Partie 1 : Survivant (1/3)

Par Elka

SURVIVANT

(1)

Avant, j'avais un boulot de merde : caissier. Un job qui me forçait à mettre mon cerveau en off chaque fois que j'enfilais mon superbe gilet sans manches au blason de la maison-mère. Après mes études, je ne savais pas trop quoi foutre de ma vie, j'oscillais encore entre star du rock et mari d'une femme célèbre... Forcément, à côté de ma grande sœur partie pour être juge, ça le faisait moyen d'être caissier. Régulièrement, ma mère me lançait des petites remarques subtiles, mine de rien, du style : « et si tu reprenais les études ? »

À ça, je répondais qu'un boulot qui me permettait de payer mon loyer me convenait parfaitement pour le moment.

Coca, tee-shirt, beurre, bière, bonjour monsieur, encaissement, au revoir monsieur. Tampons, Nutella, vin, chocolat, chips, bonjour madame, encaissement, au revoir madame. Sept heures-midi, treize heures-fermeture. La clim' à fond en été, le chauffage à mort en hiver, les patrons à la con, les clients à qui faut sourire quand ils te disent « pauvre con », les mômes qui chialent, les bombasses qui ne seront jamais à toi parce que, quand elles passent à la caisse, t'as bossé depuis cinq heures, tu luis, t'as tous les boutons qui ressortent et des valises sous les yeux... Bon Dieu, ce que ça me manque !

Parce qu'avant, j'avais peut-être un boulot de merde, mais maintenant j'ai une vie de merde.

Les deux ne sont pas comparables.

(2)

Je fouille dans mes poches et en tire un paquet de clopes écrasé. Dedans y'a deux trucs qui, un jour, ont dû être des cigarettes. Des survivantes toutes chiffonnées, comme moi... J'en lisse une, lutte quelques minutes avec mon briquet et l'allume enfin.

La première bouffée est ma récompense de la journée. Genre « bravo Sloan, t'as tenu un jour de plus ». Ouais, bravo à moi, faites péter le champagne ! Un jour de plus à avancer à l'aveuglette à travers des paysages pourris, une main sur la crosse d'un flingue qui ne me servira probablement à rien, à les guetter, à me parler tout seul pour tromper l'ennui et la peur. Un jour de plus à traîner la patte, persuadé que je ne tiendrai pas jusqu'à la nuit.

Ça me donne envie de chialer.

Mais je suis un homme, un vrai, un dur : je tiens le coup. Je ne pleure plus sur les cadavres de mes parents et sur celui de ma vie passée. Tout ça c'est du détail, comme mon nom de famille, mon plat préféré, ma série télé favorite, les soirées avec les potes. Du détail : ça ne sert plus à rien. Mieux vaut l'oublier.

Mais pas ma sœur, ça je m'y refuse. Je peux bien arrêter de chougner sur les trucs perdus à tout jamais mais pas sur elle. Elle est pas perdue.

Je m'allonge sur le dos et fixe le ciel plein d'étoiles. Je suis loin de la ville je crois, en bordure d'une espèce de forêt, elle-même en bordure de ce qui avait dû être un champ cultivé. Forcément, y'a plus personne pour le cultiver, le truc. J'ai la dalle, j'ai un peu froid, mais je ne bouge pas. Si je me retiens de bouffer ce soir, j'aurais encore un peu de vivres demain.

Par contre ça ne sert à rien d'économiser mon plaid, jusqu'à preuve du contraire c'est réutilisable ces choses-là. Je me tortille, le chope dans mon gros sac à dos et me couvre avec, la clope toujours coincée dans le bec. Mieux.

Une chauve-souris passe devant la lune, les branches gémissent dans le souffle du vent, un croassement troue le silence nocturne.

Six mois, déjà.

(3)

Ils ont débarqué avec une certaine classe, faut l'avouer. Personnellement, sur le moment, je n'ai rien vu : ils ont pas spécialement choisi la bonne heure pour tomber du ciel. J'avais fini de bosser et je me préparais pour une soirée : j'avais autre chose à penser qu'à lire les infos sur mon portable pour découvrir qu'une drôle d'annonce en chinois avait été faite.

Je l'ai su le lendemain, après un réveil difficile sur le canapé défoncé d'un ami, en bouffant de vieux Corn Flakes qui traînaient dans son placard. Je me souviens avoir été plus attentif à la consistance douteuse de ce que je mettais dans ma bouche qu'au « ah bah merde ! » que prononçait un pote juste à côté. On venait de lui textoter la grande nouvelle.

« Les aliens ont débarqué ». C'était ça la nouvelle, la une de tous les journaux, le buzz Internet du moment. Ils ont débarqué et ont transmis un message en chinois adressé au monde. Au début, on a cru à une blague. Plantés devant la télé, on osait à peine ouvrir le bec, s'échangeant des haussements de sourcils blasés. Puis, j'ai reçu un appel paniqué de Maav.

Notre différence d'âge n'est pas énorme, alors on a toujours fonctionné comme ça. Pourtant, plus le temps passait, plus ça me touchait qu'elle continue de compter sur moi.

Alors je lui ai menti sans le vouloir. Je lui ai dit qu'on ne risquait rien, que c'était n'importe quoi, que les satellites chinois captaient super mal. Le pire, c'est que j'en étais convaincu, et aucun de mes potes n'a essayé de me contredire. J'ai quand même promis de rentrer chez nos parents, où elle était venue squatter plusieurs jours.

Le temps que je dise au revoir, qu'on balance deux-trois blagues stupides sur les martiens pour se rassurer, qu'on se répète que « quand même, c'est un truc de dingue », qu'on programme une prochaine soirée comme si tout était normal, que je compte vingt témoins de Jéhovah scandant la fin du monde sur le trajet vers chez mes vieux et que je constate l'ampleur du phénomène dans la rue, les aliens avaient eu la bonté de refaire leur message en anglais.

Dans le salon, mes parents encadraient ma sœur sur le canapé. Je suis entré et les ai découvert de dos devant à la télé, serrés les uns contre les autres. Ma mère m'a ordonné de les rejoindre d'une voix pressante. Je les ai observés quelques secondes de plus : ce tableau précieux de ma famille unie face à la menace. À la télé, le message extra-terrestre était affiché.

Sobre, clair, concis. Je suis venu me coller au flanc de mon père qui m'a immédiatement empoigné la main. En silence, nous avons lu ce message entendu en boucle depuis le matin mais qui, dans notre langue, prenait un sens plus concret, plus dangereux. Plus réel.

« Nous arrivons pour prendre votre place. Nous ne ferons pas d'exceptions. Nous n'aurons pas de pitié. Nous vous accordons vingt-quatre de vos heures. »

Au moins, ces salauds ont été honnêtes.

(4)

Un bruit me tire de mes réflexions maussades et malheureusement coutumières. Un vrombissement sourd dans le ciel, comme une nuée d'avions en train de prendre leur envol. Mon cœur cesse de battre l'espace d'une seconde avant de sprinter, comme d'habitude.

Je rassemble instinctivement mes affaires et me relève en grimaçant, évitant de m'appuyer sur ma mauvaise jambe. Je n'ai jamais vraiment su ce que je risquais en restant à découvert quand il approche. Peut-être que ça ne sert à rien de me planquer, qu'ils ne peuvent pas me repérer d'en haut. Mais, hein, on sait jamais.

Je me presse autant que je peux, avec ma besace mal mise qui me compresse la gorge, mon sac à dos ultra-lourd sur les épaules et mon plaid sous le bras, en direction des fourrés. Le Surveillant surgit au moment où je m'apprête à ramper sous un gros buisson. Je me grouille, pousse sur mes coudes pour avancer en dépit des branches qui s'accrochent à mes fringues, et me recroqueville sur la fin pour tenir tout entier dessous. Je me tords la nuque pour zieuter le ciel.

Six mois après sa première apparition, je suis toujours aussi impressionné par le Surveillant. J'ai toujours autant envie de me chier dessus, aussi.

Le premier truc que je dirais à quelqu'un qui ne connait pas (donc un ermite bloqué dans son trou depuis un an) c'est que c'est immense. De là où je suis, je distingue surtout la forme ovale du Surveillant. Il traverse lentement le ciel dans toute sa platitude et son gigantisme, une multitude de lumières allumées m'éblouissant. Ces diodes rouges et bleues sont clairement la déco la plus moche et la moins discrète qui ait jamais été pensée pour un vaisseau envahisseur.

Au final, pour ce que j'en sais, les aliens sont peut-être très cons.

Le problème c'est que c'est quand même eux qui ont gagné la première manche. Donc ça voudrait dire qu'on est encore plus cons.

J'ai déjà eu un meilleur angle de vue sur le Surveillant (aussi nommé « Guetteur » « Dieu » ou « Connard », ça dépend des gens), un jour où il volait plus bas. La chose m'a évoqué une sorte de complexe volant : j'ai cru voir des tours rappelant des immeubles. On aurait dit une mini-ville, avec sa silhouette crantée et bosselée.

Le Surveillant survole mon buisson, la campagne où je me terre, et poursuit sa route loin de moi. Alors seulement j'expire un bon coup : je suis toujours en vie, pas repéré et je ne me suis pas pissé dessus. En fait, c'est une soirée plutôt correcte selon les standards de ma nouvelle vie.

(5)

Nos voisins ont été les premiers du quartier à se barrer. Après eux, ça a été la folie, les cris dans la rue, les appels de dernière minute, les magasins dévalisés... Mais au commencement était Smith père, gueulant à qui voulait l'entendre que notre survie était dans la fuite.

On devrait peut-être faire pareil, ai-je dit en me tournant vers ma famille.

Mentalement, je cherchais s'il y avait une utilité à repasser par mon appart'. Des fringues, il m'en restait ici. Ça ferait l'affaire. Je nous voyais déjà filer sur les routes, mais Maav m'a contredit :

Tout le monde va faire ça, on sera coincés dans les embouteillages en cinq minutes.

Alors on part maintenant, a dit notre mère. On prépare rien.

Ce serait plus logique qu'on se cache, a insisté Maav. On aurait le temps de récupérer à manger pour tenir.

Ils vont nous trouver si on se cache ! ai-je protesté.

Maav m'a fixé avec de grands yeux décidés. Elle était blanche à faire flipper un fantôme, mais semblait prête à m'assommer pour que je lui obéisse.

Papa ? a-t-elle lancé en croisant les bras. T'en penses quoi ?

Comme en réponse, la voiture des Smith a klaxonné, démarrant une série d'exclamations et de claquements de portes. Maav s'est avancée vers la fenêtre et a tiré le rideau pour regarder.

J'en dis que les rues seront pleines, a déclaré notre père. Que j'ai pas fait le plein... Je ne sais pas ce qui...

On fera pas dix kilomètres ! a jeté Maav avec une froide conviction. Si c'est vraiment des extra-terrestres et s'ils sont vraiment sérieux alors ils nous tireront comme des lapins.

Nos parents n'avaient pas l'air trop sûr. Ça file un choc, quand t'espères pouvoir t'appuyer sur eux comme quand t'étais môme et que tu dois admettre que c'est impossible. Au contraire d'ailleurs, ils semblaient tellement épuisés et perdus que Maav a planté son regard sur moi. « C'est à nous de décider » avait-elle l'air de me dire.

Sloan ?

Je pouvais encore contester, mais les arguments de Maav se valaient. Gamin je me rangeais aisément du côté de ma grande sœur. Je réalisais qu'à vingt-cinq ans, je n'avais pas tant changé. Si mes parents perdaient pied, c'était vers Maav que je me tournais.

Planquons-nous, ai-je tranché. On coincera la porte de la cave.

(6)

Je n'ai pas le courage de sortir de mon buisson protecteur. Pas plus le courage de vraiment pioncer. Repenser au passé me fait mal, ces six mois m'ont filé entre les doigts. J'ai l'impression que tout ça ne s'est passé qu'hier, et pourtant...

L'herbe qui me pique la nuque, la douleur dans ma jambe droite, mon nez plein à cause du froid, mes muscles crispés, la pulsation précipitée de mon cœur : tout ça c'est mon quotidien désormais. Les téléphones, on peut toujours se gratter pour que ça se remette à fonctionner un jour, Internet j'en parle même pas.

Mes potes sont sûrement morts maintenant. À moins qu'ils tiennent le coup comme moi, errant un peu au pif sans oser trop s'éloigner de notre ville natale, une arme serrée contre eux, songeant à notre technologie perdue. De toute façon, je ne les reverrai certainement jamais. Mieux vaut les croire clamsés, ouais.

Mais pas Maav. Ma sœur est en vie. Je m'accroche à cette pensée comme si c'était la seule et unique chose qui me retenait encore sur Terre. Non, c'est la seule et unique chose qui me retient. Ça et la pétoche, j'avoue.

Ça m'est arrivé d'oublier Maav cinq secondes. Cinq misérables secondes qui m'ont suffit pour foutre le canon de mon flingue dans la bouche et hésiter à tirer une bonne fois pour toute. La trouille m'a trouvé là. Elle n'est jamais trop loin faut dire, mais là c'était la bonne, la vraie, celle que j'associe désormais au dernier jour de l'humanité, six mois plus tôt. Les larmes, le sanglot violent qui te remonte la gorge, les yeux qui te brûlent, l'étouffement, les poumons compressés. Puis Maav. Puis la pensée que ma sœur est toujours vivante et que je ne peux pas lui faire ça.

J'ai évité de me tuer cinq fois comme ça. Hourra.

Je ne vais pas quitter mon buisson. Je me roule en boule, enfonce mon visage le plus près possible de mes genoux et ferme les yeux. Je suppose que le sommeil va me trouver, le sommeil me trouve toujours.

Un peu comme la trouille quoi, il est jamais loin.

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Isapass
Posté le 15/01/2018
Je suis bluffée !
J'adore ton style : hyper incisif, ironique, amer... Le langage est familier mais jamais caricatural.
J'ai lu tout le chapitre en apnée...  Va falloir que j'achète un tuba pour la suite !
Mon commentaire n'est toujours pas très constructif, mais je ne trouve rien d'autre à dire que : Bravo !
C'est à l'opposé de mes univers jeunesse, et c'est dingue ce que j'accroche ! 
Léthé
Posté le 30/06/2016
La flemme du long commentaire me prend Claquette, donc j'irai droit au but xD
J'ai beaucoup aimé, alors que je n'aime pas trop les aliens, ce qui veut dire que c'est très bien écrit et que ton histoire, dès le début, est top ! Donc rien que ça déjà c'est super et ça va me faire continuer.
Quand même, je me dis que ça doit être dur de devoir être seul dans une situation aussi tragique, sans personne à qui parler. Du coup j'espère que Sloan (j'adore ce prénom) va vite trouver un pote ou quelqu'un avec qui faire un bout de chemin, car là c'est super triste :'(
Vala vala, au niveau du style tout est toujours aussi cool et tu es la meilleure <3
A très viteeeeee 
Elka
Posté le 30/06/2016
Ah mais y'a aucun problème pour faire des commentaires assez cool (en plus comme j'ai coupé des parties relativement courte, ça fait des chapitres courts (le record du mot "court" en une phrase revient à Claquette !)
Je suis certainement pas la meilleure ahahaha Mais je suis très heureuse que ce lancement te plaise ! Merci Léthouille pour ta lecture <3 Si je peux te réconcilier avec les aliens ce sera encore mieux ! 
Oui ça doit être dur. Moi, clairement, je pourrais pas "xD
Merci !!
sidmizar
Posté le 21/04/2016
Salut Elka !
Wow ! C'est le seul mot qui me viens après avoir lu ce premier chapitre !
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on est dedans, direct.
J'adore le langage de ton personnage principal qui n'a rien du héros conventionnel. Il a peur, il a envisagé et failli se suicider, il est complètement perdu sur une planète qui ne lui appartient plus.
Et écrire à la première personne du singulier, chapeau. Rien que pour ça, ton texte est énorme. On est vraiment dans sa tête, avec ses peurs et ses doutes. J'aime aussi cette alternance entre l'invasion et les questionnements des gens : fuir ou pas ? et le présent où notre "heros" est seul.
Quand à tes aliens, le message, direct, fait vraiment froid dans le dos et ce "surveillant" : sacré machine !
Juste une petite remarque :
-Nous ne ferons pas d'exceptions. Je me trompe peut-être, mais le "s" est-il vraiment nécessaire ?
Hâte de lire la suite ! 
Elka
Posté le 21/04/2016
Coucou Sid,
Waow merci à toi ! J'ai vu que tu avais tout lu dans la foulée et je t'en remercie beaucoup !
Sloan ne ressemble pas à mes autres personnages non plus aha ça a été à la fois très agréable d'écrire de son point de vue, et plutôt difficile parce que j'ai l'habitude de  faire plus attention dans le ton.
Pour ta remarque, j'ai demandé à ma BL qui m'a dit que les deux devaient être acceptés ! Mais merci de l'avoir souligné, n'hésite pas !
Elga
Posté le 30/01/2016
Du coup, j'ai enchaîné avec ce 1er chapitre. J'aime bien l'oralité du style et le ton un peu cynique, humour noir que tu rends très bien.
L'alternance entre passé et présent est agréable et bien menée. Elle permet de nous tenir en haleine. Je ne suis pas spécialement fan des récits post-apocalyptique mais si ton style continue de m'accrocher, je continuerai. Je me permets ensuite quelques remarques de détails: 
"Mais pas ma sœur, ça je m'y refuse": j'aurais trouvé plus naturel d'écrire "ça je refuse" mais à toi de voir.
"chougner": je ne connaissais pas du tout ce mot! mais on le comprend dans le contexte. 
"Ils ont débarqué avec une certaine classe, faut l'avouer." > cette phrase m'a bien fait rire!
"que je compte vingt témoins de Jéhovah scandant la fin du monde sur le trajet vers chez mes vieux" > je trouve la fin de phrase un peu trop alambiquée, pas très fluide.
"Cinq misérables secondes qui m'ont suffit" -> suffi sans -t. 
"je les ai découvert" -> ajoute un -s à découvert. 
à bientôt! 
Elka
Posté le 30/01/2016
Re-salut !
Je suis très heureuse que ce début te plaise et t'accroche, même si c'est du post-apo et je ne peux que souhaiter que ça continue ainsi ! Merci pour les fautes aussi, que je vais aller corriger :)
 
A bientôt alors !
Rachael
Posté le 29/01/2016
Dans le tout début, j’ai eu un peu de mal à cerner pourquoi le narrateur choisit ce boulot « de merde » plutôt que de reprendre les études (ce qui est visiblement proposé par sa maman). Comme il n’a pas l’air complètement stupide, ça mérite peut-être une petite phrase d’explication, sinon on se demande un peu pourquoi il se plaint d’une situation qu’il a choisie.
Ça n’a pas l’air drôle la vie qu’il mène depuis l’invasion ! J’aime bien l’idée de l’annonce en chinois ! Je ne suis pas sûre d’avoir compris le message des extraterrestres : ils accordent 24 heures aux terriens pour quoi ? pour disparaître ? pour se suicider collectivement ? Parce que disons-le, les options ont l’air assez réduites...
Les surnoms du surveillant ! ^^
Ça continue au quart de tour, ton histoire. J’aime bien ce rythme rapide, qui va très bien avec ce que tu racontes. Apparemment, se planquer n’était pas forcément la meilleure solution pour la famille... On se demande bien comment tout ça s’est passé : tu entretiens le suspense en n’en disant pas trop, et en restant au plus près de ton personnage. On en redemande...
 
Détails
J'en lisse une, lutte quelques minutes avec mon briquet : un peu long quelques minutes, non ?
Je suis loin de la ville je crois, en bordure d'une espèce de forêt, elle-même en bordure de ce qui avait dû être un champ cultivé : c’est un peu dur à visualiser comme ça, la bordure bis. En fait, il est dans l’ex-champ cultivé ? pourquoi tu ne mets pas simplement « dans ce qui avait dû être un champ cultivé » ? ou un truc du genre.
mais les arguments de Maav se valaient : se défendaient ?
 
Gamin je me rangeais aisément du côté de ma grande sœur : d’après ce que tu dis plus tôt, j’avais plutôt compris que c’était une petite sœur, puisqu’elle a l’habitude de compter sur son frère. Peut-être à préciser plus tôt ?
Elka
Posté le 29/01/2016
Re-coucou
 
Je commence par de nouveaux remerciements. Pour avoir lu, bien sûr, mais pour tes remarques, encore une fois ! Je préciserai en effet que Maav est sa grande soeur. Ils ont toujours été à égalité mais, du coup, c'est vrai que ce serait plus embêtant qu'on la pense plus jeune que lui (genre trop jeune). Pour la bordure, je reprendrai mais c'était plutôt... Quand je prends le train et qu'on traverse les zones agricoles, y'a toujours des groupements d'arbres qui font des petites forêts (toutes petites forêts "xD) et c'était à ça que je pensais. Entre un groupement d'arbres et l'ancien champs. Je changerai ça !
J'éclaircirai ce qui n'était pas clair (pour le boulot, il aime être indépendant et ne pas se prendre la tête, mais il ne trouve pas que caissier soit un job formidable). Pour le message... il y avait un peu tout ça à comprendre. "Faites ce que vous voulez de ces 24 heures mais nous, on arrive"
Avant j'avais partagé cette partie 1 en deux morceaux pour FPA. J'ai préféré couper en trois, mais je ne tarderai pas à poster la suite <3 Tes compliments me vont droit au coeur en tout cas !
Merci Rach !!
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