Partie II - Chapitre 12

La lumière décrut soudainement, comme si le soleil s’éteignait. Un violent hoquet secoua Flora, qui se pencha de justesse par dessus son lit pour vomir un liquide jaunâtre, éclaboussant le pantalon de Gabrielle.

— C’est pas vrai ! cria-t-elle en reculant aussitôt.

Mais le mal était fait, et Flora se sentit rougir sous la honte malgré l’effort évident que lui avait couté sa nausée. La porte s’ouvrit et Hermès entra rapidement, Eric sur les talons. Ils se figèrent tous les deux, observant les jeunes femmes, telles des lionnes enfermées dans une cage. Ils finirent par aviser le sol souillé, et Eric s’approcha doucement de Flora, la forçant à se rallonger.

Il fallu cependant quelques instants à Hermès pour se reprendre, conscient qu’il était d’avoir manqué la rencontre entre les deux titanides que cette partie du monde attendait depuis des décennies. Gabrielle, en pleine forme, s’évertuait à regarder absolument partout sauf vers le lit de sa compagne, qui suait à grosses gouttes dans ses draps. Elle finit par croiser le regard de son père adoptif, qui l’observait d’un air dubitatif.

— Tout ce que tu veux, mais ne me demande pas de nettoyer, fit-elle vivement.

Il sourit. Il s’approcha de la seconde réincarnation, qui était loin de la forme qu’avait Gabrielle. Son état l’inquiétait, mais il ne souhaitait pas le montrer aux autres, et encore moins devant Eric. Celui-ci, le front barré d’une ride soucieuse, semblait s’être approprié la peine et la douleur de Flora. Hermès connaissait ce sentiment, cette culpabilité qui allait le ronger pendant un long moment. Mais il n’était pas encore question de l’aider à s’en remettre : il y avait trop de choses à préparer.

— Descends dans les jardins, et va chercher Felmön. Tu es en parfait état pour t’y aventurer seule.

Surprise, Gabrielle croisa timidement les bras sur son ventre, se rappelant soudainement qu’elle était à Toulouse quelques heures plus tôt. On lui avait enfilé un ensemble deux fois trop large durant son sommeil, et Hermès sentit son malaise. Il lui montra de la tête une pile de linge sur la table et une porte au fond de la pièce qu’elle n’avait pas encore vu.

— Va te changer, puis vas-y. Dépêche-toi s’il te plait, je préférerais qu’il arrive avant les autres.

Récupérant ses vêtements lavés et frais, Gabrielle quitta la pièce sans un regard pour ceux qui y restaient.

 

Un parfum entêtant semblait la cueillir à chaque bosquet qu’elle traversait. Le jardin dont lui avait parlé Hermès ressemblait plus à une jungle, et Gabrielle n’avait encore croisé personne pour la guider. Cela lui était égal à vrai dire, maintenant qu’elle était revenue sur le sol qui l’avait vu naitre. Elle cherchait dans ses souvenirs lointain si ce paysage de forêt aux arbres vertigineux lui parlait. Mais rien dans ces feuilles démesurément grande ou dans ces troncs clairs ne sollicitait sa mémoire.

A un croisement, elle finit par apercevoir la pointe du lac à l’eau si bleue qu’elle avait aperçu du haut de sa fenêtre quelques minutes avant. Se retournant pour observer avec curiosité la structure qu’elle avait quitté, elle apercevait une succession de fenêtre et d’arcades dans la pierre blanche qui constituait le bâtiment, perdues dans la verdure. Certaine pièces étaient cachées par d’épais rideaux, et Gabrielle ne sut laquelle elle avait quitté.

Elle reprit son chemin vers le lac, espérant ainsi être un peu plus visible aux yeux des habitants de ce village pour l’instant désert. En sortant de l’épais jardin, elle se sentit presque vulnérable dans la clairière qui s’offrait enfin à elle. Des maisons de bois et d’argile élégamment décorées s’éparpillaient ça et là sous la surveillance des feuillages persistants. L’eau du lac apparaissait comme un gouffre de lumière dans l’ombre que les arbres créaient sur ses rives.

 

Gabrielle finit par apercevoir au loin deux adultes et trois bambins au bord de l’eau, et elle s’approcha rapidement. Le plus grand des enfants la remarqua très vite, et se mit à tirer sur la tunique de l’homme qui observait avec attention les plis de l’eau à ses pieds. Ne voyant aucune réaction chez l’adulte, le petit se cacha derrière la robe fluide de la femme, qui souriait de voir ces trois-là lui tourner autour. Gabrielle se souvint enfin qu’elle ne savait certainement plus un mot de la langue qu’elle parlait étant enfant, et ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt. Son regard se posa sur la femme qui l’observait déjà, son sourire n’ayant pas quitté le visage rond et pâle. Comment lui faire comprendre ?

— Bienvenue, héritière de Rhéa.

La voix sembla provenir des feuilles, des arbres, de l’eau elle-même. Gabrielle la sentit traverser ses veines, parcourir son dos et sa chaire, soulever ses mèches sur sa nuque. La bouche sèche, elle chercha son souffle qui semblait s’être dispersé au son du vent qui l’avait appelé.

L’homme qui lui tournait le dos lui fit enfin face. La longue veste bleutée qu’il portait jurait étrangement avec l’ensemble vert qu’il y avait dessous. Le col haut, ouvert sur une gorge et un visage halés, annonçait un air à la fois dur et passif, porteur d’un regard peu commun. Les yeux vairons de l’homme l’observaient avec attention, et un sourire étira ses lèvres. Gabrielle ne parvenait pas à en détacher ses yeux.

— Vous pouvez vous exprimer sans crainte par ici. J’imagine que si vous êtes venue me trouver, c’est qu’Hermès aura eu besoin de moi plus vite que je ne l’imaginais.

Les mèches châtains dansaient sous une brise invisible, se jouant de la lumière qui traversait les feuilles. Gabrielle en oubliait les raisons de sa présence ici, et se força à se concentrer.

— Etes-vous Felmön ? risqua-t-elle d’une voix sourde.

Le rire cristallin des enfants la réveilla pour de bon. Ils jaillirent de leur cachette en pouffant, la plus petite riant de voir les autres s’agiter sans en comprendre la raison. Le couple face à elle sourit tranquillement.

— Non, ce n’est pas moi. Mais je vais l’envoyer auprès d’Hermès.

Il se tourna vers le plus grand des gamins, et d’un regard, l’enquit d’une mission dont Gabrielle ne sut le détail. Il parti d’un bond vers le jardin dont elle s’était extrait quelques minutes plus tôt, et disparu rapidement, comme avalé par les bosquets.

La jeune femme se dandinait d’un pied à l’autre, et évita de croiser de nouveau le regard de son interlocuteur.

— Excusez-moi, je ne pensais même pas réussir à me faire comprendre… Je vais retourner auprès de…

On lui coupa la parole d’un geste de la main.

— Ce n’est pas la peine. Vous êtes ici chez moi, et vous êtes mon invité.

Gabrielle s’était figée, le regard finalement ancré dans les yeux pleins de magie. La femme se baissa pour porter la plus jeune de la fratrie, sans se départir de son sourire aimable.

— Bienvenue Gabrielle, reprit-il, au royaume de Kerryelly’s. Je suis le roi Elendil, et je me ferai une joie de vous aider dans votre quête.

 

La tête dans un étau, le coeur au bord des lèvres, Flora espérait en finir vite avec la vie. Il lui était impossible d’ouvrir les yeux tant la migraine s’était intensifiée. Que s’était-il passé de particulier ? Elle avait simplement vu la femme qui dormait près d’elle, rien de plus. Rien de plus, excepté la chaleur qui s’était mise à crépiter au fond d’elle-même, comme quand elle avait bu cette gorgée d’absinthe il y a si longtemps.

Elle entendit une porte s’ouvrir, sentit un mouvement au bas de son lit. Quelques murmures douloureux titillèrent ses oreilles, et Flora se renfonça dans ses couvertures. Un léger rire fendit l’air, et déchira son crâne.

— De quoi tu te plains Hermès ? C’est une humaine, qui n’a jamais eu à traiter avec la magie qui plus est. Elle rejette, c’est tout.

Allons bon. Elle n’avait pas demandé de consultation psychologique, qu’elle sache.

— Peut-être, mais la cérémonie a déjà été repoussée une première fois parce qu’aucune n’était réveillée. Là, elles le sont, mais l’une d’entre elle se vide. Si cela doit être fait ce soir, il faudrait que Flora soit sur pied… Ne peux-tu donc rien faire ?

Flora s’était allongée sur le côté, les genoux redressés contre sa poitrine. Elle sentit le lit s’affaisser près de ses jambes, et une main fraiche sur son front releva ses mèches collées par la sueur.

—Je peux retirer la douleur et le choc, disait une voix sans timbre. Je peux apaiser les spasmes et la tension.

Elle sentait partir de sa tête, comme des vagues, une fraicheur qui semblait laver son corps. Sa nuque se détendit, son dos aussi, sauf ses poings, qui restèrent agrippés à ses genoux qu’elle enserrait avec force.

— Mais je lui laisse la peur et la résistance. Ça, elle en aura besoin plus que jamais.

Surprise, Flora ouvrit doucement les yeux. Près d’elle, sur le lit, s’était installé un homme aux longs cheveux noirs corbeau, qui défiaient par leur intensité une peau laiteuse et des yeux bleus. Il lui sourit, caressant tranquillement de son pouce son front encore chaud. Elle réalisa que la migraine s’était estompée, que la force regagnait ses muscles et que la douleur dans son ventre refluait. L’homme paraissait miraculeusement parfait, trop pour être vrai. Il fit un clin d’oeil à la jeune femme, et se releva.

— Laissez-lui quelques minutes pour se remettre. Elle pourra aller aux bains pour la purification ensuite.

— Merci mon ami, fit Hermès d’une voix rassurée. Ah, qu’as-tu pensé de Gabrielle ?

Flora sentit un malaise planer dans le silence qui suivit la question. Elle avait gardé les yeux ouverts, rivés sur les ondulations des rideaux.

— Gabrielle ? Je ne l’ai pas vu. C’est le prince Kathir qui m’a demandé de venir.

Des pas glissèrent sur le sol, puis finirent par s’estomper. La porte se referma.

Hermès s’approcha du lit de Flora, et s’accroupit pour se mettre au niveau de son visage.

— J’ai préféré appeler Felmön. C’est l’un de mes amis. Sa magie est particulière, je savais qu’il pouvait t’aider. A présent, je vais te laisser avec Eric, il t’expliquera la suite.

Il se redressa, peu gêné par l’absence de réaction de la jeune femme. Il passa sa main dans ses cheveux et reprit la parole sur le chemin de la sortie.

— Flora, je pense me souvenir de ce que tu ressens. Honnêtement, tu ne vas rien contrôler de ce qui t’arrivera durant les prochaines heures. Mais cela ne t’empêchera pas de prendre le contrôle de tes choix après cela. Je te le promets. Tu es là pour ça.

La porte claqua quelques instants plus tard. Flora finit par sentir de nouveau le lit s’affaisser derrière elle.

— Je vais te laisser un peu de temps pour respirer tranquillement. Mais il faut que tu saches. Ce soir, aura lieu une cérémonie importante, durant laquelle ta compagne et toi recevrez chacune une Relique ayant appartenu à Gaïa et Rhéa. Cela éveillera vos capacités, la mémoire de votre ancêtre indirecte… Je ne sais pas ce qui se passera ensuite, mais je tâcherai d’être avec toi.

Le poids sur le lit disparut et encore une fois, elle entendit des pas s’éloigner.

— On viendra te chercher pour aller aux bains. Tu es en sécurité ici. Tu ne te doutes pas combien ce peuple est heureux de t’accueillir.

La porte s’ouvrit, et se referma à nouveau. Flora laissa couler ses larmes.

 

Gabrielle entendit un hennissement puissant, et sursauta en voyant arriver un cheval au galop. Plus vite qu’elle ne l’aurait cru possible, un cavalier en descendit et fit face au roi et à la reine, sans prêter attention à Gabrielle. Les enfants se cachèrent derrière leurs parents. Après un vague signe de la main, qu’il porta vers son coeur, il prit la parole.

— Je crains d’apporter de mauvaises nouvelles. Les hommes de la Citadelle ont repéré des troupes, à deux heures de cheval du gouffre de Sofia. Le sanctuaire est en danger.

La reine se tourna vivement vers son époux, qui observait l’inconnu avec placidité. Celui-ci semblait ronger son frein, serrant les dents comme pour se retenir de ne pas secouer le monarque.

— J’entends, Seigneur Hadès. Deux escouades partiront dans l’heure. Mais pour le moment, nous ne pouvons qu’assurer la sécurité des villageois que nous avons évacué. Il n’est pas en notre pouvoir de donner raison à ceux qui veulent la guerre. Surtout lors d’une journée si exceptionnelle que celle-ci.

Le roi Elendil s’était tourné vers Gabrielle en disant cela, et l’homme suivit son regard. Une chape de plomb sembla tomber sur les épaules du cavalier et sous son air soudainement blême, un rictus méprisant tordit ses lèvres.

— Rhéa, fit-il, écoeuré.

Gabrielle se sentit rougir, mal à l’aise. Il l’avait reconnu, mais elle-même peinait à croire qui se tenait près d’elle. L’avait-il bien appelé « Hadès » ? 

— La cérémonie aura lieu ce soir, Seigneur Hadès. Il serait dommage que vous la manquiez.

La voix pure et douce de la reine gomma d’un trait la tension qui s’était pesamment installée entre Gabrielle et le cavalier. Ce dernier détourna le regard, et toisa de toute sa hauteur la femme qui se tenait près du roi.

— En effet. Je m’installerai à la bibliothèque. J’enverrai des hommes soutenir les troupes de la Citadelle. Le gouffre ne peut tomber, votre Altesse.

Sur ces paroles, il agrippa sa selle et d’un bond, grimpa sur son cheval qui parti d’une pression des jambes.

La plus jeune se mit alors à pleurer, comme soulagé du départ du malotrus. Sa mère la cajola, tandis que le regard du roi se perdait de nouveau dans les méandres de l’eau bleue.

— Vous êtes ici notre invitée, et les Elfes vous accueilleront avec tous les égards que votre statut impose. Prenez garde cependant, jeune fille. Je ne suis guère responsable des querelles qui ont animé vos vies antérieures. Mon peuple n’aura plus à en payer les conséquences.

Les pleurs du bambin et les murmures de la reine pour le rassurer parurent contrebalancer les paroles à la fois douces et dures du roi. La reine lui sourit et montra d’un geste un jeune Elfe sortit de nulle part.

— Suivez le, continua le souverain. Il vous emmènera aux bains. Nous nous reverrons ce soir.

Très perturbée par les derniers évènements, Gabrielle se tut.

 

Elle se demandait à quel moment la situation finirait de lui échapper.

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ludivinecrtx
Posté le 29/03/2020
Re ;)

Il fallu cependant quelques instants à Hermès pour se reprendre, conscient qu’il était d’avoir manqué la rencontre entre les deux titanides que cette partie du monde attendait depuis des décennies.

J’ai trouvé cette phrase chelou ^^ elle m’a perturbée.

Décidément Gabrielle fait vraiment enfant gâtée pourrie ^^. Je pense que c’est le but et du coup c ‘est bien de le traduire ainsi.

J’ai en revanche beaucoup aimé cette description : La voix sembla provenir des feuilles, des arbres, de l’eau elle-même. Gabrielle la sentit traverser ses veines, parcourir son dos et sa chaire, soulever ses mèches sur sa nuque. La bouche sèche, elle chercha son souffle qui semblait s’être dispersé au son du vent qui l’avait appelé.


Très belle comme toujours, on y voit bine l’intensité que tu as vouly y mettre.

A très cher Hadès. ^^

Il a l’air de ne pas porter Rhéa dans son cœur. ^^
ET au vu des explications du roi c'est à cause de querelles passées ! Mais alors qu'est ce qu'elle a fait dans sa vie antérieur cette rhéa ^^
Lucchiola
Posté le 01/05/2020
Je n'avais pas répondu à ton commentaire :o *file se cacher* pardon !

La phrase cheloue, je l'ai modifié sur mon fichier XD

Elle est relou hein Gabrielle ?! Bien sur qu'elle est relouuuu haha et puis elle va pas être la bienvenue partout !
Tac
Posté le 29/03/2020
Resalut !
Par pitié j'espère que mon commentaire ne va pas te déprimer, mais au cas où, prévois-toi quelque chose de sympa à côté, parce que même avec toute la bienveillance et la gentillesse et les pincettes que je peux y mettre, je pense malgré tout que ce que j'ai écris n'est pas agréable à lire, je t'en supplie, ne me déteste pas et ne crois surtout pas que ton histoire est nulle et que je n'aime pas !
Je dois avouer que ce chapitre m'a vraiment laissée confuse et dubitative. Il se lit très bien, il est fluide, ça s'enchaîne, y a pas de souci là-dessus, mais ce qui me gêne est au niveau de l'ambiance : ça fait très onirique, détaché de tout, les motivations de chaque personne me semblent peu claires (pourquoi Hermès envoie Gabrielle ailleurs et qui plus est, seule ? D'où il devine qu'elle se sent mal à cause de ses vêtements ?) et je n'ai ressenti aucune tension, alors que manifestement il y a un danger très présent avec l'affaire du gouffre mais le roi a l'air en promenade du dimanche, complètement éthéré dans sa tête. Je pense que c'est lié à la façon dont les personnages se comportent. Je trouve que ça n'a pas vraiment l'air réel, en fait, ou ça fait ambiance de conte où rien n'a vraiment de poids ou d'importance et que les deux jeunes femmes allaient se réveiller. J'ai vraiment du mal à ressentir de la consistance à ce monde, en fait.
Ce qui ne m'aide pas est le parti pris d'inventer des noms, des royaumes, des familles royales au milieu de la mythologie gréco-romaine, d'y mélanger les Elfes et, je présume, d'autres bestioles encore. Hadès qui arrive à cheval, par exemple, ça m'a pliée de rire : je trouve que ça manque vraiment de classe, vu qu'on parle du dieu des enfers. Il 'ma fait l'effet d'être un valet du roi, pas un dieu.
En dehors de mon manque d'accrochage et de mon incapacité à accorder de la crédibilité à cette cosmologie, j'ai trouvé qu'il y a de bons éléments qui présagent de chouettes choses, comme le rejet de Flora, l'antipathie Hadès/Rhéa (avec Garbrielle qui n'a pas l'air de capter ce qui lui arrive, il y a un petit potentiel comique là-dessus d'ailleurs)... Mais j'avoue que j'ai trouve que dans l'ensemble, mêem si le chapitre se tient, il manque d'enjeux.
ENcore une fois ,tout cela est extrêmement subjectif, ce n'est que mon point de vue, ça ne veut pas dire que tout est à jeter mais que, si tu penses que j'ai raison dans une certaine mesure, il y a des corrections à faire au niveau des descriptions et de l'agencement des éléments. Rien de catastrophique, en somme !
Je te fais plein de bisous, double-dose en espérant que tu me pardonneras de ma sévérité !
Lucchiola
Posté le 01/05/2020
Hello ! Merci encore pour ton commentaire ;D

Pour les remarques, je les ai noté... Je ne peux pas répondre à toutes car comme tu l'as dit tout est subjectif ! Et heureusement que j'ai pas fait débarquer Hadès sur le dos d'un chameau alors XD

Ici les enjeux sont plus discrets. Il y a les réactions de Gabrielle qui en disent long sur elle, son premier contact avec Elendil sous des hospices pas très chouettes, la venue d'un nouveau futur personnage principal... Je me dis que c'est somme toute pas mal !
Xendor
Posté le 22/03/2020
Je suis de plus en plus étonné de la place que possèdent les elfes, c'est si innatendu ! C'est vraiment mal barré quand même ^^ Entre Gabrielle qui cache des trucs et Flora qui ne sait pas du tout ce qui lui arrive, c'est la mer noire ! Et en plus on lui dit qu'elle va fusionner avec les souvenirs de sa précédente incarnation. Honnêtement c'est pas du tout net tout ça. Je suis même certain que si il reste quelque chose de l'ancienne Flora après, elle va vous dire : "Mais retournez manger des paninis ! Ce n'est pas mon affaire tout cette histoire. Alors a plus et bon débarras !"
Lucchiola
Posté le 01/05/2020
Alors, bon, les elfes, comment dire... Dans ma tête, au tout début dans la genèse de mon délire, ca collait. Aujourd'hui, je me dis que non. Alors j'ai réadapté la chronique. POUF plus d'Elfes.
Tu as si bien imaginé Flora. Je t'aime !
Eldir
Posté le 20/03/2020
Bonjour, encore un plaisir de te lire. Mais j'ai de plus en plus de question :
- qu'est-ce que les elfes font là ?
- ce roi qui s'appelle Elendil, c'est une référence au seigneur des anneaux ?
- pourquoi Hadès déteste Rhéa ?
- est-ce que tu as des cartes ou des illustrations de ce monde ?

Bref j'ai hâte de lire la suite.
Lucchiola
Posté le 21/03/2020
Hey merci encore !
- ils sont là depuis un sacré paquet de temps ces Elfes. Je n'ai pas la prétention d'élaborer davantage le monde des Tolkien, mais j'y apporte un tout petit rikiki grain de sel.
- ce type déteste les chatons, alors détester Rhéa, c'est pas bien difficile haha ! Non je rigole (même s'il déteste surement les chatons), je ne peux pas t'en dire trop pour éviter de te gâcher l'histoire... Si ce n'est que je vais élaborer la question des relations entre la mémoire du dieu dont ils prennent l'incarnation, et la mémoire propre à l'être qui existait avant de recevoir les dons du dieu. En gros, ou commence leur personnalité et ou s'arrêtent les pouvoirs et les souvenirs qu'on leur confère ? J'pense pas être claire !
-Elendil est un clin d'oeil, bravo ! ;) mais absolument aucun crossover XD
- j'ai des cartes en effet, penses-tu qu'il me faille les joindre ?

A très vite !
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