est une vie pour une vie, dans ton état, les hôpitaux n’auraient servi à rien, ils auraient tout juste pu atténuer un peu tes souffrances, tu sera mort dans environs quatorze heures. Mais je te laisses le choix, vivre ou mourir ? Moi je n’hésiterai pas mais remarque, je ne suis qu’une égoïste, elle anticipa la question qui me brûlait les lèvres et y répondit : « pourquoi je t’aide ? Et bien, disons que ça m’allège un peu la conscience, mais ne cherche pas de logique, massacrer un gosse pour sauver quelqu’un. J’avais de plus en plus de mal à parler mais dit quand même :
- Ce gamin doit avoir une famille, ils vont espérer toute leurs vie le voir revenir. Elle me répondit, impassible :
- C’est un orphelin, il ne manquera à personne. Un évènement me revint alors à l’esprit :
- Et cette homme dans la trentaine que j’ai trouvé suspendu aux câbles électriques ? Hein ? Quelles explication à tu à me donner sur ce coup là ? Une expression de surprise qui ne paraissait pas feinte traversa son visage un instant, un seul rapidement remplacé par son habituel expression impassible, même quand elle pleurait elle était impassible. Elle me dit, un timbre de surprise dans la voix :
- Je n’ai pas tué d’homme dans la trentaine, les seul personne que j’ai tué sont ce gamin et une femme qui m’avait découverte seule alors que j’avais seize ans, elle m’a dit qu’elle allait appeler les flics ce qui m’aurai pas faciliter la vie. Mais je n’ai jamais tué d’homme adulte, de plus, quand je tue quelqu’un je fais ça simplement et rapidement, je ne le fais pas souffrir et je ne le fais pas de manière spectaculaire, je vise de manière à tuer sur le coup sans souffrance. Je hochai la tête, pensif, son explication, bien qu’étrange, tenait la route, si ce n’était pas elle, qui était responsable de la mort de cet homme ? Je ne formula pas mes doutes à voix haute mais les garda dans un coin de ma tête. Elle me dit :
- Bon, fini de discuter ! Il faut quand même que le sacrifice de ce gosse serve à quelque chose. Ça va faire mal mais après tu ne souffrira plus de tes blessures. Elle prit un verre posé sur un replat en pierre avant de la remplir du sang de l’enfant qui avait coulé tout autour de sa plaie depuis le coup porté par Aïda. Elle me la tendit et me dit :
- Bois. Je la dévisagea avant d’observer le verre, interloqué et demandai :
- Je vais pas boire du sang, je suis un humain, pas un vampire ! Elle me dévisagea de nouveau, l’air cette fois légèrement agacée et me répondit, un léger timbre d’impatience dans la voix :
- Je te l’ai déjà dit : une vie pour une vie. J’ai prise la vie de cet enfant, en absorbant un peu de son sang, tu va absorber son énergie vitale et ainsi tes plaies vont se refermer et tes forces te revenir. Tu comprends ? Alors fais moi plaisir, ne rend pas la destruction de mon esprit par le meurtre d’un gosse vain et bois ce verre, cul sec. Je réfléchis, si elle disait vrai je me sentirais mieux et n’aurai plus mal, car oui, les vagues de douleur continuaient à me tancer, toujours plus violente, m’arrachant par moment des glapissements de douleur. D’un autre côté, elle pouvait mentir et chercher à m’empoisonner. Toutefois cette option me paraissait improbable, au vu de mon état elle n’aurai aucun mal à me tuer, ou, plus simple, elle aurait tout simplement pu profiter de mon inconscience dans la grotte pour m’égorger. J’étais complètement perdu, en l’espace de quelques heures toute ma perception de notre monde, tous ce qu’ont m’avait appris, inculqué, tout ce retrouvaient remis en question. Après réflexion, je conclus qu’Aïda n’avait pas tort, l’instinct de survie fait des merveilles vous savez ? Dans quelques heures tout au plus je serai mort, et ça, les hôpitaux ne pourraient rien y changer. Je décidai donc, qu’il était préférable de surmonter ma peur et mon dégoût afin de survivre. Je pris avec difficulté le verre des mains d’Aïda et le portail à mes lèvres. Elle me saisis délicatement le poignet et me dit :
- Oh, une dernière chose, essais de ne pas te péter les cordes vocales et de ne pas me péter les tympans en hurlant de douleur. Elle recula d’un pas et continua : « vas-y, tu peut boire. ». J’hésitai encore un instant avant de porter la coupe à mes lèvres et de boire le sang. Dis comme ça sa peut sembler étrange. Le sang avait un goût métallique. À l’instant même où la dernière goutte de sang coulait dans ma gorge, le verre m’échappa et se brisa en tombant au sol dans un bruit sourd. Mon corps fut soudain parcourut de spasmes et j’eu la sensation d’être brûlé de l’intérieur. Incapable d’esquisser le moindre geste et de produire le moindre son la sensation de brûlure s’intensifia encore et encore jusqu’à devenir insupportable. Je voulais hurler mais je ne le pouvais pas, ma bouche semblait scellé avec de la cire. La sensation de brûlure s’intensifiait encore avant d’être d’un coup remplacé par une sensation de froid, le choc thermique fut violent et ma bouche semblait soudain descellé et, malgré la consigne imposé par Aïda, j’hurla. Le froid fut bientôt remplacé par des vagues de douleur tellement violente que j’en tomba à genoux. Ma vision se flouta avant de virer au noir et d’un coup je n’eu soudainement plus conscience de ce qui m’entouraient. La douleur disparu alors petit à petit et la vie me revins. Aïda s’accroupit à côté de moi avant de me prendre le bras entre ses mains et de l’examiner. Elle décréta :
- Tes blessure se sont refermés. Je baissai les yeux vers mon bras, il semblait que je n’avais jamais subis la moindre blessure, pas la moindre cicatrice, rien ! Je contemplai mon bras, les yeux écarquillés, il y avait à peine une minutes je pissai le sang et était au bord de la mort. Tandis qu’elle le lâchait le bras je décréta que avec ce que j’avais vu, plus rien ne m’étonnais. Je me levai et dis :
- Merci pour ton aide, maintenant je vais rentrer chez moi, je me dirigeai vers la sortie quand je sentis sa main se poser sur mon épaule. Elle le dit, un ton mélangeant, tristesse, colère et… menace :
- Tu n’as pas compris je crois, je n’ai pas fais ça gratuitement, il faut me payer un dû. Inquiet, je demanda :
- Tu veux combien ? Ce à quoi elle répondit, plus détendu cette fois, un léger sourire au coin des lèvres :
- Je ne veux pas d’argent. Je demandai :
- Tu veux quoi alors ? M’attendant au pire je serrai les dents. Elle me dit, dans un murmure quasi inaudible qui me força à rapprocher mon visage du sien pour l’entendre :
- Moi, je veux que tu me payes en temps, au temps que je t’ai fais gagner sur ta vie, sachant que tu à.., vingt-et-un ans c’est ça ? Elle n’attendit pas ma réponse et continua : « oui c’est ça, et bien, je vais prendre une moyenne, sachant que un homme vit en moyenne quatre-vingt ans, il te reste soixante ans à vivre d’après la moyenne, et en arrondissant à la dizaine supérieure je t’ai sauvé soixante ans de ta vie, tu vas donc rester soixante ans avec moi. Voyant que je m’apprétai à protester elle posa son index sur mes lèvres et me fit :
- - Chut ! Si tu refuses je peut aussi t’enlever tes soixante ans de moyenne. En disant ceci elle posa sa main sur le manche de son kukri. El,e retira la main de mes lèvres puis, du manche de son kukri. Je m’imprégnai de ses paroles, les yeux écarquillés, j’avais survécu, mais à quel prix ? Celui de ma liberté ? Je me retrouvai embarqué dans une histoire ou je n’avais jamais souhaité mettre le nez.