Partie 1 : Enfance // Chapitre 1 - C

Par Flammy
Notes de l’auteur : Corrigé le 17/01

— Essaie de te souvenir d’avant, c’est important. 

 

Toujours suivre les instructions, sinon… sinon la dame en blanc sera mécontente. Les blouses blanches, faut pas les contrarier, juste qu’elles fassent leurs trucs, obéir, attendre que ça passe. Accompagnée du bip bip familier de l’étrange machine à côté de moi, je me concentre. J’ignore les électrodes sur mon torse et l’aiguille dans mon bras qui grattent, les draps revêches, l’odeur désagréable qui pique les narines.

 

Je cherche juste « l’avant ».

 

Je…

 

Je crois que…

 

La douleur éclate. Un cri m’échappe et je me plie en deux. Des larmes coulent, je plante mes ongles dans mes paumes. Je… Je dois continuer, sinon…

 

— Arrête !

 

L’ordre de la dame en blanc me libère. J’abandonne ma tentative, je m’effondre sur le lit. 

 

Je veux pas recommencer…

 

Je…

 

~~~

 

Avec une expression étrange, les lèvres étirées, la dame en blanc me demande comment je vais. Je la fixe sans comprendre, sans savoir ce qu’elle attend comme réponse. Dans le doute, je reste silencieuse. Après un moment d’immobilité, elle se rapproche. Elle vérifie plusieurs choses, m'ordonne de bouger. Je m’exécute sans un mot. Elle reprend la parole, me pose des questions. Est-ce que je ressens une douleur ? Une gêne ? Est-ce que je peux remuer tous mes membres ? Est-ce que j’ai soif ou faim ? Je réponds à chaque fois d’un signe de tête. Elle me détaille avant d’écrire sur une tablette suspendue au pied de mon lit. Elle repart, laissant un plateau de nourriture derrière elle.

 

Affamée, je me jette dessus. Je mange sans prendre le temps de savourer. Je reconnais aucun plat, aucun goût, mais tout ce qui compte pour le moment, c’est de… de rien gaspiller. Sinon, on va encore me disputer. Une fois fini, je remets tout sur la table aussi bien que possible.

 

Et là…

 

Là…

 

J’attends.

 

Y a rien d’autre à faire de toute façon.

 

~~~

 

L’intensité des lumières de la pièce chute. Je sursaute et, méfiante, je regarde à droite à gauche. Rien de particulier. Ça… Ça doit être juste pour symboliser la nuit. Je hoche la tête. L’explication me plaît.

 

Une clarté inattendue éclaire les draps de mon lit. Je me tourne vers la gauche et remarque la vitre qui laisse entrevoir l’extérieur. Je me fige, prise au dépourvu.

 

De l’autre côté, y a des volutes blanches qui dansent, paressent, m’adressent des petits signes que je réussis pas à décrypter. Je les contemple, fascinée. Y a des lumières orangées qui se reflètent dessus. Parfois, je distingue au loin quelque chose d’un peu étrange, difficile à discerner, des sortes d’immenses structures dont je discerne pas la base ni le sommet.

 

Le regard perdu dehors, j’admire jusqu’au moment où je résiste plus au sommeil.

 

~~~

 

Le matin, la dame en blanc revient. Elle marque un arrêt en me découvrant allongée n’importe comment sur le lit, hors des draps. Elle me détaille sous tous les angles, vérifie la machine qui bipe sans fin. Est-ce que j’ai mal dormi ? Est-ce que j’ai mal ? Est-ce que j’ai froid ? Est-ce que j’ai fait des cauchemars ? Je réponds par des signes de tête. Les bavards s’en prennent toujours une. Son expression s’assombrit. Y a quelque chose que je fais mal, mais quoi ?

 

Je me recroqueville sur moi-même et jette un coup d’œil vers la vitre. Les volutes blanches m’apaisent. La femme suit mon regard. Elle se précipite vers la fenêtre pour tirer le rideau et cacher la vue. Elle me demande comment je me sens. Crispée, je réponds rien, je vais encore gaffer.

 

Elle sort de la pièce sans rien ajouter.

 

~~~

 

— Elle n’a pas parlé depuis qu’on l’a récupérée… Elle est muette ?
— Les médecins ont vérifié, a priori, il n’y a pas d’atteinte au niveau de la gorge.
— Peut-être le traumatisme d’avoir été prise dans l’attaque… Elle est si jeune, à peine une dizaine d’années… D’après les secours, il s’agit de la victime la plus exposée au Yokai… Pauvre gamine.
— Ça doit être les miasmes… À… À chaque fois, on a des patients qui ne s’en remettent jamais et perdent la raison… En plus, celui-là était immatériel… On a aucune idée des conséquences d’un Yokai immatériel sur la santé…

 

La dame en blanc et un homme discutent dans le couloir. Je les entends mais je n’interviens pas, je saisis pas à quoi ils font référence. Quelle attaque ? J’attends juste qu’ils partent pour libérer la fenêtre sans que quelqu’un remette le rideau.

 

J’aime les volutes dehors. C’est réconfortant, ça me fait du bien. Je trouve ça rassurant, mais la dame en blanc n’apprécie pas. Je saisis pas pourquoi.

 

— Il lui faudrait de quoi s'occuper. 
— Oui, une activité la sortirait peut-être de sa léthargie, bonne idée.
— Si seulement nous en savions plus sur sa vie avant, mais nous n’avons pas encore retrouvé sa trace dans les archives…

 

Les voix s’affaiblissent dans le couloir. Une fois certaine qu’il y a plus personne près de la porte, je me lève sans un bruit et tire le rideau.

 

Les volutes blanches me saluent.

 

~~~

 

— Tu peux changer de chaîne en appuyant sur ce bouton ou celui-là. Tu n’as accès qu’aux programmes pour enfants, donc ne t’inquiète pas, tu peux regarder tout ce qui te plaît ! 

 

Je fixe sans comprendre l’écran de la… télévision puis la dame en blanc. Les couleurs criardes, le bruit agaçant, la lumière trop vive… J’aime pas ça. Je saisis la télécommande pour l'arrêter. La femme la récupère et rallume.

 

— Non, comme ça. Fais attention à ne pas appuyer sur le bouton rouge, sinon tu vas encore l’éteindre.

 

Je déteste ce bazar, mais j’ose pas me plaindre. Faut jamais contrarier les blouses blanches. On reste immobile. Une expression étrange sur le visage, elle se détourne, attrape une peluche et me la fourre dans les bras. C’est doux, mais à part ça… Ça sert à quoi ?

 

— Tu pourras dormir et jouer avec ! Il a des pouvoirs, il est capable de soigner n’importe quelle blessure !

 

Quelque chose sonne pas vrai et ça me crispe. J’aime pas ça. C’est agréable le machin, mais ça prend de la place dans le lit et c’est pas pratique avec les électrodes et la perfusion. Je comprends pas. Je sens que je vais encore faire une erreur, mais je sais pas pourquoi. Ça me frustre. 

 

Après quelques explications de plus, elle me laisse une tablette avec des jeux dessus. J’y touche pas, ça m’intéresse pas.

 

J’ai juste hâte de tirer les rideaux.

 

~~~

 

Assise en tailleur sur le lit, je fixe les volutes à l’extérieur. Le reste existe pas, la télévision est facile à ignorer, comme les bruits qui agitent le couloir. À part attendre, j’ai rien à faire. La dame en blanc m’apportera toujours de la nourriture, me posera des questions et c’est tout.

 

Tant que ça continue comme ça, ça me va. Cette blouse blanche, ça va.

 

L’extérieur me fascine lorsque des sons étranges s’élèvent à la place de l'habituel brouhaha énervant. Je porte les mains à ma poitrine sans comprendre. J’ai mal. Je tourne les yeux vers l’écran. Un blondinet à peine plus vieux que moi joue de la musique.

 

Plus les notes retentissent et plus ma vue se brouille.

 

— Pourquoi pleures-tu ?!

 

J’ai même pas remarqué l’arrivée de la dame en blanc. Elle crie, je comprends pas pourquoi. Elle éteint la télévision et m’examine sous tous les angles. Moi, je continue de fixer l’écran noir. La mélodie résonne dans mes oreilles.

 

J’ai mal, tellement mal. Il ne doit pas mourir, pas encore.

 

Je… C’est important. Cette musique est importante. Mais je sais plus pourquoi.

 

La panique explose. Ça, c’était important, mais… je sais plus pourquoi.

 

J-Je me souviens de rien. 

 

~~~

 

La dame en blanc est repartie avec la télécommande. L'écran reste éteint. C’est pas grave. C’est mieux.

 

Il me suffit de fixer les volutes pour que la musique me revienne. C’est pas la même que celle de la télévision mais… C’est celle-là qui compte. Elle me donne envie de pleurer, mais elle me réconforte surtout. Quand elle est là, je suis moins vide, ça me réchauffe.

 

Et les volutes blanches dansent pour moi…

 

Petit à petit… Ça va mieux. Je sais pas pourquoi ou ce qui allait pas mais… ça va mieux. Cette fois-ci… On fera en sorte que ça se finisse bien.

 

~~~

 

— Je… Je suis désolée, je n’ai pas pu venir plus tôt.

 

Dans le couloir, une nouvelle femme avec des cheveux ébouriffés et de larges cernes sous les yeux. Je la distingue à travers la porte ouverte. Elle discute avec la dame en blanc sans m’avoir remarquée. Sa tenue est soignée, mais froissée et elle met parfois un peu de temps à répondre. Elle paraît épuisée.

 

— J-Je devais aider mon mari à gérer les conséquences de l’attaque et mon fils est dans un autre hôpital…
— Oh, je suis navrée pour vous. Comment va-t-il ?
— Beaucoup de coupures à cause de l’explosion d’une vitre, dont certaines assez profondes. Mais… à part son œil… il ne devrait pas garder de séquelles.
— C’est déjà ça, il a eu de la chance.

 

La dame en blanc attrape les mains de l’inconnue pour les serrer. Ses yeux brillent, mais elle se force à étirer les lèvres et à redresser la tête.

 

La discussion se poursuit entre elles deux mais je me détourne. Je fixe les rideaux. Si seulement elles s’éloignaient, je pourrais regarder les volutes. Elles restent, du coup j’ose rien tenter. Elles baissent la voix et parlent de moi tandis que l’inconnue me jette des coups d’œil. Cette façon de me surveiller me tord le ventre. J’aime pas ça. Pas ça du tout. Je me mords les lèvres. Ne jamais faire de remarque.

 

— Elle… Elle n’a pas prononcé le moindre mot depuis qu’on l’a récupérée, après l’attaque. A priori, c’est psychologique. Elle ne fait jamais de difficultés mais… elle ne réagit jamais aux stimulations, elle se contente de manger et de dormir. Il… Il faudra prévoir un suivi à cause des miasmes. Si vous le souhaitez, je pourrais vous conseiller un spécialiste pour ce genre de cas.
— Je… Vous savez son nom au moins ?
— Non, hésite la dame en blanc. Nous espérions que vous…

 

Un soupir épuisé parvient jusqu’à moi.

 

— Je ne la connais pas. Il s’agit… Il s’agit juste des ordres de la famille de Palladium que mon mari et moi servons en tant qu’Intendants. Nous… Nous n’avons pas eu plus d’informations ou d’instructions.

 

Le silence tombe dans le couloir. J’entends mieux les notes de musique. Si je pouvais détailler les volutes blanches, je sais que je les percevrais mieux. Toujours la même mélodie, rassurante. Ça me donne presque envie d’allumer la télévision pour essayer de retrouver le blondinet qui jouait de la musique.

 

L’inconnue entre dans la chambre. J’ai vu pas mal de gens défiler dans le couloir, parfois pas en bon état. Mais celle-là… J’ai l’impression qu’elle est pas loin de s’écrouler, que le poids sur ses épaules est beaucoup trop lourd pour elle. Elle s’assoit sur le bord de mon lit et cherche ses mots. À côté d’elle, la musique se renforce. Les notes essaient de me faire passer un message. Cette femme-là, je peux lui faire confiance. C'est une certitude, elle me fera pas de mal. Au contraire, c’est même pour ça qu’elle a été choisie.

 

Elle garde le silence. Je sais pas comment réagir aussi je la fixe juste dans les yeux, immobile. On reste de longues minutes comme ça. J’attends qu’elle agisse, je veux pas gaffer.

 

— Comment t’appelles-tu ? interroge-t-elle dans un souffle, d’une voix douce. 

 

Ma respiration se coupe dans ma poitrine. C’est la première fois qu’on me demande ça. D’habitude, la dame en blanc me pose que des questions auxquelles je peux répondre par oui ou par non. J’ai jamais eu besoin de parler, mais là j’ai pas le choix. Sauf que je sais pas. Je jette un coup d’œil à droite et à gauche, si je réponds pas, je vais… Lorsque mon regard tombe sur le rideau, j’ai l’impression d’entendre au loin quelqu'un qui m’interpelle, masqué au milieu de dizaines d’échos.

 

Je fixe de nouveau l’inconnue. J’essaie de répondre, mais ma voix est si rauque que je dois m’y reprendre plusieurs fois.

 

— A-Ariane.

 

Au niveau de la porte, la dame en blanc écarquille les yeux. L’inconnue serre ma main dans la sienne et commente :

 

— C’est un très joli prénom. Yseult avait appelé sa fille ainsi. 

 

L’information m’indiffère. Je le connais pas son Yseult, mais… je me sens tout de même réchauffée, comme avec les notes.

 

— À présent, c’est moi qui vais m’occuper de toi, d’accord ?

 

Je hoche la tête. Ça me paraît bien comme ça. J’ai aucune raison de ne pas croire la mélodie et les volutes.

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Isapass
Posté le 07/12/2024
Oh la la ! Pas facile comme point de vue : le risque c'est que le côté repetitif lasse. Et pourtant j'ai lu en apnée ! On sent bien la routine de l'hôpital, mais tu distillés quand même les infos petit à petit. Par exemple je n'avais pas forcément compris au début que c'était une petite fille qui parlait. Une fois qu'on le comprend, la peur d'échouer ou de ne pas dire/faire ce qu'il faut comme si c'était un test s'explique bien !
Mes enfants, si on leur donne le choix entre regarder les nuages ou la télé, il va pas y avoir photo, hein ! Donc j'en déduis que ce n'est pas un comportement "normal". Mais est-ce que c'est dû au Yokai, ou est-ce qu'elle était déjà un peu particulière avant ?
Et enfin la dame fatiguée... elle ramasse tous les enfants touchés par le Yokai pour son employeur ? Ou juste cette petite fille ?
Je poursuis !
Nakama93
Posté le 04/12/2024
Re Flammy !

Un premier chapitre intriguant et immersif, en tant que lecteur, on se met très bien dans la position d'Ariane, une position inconfortable, dû à ses troubles de mémoires et ses interactions avec la dame en blanche. Elle est confuse et subit avec impuissance la situation dans laquelle elle se trouve. J'ai apprécié ma lecture.

Une petit détail qui a déjà été souligné par Raza, concernant la manière dont Ariane raconte l'histoire qui parfois ne correspond pas trop à son âge. Après ça peut être possible des enfants peuvent utiliser un langage mature selon l'environnement dans lequel ils ont grandi mais le problème c'est qu'Ariane a des troubles de mémoires, du coup je suis partagé sur la question. Après ce n'est qu'un détail, y'a plus de moment où la narration est cohérente avec son âge, comme lorsqu'elle utilise des mots comme "truc' ou "bip bip".

Merci pour la lecture :)
Edouard PArle
Posté le 01/12/2024
Coucou Flammy !
J'aime beaucoup la narration de ce chapitre, parfois légèrement oralisée (donc à toi de voir si tu prends en compte mes remarques), avec beaucoup de jeu sur la mise en page, un peu comme le temps qui s'écoule lentement dans cette chambre d'hôpital. Enfin, c'est ce que j'imagine au vu des éléments que tu décris et de la présence des blouses blanches. On a une impression de flottement vraiment pas désagréable.
On se demande si Ariane est la fille évoquée dans le prologue, j'ai la sensation que oui. La nouvelle personne venue la soigner est intrigante, tu retranscrit bien son aura positif.
Je vois que tu as pas mal de retours sur la narration à la première personne. Perso, j'avais même pas remarqué ahah Signe que c'était fluide pour moi (=
Une ptite remarque seulement sur ce chapitre :
"sans savoir ce qu’elle attend comme réponse." -> sans savoir la réponse qu'elle attend ? ou juste couper comme réponse ?
Je continue !
Raza
Posté le 25/11/2024
Hello!
Je continue :)
Toujours intriguant, j'ai envie de savoir la suite, on découvre des bouts d'univers à mi-mots. Je noterai cependant 2-3 choses :
- contrairement à ce que disent d'autres commentaires, je n'aibpas eu le sentiment d'un langage enfantin, mais plutôt d'un langage en difficulté (par exemple quelqu'un qui a du mal à se souvenir). Par exemple, ici :
"Dans le couloir, une nouvelle femme avec des cheveux ébouriffés et de larges cernes sous les yeux. Je la distingue à travers la porte ouverte. Elle discute avec la dame en blanc sans m’avoir remarquée. Sa tenue est soignée, mais froissée et elle met parfois un peu de temps à répondre. Elle paraît épuisée."est ce que vraiment une enfant de 10 ans s'exprimerait ainsi ? 13-14 pourquoi pas, mais 10... mmh, j'ai un doute.
Il y a quelques répliques qui font expositionnel, au sens où elles sont pour nous, et pas pour le personnage qui la reçoit. Exemple: "Tu n’as accès qu’aux programmes pour enfants, donc ne t’inquiète pas, tu peux regarder tout ce qui te plaît ! " un enfant ne s'inquiète pas de si il a accès ou pas à toutes les chaînes. Par contre, un lecteur ou une lectrice qui trouverait ça bizarre que tu lui laisses regarder la télé, oui ^^
Ce ne sont que des petits détails ajustement et tours de vis, mais j'essaie de te donner des points de réflexion :)
A bientôt
filoutem
Posté le 09/02/2023
Re-coucou !

Très chouette ce premier chapitre. J'ai l'impression d'avoir des flashs de scènes à la lecture. Tu décris bien l'ambiance, le décors, l'incompréhension... bravo !

Je n'ai pas compris qui était cette nouvelle femme qui arrive à la fin. Au début je me dis qu'elle est intendante, et puis à la fin je me demande si elle est infirmière car elle dit qu'elle va s'occuper d'Ariane.

— Oh, je suis navrée pour vous. Comment se va-t-il ?
=> il y a un « se » en trop

À très bientôt pour la suite que j'ai hâte de découvrir :)
Flammy
Posté le 20/02/2023
Oh, je suis vraiment contente que ça fonctionne bien =D J'ai pas mal retravaillé ce début au point de plus trop savoir où j'en suis, donc au moins si c'est efficace, c'est cool =D

Et pour la femme à la fin, elle est bien Intendante. Ariane ne peut pas rester à l'hôpital à vie, et Laurine a reçu des ordres de ses supérieurs pour s'occuper d'elle, d'où sa venue ^^

Merci pour la faute et tes retours ! =D En espérant que la suite te plaise aussi ^^
Peridotite
Posté le 16/01/2023
Coucou Flammy,

J’ai pris plaisir à découvrir ce premier chapitre.

L’ouverture : Je trouve que commencer son chapitre par un réveil est un peu cliché. D’ailleurs, as-tu déjà fait ce jeu d’ouvrir les textes de PA au hasard et de ne lire que le premier paragraphe du chapitre 1 ? Tu verras, beaucoup de réveils et souvent la phrase « J’ouvre les yeux » (tu ne l’as pas ici). Ça ne me dérange pas en soi pour être franche, c’est juste que c’est très fréquent donc tu peux virer ce paragraphe à mon sens et la faire tourner en rond, être emmêlée dans ses draps, ou cacher derrière un meuble, va savoir.

La pauvre petite semble totalement déboussolée. C’est bien rendu, on lit de manière fluide, son langage est enfantin donc quand on apprend que c’est une fillette de 10 ans, ça paraît presque normal.

Comme dans le prologue, je te conseillerais d’enlever les adverbes, brusquement, doucement, parfaitement, visiblement, immédiatement, immédiatement (oui, il est deux fois), tranquillement, tranquillement (2 fois aussi), malheureusement, régulièrement, totalement, tout ça (je crois pas que je les ai tous relevé ici, mais tu vois, il y en a masse !). Comme tu as des phrases courtes dans un style familier, je pense que virer ces adverbes quitte à remplacer le verbe par un verbe plus précis et donc plus efficace améliorera beaucoup la fluidité.

À la fin, pourquoi se met-elle soudain à parler ? Je trouve que ce n’est pas logique. On s’attendrait à ce que la femme la débloque en quelque sorte en faisant quelque chose. Il me manque une action de la dame. Ça pourrait être avec de la musique par exemple puisqu’elle y pense avant, une mélodie au piano ? Ce n’est qu’une idée 😊

Mes notes :

« il s’agit probablement de la personne la plus proche du Yokai »
> En première lecture, j’ai cru qu’elle était apparentée au Yokai (ça aurait été rigolo), mais c’est pas ça ce que tu veux dire je crois. Je conseille de revoir cette phrase qu’on doit relire pour comprendre.

« et perdent la raison à vie »
> Je virerais « à vie »

« je suis moins vide”
> Je me sens moins vide ?

« Elle paraît épuisée, totalement à bout de nerfs. »
> Elle sait reconnaître les émotions chez les gens ? Elle me paraissait à l’ouest (cette remarque ne vaut pas critique, c’est juste que je me demandais)

J’aime bien aussi que les Yokai diffusent quelque chose de toxique, ça rappelle la radioactivité.

Au plaisir de lire la suite
Flammy
Posté le 16/01/2023
Coucou !

Merci beaucoup pour tes retours. Le début est effectivement extrêmement cliché ^^" Je pense que, quitte à changer, je vais plutôt partir sur une scène où Ariane tente de retrouver la mémoire, de penser à son passé. Avec le recul, c'est clairement quelque chose qui manque, et c'est logique qu'on la pousse dans cette voie à l'hôpital.

Clairement, il va falloir que je fasse la chasse aux adverbes dans tout le roman x) Rien qu'hier en me relisant, ça me sautait plus aux yeux, il va falloir que j'y fasse plus attention.

A la fin, elle se met à parler parce que pour la première fois, on lui pose une question où elle ne peut pas répondre par oui ou par non. En gros, elle avait pas eu besoin jusque là, mais là, elle est obligée, donc elle se lance.

Pour "la personne la plus proche du Yokai", je voulais dire physiquement proche, à côté quoi ^^ Va donc falloir que je reprenne cette phrase.

Tu me donnes toujours pas mal matière à réflexion, merci ! =D
Nanouchka
Posté le 09/01/2023
Ouverture du récit sur le classique réveil d'une protagoniste qui ne sait pas où elle est ni comment elle y est arrivée. Le langage est moins formel et le récit à la première personne, donc j'ai le sentiment de quelqu'un de jeune et d'un récit destiné à des jeunes.

"Une fois fini, je range tout sur la table." À reformuler, je dirais.

"~0~" Pourquoi ce choix visuel de marqueur d'ellipse ? Il est inhabituel ; est-ce qu'il a un sens lié à ton histoire / ton monde ?

"de sorte d’immense structure" Ce serait plutôt "une" sorte d'immense structure, non ?

Retour des volutes, mais cette fois vues depuis l'intérieur de cet établissement (qui semble être un hôpital).

J'en apprends plus à travers le dialogue des médecins : elle a 10 ans, a survécu à l'attaque du Yokai, a des séquelles. J'en déduis que c'est la fille que le protagoniste du prologue voulait sauver (et a réussi à sauver... au prix de sa vie ? ou reviendra-t-il plus tard ?). J'émets aussi l'hypothèse que les médecins se méfient d'elle par peur d'une forme de contagion, puisque le yokai était immatériel et qu'ils ne savent pas ce que ça peut faire à un humain. Enfin, qu'il y a effectivement un lien entre elle et le yokai puisqu'elle est fascinée outre-mesure par les volutes dehors.

Je comprends l'utilisation des points de suspension pour marquer les mots dont elle n'a pas l'habitude (télévision, peluche) mais ça ne marche pas trop pour moi, parce que ça demanderait de faire ça pour trop de mots (comme télécommande aussi, par exemple) et que ça m'a sortie du récit sans pour autant me montrer une nouvelle dimension de l'amnésie de la protagoniste. Ça me suggère que peut-être elle n'avait pas accès à des divertissements dans sa vie avant l'hôpital, mais ça, ça se comprend par le reste : sa façon de décrire et ressentir la télévision, de s'étonner de l'inutilité de la peluche.

J'aime beaucoup l'épisode de la télévision, de l'éteindre et qu'on lui dise "Fais attention à ne pas appuyer sur le bouton rouge, sinon tu vas encore l’éteindre", cette profonde incompréhension de qui elle est, ce décalage, cette impuissance ; il y a beaucoup contenu dans juste ce moment-là et j'ai trouvé ça émouvant.

"Un blondinet à peine plus vieux que moi est devant un gros instrument bizarre." J'ai dû relire le passage pour comprendre. Peut-être ce serait plus clair "joue de la musique" ? Sans préciser nécessairement l'instrument ?

"Le genre de personne dont il faut se méfier." Si elle n'a aucun souvenir, comment parvient-elle à des conclusions aussi claires ? En général, c'est un jugement qu'on établit après avoir croisé un certain nombre de personnes qui rentrent dans cette catégorie. — D'autant que comme après, finalement, les notes lui disent de lui faire confiance, je ne suis pas sûre que le premier instinct de méfiance soit nécessaire.

Très joli prénom, Ariane.

Un premier chapitre intrigant, avec une très jeune héroïne qui est connectée au surnaturel, a perdu ses souvenirs, et a un rôle important dont elle ne se doute pas encore.
Flammy
Posté le 14/01/2023
""~0~" Pourquoi ce choix visuel de marqueur d'ellipse ? Il est inhabituel ; est-ce qu'il a un sens lié à ton histoire / ton monde ?" Je fais juste toujours ça parce que je trouve ça joli, pas de signification particulière ^^'

Merci beaucoup d'avoir décrit tous tes retours, mais me permet vraiment de cerner ce qui marche ou ne marche pas, et de voir ce qui peut être modifié ou amélioré, c'est vraiment une mine d'informations, merci =D

Juste, pour à qui le récit est destiné, c'est un peu mon gros problème. J'adapte la manière d'écrire à l'âge du personnage, et il va y avoir deux saut dans le temps, donc trois périodes de la vie du perso qu'on suit. C'est donc pas particulièrement ciblé enfant, c'est juste que je trouvais ça plus pertinent de coller à l'âge (vu que première personne), mais c'est vrai que ça peut porter à confusion ><"

Je n'ose pas forcément répondre de manière trop précises aux hypothèses ou autre pour pas spoiler, mais si tu trouverais intéressant de savoir pour une raison X ou Y, hésite pas ;)
ClementNobrad
Posté le 02/01/2023
L'avantage de la première personne, c'est qu'on est lâché dans l'incompréhension avec notre protagoniste. Le rythme que tu imposes, avec des phrases courtes, marche bien ici. Pour moi, ça renforce l'incompréhension qu'a Ariane de son monde. Après, sur la durée, ce rythme peut être perturbant à lire. (J'avoue que l'absence de la première négation m'a un peu frustré :D )

L'amnésie, même si courante dans le genre, est très efficace. Forcément qu'on a envie de découvrir ce qui lui est arrivé. Forcément, on a envie qu'elle s'approche de ces voix mystérieuses qui l'appellent dans les volutes. Forcément, on a envie de connaître l'origine de cette explosion.

Bonne introduction, je m'empresse de suivre la petite Ariane
Flammy
Posté le 03/01/2023
Coucou !

J'aime bien adapter le style au narrateur, et c'est vrai qu'avec Ariane, c'est plutôt phrases courtes et parfois tout qui n'est pas grammaticalement correct ^^" Courage, c'est sûr qu'il y a une belle différence de niveau de langage et de recherche des phrases entre nos deux façons d'écrire ^^'

J'avoue que je ne me suis pas foulée des masses avec l'amnésie ^^" C'est une ficelle que j'aime beaucoup de manière générale, et là c'est quand même très pratique ^^" Mais ce n'est pas juste gratuit par facilité, promis ;)
Camice
Posté le 01/01/2023
Moi qui habituellement rouspète un peu face à la première personne- J'ai trouvé ton histoire très prenante et fluide, agréable à lire. Alterner entre Ariane qui découvrait tout et ne savait rien et les scientifiques qui éclairait ne serait ce qu'un peu la situation vraiment sympa (pour moi qui était tout aussi perdue).
Je ne sais pas si c'est volontaire mais le fait d'être dans la tête d'une enfant est étrange parce qu'elle utilise des mots compliqués "electrode" "volute" "brouhaha" mais n'est pas capable de reconnaitre l'instrument que jouait le blondinet, comme si finalement, avant qu'on la découvre, elle était déjà- coincée quelque part ?
Peut être juste moi qui analyse trop aussi !

Dernière petite chose- Nous n'avons aucune description physique de la petite Ariane, est ce parce que elle n'a pas de miroir pour le constater ?
Flammy
Posté le 02/01/2023
Je suis contente que la première personne passe ^^ Assez étrangement, j'aimais pas non plus, mais c'est venu très naturellement avec cette histoire et depuis, j'aime beaucoup la première personne =D

Pour tes analyses, c'est intéressant, mais je peux difficilement confirmer ou infirmer sans spoil ^^" Mais c'est pas stupide comme ressenti ^^

Et pour la description physique d'Ariane, je crois même qu'il n'y en a jamais ^^" Je ne suis pas très description physique dans cette histoire, sauf pour donner une ou deux caractéristiques physiques, mais vu qu'en plus le physique ça indiffère Ariane, pas pratique pour caser des descriptions physique ^^"

Merci beaucoup pour ton passage par ici <3
Dédé
Posté le 01/01/2023
Je trouve ton premier chapitre super rythmé. J'ai été carrément pris dedans, en étant aussi perdu qu'Ariane. Mais c'était super intéressant car ça force à direct partir à la chasse aux indices pour essayer de capter.

J'ai bien aimé avoir un aperçu sur ses sensations, ses pensées. Ca a donné des moments assez cools comme avec la télévision.

Ariane, est-ce son vrai nom ? Elle avait l'air de dire "on me pose la question mais j'en sais rien". Est-ce que ça se passe avant ou après le prologue ? J'imagine que ça se passe après et que l'homme de ce chapitre est le même que celui du prologue.

Quand j'ai le cerveau qui chauffe comme ça, c'est bon signe. Il faudra juste que je veille à ce qu'il ne chauffe pas trop... !
Flammy
Posté le 01/01/2023
Ton retour me rassure Dédé, parce qu'autant j'aime c chapitre, autant j'ai toujours peur qu'il soit trop déconcertant, trop "lent", dans le sens où il se passe pas grand chose, ya juste une pitchoune à l'hôpital qui attend, c'est pas le max de l'action quoi ^^"

Et pour le placement vis à vis du prologue, mystère :p J'aime embêter mes lecteurs <3 Et essaie de ne pas te griller de neurones, ça serait dommage quand même ^^
Syanelys
Posté le 26/12/2022
Hey !

Je ne suis pas habitué à une narration à la première personne mais je trouve la tienne très fluide et très prenante. Nous partageons le même point de vue d'Ariane et nous suivons avec elle son fil rouge (peut-être une jolie subtilité de ta part ? :o).

J'accroche beaucoup au fait qu'elle raisonne comme une adulte détachée des rituels qu'elle subit en donnant l'air d'être emprisonnée dans un corps d'enfant. En tout cas le poids de ses mots me fait ressentir une certaine confusion entre ses ressentis enfantins et ses réactions plus matures car bien plus posées. De même elle n'utilise pas toujours un vocabulaire à la portée de n'importe quel enfant.

De plus, je suis très intrigué par ce mystérieux Yokai qui sembla à l'origine de ses vacances au paradis des anges en blouse blanche. Bravo, j'aime beaucoup !
Flammy
Posté le 27/12/2022
Tant mieux si la narration à la première personne te va, même si tu n'as pas trop l'habitude =D Personnellement, plus ça va et plus je fais que ça, donc je suis contente si ça marche =D

Contente si le côté décalé/à côté de la plaque d'Ariane ressort bien ^^ A la première personne, c'est pas toujours simple de faire ressentir ça (vu que le narrateur s'en rend pas forcément compte) mais c'est exactement le rendu que je cherchais =D

Et pour le Yokai, les explications viendront à un moment, mais n'hésite pas à le dire si ça met trop de temps ou qu'il n'y en a pas assez, c'est toujours mon souci, réussir à doser et aller trop/pas assez vite ^^"

Merci beaucoup pour ton passage ici, j'espère que la suite te plaira =D
Louis.W
Posté le 25/05/2021
Hello, encore moi.

Cette histoire m'intrigue, dans le bon sens. Je me demande qui est cette petite fille qui sont ses yokai et qu'est-ce qui se passe dans cette ville. J'aime beaucoup le choix d'être dans la tête d'une petite fille aussi. Au début, l'aspect familier du texte m'a un peu perturbé mais j'ai compris que c'était une enfant et que du coup elle ne parlait pas de façon "littéraire". Ça fait étrange mais intéressant à la fois. Sachant qu'en plus elle semble déconnectée des choses, elle a une façon bien singulière d'interpréter les informations qui arrivent à elle. Donc pour l'instant ça fonctionne bien et j'ai envie de la découvrir elle et sa situation.


Je t'ai noté quelques remarques en dessous, sert toi si ça t'intéresse ;) :

"Quelque chose sonne faux, forcé" => cette expression fais très adulte. Elle m'a sorti de la tête de l'enfant.

Sa tenue est soignée, mais je distingue des plis => pareil ici.

Elle paraît épuisée, totalement à bout de nerfs => pareil ici, d'ailleurs, le totalement ne me semble pas nécessaire, car à bout de nerfs est une expression déjà assez forte.

"Elle paraît à deux doigts de se mettre à pleurer, mais elle se force à étirer faiblement les lèvres et à redresser la tête." Ici, on a l'impression de sortir un peu de la première personne. Quand elle dit "elle se force", normalement il faut être dans le corps d'une personne pour savoir que la personne se force.
J'aurais écrit : Elle paraît à deux doigts de se mettre à pleurer, mais un faible sourire s'étire sur son visage. J'imagine qu'elle se force.
Quelque chose dans ce genre.

Le blondinet => Ça sonne un peu surnom affectueux donné par un adulte à un enfant.

Elle s’assit sur le bord de mon lit => Ici s'assoir est au passé, il me semble que c'est une erreur ?

Sinon dans l'ensemble de ton texte il y avait de nombreux adverbes en ment. Généralement, on dit que ces adverbes sont des situations que tu aurais pu mieux raconter/préciser. Je pense que, si tu le souhaites, tu pourrais nettoyer ton texte et le rendre plus intéressant, plus entraînant en faisant une petite recherche à ces adverbes.

Par exemple ce paragraphe en particulier en contient de nombreux :
"
La discussion continue entre elles deux mais je me détourne. Je fixe les rideaux. Si seulement elles s’éloignaient, je pourrais regarder les volutes tranquillement. Malheureusement, elles restent. Elles baissent même la voix et parlent de moi. L’inconnue me jette régulièrement des coups d’oeil. Cette façon de me surveiller me tord le ventre. J’aime pas ça. Pas ça du tout."

J'ai compté au total 27 de ces adverbes, ce qui faisait 1.29% du texte. Si tu veux un petit indice de référence par exemple, j'ai ça (ça concerne leur roman entier et pas juste un chapitre cela dit) :

Hemingway: 0.8%

Melville: 1.26%

Austen: 1.28%

J.K. Rowling: 1.40%

E L James: 1.55%
Flammy
Posté le 27/05/2021
Re-Coucou !

Je suis contente si ça début t'intrigue, dans le bon sens ^^ C'est un peu un parti pris d'avoir un narrateur jeune comme ça, surtout à la première personne, et du coup si au moins c'est intéressant, mon objectif est accompli \o/

Et encore une fois, un grand merci pour toutes tes remarques ^^ Ca sera super pour moi quand je reprendrai ça cet été =D

J'espère que la suite te plaira ^^
MariKy
Posté le 13/05/2021
Je ne suis pas toujours fan des romans écrits à la première personne, mis à part quand le style est assez marqué pour refléter la personnalité du héros. Pari réussi ici, je trouve. On comprend le désarroi d'Ariane tout en laissant planer de nombreux mystères... Elle me donne l'impression d'une enfant qui a mûri trop vite, puisqu'elle ne voit aucun intérêt aux jeux d'enfants ou aux dessins animés : ça rajoute au mystère, elle n'est vraiment pas ordinaire. D'un autre côté, elle a a priori dix ans, elle est donc plutôt pré-ado qu'enfant, et c'est ce qui ressort dans sa manière de se plier aux demandes du corps médical tout en les considérant avec un détachement presque condescendant. J'aime beaucoup !
Flammy
Posté le 14/05/2021
Etrangement, je ne suis moi-même pas non plus fan des récits à la première personne ='D Mais pour celui-là, ça s'est totalement imposé ^^"

Eh oui, ya pas mal de trucs bizarres autour d'Ariane, mais c'est cool, a priori ce qui ressort est ce que je voulais faire ressortir =D

Merci beaucoup pour ton commentaire et ta lecture ! J'espère que la suite te plaira =D
Andrea
Posté le 15/04/2021
Bonjour Flammy !

Coïncidence assez sympa : je viens de lire une nouvelle de "embrun 13" parue ce jour sur PA, "le sein de l'autre", où le narrateur est aussi un enfant (un bébé même). Je t'en conseille la lecture du coup !

Je rejoins AnonymeErrant : c'est ambitieux. Je ne connais pas encore l'ensemble de ton histoire pour savoir si prendre ce point de vue y a un intérêt particulier, ça, c'est à toi de voir, mais en tout cas le résultat peut être très intéressant.

Je te conseille aussi des romans que j'ai adorés où le narrateur est un enfant, ça peut te donner des idées sur la manière de le faire s'exprimer : "Pourquoi j'ai mangé mon père" de Roy Lewis, et de "la vie devant soi" de Gary => ce dernier en particulier car tu as pris le parti de faire parler ton narrateur enfant de manière très enfantine :-)

En tout cas bravo pour t'être lancé dans cette réécriture ! Courage !

A bientôt !
Andrea
Flammy
Posté le 17/04/2021
Bonjour =D

Merci beaucoup pour tous les conseils de lecture, j'irai regarder ça à l'occasion, c'est sûr que ça peut toujours servir, surtout pour quelque chose d'aussi particulier qu'un narrateur aussi jeune ^^"

Pour "l'intérêt", je dirai que, de mon point de vue, ce que je voulais faire, c'était suivre le personnage principal à trois moments de sa vie, d'où trois âges et trois parties ^^ Dans la partie 2, c'est plus l'adolescence qui est suivi =D Je trouvais ça intéressant de voir l'évolution au cours du temps, surtout qu'à chaque fois il y a des événements marquants/importants à traiter ^^

Merci beaucoup pour ton retour et ta lecture ! =D
AnonymeErrant
Posté le 03/01/2021
Oh, pour le coup, je m'attendais pas à me retrouver dans la tête d'une enfant. Un choix narratif et un exercice pas évident ! Sacré challenge à mon sens.

L'emploi du présent aide au ton, le "ya" qui semble volontaire y contribue également et la mention des personnes par des surnoms du genre "la dame en blanc" fonctionne bien aussi, parce que c'est un truc qu'on fait étant gamin. Désigner ainsi les gens. Tout ça pour dire que tu t'en sors bien ;-)

Il y a tout de même parfois un contraste entre le fait qu'Ariane semble ne pas comprendre à quoi servent certaines choses, comme la peluche, mais qu'elle identifie par exemple les électrodes et la perf.

Reste à savoir pourquoi ses souvenirs se sont carapatés et la raison pour laquelle les brumes l'attirent autant.

A bientôt pour la suite !
Flammy
Posté le 03/01/2021
Pour l'histoire, ça me paraissait intéressant de partie de l'enfance, même si dans la suite, dans les parties 2 et 3, on va faire des bonds dans le temps avec l'adolescence et l'âge adulte ^^

Le "ya" est en effet totalement volontaire x) Ainsi que l'absence de "ne" dans les négations et des trucs du genre ^^ Et pour le fait qu'elle sache ce qu'est- une perf/intraveineuse mais pas une peluche, c'est volontaire ;)

En tout cas, je suis contente que la voix enfant semble fonctionner avec toi =D Merci beaucoup pour tes retours ! J'espère que la suite te plaira aussi ^^
Sophie_Colomes
Posté le 27/12/2020
Bonjour,
Début assez intriguant, qui pose de nombreuses questions.
Je trouve que le choix d'une narratrice enfant est intéressant, mais du coup il est difficile de maintenir le registre de langue, parfois il y a des petites incohérences sur ce plan (parfois c'est familier et soudain c'est très correct).
On a envie de lire la suite en tous les cas!
Flammy
Posté le 27/12/2020
Bonjour ! =D

Tout d'abord, merci pour ta lecture et ton commentaire !

Contente que le début intrigue et donne envie de lire la suite, c'est exactement le but de la première partie ^^

Pour les incohérences de niveau de langue, va falloir que je refasse un passage j'ai l'impression ='D C'est ce qu'il y a le plus compliqué avec le côté enfant, de rester crédible niveau ton sans non plus partir dans 1000 répétitions ^^" Mais je trouve ça intéressant à travailler donc bon, suffit juste d'améliorer =D
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