Part 1 : Flock&Pack / Chapitre 1 : Le mouton rebelle

Le soleil rougi du crépuscule paradait une dernière fois sous les yeux du Baroudeur. Le sable du désert proche glissait son ocre flamboyant entre deux touffes d’herbe rêche. Au milieu de ce paysage aride, une petite bourgade maladive entassait ses maisons dans une cuvette baignée d’ombres crasses.

- Nous y voilà enfin, déclara le Baroudeur alors même que personne ne pouvait l’entendre.

Il talonna sa jument avec satisfaction. Cette dernière descendit la pente qui menait à la cuvette avec enthousiasme perceptible. Elle savait que les habitations humaines rimaient avec fourrage gras et nuit au chaud.

Sa robe blanche détonnait au milieu des cabanes de bois brunâtre. C’était pour cette raison qu’il l’avait choisi, il trouvait qu’elle s’accordait parfaitement avec son chapeau. Elle provenait d’un troupeau sauvage et avait été particulièrement difficile à débourrer. Il n’avait pas ménagé ses efforts et le résultat était là : un destrier immaculé et fier, à même de le porter jusqu’au bout du monde. Il lui avait donné un nom précieux : Liberté.

- Baroudeur !

Il salua d’un bref mouvement de tête les habitants qui se rassemblaient autour de lui. Ils formèrent un joyeux convoi qui l’emmena jusqu’au saloon. Le gérant de l’établissement vit débarquer la moitié du village dans son établissement miteux, médusé.

- Un louka, s’il vous plaît, lança le Baroudeur en s’accoudant au comptoir.

Il avait laissé sa jument à l’entrée, il savait qu’elle serait bichonnée par le palefrenier du coin.

- Tout de suite Monsieur.

- Baroudeur !

Un garçon joua des coudes jusqu’à lui, ses yeux brillaient d’admiration sous ses mèches ébouriffées.

- Vous nous raconterez vos aventures comme la dernière fois ?

L’intéressé eut un sourire, il passa sa main dans les cheveux de l’enfant.

- Avec plaisir, mais demain, aujourd’hui j’ai d’autres projets en tête.

La moue à la fois déçue et enthousiaste du marmot fut cachée par un intrus qui s’assit à côté de lui.

- Alors, vous avez fait bonne route ?

C’était le maire, un grand homme qui ressemblait plus à un bandit de grand chemin qu’à un élu municipal.

- Plutôt bien, oui. J’ai fait le tour du Pageant.

- Je ne me le représente pas bien, mais ça doit être grand !

- À peine moins que le désert.

Le maire hocha vigoureusement la tête, un sourire de façade coincé sur son visage. Le Baroudeur savait qu’il n’écoutait pas vraiment ses réponses. Il daigna mettre fin à l’attente de son interlocuteur.

- Je suis allé voir les Aplâs.

Le maire se mit presque à sautiller. Le rictus impatient qui lui barrait la face lui donnait un air sardonique.

- Et ils sont disposés à accepter votre offre. Néanmoins, ils sont méfiants. Il va falloir un peu de temps avant que…

- Votre louka.

Il attrapa la chope avec un sourire.

- Merci.

Alors qu’il prenait une gorgée bien mérité du cocktail, un regard dans l’assistance venue l’observer attira son attention. Il s’agissait d’une jeune femme qui le dévorait d’un regard avide. Ses cheveux bruns étaient légèrement ébouriffés et le rouge de ses joues exposait les pensées torrides qui lui traversaient l’esprit. Oh, ce n’était pas la seule parmi les femmes - et les hommes - présentes à lui offrit ces œillades humides, mais c’était de loin celle qui lui plaisait le plus parmi toutes les consanguines échaudées du saloon. Il reposa son louka en se pourléchant les lèvres.

- Que disiez-vous ? s’enquit le maire, trop concentré sur ses espoirs pour remarquer l’échange de regard.

- Je disais que je suis fatigué après ses longues semaines de voyage, et que je vais me coucher. Nous parlerons de notre affaire demain.

L’homme ne put cacher sa déception.

- Ah… bien. Je vous souhaite bonne nuit dans ce cas.

- Bonne nuit.

Le Baroudeur finit son louka et traversa la foule. Il attrapa par la main la femme qui n’avait pas cessé de le quitter des yeux. Celle-ci piqua un fard, sa paume était moite. C’était presque trop facile. Le Baroudeur refit le chemin en sens inverse en jouant des coudes.

- Votre plus belle chambre ? lança-t-il au tenancier.

- La 34. Vous avez de ma chance, elle est libre.

- Bien.

Il s’extirpa de la foule sous les regards mêlés de jalousie, d’interrogation et de déception. Il grimpa les marches qui le menaient à l’étage sans lâcher la main de sa conquête. Juste avant d’entrer dans la chambre indiquée par le gérant, il se retourna vers la femme qui semblait être en train de mourir de chaud.

- T’es d’accord ? demanda-t-il en plantant ses yeux dans les siens.

Un instant de surprise passa avant que l’intéressée ne hoche vigoureusement la tête. Sa poitrine presque inexistante tressauta derrière sa chemise à carreaux.

- Bien.

Il pénétra dans la pièce et referma aussi la porte à clés. La jeune femme alla choir sur le lit comme si elle allait s’évanouir. Il la laissa se remettre de ses émotions et entreprit de retirer une à une les couches de vêtements crasseuses qui lui collaient à la peau ainsi que la panoplie d’armes qu’il y cachait. Il n’était pas vraiment propre, un bain aurait été indiqué, mais son corps ne pouvait tolérer encore quelques minutes d’abstinence. Il retira en dernier son chapeau blanc, presque déçu de devoir l’enlever. Sans lui sur sa tête, il se sentait totalement nu. Ce qu’il était, précisément.

La jeune femme rougit encore plus - et oui, c’était possible - en le voyant se tourner vers elle. Ce fut à ce moment que l’odeur macérée du Baroudeur dut la frapper, mais embrumée dans son désir, elle ne parut pas en faire grand cas. Elle tenta de déboutonner sa chemise, mais ses mains agitées ne semblaient pas coopératives. Il s’approcha alors et substitua ses doigts fins au siens, tachés et calleux. Alors que le corset de la jeune femme se découvrait timidement, elle leva sa paume vers ses joues mal rasées pour les caresser avec ferveur. Le Baroudeur prenait grand soin de son apparence, sa chevelure mi-longue désordonnée et sa barbe de quelques jours faisaient partis de son costume.

- Je m’appelle Margaret, dit-elle dans un souffle.

- Ah.

- Et vous, quel est votre nom ?

- Le Baroudeur.

- Vo… votre vrai nom ?

Il s’écarta, agacé.

- J’en ai pas. Allez, trêve de bavardage, si t’es pas d’accord, je vais m’en chercher une autre.

- Non, non, c’est bon…

Elle tendit des lèvres roses qu’il vint dévorer aussitôt. Ses mains se lancèrent à l’assaut des dernières pièces de vêtements tandis que sa partenaire palpait sa peau halée. Il savoura les sensations qui l’envahissaient. Leur respiration se fit saccadée, pressante. Des soupirs et des gémissements émergèrent bientôt de la bouche brûlante de Margaret.

- Je vous aime, ahana-t-elle au sommet de son plaisir.

Il ne prit même pas la peine de répondre et s’immergea une dernière fois dans le feu de son corps avant de rouler sur le côté. Il s’endormit aussitôt. Il n’avait pas réellement menti au maire, il était épuisé. Il avait grand besoin d’une bonne nuit de sommeil.

Mais son repos réparateur fut interrompu par un grondement sourd. Il bondit sur le lit - il ne dormait jamais complètement - tous les sens aux aguets. Les étoiles jetaient une faible lumière au travers des rideaux blancs de la chambre. Margaret s’était endormie et paraissait n’avoir rien entendu. Il crut un instant qu’il avait rêvé avant que le bruit ne se reproduise. Quelqu’un approchait dans le couloir.

Le Baroudeur n’avait aucune raison de craindre les clients de l’auberge, néanmoins il se glissa hors des draps pour attraper un pistol. Entre-temps la personne s’était arrêtée devant la porte.

Trois coups retentirent dans l’obscurité.

- Qui ? siffla le Baroudeur.

- C’est moi, le maire.

- Qu’est-ce qu’il y a ?

- Un de nos gars est revenu de patrouille. Il a vu la Compagnie. Parait qu’elle vient ici. D’après lui elle n’est plus qu’à quatre lieus.

- Pute borgne !

Le Baroudeur bondit sur ses affaires. Il enfila prestement ses vêtements et ses armes, revêtit sa cape et reposa son chapeau sur sa tête. La Compagnie n’avait jamais été aussi proche de lui, Furie avait dû vendre la mèche, cette vendue. S’il recroisait sa route, il lui ferait bouffer ses prothèses. Mais pour l’heure, il y avait plus urgent. Il allait devoir disparaître dans la Grande Vierge pendant quelques temps.

- Baroudeur… ? marmonna Margret en se redressant.

Il l’ignora et sortit de la pièce, bousculant le maire au passage.

- Que mon cheval soit prêt dans cinq minutes ! beugla-t-il.

 

***

 

Il l’avait vu venir, pourtant, mais il n’avait prévu son intensité. Il aurait dû chercher un refuge sûr plutôt que de jouer avec les dieux. Mais il l’avait sous-estimée, et elle s’était abattue sur lui tel un rideau glaçant.

Il pleuvait. Les nuages sombres s’étaient soudain ouverts pour déverser un torrent d’eau sur la terre. Les gouttes la frappaient avec la force d’un coup de massue, transformant le sol en une étendue de boue tourmentée. Ce concert continu de coups de tambours était tombé comme une pierre sur le Baroudeur. En instant, ses vêtements et la totalité de son équipement avait été trempés. Il avait l’impression de nager dans ses habits, lourds comme du plomb, tandis que Liberté manquait de s’embourber à chaque pas.

Ils firent finalement halte sous un arbre aux branches épaisses mais dénuées de feuilles, illusoire abris sous ce déluge.

- Enfoirés d’Automates, râla-t-il de sa voix rauque.

Liberté renâcla pour toute réponse.

Voilà quatre jours qu’ils avaient quitté Tarbon en catastrophe. La Compagnie leur collait au train, cette averse tombait mal.

Le Baroudeur s’adossa à l’arbre détrempé. Il retira ses chaussures pour laisser ses orteils nager librement dans la boue. Eux, au moins, étaient facile à nettoyer.

Il eut le malheur de baisser la tête, et l’eau qui jusqu’alors était retenue par les bords de son chapeau se déversa sur son sac.

- ‘Tain de pluie !

Faire un feu était impensable, il n’avait plus qu’à s’emmitoufler dans ses vêtements visqueux et attendre que les nuages aient vidé leur contenu, ce qui devait prendre à peu près toute la nuit.

Renfrogné, il sombra dans un sommeil léger, mélange de rêves et de semi-conscience. Il ne dormait jamais sur ses deux oreilles, et cette fois-là encore moins. Voilà pourquoi il perçut malgré le boucan de la pluie la marche nette de la Compagnie.

- Et merde, grommela-t-il en s’éveillant.

Au bruit qu’ils faisaient, ils étaient tout proches.

Le Baroudeur jeta un regard à sa jument blanche. D’un geste, il étala une poignée de boue sur son flanc. L’animal eut un écart indigné.

- Ta gueule et laisse-toi faire.

Liberté défia un instant l’homme du regard avant d’obtempérer, comprenant dans son ton que la situation était grave. Les oreilles plaquées sur le crâne, elle regarda sa belle robe immaculée être recouverte d’une immonde bouillabaisse brunâtre.

Entre la nuit et le déluge, on ne voyait pas à deux pas, mais le Baroudeur ne pouvait prendre de risque. Il monta en selle et talonna sa monture, entendant la Compagnie se rapprocher. Il guida sa jument dans la direction opposée, mais celle-ci avançait très lentement à cause de la mauvaise visibilité. Il rongea son frein, les nerds tendus. Heureusement, peu à peu, le martèlement régulier des pas des Automates se fit plus lointain. Lorsqu’il n’entendit plus qu’une rumeur à peine discernable, il s’autorisa à allumer la petite lampiote qu’il gardait sur sa selle, permettant à Liberté d’accélérer le pas.

- C’est pas aujourd’hui qu’ils m’auront, déclara-t-il avec une certaine fierté.

- Je crois que si.

La surprise se peignit sur le visage du Baroudeur. Une lumière déchira soudain le rideau d’eau noire et vint brûler ses yeux. Liberté se cabra, envoyant son passager au sol. Celui-ci voulut se relever, les paupières papillotantes, mais un violent coup sur le crâne l’en empêcha.

Enfoirés, eut-il le temps de penser avant d’être absorbé dans l’inconscience.

 

***

 

 

Alors qu’il affleurait doucement la conscience, le Baroudeur fut violemment réveillé par un déluge d’eau froide. Hébété, il mit quelques secondes à discerner ce qui l’entourait.

Deux soldats de la Compagnie, dont un qui portait un bac vide, se tenaient près de lui, arborant leur visage impassible habituel. À quelques pas, un homme se tenait debout.

Comme les autres, il avait le crâne rasé, mais il s’autorisait une magnifique moustache soigneusement entretenue et bouclée sur les côtés. Trois galons dorés étaient accroché à son uniforme bleu marine, méticuleusement alignés et rangés par ordre croissant. Ses petites brun brillaient d’une étincelle chafouine.

- Debout crapule, aboya-t-il.

Avant qu’il n’ait le temps de faire quoi que ce soit, les deux soldats l’attrapèrent par les aisselles et le soulevèrent face à leur supérieur.

- Ton nom, lâcha ce dernier d’une voix sèche.

- Le Baroudeur, grinça le prisonnier.

- Ton nom de naissance, articula l’autre en le fusillant du regard.

- Chais pas.

La moustache du capital tressauta. Il fit un bref signe à ses subordonnés, le Baroudeur reçut simultanément un coup de poing dans la mâchoire et autre dans le ventre. Il lui fallut un instant pour retrouver ses esprits.

- Ton nom de naissance, répéta le moustachu.

Le prisonnier demeura silencieux.

- Je vois, siffla le capitaine.

Il fit volte-face et enjoignit ses subordonnés à le suivre hors de la cellule. Ceux-ci entraînèrent d’une poigne dure leur captif.

Le Baroudeur testa leur force en résistant un peu. Ces bâtards avaient des muscles. Et ils étaient parfaitement coordonnés.

Il fut amené un peu plus loin, dans un coin du camp. Se tenait là une chaise sur laquelle il fut assis de force. On lia avec des lanière de cuir ses poignets, ses chevilles et sa taille. Un soldat alla ensuite piocher dans une boîte de bois un outil. Lorsque le Baroudeur vit scintiller les ciseaux sous le soleil matinal, il rua. Trois autres Automates qu’il n’avait pas vu approcher le plaquèrent contre le dossier. Il mordit les mains qui passaient à sa portée et crachait dans les yeux les plus proches, mais rien à faire. Les lames cliquetantes débroussaillèrent sa magnifique tignasse sale et ébouriffée. Le rasoir pris le relais. Habile, il ne laissait qu’un duvet à peine tangible sur la peau du crâne. Le Baroudeur se débattit de plus belle, et la lame s’enfonça plusieurs fois dans sa peau. La barbe subit le même sort, et manqua de le faire égorger. Essoufflé, trempé de sueur et de sang, il put admirer sa tête chauve dans un miroir vicieux pour qu’on lui mit sous le nez. Tondu, comme un mouton. Il se rendit compte qu’on l’avait changé dans son sommeil, et qu’il portait l’uniforme bleu marine de la Compagnie. Il ressemblait à n’importe quel Automate, si on occultait son visage bien trop expressif. Ce constat le mit dans une rage folle. Il secoua sa chaise et invectiva ses geôlier autant qu’il put. Le capitaine ricana, faisant bondir sa moustache, ce qui l’énerva encore plus.

- Qu’est-ce que vous me voulez à la fin, bande d’enculés ?! hurla le Baroudeur.

- Que tu rejoignes nos rangs en temps que soldat et maître cartographe. Tu auras un salaire, tes peines seront oubliées, et tu seras bien traité. Qu’en dis-tu ? s’enquit le capitaine avec un petit sourire satisfait.

Le Baroudeur baissa la tête, muet. Lorsqu’il la releva se fut pour cracher un énorme glaviot sur la belle moustache qui paradait face à lui. La surprise et l’indignation se peignirent sur le visage du porteur de ladite moustache, le Baroudeur lui fit un grand sourire. La rage envahit alors les yeux de l’officier qui donna des ordres secs à ses soldats.

Le prisonniers fut détaché. À peine eut-il le temps de se redresser qu’un premier coup atteignit sa clavicule. Il fut très vite suivi d’un autre, puis d’un autre encore. Une pluie de coups s’abattit sur le Baroudeur, impitoyablement précis. Les Automates savaient exactement où frapper pour infliger la plus grande douleur possible tout en le maintenant conscient. Au rythme bien réglé d’un métronome, ils distribuèrent un à un leur sentence. Mais ils ne pouvaient pas le maintenir éternellement alerte à ce régime.

Le Baroudeur s’évanouit, le visage déjà gonflé. Son regard torve était fixé sur le ciel.

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Guimauv_royale
Posté le 05/04/2020
Coquilles

- Les gouttes la (le ?) frappaient avec la force d’un coup de massue,
- transformant le sol en une étendu (e) le (de) boue tourmentée
- la totalité de son équipement avait été trempés (trempée)
- Eux, au moins, étaient facile (s ?) à nettoyer.
- Trois galons dorés étaient accroché (s)
- lâcha ce dernier dune (d’une) voix sèche.
- et (un) autre dans le ventre
- Le prisonniers (sans « s ») fut détaché

Remarque

- Il mordit les mains qui passaient à sa portée et crachait dans les yeux les plus proches (soit « mordait », soit « cracha »)
AudreyLys
Posté le 10/04/2020
Merci !
Alaska91
Posté le 19/01/2020
Novice sur Plume d'argent, je suis tombée par hasard sur ton histoire.
J'aime beaucoup, je vais poursuivre ma lecture :)
Le personnage du Baroudeur ne mâche pas ses mots, j'adore!
AudreyLys
Posté le 19/01/2020
Contente que ça te plaise et bienvenue !
Merci pour ton petite com' <3
Sorryf
Posté le 06/06/2019
j'ai été attirée par ton pitch, ça avait l'air alléchant, mystérieux, et un peu rock n roll... Et bam, me revoila plongée dans l'horreur audreylisienne T.T
Naive que je suis T.T
Bon allez, j'arrête de me mentir, si je me retrouve ici c'est que j'adore ça xDD Franchement par moments j'ai un peu rigolé, ça tient plus à ton écriture qu'a l'histoire qui commence encore une fois de façon ABOMINABLE ! CE PAUVRE CHEVAL BORDEL ! Le Baroudeur a l'air d'être un perso très classe, et les automates sont mystérieux. J'espère que lui et Liberté vont se tirer de là!! 
AudreyLys
Posté le 06/06/2019
XD mais c'est mystérieux et rock'n'roll tu sais... juste... pas tout de suite
Tu commences à me connaître non XD
Oui j'essaie d'avoir une écriture ironique, je suis contente que tu l'aies remarqué. Ah ok c'est le cheval qui te dérange XD écoute... je peux riend te promettre
Cela dit merci pour ta lecture et ton commentaire, ça faisait longtemps !^^ 
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