Toulouse - Février 2018
Gabrielle détestait le métro, aussi, décida t-elle de marcher. Il faisait beau également dans les rues de Toulouse, et elle avait pâli en voyant la bouche de l'arrêt Esquirol s'enfoncer dans les ténèbres du souterrain. Ses cheveux blonds cendrés cachés dans un épais bonnet de cashmere, et ses mains dans les poches de son long manteau blanc, Gabrielle se mit à marcher vers la rue de la Bourse. L’air soucieux, elle remonta le boulevard jusqu'à la rue sainte Ursule, où elle entra dans une boulangerie pour s'acheter un croissant.
La boulangère, qui voyait tous les jours la jeune femme dans le quartier, retint ses questions en voyant les yeux rouges de celle-ci. Elle lui ajouta néanmoins une autre viennoiserie dans son petit sac de papier, sans la lui faire payer. Le grand sourire de la femme réchauffa le cœur meurtri de Gabrielle, et elle le lui rendit, contre toute attente. En la voyant sortir, la boulangère fut bien contente de son geste. Tout en balayant les miettes sur le bord de son établi, elle se dit que les jeunes de nos jours ne savaient plus profiter de la vie comme il le fallait.
La main qui tenait le sachet de commission fut bien vite rougis par le froid, mais le soleil parvenait tout de même à traverser quelques immeubles pour illuminer le visage de la jeune femme, et la réchauffer un peu. Gabrielle déboucha sur le boulevard Gambetta, et continua ainsi jusqu'à la place du Capitole. Elle s'engouffra dans l'arche, en face de l'hôtel de ville, et entra dans son café habituel. Elle s’installa contre le mur, près du bar, et l'homme la reconnut aussitôt.
Roger aussi se dit qu'elle avait bien changé la petite Gabrielle, elle qui souriait tout le temps pour un oui ou pour un non et qui s'occupait de la fille du patron au conservatoire, derrière les Jacobins. Ces derniers temps, la petite jeune avait souvent la mine maussade et quand quelqu'un osait lui poser des questions, elle répondait avec un sourire qu'elle allait bien, mais que le travail et les cours la fatiguaient beaucoup. Les sourcils froncés, il plissa le nez et remua sa moustache en attendant que le café ait à moitié rempli la grosse tasse sous le percolateur, se disant que Gabrielle cachait bien des choses. Après tout, il croyait bien la connaitre cette gamine.
Elle avait débarqué trois ans plus tôt dans le café, demandant où se trouvait le Capitole. Il y avait alors eu un grand éclat de rire général, qui avait fait s’empourprer la jeune fille, âgée de vingt-trois ans. Il avait eu le bon sens de se reprendre pour lui dire que le fameux Capitole se trouvait juste devant le café. Gabrielle paraissait déçue du monument, mais cela ne l’avait pas empêché de sortir de sa réserve pour rire avec les autres. Très rapidement, il avait bien aimé cette petite. Il la trouvait différente des autres, comme si les questions et les intérêts que pouvaient avoir les femmes de son âge ne la concernaient pas. Il était facile de l’aimer, et c’est tout naturellement que les patrons et lui-même se mirent à l’apprécier beaucoup.
En effet, cela faisait trois ans que Gabrielle s’était installée dans le coeur de la ville rose. Elle avait trouvé un travail dans une boutique pour payer ses études de chant au conservatoire de la ville. Elle chantait très bien, le vieux barman l'avait déjà entendu, et même que le patron lui avait confié sa fille, pour « qu'elle apprenne avec quelqu'un de confiance », comme il disait. Mais il y avait toujours une réserve chez cette jeune femme. Elle ne parlait jamais de sa famille, et lui même s'était dit qu'elle s'habillait richement pour une jeunette qui travaillait dans une simple boutique. Il s'était toujours abstenu de lui poser ce genre de question, et il sentait que Gabrielle le remerciait silencieusement de sa retenue.
Il versa le lait qu'il avait fait chauffer dans la tasse, et mit plein de mousse au dessus du café au lait, comme elle les aimait. Voyant qu'il n'y avait personne derrière lui, il ajouta même une petite dose de chocolat en poudre, ce qu'elle adorait. Ça remontera bien un peu son moral, se dit-il en souriant pour lui même. Il contourna le bar et vint avec son plateau déposer la grande tasse fumante devant Gabrielle, qui venait de remarquer que la boulangère lui avait rajouté un croissant, et souriait donc un peu. Sa mine s’égailla davantage en découvrant que Roger lui avait fait son crème comme elle l’aimait, et lui fit la bise, pour le remercier et le saluer. Content de son effet, Roger pressa doucement l'épaule de la jeune femme qui, là encore, semblait le remercier en silence de ne pas poser de questions. Il fit demi tour pour prendre la commande du couple qui venait d’entrer, faisant tinter la clochette, et s'en retourna derrière son bar, l'air penaud mais souriant, songeant à Gabrielle.
Celle-ci avait retiré son manteau et son bonnet, attachant ses cheveux avec une pince en forme de clé de sol. Pensive, elle l’était. Triste, elle l'était aussi, indéniablement. Gabrielle laissa tomber le carré de sucre dans sa tasse et fit vaguement tourner le café avec sa cuillère, après avoir mangé la crème saupoudrée de chocolat. La vapeur qui s’échappait du liquide brulant se jouait de la lumière qui traversait les arches et la vitrine du café. La beauté des volutes plongèrent la jeune femme dans une mélancolie doucereuse. Depuis son réveil, elle n’avait pensé qu’à son rêve. Elle, elle s'en souvenait, et pour la jeune femme, ce n'était qu'un cauchemar, quelque chose qu'elle avait redouté depuis maintenant vingt ans. Car cela faisait vingt ans qu'elle n'avait pas vu Rhéa, vingt longues années que ses parents s’étaient effondrés sous ses yeux. A six ans, elle avait été forcée de fuir son monde d'origine pour se réfugier sur Terre, où elle avait été recueilli par des passants un matin d’hiver comme celui-ci, dans les montagnes.
Elle ne parlait alors pas un mot de français, et la police de la ville de Magland, où on l’avait emmené, s'était retrouvée bien mal à l'aise avec cette gamine de six ans, qui ne semblait pas comprendre leur patois, ni l’anglais, ni l’allemand, ni l’italien. En fait, elle ne parlait pas, tout simplement. Elle semblait venir de nulle part, aucun parent ne la réclamait, alors qu’on avait même parlé d’elle dans les journaux de la région. Les avis de recherche internationaux avaient été scrutés avec attention, la police communiquait avec les mêmes services étrangers. Généralement, c’était les enfants qui étaient portés disparus, pas les parents.
La petite avait donc fini avec les services sociaux, après avoir passé quelques jours à l'hôpital. Ce ne fut qu’au bout d’un mois qu'un homme s’est manifesté pour dire qu'il avait un lien avec Gabrielle. Riche homme d'affaire, l’homme brun aux cheveux mi-longs coiffés en catogan connaissait en effet la gamine, et Gabrielle le reconnut avec une bouffée de soulagement. Sa joie de le voir, son attitude vis-à-vis de cet homme particulièrement beau et agréable sembla rassurer les services sociaux, ainsi que l’administration juridique et sociale, complètement dépassés qu’ils étaient par la situation peu commune.
L'histoire que Hermès - car c’était lui - avait alors racontée, Gabrielle ne la sut jamais parfaitement. Il avait trouvé le moyen de prouver à l'état civil que des parents, qui n'avaient en réalité jamais existé, étaient morts dans un accident de voiture loin du lieu où on avait retrouvé l’enfant. La petite avait marché longtemps en état de choc, seule survivante. Il fut donc décidé que Hermès aurait la garde de Gabrielle, qu'il vivrait avec elle et prendrait en main sa redécouverte du monde extérieur. Selon les médecins, le traumatisme de la mort de ses parents l'avait renfermé, ce qui n’était pas si loin de la vérité.
Gabrielle l'aurait suivit n'importe où, mais l’enfant qu’elle était alors savait très bien qu'elle ne retournerait plus chez elle, dans sa maison. Ils s'installèrent donc dans une belle demeure, assez perdue dans la campagne française, et Hermès finit par obtenir un droit de garde, gérant ses apparentes affaires de chez lui. Il lui apprit donc le français, les us et coutumes de ce monde et au bout de quelques mois, Gabrielle communiquait facilement avec n'importe qui et personne ne la trouvait différente, si ce n'était le petit accent qu'elle avait toujours. Tous les deux ne parlaient jamais de son passé en public, et Hermès s'absentait certains jours, parfois de longues semaines, probablement pour retourner dans leur monde d'origine.
Dans ces moments-là, Gabrielle restait avec la famille de l’intendant du domaine et de sa femme, Marc et Véronique, qui surveillaient toujours l’enfant avec une tendresse toute parentale. Elle avait trouvé des amis chez eux, s’entendant parfaitement avec les deux filles du couple. Pourtant, malgré les années qui passaient, dans sa tête surgissait toujours le tumulte de la nuit où le drame avait eut lieu, où elle avait vu Rhéa et deux autres hommes, ceux qui avaient tué sa mère sous ses yeux. Rhéa s'était alors dressée pour protéger la petite fille meurtrie, et Gabrielle ne s’était pendant longtemps rien rappelée d’autre que de cette scène. Lorsqu'elle s'était réveillée dans la pénombre de sa maison, il n'y avait que le corps de sa mère morte et un ami de la famille auprès d'elle. Ce fut lui qui, d'ailleurs, la transporta dans cet autre monde. Elle s'était retrouvée perdue dans le froid, et l'homme lui avait seulement conseillé d'être forte, avant de disparaître. Ces évènements gravés au fond d’elle l’avaient empêché de se mêler aux autres, étant marquée pour toujours.
Gabrielle leva la tête, sortant de ses pensées. En jetant un oeil à sa montre, elle vit qu'il était déjà huit heures trois quarts, et se décida à engloutir sa dernière viennoise avec son café. La seule consolation qu'elle avait, c'était qu'en quittant ce monde-ci, elle retrouverait Hermès, qu'elle n'avait pas vu depuis un an.
Les précédentes nuits avaient été difficiles, la forçant à se rappeler par bribes dans son sommeil, le rôle qu’elle aurait un jour à jouer. Mais revoir Rhéa dans son dernier rêve avait fini d’achever son humeur et sa détermination. Sa mémoire, de laquelle surgissait la silhouette effondrée de sa mère, la disparition brusque de son père, semblait la forcer à voir ce qu’elle ne supportait pas.
Le souvenir des propos de l’un des deux hommes, de ce monstre froid, si froid, des paroles qui lui étaient destinées et qui lui avaient valu toute ses larmes dans son rêve.
Elle reposa un peu trop sèchement sa tasse sur la table, les dernières gouttes giclant sur la serviette et sur les aspérités de la table blanche.
Inutile d’y penser davantage. Froissant le sachet à présent vide, elle se leva et tira son manteau.
Gabrielle avait assez mal comme ça
En revanche, question de construction dans le chapitre, il faudrait peut-être revoir l'usage des virgules. Des fois il y en a trop, des fois il en manque. Mais t'inquiètes pas, c'est toujours aussi bien écrit :)
Merci beaucoup beaucoup BEAUCOUP !
Penses-tu que j'en dis trop sur elle ici ?
Pareil, le nom de Gabrielle est en rapport avec la Bible. Je m'en inspire beaucoup, car cela reste un ouvrage fondateur d'une des trois religions monothéistes, dans laquelle les paraboles (nouveau testament surtout) font office de règles sociales. Et puis, ça reste quand même d'une richesse que je trouve passionnante !
Comme Tac (décidément iel dit mieux que moi ce que je pense aussi) j'aurais préféré découvrir le passé de notre petite Gaby petit à petit plutôt que d'un coup, comme c'est le cas ici. On sent poindre dans l'ensemble du chapitre des enjeux d'intrigue intéressants, mais tout est donné trop directement. Ce que j'aime (très personnellement) dans un texte, c'est l'effeuiller tranquillement pour découvrir ce qui se cache dessous mais là... Il est à poil direct ce vil coquin !
Attention aussi à certaines phrases avec des relatives un peu lourdes. C'est marrant parce que ces deux "défauts", ce sont deux tendances que j'avais aussi beaucoup (et dont je ne me suis pas tout à fait débarassée malheureusement).
Ce qui ne m'enpeche pas de poursuivre ma lecture !
Concernant Gaby, en effet tu appuies de nouveau Tac. Je n'étais pas d'accord avec tout ce qu'elle disait pour le coup, car même si je raconte une grande partie, j'aime mener le lecteur sur un chemin qu'il croit tranquille pour ensuite le laisser dans une jungle boueuse. Alors en dévoiler "autant" ne me perturbait absolument pas. Le plus interessant est loin d'être arrivé.
Je voyais ca un peu comme un appât mais.... Je vais devoir modifier j'imagine !
Merci pour ce com de mi parcours : D
Merci d'avoir partagé vos écrits.
Merci d'avoir relevé la coquille. J'ai honte parce que si je ne dis pas de bêtises, on me l'a déjà dit et je n'ai toujours pas corrigé.. Shame on me.
A la base, cela devait être quelque chose comme "à son réveil" ou un truc du même genre !
Merci beaucoup d'être passé par là, chaque remarque, critique est très importante pour moi.
A bientôt !
Je déroge à ma règle habituelle de commencer par les remarques globales pour finir par les plus prosaïques comme ça tu auras la chronologie de ma lecture :')
elle se dit que les jeunes de nos jours ne savaient plus profiter de la vie comme il le fallait. --> se dire n'est pas très élégant, tu as songer comme verbe sympatoche, ou penser, un peu plus classique mais indémodable ;) Sinon si je relève cette phrase c'est surtout parcequ'elle m'a fait tiquer : comment la boulangère sait-elle que FLora n'a pas les yeux rouges parce qu'elle a trop fait la fête et fumé un pétard ? ça me donne l'impression qu'elle a lu le résumé de ton histoire...
Dans le paragraphe juste après tu enchaînes quatre phrases (!) avec un "[mot], et" ce qui est une construction de phrase pas fifolle. Il me semble qu'elle n'est pas très correcte grammaticalement parlant et si tu la mets il faut qu'elle soit justifiée par un contexte précis. De façon générale, je trouve que c'est une oralisation, car à l'oral on dit beaucoup le mot "et" après une pause, symbolisée ici par la virgule. Du coup ce n'est pas très littéraire. Les gens ont tendance à en abuser pourtant. Personnellement je trouve ça assez moche en plus, dans ton texte, de ruiner ton rythme. Bref : pour moi il faudrait que tu le changes vraiment, et je ne le redirai pas, donc je t'encourage à traquer ces phrases là dans ton texte pour les éradiquer.
Mais whaaaat je viens de capter qu'on était passés à Gabrielle (mon cerveau n'enregistre pas les indications de lieu et de temps et n'est pas très évéillé concernant les prénoms, donc pas de vexation c'est un problème perso récurrent non spécifique à ton texte) ces changements de pdv liés à la construction du récit sont très bien faits !
(par contre du coup mon cerveau essaie de regrouper les éléments qui concernent Flora et d'en différencier ceux qui concernent Gabrielle, ça pimente ma lecture xD )
Car cela faisait vingt ans qu'elle n'avait pas vu Rhéa, vingt longues années que ses parents s’étaient effondrés sous ses yeux. --> je suis reloue, mais je vais assumer : je trouve que cette phrase introduirait trop bien l'identité de Rhéa, de manière tout à fait naturelle qui soulignerait d'autant plus qu'effectivement elles se connaissent bien. Pour moi c'est un autre arguement de ce que je t'exposais dans mon premier com : tu peux te passer de dire le nom de Rhéa, histoire de garder un peu de mystère, cela ne t'empêcherais aucunement de faire tout ce que tu veux faire et que tu m'as exposé dans ta réponse de com (et je trouve trop facile, dans un sens, de se limiter à dévoiler le nom de la personne pour montrer qu'elles se connaissent, y a d'autres façons de faire qui sont en plus déjà présentes dans ton chap) - bon allez j'arrête (mais j'espère que je t'ai un peu persuadée 0:-) )
Pour moi tu devrais conserver la narration de la nuit tragique avec les deux hommes et Rhéa qui rpotège Gabrielle pour plus tard, pour le moment on n'en a pas besoin et ça fait trop d'explications et ça dévoile absoluent tout de ton personnage: qu'est-ce que tu auras à nous raconter ensuite si tu nous donnes tout maintenant ?
Sinon j'aime bien ce chapitre, je trouve finalement presque dommage que tu n'aies pas continué ce jeu de points de vue pour présenter Gabrielle, que tu as entamé avec la boulangère et le barman. Je trouvias ça très chouette, tu pourrais l'exploiter avec un autre pdv (par exemple un habitué du café ?). cela permettrait peut-être de décrire Gabrielle plongée dans ses pensées (ce qui téviterait de trop tépancher sur ses pensées, et donc d'en garder pour plus tard) et aussi d'équilibrer les informations données par le barman (oui je sais il n'est pas barman), car il en sait quand même énormément beaucoup sur Gabrielle, ce qui m'a fait tiquer par rapport à la qantité d'informations apportées pra la boulangère, qui elle tient en une phrase.
Voilà, ce n'est que mon avis bien sûr!
Plein de bisous !
Thanks again pour toutes tes infos ! J'ai modifié le chapitre hashtag "et", plus qu'à le balancer sur le site ! Merci, tu avais parfaitement raison.
Pour ce qui concerne le passage de la boulangere, elle a su déceler la peine et la tristesse de la nana qui vient tous les jours avec le sourire lui commander son croissant au beurre. Perso, quand t'es un chouia défoncé par le reste du pétard de la veille, t'as pas trop la même tronche haha
Concernant les révélations sur Gabi, si je vois de nouveau que ça perturbe que les gens en découvrent "autant" sur elle, j'y réfléchirai sérieusement. Mais ça m'embête d'enlever ça, car j'en ai besoin dans les prochains chapitres, et encore une fois, ce n'est rien du tout concernant l'histoire véritable/originale/essentielle. Je vais donner beaucoup d'informations sur les personnages afin d'emmener le lecteur en bateau vers une direction, qui en fait ne sera pas la bonne.. J'sais pas si j'suis claire :')
Concernant les PDV, c'est prévu ! J'adore faire ça !
Tout d'abord j'ai eu du mal avec cette phrase " Ses cheveux blonds cendrés cachés dans un épais bonnet de cashmere, et ses mains dans les poches de son long manteau blanc, Gabrielle se mit à marcher vers la rue de la Bourse, qu'elle remonta jusqu'à la rue sainte Ursule, où elle entra dans une boulangerie pour s'acheter un croissant".
Je l'ai trouvé jolie mais trop longue. Je m'y suis un peu perdu, surtout avec le nom des rues etc. Il faudrait peu être tout simple la scinder en deux? Ce n'est que mon avis.
sinon j'aime beaucoup Gabrielle. Ravie d'apprendre qu'elle ne vient pas d'ici. Tu expliques bien sa venu, etc. C'est claire.
Pour le moment j'ai une préférence pour Gabrielle d'ailleurs.
C'est drôle, je pense que les lecteurs seront appelés à apprécier Gabrielle. Pourtant, c'est ce que je disais sur le forum un jour, je ne l'aime pas XD
On en apprend énormément sur Gabrielle et j'ai été surprise de savoir d'où elle vient.
Après certains passages sont répétitifs, notamment ceux ou tu expliques que gabrielle donne des cours à la fille du patron de bar.
Voilà.
À bientôt pour la suite.
Alisée.
Merci pour la coquille, j’en ai même repéré d’autre en me relisant ce matin ! Ça m’a motivé de recevoir un avis.
Je suis très contente que l’histoire de Gaby t’es surprise, les trois premiers chapitres n’apportent rien de particulier sur les personnages en eux mêmes. Le prochain le sera d’autant plus, surtout celui d’encore après.
J’ai repéré les répétitions dont tu parlais, je vais travailler dessus ce week end. Je pense que je vais devoir raccourcir un paragraphe pour que ça tourne mieux.
Encore merci ! À bientôt j’espère
Melo