— Mon portable bipe constamment depuis hier.
Tout en parlant, je le redémarre pour la trois-cent-vingt-deuxième fois de la journée.
— Vous avez essayé de le réinitialiser ? me demande le vendeur, dissimulé derrière le moniteur de son PC.
— Oui, j’ai tout essayé.
— Alors vous allez devoir me le laisser pour qu’on pose un diagnostic et qu’on le répare.
— Combien de temps ?
— Deux semaines, minimum.
— QUOI ?!
J’ai crié et une douleur vive me prend la gorge. Mais ma réaction est justifiée. Sans portable, on ne peut pas survivre. On fait tout avec : payer, se déplacer, commander à manger, programmer nos journées, communiquer. Il est devenu rarissime de parler directement avec quelqu’un. Généralement, on passe par l’application « Talky » qui dresse une liste de toutes les personnes à proximité à qui on peut envoyer un message écrit. En temps normal, j’aurais sélectionné le vendeur et envoyé un texto. Il m’aurait répondu sur son ordinateur et l’échange aurait été beaucoup plus agréable.
— Bon. Vous avez un portable de remplacement ?
Le vendeur, sans me prêter attention, attrape un vieux modèle et y insère ma carte SIM. Je suis sûr qu’aucune application n’est compatible avec ce téléphone mais je ne dis rien. La conversation est terminée.
Je sors de la boutique et j’essaie d’allumer ce machin. Il date du temps de ma mère, une antiquité. L’écran d’accueil ne compte qu’une dizaine d’applications sur la cinquantaine que j’utilise quotidiennement. Et merde. J’essaie d’ouvrir la navigation par carte. Elle est lente mais elle fonctionne, c’est déjà ça. J’entre l’adresse de mon appartement et je suis l’itinéraire affiché.
Je configurais l’écran quand le détecteur d’obstacle du téléphone s’est mis à vibrer- trop tard. Je heurte quelque chose, si violemment que j’en lâche le portable. Il s’écrase dans un bruit de verre. Merde, merde, merde. Foutue journée.
Je m’accroupis. Il est en miettes.
— Tout va bien ?
Une femme. Elle se penche pour m’aider. Je vois d’abord ses jambes, nues, puis sa jupe bleu marine, ses mains délicates, ses longs cheveux bruns. Puis ses yeux. Leur beauté me frappe : ils sont bleus. Très pâles, comme délavés par la pluie. Ils me sourient. Je ne savais pas que des yeux pouvaient sourire. Une image me vient : d’autres yeux, d’un vert envoutant. Ceux de ma mère.
— Je suis désolée, je ne vous ai pas fait mal ?
— Non, ça va, je marmonne. Votre détecteur d’obstacles ne fonctionne plus?
Elle rit.
— Je n’utilise plus mon portable pour marcher, répond-elle d’un air de défi.
Cette fille est bizarre. Mais je ne peux pas détacher mes yeux des siens. Nous nous relevons. Elle me tend ce qu’elle a pu ramasser – des morceaux d’écran principalement.
— Je peux vous dédommager…
— Ça ira. C’est un téléphone de remplacement. Le mien est en réparation. Au pire, j’aurai une amende.
— Peut-être pouvez-vous en demander un autre ?
Je repense au type du magasin.
— Je ne sais pas si je supporterais une deuxième conversation avec un vendeur. Il avait une de ces voix…
Elle me tend la main. Je ne sais pas quoi faire dans ce genre de situation, alors je l’imite.
— Je m’appelle Elsa. Elsa Palatova.
— Et moi Eliott Masaev.
— Oh, alors nous avons le même âge.
— Comment ? Ah, oui, les lettres !
Chaque année, le gouvernement décide des deux premières lettres des prénoms des bébés. Par exemple, les enfants nés en 2058 ont un prénom qui commence par « EL ». Il parait que les gens de l’ancien monde faisaient ça, pour les chiens.
— Ecoutez, Eliott, je voudrais vous prêter mon portable. En attendant que le vôtre soit réparé…
— Mais, et vous?
— Je n’en ai pas besoin. La preuve : je ne l’ai pas sur moi.
Elle écarte les bras comme pour prouver ses dires.
— Avez-vous un moment ces jours-ci ? Je pourrais vous l’apporter.
— Je suis en congé cette semaine, sans programme de détente imposé. Donc…
— Moi aussi. On doit faire partie du même créneau vacances.
Elle marque une pause.
— Demain? Où habitez-vous ?
Veut-elle réellement passer chez moi ? C’est interdit, les femmes ne peuvent rendre visite aux hommes et inversement. J’ai un mauvais pressentiment mais je ne sais pas pourquoi, je lui réponds.
— Au 36e bloc ouest.
Elle fait mine de réfléchir. J’en profite pour détailler son visage. Elle a un petit nez, des joues pleines et une bouche rosée. Je crois que je la trouve belle.
— Moi au 37e bloc sud. Retrouvons-nous à mi-chemin, au parc des Glorieuses Décisions, sur la ligne 7 du busway. Sous la statue du président Kadyrov vers, disons, 14h30 ?
J’acquiesce en essayant de retenir ces informations. Sans portable, j’ai peur de me perdre. Je ne connais pas ce parc, ni cette ligne. J’envisage de prendre un taxi avant de me souvenir que, privé de téléphone, je n’ai plus aucun moyen de paiement. Je vais devoir me débrouiller.
Elle me fait un signe de la main et me laisse là, comme un idiot, avec mon cœur qui bat très fort.
J’ai trouvé le lendemain le parc et la statue grâce aux plans placardés au coin de chaque rue. Je ne les avais jamais remarqués. Je consulte mon poignet- j’ai déniché au fond d’un tiroir la montre de ma mère, qu’elle tenait de sa grand-mère qui elle-même la tenait d’une grand-mère de l’ancien monde. Je suis en avance. Alors j’observe autour de moi.
Une foule de détails me saute aux yeux. Les arbres en fleur bien alignés, les nuages blancs dans un ciel bleu comme les yeux d’Elsa, les pelouses, les chemins gravillonnés. A cette heure-ci, il n’y a presque personne. Juste un joggeur qui surveille ses performances sur son téléphone et une vieille dame sur son banc qui nourrit des pigeons, absorbée par la tablette sur ses genoux. Je suis rassuré : on ne nous surprendra pas en train de discuter.
Elsa arrive dans une robe à fleurs qui dévoile ses épaules délicates. Ses cheveux sont tressés et rejetés dans son dos. Ça lui va bien.
— Bonjour Eliott !
Elle me sourit et je me sens tout drôle. Nous marchons en silence jusqu’à un banc. Elle me tend son téléphone- je soupire de soulagement : le modèle est récent. J’y insère ma carte SIM et je retrouve mes données. Numéro d’immatriculation, compte bancaire, emploi du temps, tout est là. Une notification me signale un message de l’hôpital. Je ne l’ouvre pas tout de suite, je mets l’appareil en veille et me tourne vers Elsa. Elle contemple le ciel.
— J’aime le printemps, dit-elle.
Nous restons silencieux. C’est tout nouveau pour moi. Et j’ignore si j’aime ça.
— Eliott, aimez-vous le printemps ?
— Je ne sais pas, c’est la première fois que je le vois vraiment.
Encore un silence. Cette fille me déstabilise, je ne sais pas quels sujets aborder avec elle. Mon mutisme n’a pas l’air de la déranger. Elle me fixe intensément et bavarde de tout et de rien pendant de longues minutes, infatigable. Jusqu’à ce que je cède et que mes réponses deviennent de plus en plus longues.
Nous parlons du beau temps, des téléphones en morceaux, de l’absurdité des lettres de prénom et des chats qu’on égorge. Des régulations des naissances et des convocations que nous allons recevoir. Nous embrayons sur nos mères, dont nous avons été séparés à l’âge de douze ans pour aller vivre dans une autre ville. Nous rions du joggeur qui pianote sur son écran en faisant des tours de parc.
Le soleil descend dans le ciel, et nous parlons toujours. Je n’ai jamais autant utilisé ma voix et ma gorge me le fait sentir.
Je commence à comprendre pourquoi elle me prête son portable sans réticence. Elle ne l’utilise pas. Elle aime le monde, la vie, le printemps. Elle veut vivre ce qu’il y a autour d’elle, pas seulement ce que son écran lui montre.
Je l’emmène chez moi. Nous savons que c’est interdit et sévèrement puni. Il n’y a aucun couple dans notre ville et les résidences ne sont pas mixtes. Les gens vivent seuls, sauf les femmes qui, tirées au sort pour une insémination artificielle, sont devenues mères. C’est comme ça que l’on régule les naissances. Pour éviter qu’il y ait trop de monde et que nous épuisions nos ressources.
Mais quand Elsa a glissé sa main dans la mienne, j’ai voulu prolonger à tout prix ce moment. Elle se cache derrière une haie pendant que je vérifie que la voie est libre.
Je lui fais signe et nous grimpons les escaliers le plus silencieusement possible. L’ascenseur aurait été trop dangereux, on aurait pu y croiser des voisins. Et ils auraient tout de suite remarqué la présence d’une inconnue ici. Surtout une inconnue qui s’exprime à voix haute. Une fois dans le couloir, nous fonçons jusqu’à ma porte. Je peine à la déverrouiller tant je suis nerveux ; mon badge me glisse entre les doigts. Elle s’ouvre et nous nous engouffrons dans le vestibule. Nous éclatons de rire.
— Je n’arrive pas à croire que nous ayons fait ça !
Nos mains ne se lâchent plus. C’est à cet instant que mon monde a basculé.
Néanmoins, la rencontre entre Eliott et Elsa me semble un peu facile ou plutôt, c’est Elsa qui est très bizarre dans cette rencontre. Ca va très vite mais peut-être que c’est le format de la nouvelle qui t’oblige à accélérer les événements.
Je m'explique. Cette partie, nous plonge dans l'univers de ton récit avec des nouvelles technologies et un gouvernement qui ensemble régissent la vie des individus. On pense, très probablement à tort, à l'univers dystopique de Black Mirror et on se dit que les faits et gestes des individus sont forcément surveillés 24/7 avec de lourdes conséquences en cas de non respect des règles. De ce côté là, le décor est très bien planté, BRAVO ! (même si j'aurai aimé avoir une explication sur le fait qu'on égorge les chats dans ce monde :D)
Dans ce cadre là, on s'imagine qu'il devrait y avoir plus de méfiance et d'inquiétude de la part des protagonistes. C'est cette légèreté qui me surprend. Même si le personnage d'Elsa est en rupture avec les règles, je suis étonnée qu'elle ne soit pas un peu plus nuancée dans son approche. Eliott est un peu plus méfiant mais il ne résiste pas bien longtemps aux beaux yeux d'Elsa :D
Mais ce n'est qu'un détail, dans l'ensemble la narration est très bonne !
J'aime beaucoup l'univers que tu nous fait découvrir, c'est clairement intriguant et j'ai envie d'en savoir plus. Tout semble cohérent et c'est ça qui donne un aspect effrayant (le coup des ressources, contrôle des naissances et le gouvernement strict etc). Je ne vais pas parler des similitudes avec 1984, parce que plein de gens l'ont déjà très bien fait ^^ (ça reste une ressemblance positive !)
Seul petit détail, mais peut-être que je devrais continuer la lecture avant de mentionner un aspect qui me chiffonne et qui est le seul pépin dans ton engrenage d'après moi ; je trouve le personnage de Elsa un peu plat et leur rencontre trop fortuite/facile.
On voit bien Elsa sous le regard de Eliott, donc les descriptions restent limitées par son point de vue ce qui n'est pas gênant dans les descriptions, par contre le fait qu'elle s'arrête et fasse confiance à un étranger juste comme ça, cela me paraît un peu trop pratique et pas très cohérent avec l'univers que tu nous décris (police très stricte etc ce qui pour moi engendre une paranoïa ou une caution au moins dans le comportement de la population).
Même ton personnage principal semble très à l'aise alors qu'il admet lui même qu'il évite de parler directement à des gens : "Il est devenu rarissime de parler directement avec quelqu’un."
Mais leur rencontre contredit ça quelques lignes plus tard ! :P
Peut-être qu'Elsa mériterait d'avoir des lignes de dialogues qui montreraient un peu plus sa personnalité ? Et qui montreraient pourquoi Eliott est enclin à lui faire confiance etc ? C'est juste une suggestion, et encore une fois, je ne sais pas si c'est un parti pris volontaire qui se dévoilera dans le reste de l'histoire... ^^ (si c'est le cas, ignore mon commentaire haha)
Après, si j'ai bien compris cette histoire est déjà achevée donc ça te sera peut-être pas si utile au final.. ^^'
En tout cas je vais lire la suite !
Bravo et merci du partage ! :)
"Une image me vient : d’autres yeux, d’un vert envoutant. Ceux de ma mère." = Z'avez déjà entendu parler du complexe d'Oedipe, mossieur ?
"Nous parlons du beau temps, des téléphones en morceaux, de l’absurdité des lettres de prénom et des chats qu’on égorge." = Le printemps est là, les oiseaux chantent... on égorge des chats.
"Le soleil descend dans le ciel, et nous parlons toujours. Je n’ai jamais autant utilisé ma voix et ma gorge me le fait sentir." = Ah... ça aussi je connais... à chaque rentrée scolaire...
Avis général : C'est bien mené... très bien mené, même. On sent que tu sais structurer un récit (ce qui est extrêmement important dans une Nouvelle). Il y a un petit côté Black Mirror que j'aime beaucoup, et une dimension sociale intéressante (avec une petite touche qui me fait penser à Mâtin Brun, ou plus globalement les Nouvelles de Matheson).
Pour la dimension analytique, je reviendrai dessus quand j'aurais tout terminé !
Une petite remarque : Tu veux faire ressortir le fait que tout est rapidement très naturel entre les deux personnages, mais j'ai trouvé certaines répliques un peu guindées. Je pense que tu pourrais re-travailler les dialogues, pour les fluidifier et augmenter l'intimité instinctive qui unit les personnages.
Chapeau ^^ Le coup du détecteur d'obstacle, c'était sympa :) J'aime bien le caractère d'Elsa, qui vit "vraiment", et pas les yeux sur son téléphone ;) (Comment ça je pense à certaines personnes de nos jours qui sont comme ça ? Noooon pas du tout !)
Eh bien je fonce sur le chapitre 3, j'suis conquise ^^
En tout cas, merci de ton passage encore une fois et ravie que tu aimes toujours l'histoire <3
Punaise le "Je crois que je l'aime" m'a tué 😅 je ne saurais pas dire ni comment ni pourquoi mais il m'a tué ^^
Plus je lis, plus je retrouve cet aspect 1984 avec le contrôle de la naissance et de la sexualité. Par contre je ne pensais pas qu'ils iraient si vite en besogne 🤔 la passion de la première fois ?
En tous cas j'aime bien. C'est classique et nouveau à la fois. Et puis ce rythme avec que des phrases courtes tient en haleine. Tu as peur de manquer quelque chose si tu ne continues pas la lecture. C'est entraînant.
Ahahah. Ils n'arrivent pas à doser leurs sentiments parce qu'ils en sont totalement privés, et donc n'ont pas la mesure de la "vitesse" à laquelle les choses se déroulent. Tout ça décuplé par l'émoi de la première fois, et peut-être aussi par le frisson de l'interdit. Un beau cocktail en perspective !
Merci pour ton retour constructif, il m'encourage à reprendre l'écriture :)
J’aime beaucoup la façon dont tu amènes les choses , on comprend naturellement ce qui se trame au fur et à mesure de la lecture sans que ce soit expliqué très clairement surtout dans la partie 1. Tout se mêle avec évidence . Bravo :) hâte de lire la suite !
Merci de ton passage sur ma nouvelle et merci pour ton commentaire :) J'en suis très touchée...
Je plaide coupable, j'ai beaucoup d'inspirations Black Mirroriennes dans la création de mes histoires :D
J'espère, en tout cas, que la suite te plaira tout autant que le début... :)
J'ai dévoré ces deux premières parties et attends avec impatience la suite :)
Quand tu as évoqué une Régulation des Naissances, ça m'a tout de suite fait penser au film Seven Sisters (en plus de la Chine, évidemment). Il me semble qu'en VO c'est quelque chose comme What happenned to Monday, que j'ai adoré, mais la comparaison s'arrête là. Les portables omniprésents me font quant à eux penser à Total Recall... bref, plein de petites similitudes que j'apprécie beaucoup et qui me donnent envie d'en savoir (beaucoup) plus !
Je te remercie pour ton commentaire, ta lecture, tes compliments :) J'en ai été très touchée !
En effet, je n'avais pas pensé à Seven Sisters en l'écrivant mais maintenant que tu en parles... ^^ Les dystopies traitent des mêmes thèmes, c'est ce qui fait leur attrait !
J'espère en tout cas que la suite te plaira :)
Ce que je sais, c'est que j'aimerais être Elsa, pouvoir profiter des gens et du printemps. Parce que c'est si beau tout ça !
Et étant donné que j'ai un petit faible pour les romances interdites, je ne peux qu'encourager nos deux personnages à vivre leurs vies en défiant les règles. Ceci dit, ça a déjà fini sur une arrestation, c'est pas joli joli…
A bientôt pour la suite !
Je t'avoue qu'en relisant ce texte, je me suis surprise à penser comme toi. Envie de printemps; de beauté, de vraie vie :)
Vive les amours interdites ! o/ Elles sont faite pour être vécues, Eliott et Elsa ont la trempe de ceux qui font fi des règles, non? :)
A très vite Dé ! Encore merci :)
J'aime cette bouffée d'air frais au milieu des écrans.
C'est assez terrible la société que tu décris là. Je suis heureuse de voir qu'il y a des gens qui arrivent toujours à regarder la vérité en face !
Encore une fois, merci de ton passage !
Ils sont trop peu nombreux ceux qui quittent leur écran, malheureusement...
J'arrive, je vois "Me détestez pas", je me dis "pourquoi est-ce qu'on la détesterait ?". Je commence à lire, je me rends compte que c'est pas la suite de la scène d'avant, je me dis "Je te déteste Praline !!" x) XD
J'adore le "Il date du temps de ma mère, une antiquité.", ça m'a vraiment fait rire xD
J'aime beaucoup, lors de leur dialogue au parc, les mots en italique, qui donnent l'impression d'insister dessus, et qui montre qu'il passe réellement son temps sur son téléphone.
On a vraiment l'impression que cela pourrait un jour devenir notre monde...
Ce chapitre, même si je rage car il ne répond à rien, est tout mignon, avec la découverte du monde par Elsa. ^^
Hâte de voir la suite :p
"Elle s’ouvre" → on ne le voit pas ici mais le E est barré dans le texte, j'ai l'impression ^^
On me déteste parce que parce que parce que JE COUPE A DES ENDROITS TRES CHIANTS POUR LE LECTEUR. Ah ah. J'aime bien faire ça.
Blague à part, merciiiiiiiiii de ton retour et de ton soutien :)
Les mots en italique ont en effet un sens, celui que tu leur as trouvé très justement par ailleurs.
Si tu veux, je te raconterai comment j'ai eu l'idée de cette histoire... Elle vient malheureusement de notre monde à nous et d'une évolution qu'il pourrait prendre.
Merci pour le "E" barré, je l'ai corrigé ;)